La Royal Academy of Arts au XVIIIe siècle, une académie royale ? - article ; n°1 ; vol.10, pg 123-136
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Description

Livraisons d'histoire de l'architecture - Année 2005 - Volume 10 - Numéro 1 - Pages 123-136
« La Royal Academy of Arts au XVIIIe siècle, une académie royale ? », par Basile Baudez La Royal Academy of Arts, fondée en 1768, aurait pu n'être qu'un avatar de plus dans la foisonnante création de société d'artistes dans le Londres du XVIIP siècle. Cependant, la proximité de l'un de ses fondateurs — l'architecte William Chambers - avec le roi George III et le goût connu de ce dernier pour les arts en général et pour l'architecture en particulier, poussèrent les artistes à se placer sous la protection royale. Cette histoire ressemble à bon nombre de créations d'académies de l'époque moderne, en particulier l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris. Cependant, contrairement à la plupart de ses consœurs continentales, la Royal Academy de Londres conserva son autonomie et son statut d'établissement privé. Le régime politique anglais, l'affaiblissement personnel du souverain dans la seconde moitié de son règne ne suffisent pas à expliquer cette situation. L'absence de prise de position dogmatique ou de volonté de contrôle des arts permit aux membre de la Royal Academy de bénéficier des largesses et de la protection personnelle du souverain tout en conservant une indépendance de gestion quasiment unique parmi les grandes académies européennes du XVIIIe siècle.
The Royal Academy of arts in 18th century, a royal academy ?, by Basile Baudez. The Royal Academy of arts, established in 1768, could have been just one of many art societies created in Eighteenth-Century London. But the closeness of one of the founder, the architect William Chambers, with king George III and the latter's known fondness for arts in general and specially architecture drove the artists to place themselves under the royal patronage and protection. This story has much to do with the beginnings of the Paris Académie royale de peinture et de sculpture. However, unlike the other continental academies, the London Royal Academy kept its autonomy and its private status. The English political regime, the king's personal weakening in the end of the second part of his reign don't explain all. The fact that the Academy refused to deliver dogmatic statements or to control the arts in the Kingdom allowed the society to benefit from the king's generosity and protection without giving up its independance which was practically unique amongst the great European academies of the Eighteenth-Century.
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2005
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Langue Français
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