Réforme territoriale : résulats nationaux
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Le projet de loi de décentralisation Sondage national auprès des Français et la recomposition territoriale Sondage national auprès des Français, avec focus régionaux Résultats nationaux – 10 avril 2014 CONTACTS LH2 DEPARTEMENT OPINION INSTITUTIONNEL Guillaume INIGO Adélaïde ZULFIKARPASIC Erwan LESTROHAN Directrice Directeur d’études Chargé d’études Tél : 01 71 16 90 96 Tél : 01 71 16 90 93 Tél : 01 71 16 90 91 1 Mail : adelaide.zulfikarpasic@lh2.fr Mail : erwan.lestrohan@lh2.fr Mail : guillaume.inigo@lh2.fr > Fiche méthodologique Fiche technique du sondage ■ Sondage réalisé pour : ■ Dates de réalisation : Du lundi 24 février au lundi 3 mars 2014 ■ Echantillon : 5111 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. ■ Mode de recueil : Internet Echantillon constitué selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille, région* et catégorie d’agglomération. Nous rappelons que toute diffusion des résultats de cette enquête doit être accompagnée d ’é lé me n ts techniques tels que : la méthode d ’e n q u ê te, les dates de réalisation, le nom de l’ i n s ti t u t, la taille d ’é ch a n ti llon.

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Publié le 10 avril 2014
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Langue Français
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Sondage national auprès des Français
Le projet de loi de décentralisation et la recomposition territoriale Sondage national auprès des Français, avec focus régionaux Résultats nationaux10 avril 2014
CONTACTS LH2 DEPARTEMENT OPINION INSTITUTIONNEL Adélaïde ZULFIKARPASICErwan LESTROHAN DirectriceDirecteur d’étudesTél : 01 71 16 90 96Tél : 01 71 16 90 93 Mail :adelaide.zulfikarpasic@lh2.frMail :erwan.lestrohan@lh2.fr
Guillaume INIGO Chargé d’étudesTél : 01 71 16 90 91 Mail :guillaume.inigo@lh2.fr
>Fiche méthodologique
Fiche technique du sondage
Sondage réalisé pour : Dates de réalisation :Dulundi24 février au lundi 3 mars 2014 Echantillon :5111 personnes, constituant un échantillon national  représentatifde la population française âgée de 18 ans et plus. InternetMode de recueil : Echantillon constitué selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille, région* et catégoried’agglomération.  Nousrappelons que toute diffusion des résultats de cette enquête doit être accompagnéed’élémentstechniques tels que : la méthoded’enquête,dates de réalisation, le nom de lesl’institut, lataille d’échantillon.  Lesdonnées émanant de sous-catégories de population connaissent les margesd’erreur inhérentes aux résultatsd’enquêtesquantitatives qui peuvent varier entre 0,4 et 1,4 points pour un échantillon de 5000 personnes.
(*) Chaque région figure dansl’échantillon àson poids réel par rapport à la structure de la population française. Nous avons toutefois raisonné l’échantillon aumoment del’interrogationque chaque région ait un minimum de 100 interviews. Cette technique consiste à surpondérer les afin régions les moins importantes en termes de population afind’assurerun nombred’interviewssuffisantd’unpoint de vue statistique. Elles sont ensuite ramenées à leur poids réel lors du traitement statistique des données. Cette technique garantit la fiabilitéd’uneà la fois lectured’ensemble et détaillée, par région. 3
Fiche technique du sondage
Nombre d’interviews par région :Nord-Pas-de-Calais 346 Haute-Normandie Picardie 151 Basse-150 Lorraine Normandie Ile-de-France Alsace 102 190 122 Bretagne Champagne-189 924 Ardenne 251 303 Pays de laCentre Bourgogne Loire Franche-Comté 203 131 107
Poitou-Charentes 140
Aquitaine 279
Limousin 99
100 Auvergne
Rhône-Alpes 505
Midi-Pyrénées 200 220 Languedoc-Roussillon
399 Provence-Alpes-Côte-D'azur
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Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentesaux lois statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Taille de l’échantillon100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 2 000 4 000 6 000 10 000
5 ou 95% 4,4 3,1 2,5 2,2 1,9 1,8 1,6 1,5 1,4 1,4 1,0 0,7 0,6 0,4
Intervalle de confiance à 95% selon le score 10 ou 90%20 ou 80%30 ou 70%40 ou 60% 6,0 8,0 9,2 9,8 4,2 5,7 6,5 6,9 3,5 4,6 5,3 5,7 3,0 4,0 4,6 4,9 2,7 3,6 4,1 4,4 2,4 3,3 3,7 4,0 2,3 3,0 3,5 3,7 2,1 2,8 3,2 3,5 2,0 2,6 3,0 3,2 1,8 2,5 2,8 3,0 1,3 1,8 2,1 2,2 0,9 1,3 1,5 1,6 0,8 1,1 1,3 1,4 0,6 0,8 0,9 0,9
50% 10,0 7,1 5,8 5,0 4,5 4,1 3,8 3,5 3,3 3,1 2,2 1,6 1,4 1,0
Exemple de lecture: Dans le casd’unéchantillon de303 personnes(dansPays de la Loire), pour un pourcentage obtenu par enquête de48%, la marged’erreur estégale à5,8. Le pourcentage a donc 95% de chanced’êtrecompris entre 42,2% et 53,8%.
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>Principaux enseignements
Le projet de loi de décentralisation et la recomposition territoriale
Al’occasion desélections municipales,l’instituten partenariat avec la Presse LH2, Régionale et France Bleu, a souhaité faire le point surl’opiniondes Français dans le cadre de cette échéance auprèsd’unconséquent de échantillonplus de 5000 Français. Une telle tailled’échantillon permet,au-delà des résultats nationaux, de révéler des tendances locales, région par région.
Dans la perspective du nouveau projet de loi sur la décentralisation, nous avons profité de cette enquête et de la possibilité de lire les résultats àl’échelle régionale,pour interroger les Français sur larecomposition territoriale, évoquée par François Hollande à l’occasionses devœux2014. Pour nourrir le débat, il nous semblait intéressant de pour voir comment les Français perçoiventles différentes hypothèses envisageables (agrandissement de certaines régions, fusion de régions, etc.). La taille del’échantillonnous a par ailleurs offert la possibilité de comparer les résultats entre les différentes régions et surtout, de poser spécifiquement des questions aux habitants de certaines régions, comme la Bretagne et les Pays-de-la-Loire par exemple. Compte-tenu du sujet, il s’agitd’unéclairage vraiment pertinent.
La synthèse qui suit analyse les résultats du troisième volet de notre enquête qui porte sur leprojet de loi de décentralisation et la recomposition territoriale.
Sondage national auprès des Français
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Des Français qui exprimentd’abord un sentiment d’appartenance nationale…mais sont attachés à leurrégion
48% des personnes interrogées dans notre enquête se sentent appartenir en priorité à la France.Ce résultat peut être lu de deux manières : 48%, cela signifie prèsd’unFrançais sur deux soit une majorité relativemais dans le même temps, cela impliquequ’uneproportion similaire ne ressent pas, en premier lieu, un sentiment identitaire national. 13% des Français interrogés se sentent en effet appartenir en priorité àl’Europe,11% à leur commune, 11% également à leur région (un taux plus élevé chez les jeunes de 18-24 ans : 17%) et 7% seulement à leur département. Dans le détail,l’appartenance régionaleapparaît plus forte que la moyenne dans certaines régions au premier rang desquelles la Bretagne (32%) où elle talonne de prèsl’appartenancenationale (33%).L’appartenancerégionale est, dans une moindre proportion, un peu plus marquée que la moyenne en Alsace (20%).
Si la région apparaît comme un échelon de référence pour une minorité de Français, iln’enpas que les demeure Français lui sont très attachés.Près des trois-quartsd’entreeux (73%) se déclarent en effet attachés à leur région dont 24% « très attachés ». On observe de ce point de vue des disparités régionales importantes. Ainsi,c’esten Alsace (84%), en Bretagne (83%) et en Franche-Comté (83% également) quel’attachementà la région est le plus marqué. faible chez les Franciliens (61%), les habitants de la Champagne-Ardenne (63%) ouA contrario, cet attachement est plus encore du Centre (64%).
Cet attachement à la région est porté en premier lieu par son patrimoine : pour 64% des Français, parmi les différents éléments qui caractérisent leur région, il est le plus important. Il devance sa culture (43%), sonterritoire (40%), sa gastronomie (35%) ou encore ses monuments (22%). La place tenue par le patrimoine peuts’expliquer parle faitqu’il esten quelque sorte la somme de toutes ces composantes (culture, gastronomie, etc.). Seuls 17% des Français citent le nom de leur région comme une caractéristique importante à leurs yeux.
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Les Français et les possibilités de recomposition territoriale (1/2)
Onl’avu précédemment : plus des deux tiers des Français (68%) se déclarent favorables à la réduction des échelons locaux dont 28% « très favorables ». Mais dans le même temps, ils se déclarent très majoritairement attachés à leur région.Cet attachement semble freiner quelque peu leurs ardeurs dès lors quel’ons’intéresse defaçon concrète à la forme que pourrait prendre une recomposition territoriale dans le cadre du nouveau projet de loi sur la décentralisation.En effet, ils se sont montrés plutôt défavorables àl’ensemble deshypothèses de recomposition territorialequ’ona soumises, leur témoignant le souhait de demeurer sur les contours del’existant.
Ainsi,51% des Français ne sont pas favorables àl’agrandissement deleur région en y incorporant de nouveaux départements. 54% sont opposés au regroupement de leur région avec une région limitrophe.60% voientd’un mauvais œilrattachement de leur département à une région limitrophe. Près des trois-quarts des sondés (74%) se déclarent le défavorables au rétrécissement de leur région en y retirant certains départements. Enfin, 77% des Français se déclarent défavorables à la disparition pure et simple de leur région, dont 56% « très défavorables ». Notons toutefois que plusd’unsondé sur dix y est favorable (13%). Ces résultats nationaux cachent évidemmentd’importantes disparitésgéographiques.Ainsi, 52% des Bretons se montrent plutôt favorables àl’agrandissementde leur région en y intégrant de nouveaux départements, soit 14 points de plus que la moyenne. 22% des habitants des Pays-de-la-Loire sont favorables à la disparition de leur région, soit 9 points de plus que la moyenne.
Mais au-delà de ces exemples,c’estgrâce aux questions spécifiques que nous avons posées aux habitants de certaines régions quel’onprend le mieux la mesure des opinions sur le sujet : 57% des habitants de la Bretagne se déclarent favorables au rattachement du département de la Loire-Atlantique à la région Bretagne dont 22% « très favorables ».Si les résidents de Loire-Atlantique sont 63% às’y montrer favorables, les habitants des Pays-de-la-Loire eux ne sont que 48% à y être disposés. Ilsn’ysont pas opposés pour autant (37% seulement émettent des réserves).
Les Français et les possibilités de recomposition territoriale (2/2)
de leurs régions (54% en moyenne)Les Lorrains et surtout les Alsaciens se montrent opposés à la fusion: si 48% des habitants de la Lorraine se déclarent défavorables à la fusion des régions Alsace et Lorraine pour créer une seule région, ce scores’élèveà 61% chez les habitants del’Alsace. La fusion de la Haute-Normandie et de la Basse-Normandie quant à elle est souhaitée par leurs habitants: 50% des habitants de la Basse-Normandie sont favorables à la fusion des deux régions pour créer une seule région. Cette approbation est encore plus marquée chez les habitants de Haute-Normandie : 66% y sont favorables dont 32% « très favorables ». Les habitants del’Auvergne(51%) comme ceux du Limousin (54%) sont en revanche opposés à la fusion de leurs deux régions en une seule. Les habitants des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon se montrent quant à eux très partagés sur une éventuelle fusion: 44% des habitants du Languedoc-Roussillon y sont favorables contre 46% défavorables ; les opinions sont un peu plus clivées chez les habitants de Midi-Pyrénées : 50% sont opposés à cette éventualité tandis que 46% y sont favorables. Picards sont clairement opposés (61%) à la fusion des régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie, les habitantsSi les du Nord-Pas-de-Calais apparaissent plus mitigés: 45% y sont favorables, 45% également opposés.Le rattachement del’Oiseàl’Ile-de-France partage les Franciliens(45% favorables / 40% défavorables) et déplaît aux Picards (60% y sont opposés). Si les habitants du Poitou-Charentes sont majoritairement favorables au rattachement de la Vendée à leur région (55%), les habitants des Pays-de-la-Loire se montrent plus partagés(41% pour, 39% contre). Enfin, le rattachement du Maine-et-Loire, de la Sarthe et de la Mayenne à la région Centre, ne séduit ni les habitants du Centre(55% y sont défavorables)ni ceux des Pays-de-la-Loire(51%).
Ces résultats laissent présager de discussions intéressantes et sans doute compliquées autour du nouveau projet de loi sur la décentralisation qui devrait intervenir au printemps.
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