Transition énergétique : une réforme coûteuse et improvisée
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Argumentaire UMP - Transition énergétique : une réforme coûteuse et improvisée

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Publié le 27 juin 2014
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Langue Français

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ARGU FLASH
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
UNE RÉFORME COÛTEUSEET IMPROVISÉE
À RETENIR arçneuFsnqxuatdefaiCelatmeeunforéermsiolloHednaorpministres de l’Écologie, énergétique de grande ampleur ; quatre du Développement durable et de l’Énergie plus tard, la réforme n’est toujours pas adoptée. Il considère pourtantce texte comme« l’un des plus importants du quinquennat ». perte de compétitivité de nos entreprises Laavec l’augmentation financement des mécanismes incitatifs du coût de l’énergie et le par le contribuable auront un impact économique tangible.Ségolène Royal continue pour autant d’affirmer que« le nouveau modèle ne coûte rien, il rapporte ». arrêter d’avoir une approche punitive de l’écologie Iutlfa et mettre en œuvre une politique énergétique pragmatique et réaliste.
CHIFFRE CLÉ 500 milliards d’euros
C’est le coût estimé du retrait progressif et total du nucléaire chez nos voisins allemands.
La réforme énergétique est à l’eau tiède et mal préparée
plus d’un an et demi de retard La réforme a déjàpar rapport aux promesses de François Hollande : elle devait être adoptée pour la rentrée 2013, elle le sera au plus tôt au printemps 2015. Nommer quatre titulaires différents au poste de ministre de l’Écologie (N. Bricq, D. Batho, P. Martin, S. Royal) pour bâtir« un des textes les plus importants du quinquennat » n’apas été la meilleure solution pour tenir le calendrier ! Le projet de loi présenté le 18 juin en Conseil des ministres est par conséquent à l’eau tiède et mal préparé. Les objectifs sont nombreux mais les moyens sont inconnus. Prenons l’exemple du nucléaire. L’objectif est de passer de 75 % à 50 % de production nucléaire dans la production d’électricité.  Maiscomment faire puisque le projet de loi n’octroie pas à l’État la possibilité de fermer les centrales ? Le cas de la fermeture de Fessenheim en Alsace, pourtant cheval de bataille de François Hollande, n’est d’ailleurs pas évoqué. On ne sait pas non plus s’il y aura un prolongement de la durée de vie des réacteurs au-delà de 40 ans. EDF ne peut planifier les investissements de maintenance et de modernisation, et en consé-quence le coût moyen de production risque d’augmenter.
www.u-m-p.org
© Éditions de l’Union
27 juin 2014
ARGU FLASH
Pourquoi une politique avec objectifs et sans moyens ? Tenu par les promesses électorales faites aux sortir du Verts, le gouvernement ne peut renoncer à ces objectifs. Pourtant, ils ne sont pas tenables : nucléaire pourrait coûter 500 milliards d’euros, comme en Allemagne, et supprimerait une énergie qui assure 34 % de notre indépendance énergétique. La solution trouvée a donc été de maintenir les objectifs pour ne pas perdre la face, mais de ne pas se donner les moyens de les réaliser.
Les éventuelles conséquences économiques sont inquiétantes
vont peser sur la compétitivité de nos entreprises. Les objectifs définis Notre électricité est bien moins chère que celle de nos plus proches voisins (Espagne, Italie, Belgique, Allemagne) grâce à la très forte part du nucléaire dans le mix énergétique. Or, répondre aux objectifs augmenter les coûts de l’énergie. signifie Faceà une concurrence internationale déloyalenos entreprises pourraient être poussées à la puisque ne s’appliquant pas ces contraintes–, délocalisation alors que, dans le contexte actuel, la priorité est au maintien de la production et de l’emploi sur nos territoires. impactera aussi fortement le pouvoir d’achat des ménages. La hausse du coût de l’électricité « La transition énergétique sera largement le fait du privé »affirme Michel Sapin le 23 juin. les coûts directs assurés par l’État. C’est sans compterPour n’en citer que quelques-uns : Qui va financer 1,5 milliard d’euros d’allégements fiscaux favorisant la rénovation énergétique ? L’État, donc le contribuable. Qui va assurer la création d’un fonds de garantie pour la rénovation énergétique, dont le montant est d’ailleurs inconnu ? L’État, donc les Français. Qui va financer les chèques-énergie pour les ménages dont le montant n’est pas chiffré ? Encore l’État. Qui va accorder une enveloppe de 400 millions d’euros pour permettre le doublement du fonds chaleur d’ici 2017 ? Toujours l’État.  Quiva créer un fonds doté de 1,5 milliard d’euros sur 3 ans pour les énergies renouvelables ? Encore et toujours l’État… Le coût est donc important pour l’État dans un contexte de restriction budgétaire.
Cette réforme devrait être pragmatique et réaliste
À une approche idéaliste et dogmatique qui risque de pénaliser la France et son économie, nous préférons une approche pragmatique et réaliste avec : objectif uniquepar une réduction de Unde réduction des émissions de gaz à effet de serre la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique (de 66 à 50 %). stabilité du potentiel nucléaire. La objectif non contraignanténergies renouvelables Und’augmentation de la part desdans la consommation énergétique. recherche et le développement de nouvelles technologies inno- Unaccent mis sur la vantes et efficaces en matière énergétique.
www.u-m-p.org
© Éditions de l’Union
27 juin 2014
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