Le « genre » : un « fantasme » bien réel
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Argumentaire UMP - Le « genre » : un « fantasme » bien réel

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Publié le 28 avril 2014
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ARGU FLASH
LE « GENRE »
UN « FANTASME »BIEN RÉEL
À RETENIR le « genre » gauelansdatiohc,edsegénéglaMlér est omniprésent dans les documents du PS comme dans ceux du gouvernement. Les programmes ABCD de l’égalité semblent jouer un rôle pour le moins trouble dans la diffusion du genre dès l’école primaire, ce qui peut légitimement inquiéter les parents. Le gouvernement doit renoncer à introduire le genre à l’école. La nécessaire lutte pour l’égalité entreles femmes et les hommes ne peut pas passer par la négation de l’altérité sexuelle. Le rôle de l’école c’est de transmettredes savoirs fondamentaux, pas d’inculquer des idéologies.
La question du genre, une vielle lune du PS
LA PHRASE « Nous devons faire qu’il y ait très tôt dans l’école des informations sur le genre et la sexualité. » François Hollande, le 8 mars 2012.
Le 11 décembre 2010, la Convention nationale du Parti socialiste a voté le texte sur l’égalité réelle dans lequel on lit : socialistes, voulons faire en sorte que reprenne la marche du progrès social.« Nous,(…) Le progrès d’une société qui ne discrimine plus les individus selon leur âge, leur couleur, leur origineou eur orientation sexuelle ou leur identité de genre. » l(p. 5). de l’égalité entre les genres garantira la mise en « Un ministère des droits des femmes et œuvre de ces politiques d’égalité de manière transversale » (p. 35). « Le poids des rôles sociaux, des préjugés, pèse sur la possibilité des individus à exprimer librement vivre sereinement leur genre et leur sexualité, et lorsqu’ilss’écartent des modèles dominants »(p. 36) « Nous formerons tous les acteurs éducatifs à la question de l’éducation aux rapports entre les sexes, à partir d’un travail sur les stéréotypes et les assignations de genre » (p. 36).
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7 février 2014
ARGU FLASH
François Hollande prenait l’engagement de promouvoir le genre durant sa campagne
qu’il y ait très tôt dans l’école Le 8 mars 2012, François Hollande déclarait :« Nous devons faire des informations sur le genre et la sexualité ». Dans ses réponses au questionnaire de SOS homophobie durant la campagne présidentielle, Fran-çois Hollande à la questiondans les programmes scolaires la sensibilisation à la« Inclurez-vous diversité des relations amoureuses et à la question du genre, et ce dès l’école primaire ? »répondait : « La lutte contre les clichés peut commencer très vite. Au collège, les questions de genre et d’orientation sexuelle seront abordées ».
Vincent Peillon veut « arracher » l’élève à sa famille
Vincent Peillonarracher l’élève à tous les déterminismes  déclareque l’école a pour but d’« , familial, ethniques, social, intellectuel »(JDD, 2 septembre 2012), et écrit aux recteurs que :« Le gouver-nement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités »(4 janvier 2013).
La multiplication des références au genre dans les documents officiels du gouvernement et du PS
Jean-Marc Ayrault dans la circulaire du 23 août 2012 écrit :« La ministre des droits des femmes est chargée de conduire un programme d’action ambitieux pour faire significativement progresser[…] la lutte contre les stéréotypes de genre ». La lettre de mission de Jean-Marc Ayrault à Najat Vallaud Belkacem du 4 septembre 2012, affirme l’identité de genre que la»« lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et àsera l’une des priorités du gouvernement. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a commandé un rapport sur les« Orienta-tions stratégiques pour les recherches sur le genre ». Rendu public en novembre 2012, il recommande notamment : D’« inciterles universités à construire des licences qui comportent aux moins deux modules obligatoires sur le genre ». D’« introduire dans la formation des enseignant-e-s (depuis l’enseignement en maternelle jusqu’au des enseignements obligatoires sur le genre supérieur) quidonneraient lieu à des questions ou évaluations lors des épreuves de recrutement ». De« soutenir les Écoles doctorales en mesure d’offrir un encadrement de qualité sur le genre ». « généraliser l’usage d’une langue non sexiste Deet encourager la recherche sur ce sujet ». Najat Vallaud-Belkacem explique aujourd’hui que« la théorie du genre n’existe pas ». « la théorie Elle soutenait pourtant le 31 août 2011 dans une interview au journal20 minutesque du genre, qui explique “l’identité sexuelle” des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets ».
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7 février 2014
ARGU FLASH
Vincent Peillon dit qu’il n’est pas question de parler de genre à l’école, mais, dans sa lettre aux « J’attire votre attention sur le programme d’action recteurs du 4 janvier 2013, il écrivait : gouvernemental contre les discriminations commises à raison de l’identité de genre ». Julie Sommaruga députée PS des Hauts-de-Seine, le 28 février 2013, lors d’une discus-« Il s’agit de substituersion à la commission des affaires culturelles et de l’éducation a déclaré : à des catégories telles que le sexe ou la différence sexuelle, qui renvoient à la biologie, le concept de genre, qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites ». les discriminations commises à Le Programme d’actions gouvernemental contre les violences et raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre du 16 mai 2013, mis en ligne sur le site du Premier ministre rapporte dans son point 2.« S’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités»,partie «Dans le milieu scolaire, développer l’éducation à la sexualité et à l’éga-référentiel métier commun à tous les personnels de l’éducation comprend : lité »,que« le se mobiliser et mobiliser les élèves contre les stéréotypes, en particulier concernant les genres et les métiers »(p. 9). En page18, le même document note que:associations de défense des droits des personnes« Les exprimé trans, auditionnées dans le cadre de l’élaboration du programme d’actions, ont en particulier leur attachement au critère de “l’identité de genre”, par opposition à celui de “l’identité sexuelle” , propre à définir les violences et les discriminations dont ces personnes sont victimes.[…] Devant l’Assemblée nationale, le gouvernement s’est engagé à poursuivre ce débat »(p. 18). Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les Dans la femmes et les hommes dans le système éducatif 2013-2018, signée par Vincent Peillon, Michel Sapin, Geneviève Fioraso, Najat Vallaud-Belkacem, Stéphane Le Foll et George Pau-Langevin, on lit : « Les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréo-types doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons, femmes et hommes »(p. 2). donner aux élèves, étudiants et étudiantes les outils néces-« Les parties s’engagent à[...] saires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias ». « Rendre visibles les recherches sur le genre et les expert(e)s à travers la mise en place de recensements nationaux »Réaliser un travail de vulgarisation et de diffusion des recherches sur le genre. (p. 4).Les noms des expert(e)s susceptibles d’intervenir dans les cycles de formation sur l’égalité seront réper-toriés »(p. 5). er Dans un discours du 1février 2014, lors du rassemblement des secrétaires de section à la Mutualité, Laura Slimani, présidente du MJS a déclaré :« Oui le genre ça existe et oui nous allons l’enseigner dans les écoles et c’est tant mieux parce que ça veut dire plus d’égalité ». Quand les jeunes du PS disent tout haut ce que les ministres font tout bas.
Le genre en pratique : l’ABCD de l’égalité
L» est un module qui a été mis en place dès cette rentrée dansde l’égalité’« ABCD10 académies et plus de 600 classes de la grande section de maternelle au CM2. Dans « l’apprentissage de l’égalité entre les genres dès le plus jeune ce programme on préconise âge ». La rhétorique du« genre »irrigue cet enseignement. Parmi les outils mis à disposition officiel-lement par ce site on trouve notamment :
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7 février 2014
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Une vidéo de Najat Vallaud Belkacem en classe primaire. Elle est en plein exercice de propagande « Pourquoi y a-t-il si peu de femmes maçons ? de genre, elle pose la question aux enfants : Parce que de fait les jeunes filles voient qu’il y a très peu de femmes qui font maçon et donc elles se Et c’est pareil pour les garçons, quand vous écrivez puéricultrice disent, c’est pas pour moi. au féminin ça veut dire que vous leur interdisez d’exercer ces métiers ». pédagogiques Dans les outils, on trouve notamment : Le tableau de Pierre-Auguste Renoir où on voit Madame Charpentier avec deux enfants portant À l’étape 3 l’ensei-des robes identiques. L’observation de cette œuvre suit plusieurs étapes. gnant doit annoncer à ses élèves le nom des deux enfants : Georgette et Paul. L’idée est d’enclencher un débat sur le port de robe par les petits garçons au milieu du e xixsiècle. Dentelles, rubans, velours et broderies. Il s’agit de montrer aux enfants l’évolution des tenues vestimentaires des hommes et des femmes. On passe de la robe pour les petits garçons au smoking pour les femmes. Focus sur le tricot qui après avoir longtemps été une pratique féminine s’est masculinisé pendant la première guerre mondiale. Le support de cette dernière étape est un un homme fort qui tricote en secret livre sur(Hector, l’homme extraordinairement fort). une représentation de Louis XIV en perruque et portant des  Ontrouve également talons  pourillustrer les évolutions de vêtements aujourd’hui connotés pour l’un ou l’autre des la place de Louis XIV est sexes. L’anachronisme n’a aucun sens et le paradoxe est étonnant : peu à peu réduite dans les cours d’histoire, sauf dans les ABCD lorsqu’il s’agit de montrer qu’un homme a pu porter des perruques il y a trois siècles… Dans les ressources documentaires proposées par les CNDP (Centres nationaux de documentation on trouve nombre de références pour pédagogique), qui dépendent de l’Éducation nationale, le moins équivoques : « Papa porte une robe » :(à partir de 7 ans) :le « Suite à un mauvais coup, Jo Cigale, papa de Gégé ne peut plus boxer, et se met à danser en se travestissant, mais il oublie d’enlever sa robe. Un album original et provocateur pour aborder avec les enfants la question du genre et du non-conformisme ». Selon le Snuipp, principal syndicat des instituteurs professeurs des écoles, ce livre a bien été lu par exemple par 20 élèves de CP de l’école Chevreul à Dijon. Najat Vallaud Belkacem a pourtant officiel-lement affirmé que« Non, le livre “Papa porte une robe” ne fait PAS partie des ABCD de l’Égalité ». Mademoiselle Zazie et la robe de Max »(à partir de 6 ans) : «« Max veut faire essayer une robe de princesse à Zazie. Celle-ci accepte à la condition qu’il la mette aussi ! ». « Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? »(6-8 ans) : « Max est persuadé que les garçons sont plus forts que les filles, puisqu’ils ont un zizi, eux… Mais un jour, Max va croiser le chemin de Zazie… Et Zazie, comme beaucoup d’autres filles, ne passe pas son temps à dessiner des fleurs nunuches mais sait faire du vélo et grimper aux arbres (beaucoup plus haut que Max !). Tout cela il décide aussitôt d’enquêter sur la véritable identité sexuelle de rend Max perplexe: Zazie ». « Mehdimet du rouge à lèvres » (àpartir du CE2) :« Unpetit garçon s’habille en fille. Quand on le surprend, il rougit ; en attendant que l’enfance passe sur ses joues. Il s’appelle Mehdi. » Un garçonnet pas comme les autres.[…]On imagine les questions qui fusent ; les normes qu’on lui renvoie, le peu, de cas qu’il en fait, lui qui préfère contempler les femmes que les foot-balleurs, sait que les pompiers font du bouche-à-bouche, raffole des coquelicots « qui fleurissent avec du sang », du rose bonbon et des marrons glacés, de la voix d’Oum Kalsoum aussi, « qui fait pleurer les Arabes à cause de l’amour », et joue à « s’ennuyer pour de faux » pour pouvoir « rêver tranquillement tout seul »…
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7 février 2014
ARGU FLASH
« Tous à poil » dontle résumé officiel est« À poil le bébé ! À poil les voisins, le policier, la mamie, les footballeurs, la maîtresse, le docteur, le président directeur général, les dames de la Tous à poil ! Un étonnant album qui montre des personnages en train de se cantine… déshabiller, les uns après les autres, pour une baignade jouissive, une nudité heureuse, où chacun est vu dans sa nature, jeune, vieux, homme, femme, fille, garçon, en toute simplicité, avec un humour chaleureux, loin des images complexantes des médias. Rare et bienvenu ! ». « Monsieur Zizi »(à partir de 3 ans) : « Le zizi dans un panorama burlesque des situations vécues par les garçons. Une narration en douceur des différents états du zizi, avec ce qu’il faut Monsieur Zizi sait tout faire : il grandit d’incorrection et d’humour pour faire rire les petits. comme le nez de Pinocchio, il éclabousse parfois, il est très sportif, mais il sait aussi se reposer et rester discret ». « Unalbum tout en beige et noir pour illustrer les questionnements des enfants sur le zizi. Des tableaux comiques qui font écho aux expériences, aux jeux et aux inquiétudes des garçons sur leur sexualité. Une histoire riche en humour qui, sur une trame absurde, joue sur la fierté et la honte liées au zizi et à ses réactions incontrôlables. La trame simple, la chute inattendue, la rythmique bien huilée, feront de cet ouvrage un vrai régal de lecture pour les tout-petits ». « Jean a deux mamans »(à partir de 3 ans) : « Jean a deux mamans. Une maman ou deux mamans, est-ce vraiment si différent ? Oui, sûrement. Mais qu’en pense Jean ? ». « Tango a deux papas et pourquoi pas »(à partir de 5 ans) : « La nature est bien faite. Plutôt que de laisser un œuf à l’abandon, deux manchots mâles l’ont couvé et en ont ensuite élevé le bébé femelle, Tango, comme n’importe quels autres parents. L’histoire, qui s’est réellement déroulée prétexte ici à aborder la question de l’homoparentalité ». au zoo de Central Park, est de« chausser les lunettes du genre »lors de Certains instituteurs ne se cachent d’ailleurs pas leurs enseignements à l’école comme en témoigne un rapport officiel du Snuipp. C’est le cas dans un CP-CE1 de l’école Lancry à Paris. Par exemple :« Les élèves, déguisés en princesses, ont défilé dans le quartier avec les pancartes qu’ils avaient préparées : “Je veux faire le tour du monde et voyager”, “J’en ai marre de dormir sur des lits inconfortables”, “Je ne veux plus porter de robes mais des pantalons”, “Je veux aller à l’école”, “On en a assez que les princes ne fassent rien et que nos pères ne nous défendent pas”, “On veut pouvoir se marier avec une fille”… ». Oui à l’égalité homme/femme, non à la théorie du genre : l’école doit se concentrer sur l’apprentissage des fondamentaux !
L’égalité entre les hommes et les femmes est un combat majeur. Mais c’est un combat que nous ne gagnerons pas par la négation de l’altérité sexuelle et l’enseignement du genre dès le primaire. On ne combat pas les stéréotypes en les remplaçant par d’autres stéréotypes.
L’UMP n’accepte pas qu’on rende les enseignants responsables des inégalités hommes/ femme comme le fait le gouvernement. Najat Vallaud-Belkacem déclare ainsi :« Les enseignants reproduisent un certain nombre d’attentes et de comportements différen-ciés à l’égard des filles et des garçons, qui contribuent à développer chez ces derniers des caractéristiques, des compétences, et des appétences, qui ne sont pas les mêmes »(L’Expresso du 8 novembre2013). Non, les enseignants n’ont pas à être culpabilisés : ils ne sont pas à l’origine des inégalités entre sexes. Les enseignants veulent simplement qu’on les laisse faire leur travail à savoir transmettre des savoirs aux élèves.
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7 février 2014
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L’UMP n’accepte pas qu’on dresse l’école contre les parents. On ne doit pas inculquer des théories aux très jeunes enfants, surtout quand cela relève de questions intimes, sans que les parents ne soient au courant. L’école doit transmettre des savoirs, non de l’idéologie. L’UMP appelle le gouvernement à ne plus encourager la diffusion de l’idéologie du « genre »dans les politiques publiques. Il doit se concentrer sur les missions fonda-mentales de l’école –apprendre à lire, écrire, compter– et rassurer les enseignants et les familles, en prenant ses distances avec les idéologues les plus jusqu’au-boutistes qui inspirent le Parti socialiste depuis des années. La priorité c’est la lutte contre l’illet-trisme alors que 40 % (soit environ, 321000 enfants) des élèves sortent du CM2 sans savoir ni lire ni écrire correctement.
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