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Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - France. Tel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr ...

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      SURFRIDER FOUNDATION EUROPE&  FRANCE NATURE ENVIRONNEMENTAttirent l’attention de Mesdames et Messieursles Députés Européens surLa proposition modifiée de directive du Parlementeuropéen et du Conseil concernant la gestion de laqualité des eaux de baignadeLe présent document s’organisera de la façon suivante :I - Avis général de Surfrider Foundation Europe et deFrance Nature EnvironnementII - Avis spécifiques :1. Importance de la prise en compte des activités nautiques2. Étude épidémiologique et remarques sur l’annexe I de laproposition de directive3. Interdiction temporaire et permanente de site4. Élaboration de profil de site5. Information grand public6. Suivi annuel7. Problème de définitionAssociation loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
      I - Avis généralde Surfrider Foundation Europe et de France NatureEnvironnementSurfrider Foundation Europe et France Nature Environnement considèrentque le contenu de la proposition modifiée de directive concernant lagestion de la qualité des eaux de baignade, dossier interinstitutionnel2002/0254 (COD)-, représente une avancée pour la causeenvironnementale.Néanmoins, les associations émettent les plus sérieuses réserves quant aucontenu de l’annexe I de la proposition relative aux paramètres pour laqualité des eaux de baignade.En effet, afin de répondre aux réels enjeux de protection de ces eauxen elles-mêmes, de leurs éco-systèmes, et du public exposé à elles, lesparamètres concernant leur qualité devraient être définis à partirde résultats d’une étude épidémiologique complète réalisée surl’ensemble du territoire européen.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
II - Avis spécifiques :1. Importance de la prise en compte des activités nautiquesEn lien avec le rapport PE 331.644 de la page 29/33 à la page 33/33 et lesamendements n°2 (Article 3, point 1, b bis)), n° 3 (article 3, point 4), n°4(article 16, paragraphe 1, point b), n°5 (article 16, paragraphe 2, pointa), n°6 (article 17, paragraphe 1), n°7 (annexe III, point e) et page 27/33« Définition des baigneurs ».Parce qu’on ne peut plus nier la pratique des activités nautiques qui necesse de se développer sur l’ensemble du territoire européen.Que les sports nautiques (surf, kayak, planche à voile, windsurf...)exposent de la même façon leurs pratiquants que les baigneurs au risqued’ingestion d’eau.La nouvelle directive se doit de protéger la santé de cette population etainsi de garantir sa sécurité au même titre que les baigneurs.En outre, d’un point de vue économique, ces activités représentent unevéritable richesse tant en termes d’attractivité touristique que de créationd’emplois, pour les communes susceptibles de les accueillir et de lesoptimiser sur leur territoire.Un tel développement ne saurait être promu sans la garantie d’unepratique de ces activités en toute sécurité.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
Compte-tenu de ce qui précède, Surfrider Foundation Europe et FranceNature Environnement demande d’intégrer la notion d’activitésnautiques dans la nouvelle réglementation.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
2. Étude épidémiologique et remarques concernant l’annexe I dela proposition de directive2.1. Sur l’étude épidémiologique (Chapitre IV, article 14)Nous regrettons qu’aucune étude épidémiologique ne soit lancée dansles meilleurs délais au niveau européen.Cette étude permettrait de définir les valeurs seuils du critèremicrobiologique en cohérence avec l’exposition des baigneurs, -des pratiquants d’activités nautiques-, et le risque sanitaire réel.Aussi, Surfrider Foundation Europe et France Nature Environnementmettent en exergue la pertinence d’une étude épidémiologiquepréalable : dans les trois ans plutôt qu’en 2020, année prévue au plustard pour la présentation par la Commission du bilan de la mise en œuvrede la directive.Cette prospection du milieu évitera l’imposition de valeurs seuilsengendrant éventuellement des coûts importants sans pour autantgarantir au public exposé une meilleure sécurité sanitaire.2.2. Sur les valeurs seuils définies à l’Annexe I de laproposition de directive, colonnes A,B,C,DComme vu, les seuils annoncés et la méthode de calcul choisie(annexe I) n’ont pas été fondés scientifiquement sur la base des résultatsd’une étude épidémiologique.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
Pour nous, associations de terrain, ces seuils semblent peu évolutifspar rapport aux normes actuelles de la directive 76/160/CEE de 1976.Nous souhaiterions que le détail de la méthode soit clairement exposéet qu’un mauvais prélèvement soit classé comme tel dès que les seuilsénoncés à l’annexe I sont dépassés. Ainsi, le grand public n’aurait qu’unelecture du tableau présenté à l’annexe I, bien entendu sous réserve etdans l’attente des résultats de l’étude épidémiologique susvisée.2.3. Sur la fréquence de prélèvement (Chapitre II, article 4,alinéa 3)Nous ne pouvons accepter l’abaissement de la fréquence deprélèvement à quatre par saison. Cette fréquence est complètementinsuffisante.La pollution microbiologique est une pollution très « éphémère » quipeut rapidement, en une demi-journée, se manifester ou se dissiper. Il estainsi impossible d’évaluer sérieusement la qualité de l’eau avec unprélèvement réalisé en moyenne toutes les trois semaines.Cette fréquence doit être revue au minimum actuel de dixprélèvements par saison, voir augmentée pour tendre vers uneévaluation représentative de la qualité de l’eau.2.4. Sur les critères chimiquesAucun critère, se rapportant à la qualité chimique de l’eau, n’a étéclairement établi et intégré dans la présente proposition de directive.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
Seule une mention sur les objectifs d’atteinte de « bon état des eaux »pour 2015 se rapportant implicitement à la Directive Cadre Eau a étéfaite.Il est important d’évaluer l’impact de la qualité chimique de l’eau surla santé. Aussi nous encourageons à ce que l’étude épidémiologiquedemandée intègre ces critères.2.5. Sur les critères se rapportant à la présence de déchets(Chapitre II, article 9)La présence de déchets dans l’eau n’est pas comptabilisée dans leclassement de qualité. Il est stipulé de manière peu claire que « (…)Lorsqu’une pollution de ce type est repérée, des mesures de gestionadéquates sont prises, y compris, le cas échéant, pour informer lepublic ». La présence massive de déchet doit être considérée comme unabaissement de la qualité de l’eau.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
3. Interdiction temporaire et permanente de site (Chapitre II,article 5, alinéa 4)3.1. Interdiction temporaire (alinéa a)L’interdiction temporaire de site, suite à une contamination dont lacause et la durée sont connues, est indispensable pour protéger lesbaigneurs et les pratiquants d’activités nautiques exposés.On ne peut accepter que le seul fait de connaître la cause et la duréede la contamination temporaire, accompagné d’une information du public,soit suffisant pour que la contamination ne soit pas prise en compte dansle classement. Cette position vaut d’autant plus pour les années suivantesen cas de récurrence du problème. En tout état de cause on ne peut admettre dans les deux cassusmentionnés qu’aucune du résolution du type de pollution ne soit mis enoeuvre.L’interdiction temporaire doit s’accompagner d’une obligation derésultat.A noter que la limite de 15% d’échantillons pouvant être écartés dansle cas de pollution temporaire, nous semble suffisamment souple si n’estpas perdue de vue une obligation de résultat quant à la qualité des eauxde baignade pour les saisons suivantes.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
3.2. Interdiction permanente (alinéa b)En aucun cas on ne peut accepter qu’après cinq ans de qualitéinsuffisante un site soit fermé de façon permanente.Rien n’est prévu dans la présente proposition de directive pourréhabiliter le site et mettre en place des solutions afin d’améliorer laqualité de l’eau.En soi interdire l’accès à un site parce qu’il présente un problème depollution récurrent est indispensable à la protection des baigneurs maisdemeure insatisfaisant du point du point de vue de la réhabilitation de lazone visée. Tout site pollué doit faire l’objet d’investigations pour identifierla source de contamination et trouver des mesures avec pour objectif àterme de réhabiliter la zone. Ces investigations doivent êtreaccompagnées d’une communication au public, via tous les moyens decommunication modernes comme Internet.On doit se prémunir contre les situations extrêmes dans lesquelles lessites interdits de façon permanente seraient abandonnés sans aucunobjectif de réhabilitation et pourraient donc être considérés comme deszones de droit à polluer.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
4. Élaboration de profil de sites (Chapitre II, article 6)Surfrider Foundation Europe et France Nature Environnement encouragentvivement l’élaboration de profils de sites. La bonne connaissance de cesderniers constitue le point de départ essentiel de toutes mesures visant àaméliorer la qualité de leurs eaux respectives.5. Information du public (Chapitre III)Nous nous réjouissons de la réelle volonté d’informer le public par tous lesmoyens modernes de communication comme Internet notamment (profilsde sites, interdiction temporaire, interdiction permanente, …).Cependant, nous souhaiterions nous assurer de l’homogénéité européennedes signes et symboles utilisés afin que chaque citoyen européenreconnaisse de manière claire et précise ceux-ci sur le territoire de l’Unioneuropéenne.En outre, considérant la non pertinence scientifique des valeurs seuils descritères micro biologiques, on peut s’interroger sur la qualité del’information qui sera diffusée. Comment répondre à la question : « l’eauest de qualité moyenne, mais qu’est ce que ça implique pour ma santéconcrètement ? »Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
6. Suivi annuelNous encourageons vivement la mise en place d’un suivi annuel plutôt quesaisonnier.On peut certes intensifier les contrôles lorsqu’un grand nombre debaigneurs s’expose au site, comme mentionné dans la proposition dedirective, mais suivre le site en saison creuse permet de mieux connaîtresa vulnérabilité.Dans le rapport PE 331.644, page 8/33, à l’amendement 9, le Parlementeuropéen fait état du fait que « (…) Si la qualité de l’eau est irréprochableau bord du littoral et pendant la saison balnéaire, elle sera bonne aussiplus au large et à la saison froide voire meilleure. ». Cette affirmation estcontestable puisque, sur le terrain, nous constatons qu’un certain nombrede systèmes de traitement des eaux usées ou pluviales n’est activé quependant la saison estivale. Le reste de l’année, les eaux brutes étant alorsrejetées dans le milieu littoral sans traitement préalable. En outre, lesépisodes pluvieux importants, dont chacun s’accorde à reconnaîtrel’influence négative en matière de pollution, sont notoirement plusimportants en période hivernale.Au vu de ces réalités, il semble nécessaire de mettre en place un suivi dequalité annuel.Association loi 1901 - 120, avenue de Verdun 64 200 Biarritz - FranceTel : 05.59.23.54.99 - Fax : 05.59.41.11.04 - Email : surfrider@wanadoo.fr - www.surfrider-europe.org
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