Hugues Pierron de Mondésir
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Description

www.reforme.net2,60 € – 3,90 FS ‹ no 3485 25 octobre 2012 Hebdomadaire protestant d’actualité musique pour © Fred de Noyelle / godoNgles morts À l’occasion de la Toussaint, Réforme se penche sur les Requiem, cette façon de parler autre- ment de la mort et des défunts chez les catholiques ; et interroge des pasteurs sur la place la musique dans les funérailles protestantes.p. 6 à 9 Islam États-UnIs RelIgIons nouVeauté Téléchargez l’applicationle dogme légaliser 170 ans sur votre ipad ou votre iphone Réformeet la liberté les immigrés de diaconat et achetez directement un des 4 derniers numéros Ahmed Jaballah, Impératif économique, À Strasbourg, président de l’UOIF, l’immigration la communauté développe sa est pourtant absente des Diaconesses vision d’un islam de la campagne se construit un avenirp. 10 conservateurp. 2-3 présidentiellep. 4-5 réforme No 3485 • 25 octobre 2012Événement 2 EntrEtIEn. Ahmed Jaballah, président de l’Union des organisations islamiques de France (U ÉDITORIAL Rappeler le dogme, r Antoine Nouis questions à Ahmed Jaballah président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) Islam Pouvez-vous nous présenter le mou- vement que vous présidez ?Mutatis mutandis, l’Union des organi- sations islamiques de France (UOIF) Il s’agit d’une fédération fondée en 1983, est à l’islam ce que les évangéliques qui rassemble des associations musul-sont au protestantisme.

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Publié le 12 août 2013
Nombre de lectures 105
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2,60 €–
3,90 FS ‹ no
3485
25 octobre
2012

Hebdomadaire protestant d’actualité

www.reforme.net

musique pour
les morts

© Fred de Noyelle /
godoNg

À l’occasion de la Toussaint,oéfRmr ese penche sur les Requiem, cette façon de parler autre-
ment de la mort et des défunts chez les catholiques ; et interroge des pasteurs sur la place la
musique dans les funérailles protestantes.p. 6 à 9
Islam États-UnIs RelIgIonsnouVeauté
le dogme légaliser 170 ansTéléchargez l’application
et la liberté les immigrés de diaconat s u r et Rhvctao éert efpzeioai dd reutovc eomtreeonent iph
un des 4 derniers numéros
Ahmed Jaballah, Impératif économique, À Strasbourg,
président de l’UOIF, l’immigration la communauté
développe sa est pourtant absente des Diaconesses
vision d’un islam de la campagne se construit un avenirp. 10
conservateurp. 2-3prtienidésellep. 4-5

rédéf enu’d tigas’l ?Iz desiré pesbmr saq,iu9138 en ndéen foation su suoevuoov-zPuq eovsuv-mene tr le mouprésenten uteent anurcollE.siaçsérper epelos ap’islns lneésedp n uoqeeus onsumumal-s ned ela secossitai territoire franéraptrei sus rel sie turs’e puaptneml: ssiorélé dérationon de modemérahc» .oNrtouompre dnsyosaisiv « enu riov-e,pamistéforam r ssen uouqle relne enoc édisitar dononucxttesoe tiséd e’lpé-ouqe, enfin la pris,noigiletrevuo’lx aue urarulngsiédil aifxup éta ipesrincla r de alm mê ehcne t àse rattaceux-ci tiaf euqtnei ua ce, tlaulusnsmasem rFrèua xeitnssocus as norfoiap siaçnarF sed Si l.retuuloccit.Nous autres, l tudM yoneO-irnensmau docPr ehetilaed éum s-lusnte férea réde leénnrupod fieets rlas ai etéliéa edelocém eésnepentrale,ration cdaimintsègeros nticotisae âcx auétimrg,eèrt il sles quel,lesionsictasaosed sno se om-ntoaut geudb nu’d tnesopsidrupo ete’dmAréqies musulmans d’Ee snim nironadét dueNou , rdvoviertnfiéfrul .S n cons ute dntexdéf al , noitaré fanple ercianin ruoleuqegnaP.srl’n lais rlesoait nadt e m-a-tlités à s’difficuld seL? resinagroCFu désltcufiifd seettnséluMCr olites prencingé petveeu cntleolretcsed nod ap,srfois même des adisee txréeiruseènécem dpeCe. esn ,tnadnr en suoonspecev’aidas dseÉ sed é rtatsthe cnt oisçan-raf seuqitilop selnsabespoes rt, dperauart .’Dnaecuse, officiem naèiercréh ,edstneréffo statÉ ieérnt iDi. esurréeie tx ste-uers, àiquefois la tablbupe cirF npe, rsse lurdée srl aocmmnuuaétntvoulu, à travelah est présidenAmhdeJ balaos suoN «1102 sipudeF OI’U ldet ru,eevtr’duoti élaïcrla poummes à» mi’sartuétil dé,nee égd’italsitaoi.nero grnadans notpliquer de cipeprin le erdno pn sisM iaé.italtreu nde, étilagé’d ,erut- d’ouver laïcitép uo ral sosmmsem laou?Ne rdisl’étniueir ell’l àaé l ndieiocedv reprqui te uésenrenu’d e noigilee.ntreférlpan Oeuse tnup ued fi, la problématiqomel ednusumnaml llaciaï dtés an ecnanretla’L .sanFrene qutilipologoi éd steqieu nountrees ei-quedsavid y’n p a hé togolgeeresnc s aidiveCaln uors qu’ilsés, aloux erentïclaa .Lp es étie-t-esner leisseulmasmuso’grsns ree nasiridiange ptsaiarnessov tiolual rce change la donen .eL sonvuaexuaium nn, e hst rio représ tu lun eep ôtutpls ai msetcirts semron pouv Le urs.valeed s euqiod snevitê t t hciois.sre élus, ,erre Dir teen tur seuaetnrigiil - sop aus es dsi lece tneridffrénetuel et le spiri.ler eJ t elopmee icinpoannurace ioc euq,tc pmelns às get lenduimalsi’l euqerid a las pitfae nnomique,social, opilituq,ei lene litfaas pn eifédsin-tnassed vuet deuand : qlsmal i’reivi tn durtsenstue qeso’d snoiocé erdr.Manuel ribution eimintsaVll,sl sl’i yamramo.Lle as tnocppa etromentairet cls’esnortécc n-nop oreuritéInl’e dre ,setluC sed terpaepelnrsov lauers. En Occidentecsin alon ei suerntt dis pa rdeste pprol atnertiqupoli la e eti ,emêm nu a y l satéb dras leureitarhc-méd rc-os rélaà crepaomvune ttê: li sepmocratieec la déam ,xueigiler rivoou punà s leabvaroapfsem ss mos ne Nounne.étiears e ab q», duednoi « unirppmetrquer, à l’occasoVsup uoev zeramro punucave èmble tnegreatno’n tmusuues s émlmanraitsep tiqipsloesipncri pes lur’l ed stiordsed avonous e, nhommerd nétorpmi sxeve alac acésrdcoidretnasiol tni . Nous p laburqaeu ,êmemneossnq med suoNà snodnammfea les rdee et rp-ceectrnu e norainenspime i eérlraplsi’ ,maisma’a dncva àerv siga eédoc-uevrt. Maintenant svarosaf sep osmm ne nousnt, e-me ehcac emmef al ue qitfaaus leabtttidu etsu ena ge, quieson visal-si .manad ’l sitorreaièstrin ma daburqs esnslep ro eell a teda l a yontisipoup secaplI.scilbreligieuseet la t éhlogoqieuo upeciTh. loéoqugiisopnoit ed nirp2Événement

Islam
Mutatis mutandis, l’Union des organi-
sations islamiques de France (UOIF)
est à l’islam ce que les évangéliques
sont au protestantisme. Une branche
théologiquement traditionnelle, so-
cialement populaire et religieusement
dynamique. Comme les évangéliques il
y a quelques décennies, le mouvement
est mal connu du public et il fait peur.
Comme le monde évangélique, l’UOIF
est plus divers qu’on ne le pense. Après
avoir interrogé Dalil Boubakeur il y a
deux semaines, nous avons voulu ren-
contrer Ahmed Jaballah pour mieux
connaître son mouvement.
Depuis plusieurs années, nous sentons
une crainte diffuse qui se propage face
à l’islam. La montée de l’islamo-fascis-
me, du terrorisme et de l’antisémitisme
musulman alimente les peurs et les sus-
picions. Les musulmans sont suspectés
de bienveillance, voire de complicité,
avec ces dérives. Des thèses expliquent
que l’islam est incompatible avec la dé-
mocratie, que son livre fondateur est
d’essence totalitaire et que l’expression
islamisme laïque est un oxymore, une
contradiction dans les termes. Nous
ne voulons pas être naïfs et ignorer les
peurs et les menaces, néanmoins nous
voulons rappeler trois éléments.
Les différents printemps arabes ont
montré que les peuples musulmans
sont comme tous les peuples de la terre,
ils aspirent à la justice et à la démocra-
tie. Nous savons que l’Histoire n’est pas
linéaire et qu’elle avance parfois selon
des lignes courbes mais l’aspiration à
la liberté des peuples d’Iran, de Syrie,
d’Égypte et de Tunisie est avérée.
L’islam existe en France, il est le fruit
d’une politique d’immigration et de la
mondialisation. Il ne va pas disparaître.
Le principe de réalité nous impose de le
prendre en considération. Il vaut alors
mieux le rencontrer et entrer en dialo-
gue que l’ignorer. La marginalisation a
toujours alimenté les extrémismes.
Éthiquement, je préfère faire confiance
dans la parole de mes interlocuteurs,
au risque de me tromper, que de les
suspecter au risque de les mépriser.
Les mots ont un sens et je crois que re-
layer les propos du président de l’UOIF
affirmant que la laïcité, la démocratie et
la tolérance appartiennent à l’islam est
une façon de faire progresser ces idées
dans l’esprit des musulmans.•

Antoine Nouis

réforme No3485•25 octobre 2012

ÉDITORIAL

s tous les élémetn sopruc mo-EntrEtIEn.Ahmed Jaballah, président de l’Union des organisations islamiques de France (U
Rappeler le dogme, r

questions à
Ahmed Jaballah
président de l’Union des organisations
islamiques de France (UOIF)

teinntnaou,nn’s novaap suotsruojeu rtaqi erpsed . Magionrelileurrhcserèrf son ,ebrlit on snsieéted srcyosep-ce t ce titrances. Àuop al ros ssemmt e rleib ltéerrO’d sneuoN.tneilee drentiréchs açsirfnadrfép uos mux deans sulmvad atnal egiovaerimt aiteenrenddnvidieull.enOa ertéreligieuse iib llar ieégilivrp tiod no ,seétspecntres so loil seq euattnse ,s detrauns ut enemesedtmoc trop avec led’accordse tap ss ino’n
értbeeuqi te éR albupux ari pdéfitéli e’lsialcnpised er la lim.espect2102 erbotco 5co, F)OIehemttcaeua jngude lois ux lnt aemro oN 58432 • éfrue ceva êm sel xférés me n-reusml sum na.sElle sède posal eféd esne sedlevas uradtrioit ec sodtciranles –c’est-à-dirt esenbi’

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