Trois ans ont passé depuis le premier discours de Toulon... Trois ans de renoncements, Trois ans d’inaction
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Trois ans ont passé depuis le premier discours de Toulon... Trois ans de renoncements, Trois ans d’inaction
1er décembre 2011

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Publié le 08 décembre 2011
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Langue Français

Extrait

Trois ans ont passé depuis
le premier discours de Toulon...
Trois ans de renoncements,
Trois ans d’inaction
Le Groupe SRC - Socialiste, Radical, Citoyen
Assemblée nationale
1
er
décembre 2011
RÉFORMER LE CAPITALISME FINANCIER ?
CE QU’IL A DIT :
L’idée de la toute-puissance du marché qui ne devait être contrarié par
aucune règle, par aucune intervention politique, cette idée de la toute-
puissance du marché était une idée folle. L’idée que les marchés ont
toujours raison est une idée folle.
Si l’on veut reconstruire un système fi
nancier viable, la moralisation du
capitalisme fi
nancier est une priorité. »
La crise que nous connaissons devrait amener à une restructuration
de grande ampleur de tout le secteur bancaire mondial.
LE RÉSULTAT :
Il n’y a pas eu de régulation, les
tats ont été attaqués par ceux qu’ils ont sauvés.
REVOIR LA RÉMUNÉRATION
DES DIRIGEANTS D’ENTREPRISES ?
CE QU’IL A DIT :
Je n’hésite d’ailleurs pas à dire que les modes de rémunération
des dirigeants et des opérateurs doivent être désormais encadrés.
Il y a eu trop d’abus, il y a eu trop de scandales.
LE RÉSULTAT :
Il n’y a pas eu d’encadrement. Tous les amendements des socialistes sont
systématiquement retoqués, comme celui de Jérôme Cahuzac cette semaine sur
la surtaxation des retraites chapeaux et les rémunérations annuelles dépassant
1 million d’euros.
RÉFORMER LE SYSTÈME MONÉTAIRE ?
CE QU’IL A DIT :
La monnaie est au coeur de la crise fi
nancière comme elle est au coeur
des distorsions qui aff
ectent les échanges mondiaux. Et si l’on n’y prend
pas garde, le dumping monétaire fi
nira par engendrer des guerres
commerciales extrêmement violentes et ouvrira ainsi la voie au pire
des protectionnismes.
LE RÉSULTAT :
L’euro reste toujours aussi fort, il n’y a pas eu de rééquilibrage.
MIEUX INTÉGRER LES SALARIÉS AUX CHOIX
STRATÉGIQUES DE LEUR ENTREPRISE ET LES FAIRE
BÉNÉFICIER DES BONS RÉSULTATS ?
CE QU’IL A DIT :
Et si les dirigeants sont intéressés au résultat, ce qui est une bonne
chose, les autres salariés de l’entreprise, notamment les plus
modestes, doivent l’être aussi car eux aussi contribuent à la richesse
de l’entreprise. Si les dirigeants ont des stock options, les autres
salariés doivent en avoir aussi ou à défaut bénéfi
cier d’un système
d’intéressement. Ce sont des principes simples qui relèvent du bon
sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas.
LE RÉSULTAT :
« La prime sur les dividendes »
ne concerne que 2 millions de Français
qui ont touché en moyenne entre 100 et 600 euros (loin des 1 000 euros promis par
François Baroin). Le projet de règle des trois tiers concernant le partage des richesses
a été abandonné.
AGIR CONTRE LES PARADIS FISCAUX ?
CE QU’IL A DIT :
Mais il faudra bien aussi se poser des questions qui fâchent,
comme celle des paradis fi
scaux.
LE RÉSULTAT :
Le système de conventions fi
scales entre tats n’a pas été probant, comme l’a avoué
Valérie Pécresse lors de sa conférence de presse du 24/11.
LA RECHERCHE DES RESPONSABILITÉS ?
CE QU’IL A DIT :
Les responsabilités doivent être recherchées et les responsables
de ce naufrage doivent être sanctionnés au moins fi
nancièrement.
L’impunité serait immorale.
LE RÉSULTAT :
Aucune poursuite n’a été engagée.
LA FIN DES VENTES À DÉCOUVERT ?
CE QU’IL A DIT :
Mais il faudra bien aussi se poser des questions qui fâchent, (…) celle
des conditions dans lesquelles s’eff
ectuent les ventes à découvert qui
permettent de spéculer en vendant des titres que l’on ne possède pas.
LE RÉSULTAT :
Les ventes à découvert sur quelques grandes entreprises fi
nancières sont certes
provisoirement interdites, mais celles concernant les produits d’assurance sur
les titres (les fameux CDS) ne le sont toujours pas. Elles restent un des problèmes
majeurs de la spéculation.
LA RÉFORME DES AGENCES DE NOTATION ?
CE QU’IL A DIT :
Il va falloir contrôler les agences de notation dont j’insiste sur
le fait qu’elles ont été défaillantes. Et désormais, aucune institution
fi
nancière, aucun fonds ne doit être en mesure d’échapper
au contrôle d’une autorité de régulation.
LE RÉSULTAT :
On reste dans la même situation d’oligopole avec trois agences qui dominent le
secteur. Les socialistes proposent d’établir une agence de notation européenne pour
assurer un contrôle eff
ectif du risque encouru par le secteur bancaire en Europe.
LA MAÎTRISE DE LA DETTE ?
CE QU’IL A DIT :
L’État ne peut pas indéfi
niment fi
nancer ses dépenses courantes
et ses dépenses de solidarité par l’emprunt parce qu’un jour il faut
bien payer ses dettes.
LE RÉSULTAT :
Quelques mois plus tard, Nicolas Sarkozy lançait un grand emprunt de 35 milliards
d’euros. Depuis dix ans, la dette a augmenté de 788 milliards d’euros. Une grande
partie est due aux choix irresponsables du gouvernement, comme les 75 milliards
d’euros de cadeaux fi
scaux depuis 2007.
PAS DE POLITIQUE D’AUSTÉRITÉ ?
CE QU’IL A DIT :
Dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une
politique d’austérité parce que l’austérité aggraverait la récession.
Je n’accepterai donc pas de hausses des impôts et des taxes qui
réduiraient le pouvoir d’achat des Français.
LE RÉSULTAT :
Les Français ont payé cher la facture de la crise et du sarkozysme : création
d’une quarantaine de taxes avec un impact sur la vue quotidienne des Français,
augmentation de la TVA, non indexation du barème de l’impôt sur le revenu
(mesures du collectif budgétaire de cette semaine).
LA DÉFENSE DES PME ?
CE QU’IL A DIT :
Au capitalisme fi
nancier, il faut opposer le capitalisme
des entrepreneurs. À côté de la valeur travail, il faut remettre
l’esprit d’entreprise au coeur du système de valeurs de l’économie.
LE RÉSULTAT :
Les PME paient en proportion plus d’impôts que les grandes entreprises du CAC40.
UNE FISCALITÉ ÉCOLOGIQUE ?
CE QU’IL A DIT :
S’il faut moins taxer l’investissement, moins taxer le travail, moins
pénaliser l’eff
ort et la réussite, moins taxer les produits propres,
il faut en revanche davantage taxer la pollution.
LE RÉSULTAT :
Aucune ébauche de fi
scalité verte depuis l’abandon de la taxe carbone,
économiquement injuste et écologiquement ineffi
cace. Les niches vertes comme le
crédit impôt développement durable sont remises en cause.
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