Sur la voie de feu SM  Mohammed V la lutte des peuples pour l indépendance n est qu un premier pas pour la paix et la prosperité
6 pages
Français

Sur la voie de feu SM Mohammed V la lutte des peuples pour l'indépendance n'est qu'un premier pas pour la paix et la prosperité

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
6 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Dans la lutte pour l'indépendance de son pays feu SM Mohammed V a subi l'exil et l'éloignement. Dés son retour à son trône Mohammed V exclue la violence, reprend tout le monde, rassemble et homogenèse la société. Il salut la France dans la grandeur de ces principes et dans efforts de contribution à la modernisation du Maroc. Il établi avec elle une amitié fraternelle. Le Maroc indépendant lance un processus de valorisation du potentiel humain marocain pour qu’il soit la force de création de richesse nationale. Il fait aussi de l’environnement une ressource et un cadre de développement du pays. Aujourd’hui ce model marocain de développement durable construit autour de la constitution de 2011 et de la commanderie des croyants s’oriente vers le renforcement de la citoyenneté et de la démocratie participative. Il suscite aussi d’avantage la convoitise de nombreux chercheurs

Informations

Publié par
Publié le 23 août 2015
Nombre de lectures 5
Langue Français

Extrait

Sur la voie de feu SM Mohammed V La lutte des peuples pour la liberté n'est qu'un premier pas vers la construction de la paix et de la prospérité Dr Ridouane Bazbazi
Sidi Mohamed Ben Youssef est né le 10 août 1909 à Fès. Il est le quatrième fils de Moulay Youssef Il devient Sultan du Royaume Chérifien en 1927. Un Sultan très jeune dira-t- on. C’est vrai mais Sidi Mohammed Ben Youssef a évolué dans un milieu de prisede décisions. Un environnement ou on apprend dès la petite enfance l’art d’observer; d’être tout le temps en situation d’éveil, d’avoir l’étonnement facile, de s’intéresser au petit détail de la vie courante, de ne pas perdre une occasion de s’informerdes explications suret de demander un fait qui frappe. Le tout avec beaucoup de tact et de subtilité. Avec une Forte conscience de la grandeur de ses responsabilités et avec une finesse dans l’observation desont affecté la société marocaine transformations qui en peu de temps après l’instauration du protectorat.Le jeune Sultanconstruit son œuvre vers l’indépendance sur la conviction que le changement part de la base .A savoirqu’il fautservirmarocain à  former le son pays selon les exigences de la nouvelle époque. Ce grand homme qui a fait l’histoiredu Maroc moderne a débuté parle fait d’unifier les tribus et d’homogénéiserla société. Il a formé ungrand cercle familial avec un seul ordonnateurpour acquérirl’indépendanceLe chemin vers l’indépendancedu Maroc suppose une lecturequi va au delà du descriptif et qui optepour une leurs contraintes. Une lecturelecture des décisions dans leurs contextes et qla marge deui montre manœuvresdu prôneur de la décision et la proximité qui uni toute un peuple à son Roi. Lepoint de départ de notre sujet nepeutêtreque l’occupationfrançaise de l’Algérieen 1830. Cette ’installation va causer beaucoupdeproblèmes à l’empire chérifien. MoulayAbderrahmane un sultanquiparle l’anglais et le françaisva essayerde reformer l’empire.Son soutient à l’Émir Abdelkader(muqaddam al-jihâd)déclenche la bataille d’oued Islyen 1844 et le bombardent Mogadorpar la flotte française. De ces interventions militaires de la France est issu la convention de Lalla Maghnia . Tétouan et Sidi Ifni seront cédées danspeu de temps apà l'Esrès en 1859-1860 pagne suite à une autre défaite. Lepays entre dans une crisepolitique et économique très grave qui va entrainer le recours à l’endettement auprès de l’étranger.Le Sultan MoulayleHassan Ier tente de moderniser payspar le haut et demanœuvrerpourmaintenir l'indépendance(création de usine d’artillerie et de munition appelée la makina à Fès, équipement desportsparphares,ouvertures d’uneraffinerie sucrière etd’une usine cotonnière à Marrakech)mais après sa mort le Maroc Subira les conditions de la conférence d'Algenterrera sous leesiras et protectorat français suite au Traité signé le 30 mars 1912 à Fès. Une dissection territoriale dupays estpratiquée(zone centrale sous domination française, le nord et le Sahara pour l’Espagne, Tanger zone internationale)Le maréchal Lyautey, ses administrateurs et ses soldats, à leur arrivée à Fés dont les trois jours qui suivent la signature du protectorat portaient dans leurs imaginaires que la situation dans laquelle se trouve le pays la veille de leurs arrivées favoriserait leurs projets. Soit « Un pouvoir politique voué à l'anarchie, superposé à une société vieillie, figée dans des formes traditionnelles sur un territoire dont l'inexploitation économique était un défi à l'Europe voisine et surpeuplée » A Fès le premier résident général et ses collaborateurs réalisent qu’ils ne connaissent pas le Maroc dans ses singularités dans son histoire et dans son vécu. Certes ils ont eu la voie libre
mais la partie ne sera pas facile. Les émûtes éclatent dans les jours qui suivent la ratification du traité dans toutes les régions. Le Marechal Lyautey se trouve alors dans un pays en ébullition. Le recul acquis de la longue présence auparavant en Algérien’a pas été d’un grand apport. La prise de contact non calculée va se traduite par la mobilisation par le protectorat de 150000 soldats sur la période de 1912 à 1934 pour réduire la résistance armée des tribus. Une méconnaissance du terrain que traduit aussi les dires de Cellier en 1920«Même après l'œuvre accomplie par l'Administration française,quelques-unes de ces explorations sont encore à la basede nos connaissances scientifiques sur la géographie du Maroc. ». La création du centre des Hautes Études Marocaines en 1920 sera dédiée pour combler ces déficits et mieux connaitre ce Maroc Le Marechal changed’abord de promiscuité.Ils’entoure soigneusementde vieux marocains rituels. Dans son action le maréchal change aussi de stratégie. Daniel Rivet dit qu’il aagit de la sorte que les marocains ne se sentent pas des étrangers chez eux. En urbanisme il met en valeur l’architecture originale et lanceLe catholiquele model médina - ville nouvelle fervent qu’est Lyautey ne représente pas de danger pour l’islam. Il s’éloigne etgarde le grand écart devant les aspirations de décanter la religion des ajouts anthropomorphiques. En fin Lyautey se met à l’écoute du Sultan et reconnaitde voute de son autorité comme la clef la société marocaine. Ce changement va se traduire sur le plan social et économique par des infrastructures ferroviaires, la construction de nouveaux ports à Tanger et à Safi et le développement des villes. L’la supériorité de la culture européenne dans certainsadmiration pour domaines s’installe. Les statistiques des rentrées scolaires de 1926 et 1927 montrent cette fascination. La bourgeoisie et tous un peuple se précipitent en masse vers les écoles .Robert Montagne dit de ces jeunesse en formation qu’ilss’instruisent avecavidité, qu’ilss’organisent en groupes de théâtre, en associations et que parmi eux certains se dirigentvers les universités à l’étrangerPour autant, des contestations de la politique coloniale vont émerger dès les années 1930. Le refus des contraintes liées à la mentalité coloniale de l’administration et parfois de la société Européenne figure parmi les éléments déclencheurs. A cote de la volonté de suppression du dahir berbère qui allait instaurer une administration directe dans les régions berbérophones La bourgeoisie urbaine et des jeunes intellectuels sont en tête de ce mouvement Ces jeunes actifs trouvent chez le Sultan Sidi Mohamed Ben Youssefl’écoute,le conseil l’encouragement, et l’orientation. Des liens de proximité s’établissent entre le palais et la jeunesse. Lapremière phase sur le chemin vers l’indépendance commence par cette union dynamique autours de l’accélération de lamodernisation de la société marocaine que le palais et les jeunes actifs mettent en oeuvre. Cettva à l’opposée proximité entre le Sultan et le peuple des calculs de la résidence. Cette dernière prévoyait de garder le peupleà un niveau limite pour qu’il soit destiné à l’exploitation des richesses du pays au profit du protectorat et maintenir le Sultan captif pour continuer à légiférer librement en son nom. . En 1939 des régimes totalitaires dominent l'Europe et menacent le monde. Ce risque ne peut échapper au Sultan Sidi Mohamed Ben Youssef. Surtout qu’il est engagé dans un processus de rénover son pays. Soit une mission qui suscite de la patience et également de la prévoyance. La Deuxième Guerre mondiale va accélérer ce processus. Le 1er septembre 1939, les Allemandes envahissent la Pologne. Le 3 septembre la France et le Royaume-Uni entrent en guerre:c’est le début de la Seconde GuerreMondiale.
Au Maroc ce même jour, dans chaque mosquée du royaume l’imam proclame, aunom du Sultan,que le peuple marocain se doit d’être solidaire des alliés Français et Anglais dans cette guerre. Le Sultan porteen disanthaut l’honneur marocain « Ce serait un crime que de douter des destinées de la France »en parallèle à l’appel du 18 juin lancé à partir Londres par le Général De Gaulle Serge Berdugo rapporte une autre action courageuse du Sultan. En 1941 le sultan invite à la Fête du Trône les notables juifs et les place à proximité des officiels français et des membres de la commission d’armistice allemande. A cette époque aussi le Sultan rejette en plus les décisions du gouvernement Vichy et déclare «Je n’approuve pas du tout les nouvelles lois anti-juives et je refuse de m’associer à une mesure que je désapprouve. Je tiens à vous informer que comme par le passé, les Israélites restent sous ma protection et je refuse qu’une distinction soit faiteentre mes sujets » Le 22 janvier 1943la conférence d’Anfase déroule à Casablanca. L’issu de cette conférence va changer l’histoire du monde et du Maroc.Le sultan utilise tout son art de diplomate pour défendre les intérêts de son pays, montre son degré de connaissance et d’écoute de ceque sera le monde après la guerre, toute au long de la soirée quil’aréuni à au présidentaméricain Franklin Roosevelt et au premier ministre britanniqueilWinston Churchill ne s’est pas laisser se déstabiliser et a su gardé le contrôle de soi avec subtilité et finesse. Elliot Roosevelt dans son roman mon père m’a dit édité en 1947 etFeu SM Hassan II dans le Défi en 1976 immortalisent cet événement. La lecture de leurs témoignages montre les qualités de ce grand homme qu’est feu MohammedV.Ce jour là, à Anfa, Mohammed V se fait un allié et reçoit le soutien des Etats-Unis Le débarquement des troupes américaines à Casablanca va changer la guerre en Europe. Au Maroc le manifestede l’indépendanceles parties politiques sont crées. est signé et Le combat pour l’indépendance s’exporte. Des nationalistes issus des régions sous contrôle français et ceux des régions sous contrôle espagnole quittent le Maroc en direction des états unispour exposer les revendications d’indépendance devant l’opinion mondialeFeu Mohammed Vintervient aussi pour préparer le terrain diplomatique à L’ONU (organisation des nations unis). Il permet au journaliste américain Otto Schoenbrun d’enregistrer un documentairede la vie privée du roi pour le magazine d’information See it now, diffusé sur la chaîne de télévision CBS. Soit une opération pour familiariser le public américain avec le Maroc. Une hagiographie illustrée de feu Sidi Mohammed Ben Youssef écrite par Rom Landau est également publiée en 1951 pour faire du lobbying à l’ONURobert Montagne, dit de cette publication , distribuée aux diplomates internationaux par les nationalistesavant l’ouverture de la question du Marocà l’ONU« la publication, faite en temps opportun, d’une biographie du sultan signée de Rom Landau, [qui est] passé au service du Parti, montrait bien les efforts poursuivis par le Palais pour arracher à la France la concession de ‘‘l’autonomie interne’’, qui n’était […] qu’une étape provisoire dans la conquête d’une indépendance totale».Le soutien de personnalités américaines célèbres et influentes comme Eleanor Roosevelt, les conférences encadrées par les nationalistes dans plusieurs universités et clubs privés américains, les attitudes des grands journaux comme le New York times, Christian Science, Monitor, Washington Post montrentl’intérêtque porte le public americain au Maroc et à sa lutte pour l’IndependenceDaniel Rivet dansl’histoire du Marocdécrit à la fin de la guerre mondiale une société marocaine quis’est métamorphosée sous l’effet dela poussée économique que le pays a connu. Casablanca ressemble à une américaine. Agadir et Safi se tournent vers la mer et l’industrie agroirriguées, Le secteur des minesalimentaire. Apparition des premières zones se développe. Les partis se renforcent dans leurs dogmes et leurs organisations. De grosses
fortunes sont apparues. La petite et la moyenne bourgeoisie sont élargies et enfin une classe ouvrière est née. A Tanger le 10 avril 1947 Sidi Mohammed Ben Youssefs’exprime publiquement en chef du nationalisme marocain et lance des appels à la ligue à arabe et aux alliés issus des engagements de la conférence d’Anfa pour soutenir le Maroc dans sa lutte.Après 1947 du coté marocain les jeux sont faits. La volonté du peuple et exprimé par Sidi Mohammed ben Youssef. Le Maroc exige le respect du traité du 30 mars à Fés et se maintient dans sondroit d’accéder à l’indépendance.
En France laguerre laisse derrière elle une situation désastreuse. La reconstruction de l'infrastructure , de l'économie et des institutions de la république sont prioritaire. La Quatrième république est le régime républicainqui sera instauré en France de 1947 a1958. L’essentiel du pouvoir dans ce régime sera tenu par une assemblée nationale au sein de laquelle ne se dégage pas de majorité claire.Le principal écueil de la constitution de la Quatrième République est depermettre à l'Assemblée de renverser tropfacilement le gouvernement.
L’économie française à l’époque est marquéepar uneforte contribution du financement américain a travers des lignes de crédits et du plan Marshall
Le désir d’émancipation descolonies au lendemain de la guerre met en difficultés la France sur le plan économique et devant la scène internationale
Les États-Unis sortent de cette guerre avec peu de pertes, presque pas de destructions ; avec une industrie moderne. Les deux tiers du stock mondial en or sont lapropriété des USA. Les grandes puissances coloniales perdent de l’influence
L'URSS épuisé par la guerre, fait partie des grands vainqueurs ;dans touteIl s’installe l'Europe centrale et orientale, les pays baltes et en Pologne.
Un monde bipolaire voit le jour .le gouvernement français n’est plus le seul initiateur de sa politique extérieur
Du coté de la résidence générale à Rabat on note quesous le régime du protectorat, établi par le traité signé à Fès le 30 mars 1912quatorze hauts fonctionnaires françaisont occupé le poste du résident général de France au Maroc entre 1912 et 1956. Soit 5 militaires, 3 politiciens ,6 diplomates. La durée moyenne de leurs séjours va de 3 ans à 4 ans. Le Marechal Lyautey se distinguepar sonplus longjour de 13 ans allant de 1912 à 1925. Le plus court est de 3 mois pour Monsieur Gilbert Grandval .
De 1912 à 1936 la France est représentée au Marocpar cinqrésidentsgénéraux. Trois de 1936 à 1947. Deux 1947 à 1954 et quatre autres de 1954 à 1956.
La première période est dominée par les orientions du Marechal Lyautey qui ont été appréhendéesprécédemment. La deuxième étape couvre lapériode de laguerre. La troisième étape est celle de la crise. Cette étape est dirigée de prés et de loin par le Marechal Alphonse Juin .Un natif de la région de Constantine en Algérie et filsd’une famillelemodeste. Il est seul militaire élevé maréchal de France de son vivant après la guerre. Il est aussi l’ami du
Général de Gaulle depuis leur passage à Saint Cyr et pourtant il se sépare plus tard de lui à propos du désaccord sur la question Algérienne sans participer au putsch avec Généraux.
Le Marechal Juin dans le cadre des événements qui ont suivi le discours de Tanger invente l’intriguede la co-souveraineté et dujeu démocratiquepuiss’orientepar amourpropre dans sa perception. Des anciennes et vielles mentalités locales dans un souci de conserver des avantages ou de se construire une destinée se mettent pendant peu de temps de son coté. Des colons qui voyaient dans la co-souveraineté des ambitions personnelles se mettent eux aussi dans ce rang.
Le 10 mai 1953 le Marechal Juin déclare « Je ne cesserai de le répéter, il n'yapas de problème d'ordre politique dans ce pays : la tâche est toute tracée. La France sait vers quel aboutissement elle doit le conduire. Elle en a pris en maintes occasions l'engagement solennel. Ilya par contre une forme de nationalisme démodé et intransigeant dont l'activité, depuis déjà de nombreuses années, tend à défaire ce que nous avons fait avec notre sang et même avec notre argent, et notamment l'unité de l'Empire autour d'un trône raffermi »
Le plan de la résidence du Marechal Juinne pouvait qu’aboutirà la perte de la souveraineté marocaine au lieu de la sauvegarder comme il est décrit dans le traité duprotectorat de Fès de 1912 .Le Sultan fait la grève du sceau.
En voulant jouer le jeu démocratique et en désirant présenter le Sultan du Maroc comme antidémocratique aux nationalistes et àl’opinion international la résidenceppare la déposition du souverain légitime mais avec de moindre frais.
Le 20 Aout 1953le Sultan est conduit manu militaripar legénéral Guillaume dupalais royal àl’aéroportde Rabat, d’ou il est embarquédans un DC 3 en compagnie du prince héritier, Moulay Hassan et de la famille royale à destination de l’ileCorse. Ensuite de la Corse ils seront déportés versà l’ile deMadagascar
auLe peuple s’identifie Sultan et le geste de mascarade quin’a pas pris en compte l’immensepatrimoine immatériel du Maroc.contact forcé Le puis accepté avec la culture européennen’a pasacculturé le marocain. Au contraire il a renforcé les caractères de sa culture mère.
Six mois seulement après l’exil de BenYoussef les soutiens du Marechal Juin se rendent compte d’avoir été manipulés et induits en erreur devant l’absence sur le terrain d’aucun élément orientant vers le lancement du soi disantprocessus démocratique. Le général Guillaume le successeur du Marechal Juinendurcit l’administration coloniale et il l’a rendpluspesante. Ceuxqui ont trahis leur souverain reconnaissentqu’ils ont servi d’alibi à leurs associés.
Le pays entre dans une situation de crise. La vie économique est perturbée et une sorte d’asphyxie s’installe
La résidence entre dans sa quatrième phase. Celle de la faiblesse. En effet elle ne contrôle plus rien. Elle est dépasséepar les événements.Cette faiblesse va l’écarter de la construction de la solution
Le colonat européen au Maroc a toujours été minoritaire soit 500 à 600 000 colons entre 1912 et 1956 selon Si Abdallah Berrada. Ce colonat était fluide au départ mais il se clive par la suite sur le plan sociologique entre un ouvrier, un industriel ou un exploitant d’un gros domaine dans le Haouz, la Chaouia, de Meknès. Ce colonat est resté sans idéologie commune. Seule une droite qui approuve la conquête du Maroc et une gauche qui se divise sur la question se partagent cette communauté hétérogène
A la fin d’aout de 1955 à Aix-les-Bains.est crée un Conseil du trône pour se débarrasser de l’encombrant Ben Arafa . Mohammed V quitte son exil de Madagascar pour la France. Le 8 novembre 1955 il sigLa Celle-Saint-accords de ne les Cloud,qui entérinent « l‟accession du Maroc au statut d’Etat indépendant ». Le souverain débarque à l’aérodrome de Sale le 16 novembre, deux jours avant la fête du Trône
Dés son retour à son trône Feu Mohammed exclue la violence, reprend tout le monde, rassemble et homogenèse la société. Il salut la France dans lagrandeur de cesprincipeset son œuvre de participation à la modernisation du Maroc. Il elle une amitié fraternelle . Fidel aussiétabli avec de son coté a son principe rassembler pour bâtir il lance son appel de s’unir tous pour construire le Maroc moderne
Le Maroc indépendant lance un processus de valorisation du potentiel humain marocain pour qu’il soit la force de créationde richesse nationale. Il fait ausside l’environnement une ressource et un cadre de développement du pays.Tout un peuple uni et sans rancunes s’y engage dans le respect de sa tradition associe à une grande ouverture sur le monde. Les réformes engagéespour la mise en place d’un état démocratique, d’unebonnegouvernance, d’un ancrage des droits de l’hommeont conduit à la libération du potentiel humain marocain dans tous les domaines. Aujourd’huila constitutionce model marocain de développement durable construit autour de de 2011 et de la commanderie des croyantss’oriente vers le renforcement de la citoyenneté et de la démocratie participative. Il susciteaussi d’avantagela convoitise de nombreux chercheurs.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents