Histoire de l’architecture IV - Synthèse entre les polycopiés, les notes de cours
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ÆÆÆÆÆÆÆÆèmeHistoire de l’architecture – 4 semestre synthèse Construction informe e- Saint- Gilles-du-Gard, fin 12 s. Reste fragment mur : appareillage en pierre 1 escalier en vis à l’intérieur Paradigme de la capacité de construction du travailleur de pierre connaît le secret de la géométrie de la taille Système de préfabrication avant montage savoir avant la forme qu’il faut Vis en continuité couverte par voûte en berceau qui monte et qui tourne autour du noyau géométrie tordue et complexe, géométrie courbe et inclinée de chaque bloc Dessin coupe d’Eugène Viollet-le-Duc Vis non achevée vue complexité construction Perret s’occupait de tout (détails, coupe pierre…) ce genre d’architecte est né en France à cause de la culture de pierre e- Carnet Villard de Honnecourt, 13 s. Dessins synthétiques de méthode pour géométrie de la coupe de pierre Géométrie née dans chantier (distinction théorie) VdH invente géométrie du trait dessiné avant d’être mis en espace Image de gauche = façon de construire voussure pendante 2 colonnes, 2 arcs ; 1 colonne intermédiaire en bois pour montrer que c’est temporaire, pendant le chantier Système va être conservé pour arcs et pour voûtes ; clef pendante = clef de voûte descendant vers le bas ; mettre poids pour éviter que ça s’ouvre vers l’extérieur - Eglise St-Eustache, Paris, 1532 (cf. images p.72 et 73) François 1er voulait cathédrale liée avec résidence Louvre Structure gothique (voûtes à ...

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Histoire de l’architecture – 4èmesemestre synthèse  Construction informe  Saint Gilles-du-Gard, fin 12es. - -Reste fragment mur : appareillage en pierre 1 escalier en vis à l’intérieur Paradigme de la capacité de construction du travailleur de pierreÆconnaît le secret de la géométrie de la taille Système de préfabrication avant montageÆsavoir avant la forme qu’il faut Vis en continuité couverte par voûte en berceau qui monte et qui tourne autour du noyauÆgéométrie tordue et complexe, géométrie courbe et inclinée de chaque bloc Dessin coupe d’Eugène Viollet-le-Duc Vis non achevéeÆvue complexité construction Perret s’occupait de tout (détails, coupe pierre…)Æ genre d’architecte est né en ce France à cause de la culture de pierre  - Carnet Villard de Honnecourt, 13es.  Dessins synthétiques de méthode pour géométrie de la coupe de pierre  Géométrie née dans chantier (distinction théorie) VdH invente géométrie du traitÆdessiné avant d’être mis en espace Image de gauche = façon de construire voussure pendante 2 colonnes, 2 arcs ; 1 colonne intermédiaire en bois pour montrer que c’est temporaire, pendant le chantier Système va être conservé pour arcs et pour voûtes ; clef pendante = clef de voûte descendant vers le bas ; mettre poids pour éviter que ça s’ouvre vers l’extérieur  - Eglise St-Eustache, Paris, 1532 (cf. images p.72 et 73) François 1er voulait cathédrale liée avec résidence Louvre  Structure gothique (voûtes à nervures, arcs-boutants…)  Construit avec piliers forme colonnes, non gothique, à l’antique Innovation dans piliers, composés avec superposition ordres complexes dérivés ordres canoniques  HYBRIDATION, ordres déformés  Gothique et antiqueÆ2 logiques différentes  - Hector Schrier, Eglise St-Pierre, Caen, 1518-24  Système structurel gothique : - système spatial église - grandes ouvertures - scb-rataous nt - pinacles… À l’antique : - habillement - enemtntaro noi - moulures… À l’intérieur : évolution du système structurel gothique (nervure + voile)Ænervures et plaques, dalle entre deux Entablement hybride (François 1er Italie Nord, arrivé en France culture conquit Renaissance ; absence règles Nord Italie mais terrain de développement dans la culture française)  - Hôtel particulier, rue de l’Horloge 12, Riom  
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 Pas comme en Italie  Petits palais avec langage à l’antique, classe moyenne ; petite cour, sculpture antique,  arc plein-cintre ; à la mode mais culture taille de pierre  Solution structurelle : gain de place ; pilier encombrant absent de cour  Jube, Eglise de la Madeleine, Troyes, 1508-1515, Jean Gailde - 2 points d’appuis « enlevés » Comparaison avec Palais Rucellai ; présence d’un concept (du robuste à l’élancé…) aboutissant à une logique (langage antique), staticité apparente, REGLE ; vision opposée avec gothique, ANTIREGLE, défi contre gravité  - Maison dite de « Callot », Rue Callot, Nancy, 17e/ Rue Haute Feuille, Paris Petit cabinet saillantÆencorbellement de plus en plus saillant  - Eglise St-Hilaire-le-Grand, Poitiers, 1049, reconstruction 1130 env.  Comment passer du carré au cercle de la coupole ? Dans angles au-dessus arcs, petit arc/voûte avec voussoirs convergents en 1 point, bloc de pierre au centre ; « trompe » = une section de cône selon laquelle les voussoirs doivent converger au centre  Structure en trompe pour améliorer encorbellement Trompe née de la déviation d’une autre solution (comme Le Corbusier avec lindustrie)  - Jean Thiriot, Hôtel d’Angoulême, 17e  Cabinet sur trompeÆ habituellement dans angles concaves mais ici dans angle convexe (dans l’angle en façade), soutenu par une console  - Villefranche-de-Rouergue Hôtel particulier ; petite cour (puit de lumière) ; besoin de construire parcours suspendu car pas de place  Trompes portent galeries et ??? tt en haut en maçonnerie  - Luca Pancioli   Mathématicien  Peinture (cf image cours) : on voit un solide qui pend, recherches sur solides complexes  - Albrecht Dürer, artiste, 1525  Est devenu l’outil des architectes Met en dessin solides complexes sur base de formes simples objets coupés par plan Mais aussi forme en rapport avec problèmes de construction tel que des coupes de piliers  - Sebastiano Serlio Devient architecte du Roi S’intéresse aux ordres, à comment on place fûts monolithiques dans chantiers (base colonne arrondie, courbée) Aborde figures informes, hybrides      
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Châteaux français à l’italienne  - Château Blois, aile Louis XII, 1498-1508 env. ; aile François 1er, 1515-1518 À droite image (aile Louis XII) : volume hors corps de bâtiment = distribution, système ponctuel (pas de galeries comme en Italie) Au centre, aile François 1er; une façade côté cour et une côté ville, totalement différentes, ce sont 2 corps accolés Côté cour : Grande vis hors-œuvre et lucarnes hérité de la tradition médiévale française ; Évènement scénographique important (escalier Roi), en vis, bcp d’ouvertures, marches monolithiques Piliers et entablements à l’antique ; escalier au centre ; écho à ce qui se fait en Italie ; escalier en vis ajouré, tout un système de percement : on monte dans la lumière Grosse corniche = souvenir mâchicoulis ou imitation de ces puissants entablements italiens couronnant façades ? Ordonnance procède de Bury (pilastres ioniques, oves, coquilles…) et décor est italien ; Quadrillage façade vient de l’architecture gothique ; lignes de structures sont fortement marquées ; continuité de l’application du système des ordres sur toute la façade En Italie, on place ordre comme sculpture dans paroi ; en France on préfère placer à côté fenêtre ; renforcement fenêtre ; pourquoi ? anoblir partie mur plus résistante que d’autre ; rôle-clé de la fenêtre dans l’architecture du nord, besoin de lumière, elle est la plus grande possible  Côté ville : Le dessin est italien et l’exécution française, sorte de traduction de la façade des Loges de Bramante au Vatican ; on retrouve une travée rythmique (maladroitement exprimée)  - Château de Madrid (cf. images p.77), 1527  2 grands pavillons reliés par un bâtiment en H A chaque étage, pavillons contiennent appartement complet et bâtiment en H une grande salle Évoque châteaux des grandes villes italiennes (Poggioreale, Poggio a Caiano…) Revêtement en céramique polychrome sculpté, sur façades Originalité vient de surélévation rez-de-chaussée permettant d’éclairer le sous-sol et de la présence des services en sous-sol ; pour se passer de basse-cour ou l’éloigner du logis en retenant les services dans les sous-sols Insertion, entre retombée arcs et chapiteaux des colonnes, d’un dé traité comme une fraction entablement vient de Brunelleschi Arcs en anse-de-panier (=tracé d’arc à plusieurs centres affectant approximativement la forme d’un demi-ovale couché) typiquement français  - Château de Chambord, 1519-1550 (cf. images p. 62, 63 et 64)  Léonard de Vinci ? Enigme Château-donjon accolé au milieu d’un de ses grands côtés d’une enceinte rectangulaire ; plan = masse « carrée » avec 4 donjons aux angles enfermés dans cour carrée avec à nouveau 4 donjons ; corps carré découpé à chaque étage en 4 cantons formant une croix Donjons au centre sont amplifiés par 2 galeries de chaque coté Application système ordre (cf. Château de François Ier), continuité sur toute la façade ; Ordonnance façades de Chambord procède de la cour de Blois Fenêtre en croisée haute, large Couverture pas italienne, très aiguë, avec cheminées (pinacles gothiques) 3
 
Donjon = solide et fermé mais ici éclatement de la masse « muraire » pour faire les espaces Appartement encastré dans donjon, à double étage Croix dans tour, centre scénographié ; escalier en vis au centre Dans une des versions, escalier était une vis placée à la croisée et comprenant 4 montées les unes dans les autres ; cette version occupe toute la croisée, on ne peut passer d’un appartement à l’autre mais montées sont indépendantes ; ascension hélicoïdales ; conséquence, façades asymétriques (cf. image p. 65) ; projet fortement modifié par la suite mais façade principale conserve asymétrie Modifications projet, sacrifice logique initiale ; actuel escalier n’a plus que 2 montées enlacées permettant lien horizontal entre salles Quadripartisme vient de Poggioreale ; plan nautique (non réalisé), plus escaliers à plusieurs montées et plan dans l’esprit de Léonard de Vinci  - Château la Muette, à Saint-Germain en Laye, par Pierre Chambiges, 1534, avant Chambord Changements par rapport au système de Chambord : tours d’angle ont perdu forme ronde (à Chambord, on creuse dans masse), ici géométrie en fonction pièce intérieure  Élévation : règle mais exceptionnalité Etages séparés en façade par entablement ; grande continuité des éléments horizontaux (cf. Blois et Chambord) Toujours ordre encadrant ouvertures  Philibert De l’Orme (1514-1570)  Même origine Palladio (tailleur de pierre) Mais va faire voyage en Italie (ne se contente pas de culture française) ; Études ruines antiques - Hôtel Particulier, Antoine Bullioud, Lyon, 1536 Petite courÆ difficulté ; Etages reliés par plusieurs relations, galerie circulaire au-dessus du puit = fonction de la maison Transforme la vieille cour en cortile qui évoque dans le langage plus que dans la conception les palais italiens Art symétrie, même hauteur trompe… ?Æ l’origine : 2 trompes pas égalHyp. à (d’après lui) Au-dessus : partie plus antique même si ordre est discret (toscan) Trompe déviée de la culture du lieu, mise en conflit avec le style antique ; la trompe droite porte grande masse saillante de la tourelle (mais difficile à relier aux ordres géométriquement) Galerie sup. : portée sur sorte de chapiteaux suspendusÆcultures française du 16e(ou galerie avant ?) Langage antique dans le détail : entablement dorique sur arc en anse-de-panier Soin taille de pierre (1 bloc pour chapiteau ionique), joint sur console de l’arc, claveaux arc ; joints subtils ; recherche de perfection dans géométrie constructive ; A l’int. arcÆ1 motif par claveau  - Château Saint-Maur, pour Jean Du Bellay, De l’Orme, 1540-1544 (cf. image p.93) Commanditaire connaît culture italienne Plan de vieux château français ; construit un palais à l’italienne : rez-de-chaussée surélevé sans étage, grande cour intérieure, grand perron, toits plats, ordre portant sur toute la hauteur du bâtiment etc. (influence du palais Té) Mauvais sol ; fondations chères ; hypothèse : surélévation car esp. services en bas (prise de lumière en bas peut-être) ; cf. château de Madrid
 
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Exception = aile de l’entrée pas égale (hauteurs et épaisseurs) ; 2 ailes coincent l’aile d’entrée car sont plus saillantes ; Message de Ph. de l’Orme Entre dans l’archi informe  Pas esclave archi italienne  Fonction pratique, règles Discours complexeÆexception, informe Ordres, proportion canonique même si irrégularités ; encadrent fenêtres Lumière : fenêtres désaxées des 2 côtés, illumination plus homogène mais asymétrie Importance lumière en France : mur réduit près des fenêtres, fenêtres le plus haut possible ; rapport entre fenêtre et éléments ordre, fenêtre brise élément horizontal (entablement intérieur) Entrée en forme d’église, avec niches… Appartements d’été /hiver pr santé 2 appartements, été et hiver, dans les ailes  Philibert De l’Orme – Anet  - Château d’Anet (cf. image p. 104, 105, 106, 107), 1547 Diane de Poitiers voulait un grand château moderne tout en conservant le château hérité de Luis Brézé De l’Orme fait de ce château une basse-cour à droite de la nouvelle cour d’honneur ; équilibré à gauche par une 3èmecour Front d’entrée qui ferme l’ensemble devant les 3 cours : logis et corps central ainsi que ses deux ailes détachée des autres aile ; plus comme à Ecouen Front antérieur traité comme un front bastionné : plan et pavillons d’angle pas carré mais un trapèze (viendrait d’un projet de Peruzzi ?) er Corps d’entrée situé au centre du front évoque arcs antiques ; Rez dorique ; 1 ionique. Différenciation des 3 niveaux formelle et symbolique Colonnade passage inspirée du palais Farnèse ; Portique de couples de colonnes doriques masque le rez-de-chaussée Passion Ph. de l’Orme pour Italie ; Redessine éléments Michel-Ange ; nombreux détails révèlent connaissance de Michel-Ange : frontons à enroulements, pilastres en gaine sarcophages… Entrée : voûte en berceau et nef ; monumental, comme Palais Farnèse ; 1 grande ouverture et 2 plus petites de chaque coté (pour avoir trois partie ?) Voûte d’entrée ; Moulure arc pas saillante par rapport au mur, creusée (ombre) ; quelle logique ? Métier tailleur de pierre. Moulure saillante ; blocs de pierre indépendants du mur ; moulure creusée : même pierre que mur mais volonté de faire quand même ornementation ; pour exalter fonction arc Construction à la française : laisser pierre le plus possible apparentes, ornementation en second plan /= Italie Portique aile majeure = arcs carrés ; portique monumental Au fond de la cour d’honneur, dans axe corps d’entrée, avant-corps du logis avec 3 niveaux de colonnes jumelées encadrant travée ; de la familles des avant-corps du Louvre et corps d’entrée Ecouen  - Chapelle d’Anet, 1550 Chapelle dérivée modèle italien Mélange en plan d’1 grand carré et arcs de cercle Alternance niches circulaires et piliers courbes sur lesquels s’appuie la coupole Dans niches, entablement coupé pour fenêtre ; 3 grandes fenêtres Coupole : Nervures hélicoïdales, système de fronton alterné ; Ph. de l’Orme : ornement dérive de la taille de pierre et réinterprétation motif Panthéon ; caissons en losange, assise diminue en hauteur 5
 
Nervures hélicoïdales coupole sont la projection verticale sur dessin en spirale du pavement : à chaque point des nervures correspond en aplomb un point des lignes ornementales du sol ; capacité du maître à extraire volume du plan ou mettre à plat les volumes  - Cabinet du Roi dans château d’Anet, Philibert De l’Orme  Pièce circulaire couverte par coupole Complexité du projet, taille de la pierre 3 niches pour fenêtres (2 en demi-cercle, arcs ; 1 principale en fronton)  Trompe ondée : courbe descend et ondule Ouverture fonctionnelle sous trompe ; lumière pour l’escalier derrière Trompe asymétrique en fonction de l’œil Chef d’œuvre de la stéréotomie des pierres  Philibert De l’Orme et la culture italienne – Chapelles  - Chapelles style italien : - Chapelle St Michel, Saint-Germain-en-Laye, Philibert De l’Orme Hexagonale, ligne d’entablement continue (coupée par fenêtre) Plan centré Couverture en demi sphère - Chapelle, dans le traité de De l’Orme Coupole vitréeÆ tambour, beaucoup ;spirale structurelle et vides entre d’ouvertures car coupole très légère (pas = coupole Brunelleschi) ; beaucoup de lumière  - Chapelle Villers-cotterêts  Fronton et pronaos antique  Mais ressemble à église chrétienne ; 3 demi-cercles s’imbriquant Au milieu tambour percé et coupole + lanterne (réf : Brunelleschi, Michel-Ange…)  Philibert De l’Orme et la culture italienne – Hôtels particuliers  - Hôtel particulier De l’Orme, Paris, 1554-58  Façade = référence culture italienne du 16es. Motif arc de triomphe très personnalisé Chaînes = renforts du mur à la française Fenêtres très différenciées, typiquement français Cour, 2 galeries, un corps de logis simple ; lucarne sur toiture, exaltation mécanisme structurel de la fenêtre, lucarne casse mécanisme toiture ; il ne reste de l’ordre qu’une bande horizontale (simple) ; platebandes sur fenêtres Façade arrière avec demi-cercle  - Hôtel particulier  Typologie très semblable Très palladien : ordre colossal Escalier ajouré (dans travée centrale) ; mais modèle italien =rampe sur rampe Ouverture sur le toit : plus lucarne isolée mais partie de mur qui monte, sorte d’attique  Philibert De l’Orme – De la construction et des ordres…  - Question de la construction de l’ordre chez De l’Orme Bramante, canonica, Sant’ Ambrogio, Milan ; Idée de la colonne en forme d’arbre (sculpté dans granit)  6
De l’Orme recherche ordre français ;Premier Tome de l’Architecture, 1567 ; volonté de créer un ordre français ; pour De l’Orme, la forme résulte de la construction France, pierre de petit appareil (pas= Italie) ; colonne en plusieurs parties ; pas en un seul morceau comme dans le marbre antique ; sort de la métaphore de l’arbre ; pierre calcaire nécessitant la superposition des tambours A Villers-cotterêts, entre 2 joints il y a une pierre différente (type et taille différents) Les cannelures présentent un conflit avec les joints car elles accentuent ces derniers - Château d’Ango, illustre mentalité constructive ; ornement découle de la construction Chaîne dans l’angle (pour renfort), mais aussi chaînes diagonales et brique entre ; question constructive complexe Devient mur mosaïque Brique forme motif (losange= répandu en France) et silex (région) Mentalité constructiveÆapporte ornement Question des petites pièces reprise dans d’autres éléments ; arcs (cf. claveaux saillants entre claveaux arc à Anet) Insertion de blocs cassant la verticalité cannelures, permet plus de variations (plus qu’en Italie ; ornement base et chapiteau) ; Blocs des colonnes ne font qu’un avec les piliers Cherche source antique pour justification ; on mettait cercles métalliques autour bois pour ne pas qu’il éclate ; métaphore a à voir avec le mythe de l’origine du modèle en bois Palladio : position diamétralement opposée ; dénonce abus  - la question de la construction en plusieurs petites parties s’étend ; question de l’architrave en platebande Très vieux (rupture prévue à l’avance en partageant l’architrave en 3 parties) ; Certains exemples donnent l’impression de tomber (trapèze !) Selon Cesariano, si architrave est monolithique, besoin d’arc de décharge au-dessus ; blocs ancrés entre eux De Vinci : comment mettre pierre ou bois ensemble en petites parties pour former poutres… ? Question de De l’Orme : comment faire tenir entablement ? Platebande avec joints convergents ; placement d’un « dé » entre joints (angles du « dé » dans l’axe joints) - Palazzo Cornaro (Venise) Bossage en pointe de diamants : « dé » pour tenir les blocs ensemble ; « dé » à l’horizontale cette fois ; plus solide - Pierre Bullet  Étude constructive : dés entre pierres (pas d’accroches métalliques) Voûte : chaîne en pierre qui ancre voûte (fonctionne comme (???) tirant)  J. Errard de Bar-le-Duc, Le premier livre des instruments mathematiques -mechaniques, 1584 Arc continue dans murÆfonctionnement complexe mais expression simple Conseil faire arc su pas confiance dans platebande : si structure importante, arc est plus solide  Jean Bullant (1515-1578)  - Château d’Ecouen, pour Anne de Montmorency, 1538 Plan carré ; Cour fermée sur le côté de l’entrée que par un simple mur comme au Grand Ferrare (Fontainebleau) ; un corps de galerie a remplacé ce mur après 1545 Principale innovation : substitution des pavillons d’angles aux tours rondes ; souvenir de Poggioreale ? Ici la construction s’adapte à l’Antique ; forme d’abord (cf. colonnes) ; /= De l’Orme 7
 
Ordre toscan et dorique rythment l’ext de façade nord = répliques du Quarto Libro ; Rythme ordres brisé référence à basilique Aemilia sur avant-corps façade., légèrement irrégulier, irrégularité soulignée par interruption des entablements, rendant valeur à travée verticale. Sur aile droite de la cour, Bullant construit escalier. Avec colonnes jumelées encadrant niches. Telle organisation des ordres est uniqueÆdissimuler le fait que l’escalier d’honneur a été légèrement déplacé sur la droite pour que grande salle soit plus généreuse. Façade avec avant-corps central pour préserver la symétrie et signaler présence de l’escalier ; motif arc de triomphe pas possible car demande 3 travées, et que l’escalier à la Fr. n’en a que 2.ÆComposition bi-axiale suggérant escalier, mais en accord avec l’antique. Dissociation de la structure des ordres de celle des étages. Ordre géant de l’aile sud monte sur 2 niveaux. Ne s’est pas soucié de relier l’avant-corps au décor sur l’aile nord  Escaliers et ordres  - Corte Nuova, Ferrara, 1473-81, Pietro de Benvenuti Escalier rampant : pas arcs rampants mais arcs inclinés (centres des arcs = différents) Les ordres ne sont pas affectés ; sont sur un piédestal, horizontalité conservée  - Donato Bramante, escalier Belvedere, Vaticano, 1512 Escalier en vis = contradiction entre superposition ordres dans la continuité et verticalité ordre sur sol en rampe ; conflit entre géométrie rampante et horizontalité ordre (chapiteau)  - Division ordre primaire et secondaire : - Château Blois Vis (centrale) dans laquelle les ordres s’inscrivent ; 1er ordre colossal et ordre secondaire porte platebande rampanteÆ dessin complexe qui déforme ordres on veut trouver une liaison entre ordre et reste - Château de Chambord Pilier en rapport avec horizontalité et second ordre en rapport avec inclinaison de la rampe (se termine en beffroi)  - Déformation de l’ordre : - Solution en peinture : Jean Gourmand  Tableau avec 2 escaliers en vis, ajourées  Vide intérieur scénographie ; ajouré à l’intérieur Arcs = rampantsÆlogique Géométrie hybride - dessin (de Philibert De l’Orme ?) De l’Orme : intéressé par vis Critique vis Bramante : on ne voit pas pierre et il faut arcs rampants (pas platebande car fragile !) ; il faut plier bases et chapiteaux pas horizontaux - Eglise Saint-Etienne-du-Mont, (cf. image p. 74)  Innovation dans piliers, grandes colonnes à Saint-Etiennes-du-Mont  Tracé de l’arc est gothique mais figures ailées empruntées au répertoire antique  Un des ouvrages les plus modernes Pierre très ciselée (garde-corps) entrelacs Colonne en tronc d’arbre (pas arcs rampants) - Château Chateaubriand
 
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Aile avec escalier couvert sur cour Escalier = objet de réflexion entre maçons (faire à l’italienne ou à la française ?) Base et chapiteau incliné ; comment tient la base ? base et bloc de pierre rampe = 1 seul morceau Colonne entre rampe et palier, chapiteau et base pliée Il n’y a plus d’enduit : on voit une base formelle (moulures, inclinée) et 1 base fonctionnelle (structure, verticale) - Rem Koolhaas, piliers inclinés pour être perpendiculaires à la rampe  - Escaliers complexes à l’antique dans culture française  - Tuileries Escalier avec voûte ancrée sur mur, voûte continue ; géométrie des marches à « ondes » (cf. Anet) // avec escaliers italiens Biblioteca Laurenziana, Michelangelo, escalier= sculpture, système rigide sauf marches au milieu Villa Medici, Poggio a Caiano, Sangallo, système rigide, le moins déformé possible Fontainebleau, 1558; système hybride du château avec tours/pavillons carrées qui ponctuent les ordres, fenêtres carrées ; typologie typique du château français ; perron en forme de fer à cheval de De l’Orme avec tours/pavillons carrées Strasbourg escalier en vis, à balustrade qui devient colonnettes fines, rappelle vis percée avec ordres qui tournent autour Lyon, escaliers pour série d’appartements, ressemble au béton armé, avec galerie ajourée  Construction en bois  Système caractéristique en F, D, CH… - Maison dite « d’Adam », Angers  Souvent présence croix St-André  Géométrie complexe à gérer  Structure en bois apparent et remplissage ; toutes lignes visibles = ornement  Architecture à l’italienne est dans le motif Sculpture sur système structurelÆéléments antiques  - 2 grands systèmes Éléments verticaux pour chaque étage (permet plancher en saillie sur la rue en gagnant ainsi de la place) ; si condition favorable « préfabrication » : façade construite à l’horizontale d’abord ; possibilité de montage/démontage  Éléments verticaux traversent tous les étages  - Maison à Tilières   Structure en bois pas très soignée, sobre Remplissage : souvent torchis (léger), brique…, ici tuiles fragmentés agencées pour faire motif décoratif ; // maison où remplissage en brique, agencée pour donner un effet visuel, ornementation - Sebastiano Serlio  A fait // charpentes italiennes/françaises Charpentes italiennes ; éléments encastrés Charpentes françaises ont toiture très pentue, rigidification pour pas encombrement structure à l’intérieur, grand vide exploitable  9
 - Pierre Le Muet,Manière de bâtir pour toutes sortes de personnes, 1623  Question toiture, sans vide habitable Si mur dépasse niveau du comble, dit à surcroît, comble devient pièce ; charpente plus haute  - Philibert De l’Orme, LesNouvelles Inventions pour bien bâtir et à petits frais, 1561 Nouvelle invention= charpente en bois ; s’affranchit de l’idée du tronc d’arbre monolithique, fragmentation en planches… et recomposition : poutres composées, n’importe quelle forme (notamment courbeÆ// arcs) Explique procédé permettant de réaliser grandes portées ; remplacer poutres de plancher et fermes de comble par des arcs formés de courtes planches accolés ; permet économie bois de longue portée et suppression pièces de triangulation de la ferme ; Économie des grands bois car en plusieurs morceaux. Poutre est remplacée par un arc en bois (même syst. que pr la pierre : avec comme des claveaux Relation volume-espace modifiée : toits avec moins de hauteur et donc plus de jour dans les cours + combles plus habitables car dégagés des poutres de triangulation + portées pas limitées par la longueur du bois. Ferme, formée de 2 chevrons, 1 entrait, 1 poinçon ; De l’Orme supprime l’entrait, le poinçon et les pièces secondaires et remplace les 2 chevrons par un seul arc en bois, plancher se comporte comme claveaux arc en pierre Solution pour palier à pénurie des grands bois… Poutre courbe pour réalisation plancher ; appuis sur consoles, mécanisme structurel donne vide, De l’Orme va habiller structure, l’orner (// arc de triomphes) avec motif à l’antique, plancher qui ressort ~= métope ; plus de relation proportionnel à l’antique car mécanisme structurel différent ; trous pour ventilation, évaporation eau etc.  - Abbaye de Montmartre, De l’Orme, 1559, Paris  Base circulaire en maçonnerie Couverture en forme de coupole en bois, avec son système de charpente « De l’Orme »  Basilique imaginée -Grand espace couvert avec système « De l’Orme » sans points d’appuis intermédiaires ; poutres en arc  Base en maçonnerie système pavillonnaire pour services, galeries Coursive au sommet pour vue  - Mont-Dauphin, charpente, 19es.  À nouveau publication traité De l’Orme  Charpente colossal « De l’Orme »  -L’Architecture, Premier tome, De l’Orme, 1567 Dans ses structures y inclus géométrie du trait, géométrie constructive ; comment tailler pierres dans angles etc.  Rentre dans logique géométrie complexe Présence d’une partie liée aux cheminées ; Très importants, organe clé pour fonctionnement habitation, bon tirage fumée nécessaire ; taille, prises d’air…  Fenêtres : dimensions et formes par rapport pièces  Décrit fonctionnalité extrême  Mais conséquence sur composition façade ?  Conflits entre beauté, fonction et ornement Pas déformation pour déformation (maniérisme) mais pour rationalité  
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Image du mauvais architecte ; pas d’œil, de main, château avec peu de lumière… ; référence à son rival, Pierre Lescot ?  - Plusieurs types de toitures (cf. images p.155à 157): - charpente à chevrons-portant-ferme (cf. image p.155), charpente de ce comble reprend nombreuses fermes formées de grands chevrons ; poinçon et entrait ne se retrouvent que dans fermes maîtresses ; caractéristique des constructions gothiques, grande dépense de bois - charpente à combles à surcroît, augmente habitabilité des combles, entrait est dédoublé ; utilisé particulièrement dans les demeures - charpente à pannes présente des pannes horizontales sous les chevrons et réunissant les fermes -  haute (= comble perdu), est une :charpente à étage, ferme a 2 parties fermette et basse, 2 pièces s’adossant au surcroît, espace habitable - de toit brisé, variante du précédentcharpente  Pierre Lescot (1515-1578)  Pas un maçon, mais d’une classe sociale élevée. Éducation humaniste. Architecte dans la lignée d’Alberti : H de pensée et de dessin. - Louvre, 1549  Forteresse agrandie sous Philippe Auguste  Séquence de cours (// Palazzo Te) ; configuration des pièces typique italienne  Conflit entre représentation portique royal et fonctionnement maison  Ailes fonctionnelles  Logiques distributives spatiales typique de l’Italie Mais murs + économiques, - massif (cf. pièce octogonale, « angles ») François Ier, fait démolir donjon ; 1549 Henri II, nomme 1546 projet Pierre Lescot ; Lescot architecte du Louvre, cour carrée et pavillon Roi Ailes de Lescot ; ressaut entre aile et chambre Roi ; 4 colonnes ; Façade la plus importante, 3 ressauts (angles et centre) pour respecter symétrie centrale. 3 éléments verticaux réunis par 2 éléments horiz Ordres corinthien et composite dérivés de Serlio Tribune portée par cariatides, grande salle, finesse ornement Lescot : transfert de l’escalier à l’extrémité droite : la salle pu occuper toute largeur de l’aile. ; Escalier = rampe Plafond en bois à l’italienne, opposé à la charpente « De l’Orme » ; fait par menuisier et plus par charpentier ; plaquée à la structure  2 étages + comble habitable  Au rez-de-chaussée, arcades et doubles croisées pour fenêtre  Au 1er, tablettes hybrides, rappel arc triomphe antique Toiture ; construit attique, surcroît continu, implique changement, système charpente, coupe pointe toiture  Avant, travée = entre 2 poutresÆordonne disposition fenêtres Puis planchers avec solives l’une à côté de l’autre ; façade plus libre car meilleure répartition poids  - Château de Vallery Alliance brique et pierre. Emploi des 2 matériaux déjà trouvé au château de Blois. Mais intégration dans cette façade de motifs romains (fronton, bossage d’angle) = nouvelle. Pierre encadre fenêtre et fait l’angle. Brique = remplissage. Opposition chromatique brique rouge pierre grise.   
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