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84 III. Partie pratique Ma partie pratique est constituée d'un ...

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III. Partie pratique Ma partie pratique est constituée dun travail sur la texture de limage générée par le caméscope Cinealta en utilisant ses caractéristiques propres comme un nouvel outil plastique ou comme sil sagissait dune nouvelle émulsion lancée sur le marché. A linstar de Jonathan Demme, jai panaché des prises de vues en 35mm avec des prises de vues en HDcam. Je me suis donc toujours attaché à travailler dans le sens dun retour sur pellicule 35mm (shoot), en vue dune exploitation dans ce format. La réalisation qui en est sortie met en valeur le traitement du signal et les caractéristiques « sensitométriques » de limage générée par la HDcam par rapport au 35 mm : sa définition, sa granularité, son contraste, sa dynamique (hautes lumières et basses lumières), sa colorimétrie, mais aussi les particularités du système danalyse du mouvement (progressif ou entrelacé) et des fréquences image ou cadences de prise de vues. Jai par ailleurs fait lexpérience des contraintes de gestion de la profondeur de champ et du piqué des optiques actuellement adaptables sur un caméscope HD. Enfin, jai effectué des tests de définition sur une mire HD que jai conçue pour cette expérience. 1. Tests sur une mire de définition HD La démarche que jai entreprise lors de mes investigations est détablir un moyen de mesurer la définition dun objectif haute définition. Malgré lapparente objectivité et la science à laquelle font appel les mesures de laboratoire, les tests de définition ou encore les essais caméra, il réside un grand trouble quant au protocole idéal dévaluation de la résolution des optiques en général. Les tests de définition sur des optiques HD posent deux problèmes majeurs. Dune part, on ne peut apprécier des résultats en image à partir déléments de mire que lorsquon effectue un report sur film, car il est difficile de lire avec précision une mire sur un moniteur HD, même 24 pouces, et les projecteurs numériques actuels naffichent pas les 1920 pixels de limage HD mais seulement 1280 en horizontal. Il faut cependant préciser que, pour une production télévisée, on peut effectuer la lecture des essais sur un moniteur HD puisque la diffusion se fait elle-même sur un téléviseur HDTV. Dautre part, une mesure de MTF ne tient pas compte des aberrations chromatiques, ce qui limite la validité des tests. Jai donc décidé de passer par une méthode courante en vidéo : la mesure de la bande passante sur oscilloscope à laide dune mire de définition « multi-burst » graduée en MHz, conçue spécialement pour la HD, qui correspond sur le principe aux mires film en paires de lignes par millimètre. Je nai pu tester quun zoom Angénieux 11,5 x 5,3 HR (5,3-61 mm). Le signal obtenu sur un oscilloscope TDS 340 Tektronix ma permis de déterminer la limite supérieure de la bande passante du système. Lexpérience a prouvé que le pouvoir séparateur diminuait avec la distance focale, ce qui est plutôt gênant pour les plans larges. Effectivement, lors des essais effectués pendant la préparation deVidocq «, Pitof avait constaté que :Une prise de vues en mini DV en très gros plan était aussi bonne qu’un plan large en 35 mm ou en HDcam. La définition est proportionnelle à la taille de l’image, c’est-à-dire que sur un plan large il faut beaucoup de définition, sur un plan très serré on a moins besoin de définition.»1. Ce dernier expliquait également, lors des conférences du Festival Cinealta, que limage 1Conférences du «Festival CineAlta» (Sony France), 11 et 12 octobre 2000.
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générée par la HDW-F900 présente une très grande profondeur de champ. SurVidocq, Jean-Pierre Sauvère a cherché à « casser » cette trop grande profondeur, soit en ouvrant le diaphragme aux dépens du rendu de limage, soit en tournant avec des focales plus longues. De plus, au moment du tournage deVidocq, il nexistait pas encore doptiques conçues pour la HD, celles de Panavision étant arrivées trop tard pour être utilisées en cohérence avec les images déjà tournées. Malgré la grande sensibilité de la caméra, la seule manière pour Jean-Pierre Sauvère dobtenir un piqué suffisant avec les optiques vidéo standards était donc de travailler, pour les mêmes raisons quen film, avec un diaphragme assez fermé, de lordre de 5,6. La « mire de définition vidéo HD » que jai conçu pour lexpérience utilise donc une unité de mesure en paire de lignes par millimètres ou, si lon préfère, en MHz. Chaque paire de lignes est composée dune ligne noire et dune ligne blanche. Elle permet de mesurer, par visualisation sur un oscilloscope, la courbe de réponse en fréquence du système caméra + objectif. Les éléments de mire « multi-burst » doivent être préalablement disposés sur un fond gris neutre sur lequel figure une conformité de cadrage au format 16/9 et de dimensions 480 mm (1920/4) x 270 mm (1080/4). Ces sous-multiples de la résolution du capteur donnent pour les traits les plus fins une fréquence de 2 paires de lignes par millimètre. La fréquence horizontale limite est donc de 1920 traits. Lexpérience a montré que le nombre de paires de lignes par millimètres affichées par le système caméra + objectif nest pas identique au nombre de photosites du CCD de la HDW-F900. Cette différence sexplique par trois raisons : - la loi déchantillonnage.  les défauts du groupe optique objectif + prisme séparateur. -- le filtrage électronique involontaire provoqué par une résonance des fréquences du CCD et de la trame filmée.
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F : 5,3 mm à 100% Avec correction de contour. F : 5,3 mm à 100% Sans correction de contour. Atténuation constante jusquà 30% du signal. F : 5,3 mm à 100% Détail du premier groupe de trait de lélément de mire central. Amplitude : 568 mV.
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