Barrio de de Aranoa Fernando Leon

Centre De Documentation Du Cinéma[S] Le France

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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
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• Langue: Français

Extrait

Barrio de Fernando Leon de Aranoa FICHE FILM Fiche technique

Espagne - 1999 - 1h40 Couleur

RÈalisation et scÈnario : Fernando Leon de Aranoa

Photographie : Alfredo Mayo

Montage : Nacho Ruiz Capillas

Musique : Hechos contra el decoro

InterprËtes : Crispulo Cabezas (Rai) Timy (Javi) Eloi Yebra (Manu) Marieta Orozco (Susi) Alicia Sanchez (la mËre de Javi) Enrique Villen (le pËre de Javi)

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pue par des percÈes de burlesque triste la deuxiËme partie, ÈclatÈe en saynËte suivant une Èvolution trop explicative fait basculerBarriovers un discour sociologique plus conventionnel. Il e˚ fallu que le rÈalisateur ose prolonge jusquÕau bout le regard qu'il ava dÕabord su poser sur ses personnages. ClÈlia Cohe Cahiers du CinÈma n∞536 - Juin 199

Encore un film sur le drame des jeune de banlieue, direz-vous. Certes, et pou son deuxiËme film, le rÈalisateur espa gnol Fernando Leon de Aranoa nÕÈcha pe pas aux ´clichÈsª du genre. Mai peut-on parler de clichÈs quand le mÍmes se reproduisent aux abords d toutes les grandes villes, avec leur cor tËge de vols, de drogue et de bavures ? LÕoriginalitÈ deBarriotient ‡ la chaleu du regard, jamais condescendant ni moraliste, que porte le cinÈaste sur so trio dÕados. Trois mecs qui nÕont pas ans, marquÈs par une lourde histoir familiale et qui jouent les matamores. Trois losers, incarnÈs par des acteur non professionnels, qui vont avec tout la banalitÈ du monde basculer de pecca dilles en tragÈdie. LÕune des scËne fortes se situe aux deux tiers du film quand les trois kids dÈcouvrent, dans u tunnel dÈsaffectÈ, toute une colonie d Noirs vivant dans le plus grand dÈn ment. Un autre frisson parcourt l Èchine, et la nÙtre. M. Studio - Juin 19

Madrid. LÕÈtÈ arrive et les images d plages au sable fin envahissent les vitrines des agences de voyages et les spots tÈlÈvisÈs. Pour trois jeunes de banlieue, Javi, Manu et Rai, cette annÈe encore, les vacances se rÈsumeront ‡ des dÈambulations sans but vÈritable au pied des tours de la citÈ quÕils habitent. CÕest ‡ partir de cette simple Èpure qu Fernando Leon de Aranoa a rÈalisÈ Barrio(Quartier), son second long mÈtrage, prÈsentÈ en avant-premiËre au rÈcent Festival de Saint-SÈbastien, en septembre dernier, et dont il constitua lÕÈvÈnement. Un film fort, implacable, dur, qui vaut les meilleurs documentaires sur ce sujet. On pense, inÈvitablement, ‡ un autre film espagnol, situÈ dans les mÍmes ban- lieues de Madrid et produit Ègalement par Elins Querejeta,Vivre vite(De prisa,de prisa) de Carlos Saura (1981). Presque vingt ans plus tard, Fernando Leon de Aranoa, qui revendique avoir optÈ pour un commentaire social, sÕe intÈressÈ ‡ des personnages plus jeunes, marginaux non par choix, mais par origine sociale. Il nÕy a chez ces no veaux adolescents aucune fascination pour lÕargent ou la violence, comm cÕÈtait le cas chez Saura. Leur dÈsi nÕest pas de tout obtenir et le plus vit possible mais, dÈj‡ ‡ court dÕillusion de se libÈrer simplement de ces tours oppressantes. A quinze ans, les trois copains ne sont

SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : [phone]

lÕinnocence passe par la dÈcouverte, brutale, des mensonges ‡ lÕintÈrieur desquels ils ont grandi. Petits men- songes parentaux avec ou sans gravitÈ, cÕest selon, prÈtextes dans tous les cas ‡ masquer un dÈlitement inÈluctable de la cellule familiale. Enormes mensonges extÈrieurs dÕune sociÈtÈ qui nÕa pas plus ‡ offrir ‡ ces gamins quÕelle nÕa offert ‡ leurs parents, larguÈs, vivotant de maniËre improbable entre emplois prÈcaires et chÙmage dÈfinitif.LÕalcool, la drogue que lÕon sÕinjecte par voie veineuse ou par Èmis- sions de tÈlÈvision abrutissantes ne sau- raient faire oublier plus longtemps cette insoutenable misËre de fin de siËcle engendrÈe par un libÈralisme inhumain. LÕaction du film pourrait, bien entendu, Ítre situÈe dans toute autre grande ville occidentale. Mais elle lÕest au sein de cette sociÈtÈ espagnole, libÈrÈe peut- Ítre du terrorisme basque et qui, trËs mÈdiatiquement, jette ses anciens ministres (socialistes) en prison. Une sociÈtÈ espagnole qui, nous montre le film, tente de cacher ses exclus aussi bien sous un pont de chemin de fer que sur les quais dÕune station de mÈtro dÈsaffectÈe. Une sociÈtÈ o˘ rËgne un consensus politique visqueux et dont les dirigeants de droite, au pouvoir, rÈpË- tent ‡ lÕenvi, non sans cynisme, comme sÕil sÕagissait dÕun slogan publicitaire : ´Tout va bienª Carlos Pardo ∞ -

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pour le Entretien avec le rÈalisateur public. J lÕocca Comment situez-vous votre travail vis-‡ europÈ vis de celui de cinÈastes comme Mede sont bie ou Almodovar ? Peut-on parle aujourdÕhui dÕune nouvelle gÈnÈrati Quel re de cinÈastes espagnols ? franÁais Tout sÕentrecroise. Il nÕy a pas vraim ration, deux gÈnÈrations distinctes. Concernan le nomb les plus jeunes, il est facile de trouve CÕest des points communs avec dÕautres q aujourd ont dÈj‡ pas mal dÕannÈes de travail. en Espa ce, mÍme si certains jeunes cinÈaste films fr dÈveloppent un regard neuf sur le cinÈ amÈrica ma, sur la sociÈtÈ espagnole. Il m breuses paraÓt difficile de parler de courant. E films eu impossible de parler dÕÈcole. Cela ne Je parlerais plutÙt de richesse, de diver connais sitÈ dans la maniËre quÕa chacun dÕab Áais. Et der tel ou tel thËme. En fait, nous tra ce cinÈ vaillons tous en francs-tireurs. comme Mes prÈoccupations vont vers une cer TÈchinÈ taine rÈalitÈ sociale, vers des histoire mon se simples, des sentiments, des regards esthÈtiq des silences, vers une certaine intimitÈ De ce p prÈoccupations que lÕon retrouve ch yeux de Medem -, toujours trËs loin des films d lÕappell genre. Je fuis les genres. Prop Almodovar, par sa stature actuelle, nÕest-il pas devenu un ambassadeur u peu Ècrasant du cinÈma espagnol ? CÕest vrai quÕ‡ lÕÈtranger, au-del‡ cinÈphiles, Almodovar est la rÈfÈrence. Ce qui est un peu problÈmatique car l Le rÈ cinÈma dÕAlmodovar est trËs personn et nÕest pas vraiment reprÈsentatif de l Fernan cinÈmatographie espagnole. Il fau Madrid ouvrir lÕÈventail, mais cela relËve aus Scienc de notre responsabilitÈ. Complut Son pr Les conditions pour y arriver vous sem (1994) blent-elles aujourdÕhui rÈunies ? vals : CÕest le bon moment. Ne serait-ce qu Henares vis-‡-vis des cinq derniËres annÈes, pen Festival dant lesquelles sont apparus prËs d plusieu quarante nouveaux rÈalisateurs. Certaines annÈes, environ la moitiÈ la production est faite de premiers fil Cette richesse nouvelle est importa

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ScÈnariste de sÈries et de programme pour la tÈlÈvision, il a Ègalement tra- vaillÈ dans le domaine du documentaire avecIsbjeglice(RÈfugiÈs en Bosnie- HerzÈgovine). Familia, son premier long mÈtrage rÈa- lisÈ en 1997, obtient le Goya du meilleur jeune rÈalisateur et la Mention SpÈciale de la Critique Internationale (Fipresci) dans le Festival de Valladolid. SÈlectionnÈ au Festival de Berlin 1997, il a Ègalement remportÈ la MÈdaille dÕOr du meilleur film Ètranger lors du Festival de Houston et le Prix du meilleur film au Festival de Miami. Son second long mÈtrage,Barrio, reprÈsente lÕEspagne au Festival de Sundance et obtient la Concha de Plata du Festival de San Sebastian. Prix Goya 1999 du meilleur rÈalisateur, meilleur scÈnariste et meilleur espoir fÈminin pour Marieta Orozco. Dossier distributeur

Filmographie

Court mÈtrage Sirenas

Longs mÈtrages Familia

1994

1997

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