Résistances à la Françafrique Résistances à la Françafrique
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Extrait

N°335 Mai 2006 46 FS
Résistances à la Françafrique
Capitalisme Sauver la gratuité ?
Energies Rouler au biocarburant
Grenoble, 1erjuin Nanotechnologies, non merci !
Sommaire Résistances dLMee soFratàNberéi,  clgelarToaapFrhrr ioatbnFesfçarriaqune ?çafrique4VdUe l’intérieur... de Odile Tobner 8c le s fi aradecneliSfuifDe  donsi i scaux dPLee osSuar rméeusnlë  fFionuitro yaevt1e1pf asnEovey zfoine unla dVieffnutseiosnd ed el aS irleevnucee.r 2006, t janvieéDubefsctfeon-0 ab5 52is: a niauti istances ricaines payants et 350 abonnés gratuits (autres revues nésLes infos de cette revue sont largement ali-d Ardiouma Sirima13emtnap reé s let-ectt eeecls lcuordr osbialu estea ,s)eslro0v5n8e  exemplaires venud snem ga-ad nee 004 ,)lairxempif-es d trices. Cela passe par des tracts, des cou- sins (pour 1100 mis épôt dFer aoJnnçaatfhrainqLuued d 15et décroissancenu àed eus t etium nosérndmadee dusemplaire,sdnats sel rus e l les de,ssre pde serupdesfes, rgc tairsnuasséusmeemn etuetrtti renvois sur des sites internet… Vous pouvez gratuits, 300 ex s ven Décroissanceemalégopprt entra resouo selci dntta éteesr idconses inenrasé,se fiufvec s. Améros nudot on s0800 l àpmale exira-un tctuege a mais en prévoyant de longs délais. Quelques ires, ce nc entre dLeePsa rtcicheâNtéaleigniers du 22esiècle21 6précautions à prendre :50R0e cehte7rc0h0e0  dneu mpéorionst sq udie  sonnttréellement vendus. Délais de parution.Nous indiquons enve e.Silence n’est pas bas de cette page, les délais pour recevoir diffusé en kiosque, car cela entraîne un énorme gas-DCéaclirnoiosrséavnocleu tionr.niveà trone ôls ou clessaps regilb à eapier, oage de pipllharsmdea ddsaniuq semrlôrtnoc oitap snni smrofménus ror ous lede De nombreuses informations ne sont pasconbeaucoup plus ecnot mcpel isqeucétee.ur, néces-reprises dans la revue parce qu’elles nous site une gesti dDeéScorioifitsosance23ffsu eidfid ons sposs di Nouud ecalp ne esiatrntealu eaésnremtn .oPruê rt eent trop tardiveuvtrcaapn-nleeirûsNous avons doncp irivélig éalm eoi.nedxuno samitornf ios vezoynve ,sialéd seddd fi00p iotnùfusion onemed tls lu 2de pun peu mois à l’avance. s e Rencontre des Ami-e-s de Silenc25Anonyme.nous vede nurs reneor sim s01 0uném % des 1nedtons 80uunoujcuepx  streimombol oatn ssNno .s u uspu se denôotNép dont nous ne connaissons pas l’auteur. ouveaux points ERnoeurlgeire saux biocarburants,Intuetuirlse  bio préseroenasnuiet evvn,osdpc nodr  udese,sh émogce slaxeraouyes d stn rus selscramv needtla seiriarbil ,io bnssigama (te oui mais...sontdien sc éeqrutiarscie  c ,obéntast-e ut nsitfu qrio.)elbat cmitilm s emêonaemyn ressants. omme Courriel ? NousNous n’en communiquons paspas encore de points de dépôts dans n’avons dEenDeormgiineisssaMteque 27èzrrCoe,ntreha CesuerC ,esroC ,eir, t-Lore-e, Eu-uaet,eH aMnroprun eel paséd  êstre envahatps  iseudi vraepma rstgeamsesn ,ieAsns,etn:sA ni Le blé, carburant d’avenir ? Nièvre, Hautes-Pyrénées, Seine-et- M e, Marnon sollicités… mais nous en avons pour notre travail interne. ne, eus  En chantier. Somme, Tarn, Var, Yonne, Val-de-Marne,Sous réserve, les prochains Marne, -dGerDeannoiebllJeu li1eenrJuin29dalV.eOsissodsreiiossnaec s àéDrcconsacré seront  et transition (juin), Alternatives à Paris dNeaiVnncoetnetcPheynerotlogies, non merci !34(été)…el!S rirffO!nce Puis en projet : Autonomie et technologies, Alternatives et handicaps, Femmes OGMsiorcéd ...ecnasveouerttsenéc dnnmea obicqner z offvousSi et pour six mois (15 x 5 = 75), vous bénéfi-dBeaFtaraniclilseV eàr gteiorus les étages37R H Ô N E - A L P E Siczed a  n rnu4( 0oup ertov eaérra gntme ittu)en no.b CSaapuitvaelri slmaegratuité ?sancNais0 00e1én sbano! Du fait de notre présence à Lyon, la région  dFeeJmaem-nePsreerB renlai38l  aeruv ea lffdiiousden q( ec iudrooennooùn ioég otrhléat Deosr snova suon ep s-elAhRnô Le droit des Marseillaisesle plus d’abonnés. Nous venons d’y passer le hors abonnements) de Michl Bernard41 Patrice (le maquettiste) etcap du 1000e abonné. Si nous avions la même e densité d’abonnements dans toute la France, sont contents de vous nous pourrions virtuellement avoir 10 000 annoncer la nouvelle : Bèvesabonnés… aPloorsu rq uleensoulsenc’etnesuormsm eest lectriceHsei dqi eusit nvéeeulel e6nmta rpsa2r0t0i6c.iper : rqu’à 5300.  17 Nord-Sud 40 Société 2) Vous pouvez envoyer1) Vous pouvez venir 18 Paix 43 Femmesau comité de lecture des brèves jusqu’au : 20 Alternatives 44 Environnement 336Juin n° 12 ai .à 3 mredid xuacolecneslh!Se92 idemaà lirva h4  1r sna selinuérdc mneo3 mai à 12 h 28 Energies 46 Annonces 337Eté n°samedi 3 u 31 Nucléaire 47 CourrierSeptembre n° 338samedi 1ermra h12à n ui j 6di tûoa 2 idercremà j1n2ihà 1 4 hujleilà t  h14 32 Politique 52 Livres 36 SantéLes infos contenues dans ce numéro ont été arrêtées au 29 Mars 2006. Bulletin d’abonnement page 55 SILENCEN°3352Mai 2006
LE MOIS DE LASSERPE
SILENCE
Editorial
Ingérence et coffres-forts résident Esal edioatcisoiervSun lbei ,uprFnaL  aiqueçafr,  n91vahcp ,e reisreVisçoav-X, 98anFr le plus long scandale de la République. Cette enquê-te dévoile la face cachée des relations franco-africaines : la confiscation des indépendances, le pillage des matières premières, le soutien de dictatures, la complicité de géno-cide au Rwanda, etc. Assez vite, cet ouvrage devient un best-seller, en France comme en Afrique. La réaction des médias influents ? Mutisme complet. Pour les “spécialistes officiels” des questions africaines, “la Françafrique n’existe pas” . Les années ont passé. De nombreuses publications ont étayé La Françafrique(1).Les mobilisations militantes se sont multipliées (Survie compte près de 1800 adhérents). Des artistes ont rejoint la lutte (Tiken Jah Fakoly, Tryo...). Une Commission denquête citoyennea démontré limpli-cation de la France lors du génocide rwandais (2). Peu à peu, les médias sont obligés de revoir leur copie. Désormais, pour les mêmes “spécialistes officiels” des questions africaines, “la Françafrique n’existe plus”. Elle existait donc... Mais serait morte ? Pourtant, les dictatures sont toujours en place, l’armée française toujours ingérente, la misère des peuples afri-cains toujours criante, tandis que l’argent du pétrole remplit les coffres des paradis fiscaux. Plus que jamais, nous devons dénoncer la politique africai-ne de la France. Plus que jamais, nous devons soutenir les résistances africaines et bâtir des passerelles avec elles. Samuël Foutoyet
. (1) Une vingtaine douvrages dont Noir Silence (2000), LEnvers de la dette (2001), Noir Chirac (2002), Les Pillards de la forêt (2002), Négrophobies (2005), etc. (2) LHorreur qui nous prend au visage, éditions Karthala, 2005.
N°3353Mai 2006 
Morte, la Françafrique
?
ock, 1998 ou NoirFnaaçrfqieu ,tSesèn20, .(00 P2)iS rcneleL,erA soniecophChir : d  emmterfnaal 1).(rseua  Lf. ces te catatcid sà l Agnd amrsee ventesffaire dc erlivi enireug erslenpa,ollo a.wac//wwtt:pruh ls sétaide dlus a enU )3(temmos-rentcog/ori.aldmoS5NECN533° 600ELISM 2aidne  tediMttrears de Chas procheuqalelled ,e snastriheopea JChn-edp LiAfc .4( )évelau dque ubli tno auqsaP selre.uscan  eisémét, Guillaume Olliivre ,.C.LM-yarepeopntmeun, ut oà liiér ev-nretn.0420, 
çaise en Afrique a été inspirée par des Concurrencée, critiquée, l’influence françaisefinalités inavouables et la sauvegarde sur une partie de l’Afrique reste une réalitéquasi exclusive d’intérêts propres : main-tien du rang international, approvisionne-incaodntioounr ndaibnltee. rEvlelne tsioanpnpiusime es uérc ounnoe mlioqnugeu, e ment en matières premières, finance-tr itments occultes, notamment de partis politiques. diplomatique et militaire, incarnée par desCes intérêts auraient-ils disparus r o radictoires.aussi rapidement ? Ce n’est pas l’avis des Surévsievraounxt -ailusx  aluxg iéqcuheésa npcaersf oéilse cctoonrtales de 2007 ?deux cents participants au “contre-som-met Afrique France” qui s’est tenu à Bamako début décembre 2005 (2). Ce “Ambiance de fin de règne”, “la ecnm eds-reatsie nc pla éendevioconimuqnitaoiéns de domécanismetsoissenrai artficliiima etns e reessqtuetpirliimpoor,d ieasrFceanur ses lue qs ectnnaorcF al tna at Ut, OsN lmie- s rdeomueeo mnen-orép nuenUoie lin du sele aaccroche France a perdu la main en Afrique”... Les commentaires plus ou moins avisés et partiaux des “spé- encore à son “domaine réservé” africain. vécus au quotidien par les populations cialistes” de la présence française dans le togolaises, tchadiennes, camerounaises, continent noir sont quasi unanimes. Dans“La Françafriquecpooinrgdoel alias ejse,uentecs.s neLa Frfeaçnarciiaa rfaifqfiuremtauiet  lu’ense-les revues spécialisées et les débat télévi-sés, la fin de la domination française dansn’existait pas, d’ailleurse brandibanderolser eu s eadsnl e  lurjoBadekomaerut ud od revuetsomm son pré carré est déclarée, parfois avec nostalgie, parfois avec le ton revanchard de ceux qui n’ont jamais supporté queelle n’existe plus”omffeaJqceu soFccra,t el. icil  e ,isfftenEe  dus mpte ed mon ud(fl’ohcocamrtmise-l’on puisse critiquer ce prétendu rempart La fin de la France en Afrique, c’est des basses besognes du Général de Gaulle à la pénétration anglosaxonne. Nostalgies avant tout la fin de la “Françafrique”, lit- puis de Jacques Chirac) semble révolu, de cocardières, nostalgies d’Empire. Les cri- on de plus en plus, officialisant ainsi un même que l’âge d’or des réseaux mitter-tiques qui ont déferlé contre le dernier concept forgé par François-Xavier randiens et pasquaïens, qui se sont dispu-sommet des chefs d’Etat Afrique-France Verschave — le Président de l’association tés et partagés l’Afrique jusqu’au milieu en décembre 2005, symbole de l’allégean-Survie des années 90, il serait prématuré de croi-, décédé en juin 2005 — pour dési-ce d’une partie de l’Afrique à son com- gner un mécanisme de domination éco- re que la France a renoncé à sa “pompe mandant post-colonial, ont fini de planter nomique, diplomatique et militaire exercé Afrique”. N’oublions pas qu’au moment le décor. Désormais, les efforts diploma- par la France depuis les années 60 par de la réforme de la coopération lancée par tiques de la France s’inscriront dans un l’intermédiaire de réseaux occultes (mer- le gouvernement Jospin, certains avaient cadre européen, annonce Jacques Chirac cenaires, intermédiaires financiers) ou déjà annoncé la fin de la Françafrique... à un parterre de journalistes qui n’a déjà institutionnels (services secrets, cellule Peu de temps après éclataient l’affaire Elf plus d’yeux que pour la présence chinoi- africaine de l’Elysée, régimes dictatoriaux et le scandale de l’Angolagate (3). se ou la perte de contrats pétroliers au “amis”, forces spéciales) (1). profit d’entreprises américaines. Mais Conséquence positive de cet élogeDes dictateurs cette promesse de multilatéralisme appa- posthume, on ose enfin écrire que pen-raît comme un leurre tant l’influence de la dant quarante-cinq ans, la présence fran-“amis de la France” La prédation néocoloniale française s’appuie sur la complicité de régimes autoritaires et corrompus. Ces derniers reçoivent, en échange de leur collabora-tion, un soutien diplomatique, militaire et économique, via une Aide publique au développement parfois qualifiée d’Aide publique aux dictateurs(4). Ces dictateurs “amis de la France” sont les complices d’un pillage organisé des ressources naturelles du continent africain depuis 45 ans. Ce pillage a contri-bué à la généralisation du “paradoxe
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