“Le Secours Catholique est une entreprise de charité”
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“Le Secours Catholique est une entreprise de charité”

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Langue Français
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Extrait

“Le Secours Catholique
est une entreprise de charité”
Jean Rodhain
Bulletin d'information du département Mécénat & Partenariats du Secours Catholique
Numéro 9 - Février 2010
2010, année européenne
de lutte contre la pauvreté
et l’exclusion sociale
Nouvellement nommée, je sou-
haite poursuivre la mission qui est
la nôtre au Secours Catholique.Ainsi, comme
nous l’évoquions dans le dernier numéro de
ProMécénat,le Secours Catholique se mobili-
sera tout au long de 2010, année européenne
de lutte contre la pauvreté et l’exclusion.Nous
souhaitons associer le plus grand nombre de
personnes et d’entreprises aux réflexions
visant à limiter les effets dévastateurs de la
pauvreté, particulièrement en cette année de
lutte contre ce fléau.
Dès la fin janvier,au cours de leur rencontre an
-
nuelle,c’est au cœur de La Défense* et avec des
entreprises, des syndicats et d’autres acteurs,
que les Réseaux Entreprise de l’association
réfléchiront à la chaîne qui devrait conduire de
l’exclusion à l’emploi durable.
Bien plus que les rencontres,ce sont les actions
conduites au quotidien et en proximité par les
bénévoles avec le soutien d’entreprises parte-
naires qui permettent à des personnes de sortir
du gué,de retrouver dignité et espérance.
Bien sûr,nous rencontrons parfois des échecs.
Leur analyse s’inscrit dans un processus d’ap-
prentissage commun. L’évaluation inscrite
dans nos partenariats en est le garant.
Mesurer l’impact des actions semble parfois dif-
ficile, l’exercice se situe parfois plus dans le do
-
maine d’un art que dans celui de la stricte rigu-
eur scientifique: cela nécessite du temps et peut
compliquer la tâche dans notre société chrono-
métrée.Trouver un langage commun entre nous
apparaît fondamental. C’est à cela que je vous
invite au travers de la lecture de ce ProMécénat.
Malgré les difficultés à surmonter, je souhaite
tout au long de cette année avoir la possibili-
té de renforcer nos relations, pour ensemble,
permettre à des personnes de renouer des
liens souvent distendus.
Marie Carmen Carles
Directrice du développement des ressources
* 1
er
centre d’affaires européen
Handicapés : Quand le refus de l’injustice devient moteur de création
P. 2
Mobilisation générale contre le paludisme
P. 3
La Fondation Air France agit pour les enfants en situation de rue
P. 3
La CGPME Ile de France réaffirme ses valeurs solidaires
P. 3
La Fondation RTE finance un puits de forage
P. 3
Seb équipe des ateliers de cuisine
P. 4
Comment les membres
de l’ACFCI et des réseaux
CCI contribuent-ils à la
lutte contre l’exclusion,
en matière d’emploi en
particulier ?
Nous avons deux difficultés fondamen
-
tales en France : l’incapacité à ajuster nos
dépenses à nos recettes, et l’incapacité
à réduire le chômage des jeunes. Il n’y
a pas d’autres explications au chômage
des jeunes que l’inadaptation de notre
système de formation professionnelle.
C’est pourquoi je plaide depuis des
années pour la formation en alternance,
et notamment l’apprentissage. Tout le
monde est d’accord, mais encore faut-
Jean-François Bernardin
président de l’Assemblée des chambres
françaises de commerce et d’industrie
(ACFCI)
DR
il que les financements suivent... Parce
que depuis le début de la crise, ce
sont les populations les plus faibles qui
trinquent, je me suis engagé auprès de
l’Elysée pour mobiliser les chefs d’en
-
treprises en leur tenant le message
suivant : il faut offrir des contrats d’ap
-
prentissage aux jeunes en difficultés,
mais aussi des contrats en alternance
et des CDD. Les chefs d’entreprises
ont une vraie responsabilité sociale
dans cette affaire.
Quel intérêt peuvent trouver,
selon vous, les entreprises
françaises à œuvrer pour
le mécénat social et
humanitaire, alors que le
mécénat culturel domine
parfois ?
Nous avons poussé depuis quelques
années
les
PME
vers
le
mécénat
culturel. Aujourd’hui je sens que l’état
d’esprit évolue. Nos entreprises sont
plus spontanément intéressées par le
mécénat social. Désormais, l’intérêt
bien compris d’une entreprise c’est
peut-être
de
s’orienter
vers
le
mécénat social, même si cela n’est pas
antinomique avec le mécénat culturel.
L’argent doit retrouver sa juste place,
celle
de
permettre
la
réalisation
de projets. Gardons à l’esprit que
la
monnaie
ne
doit
rester
qu’un
instrument de mesure de la valeur et
de stockage de la capacité d’échange.
Or on a fini par lui attribuer une valeur
en soi. Nous avons, en quelque sorte,
réinventé le Veau d’or.
Propos recueillis
par Vincent Godebout et Jacques Paquier
©ClaireFerreyroles/SC
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