Calle 54 de Trueba Fernando
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

FICHE FILM
Calle 54
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
chaleur de ses notes, Trueba prend le temps de revendiquer un peu plus enco-re sa subjectivitÈ en racontant, avec sa voix et ses images, l'univers de ses pro-tagonistes : le regard hiÈratique de la pianiste Eliane Elias ; la fracture de l'Èmigration, symbolisÈe par les frËres Gonz‡lez, entre San Juan et le Bronx ; la pensÈe, onirique et fragile, de Gato Barbieri ; la fresque murale commentÈe par Tito Puente, rassemblant dans un mÍme orchestre imaginaire les hÈros du jazz latino ; le rendez-vous hebdomadai-re de Chico O'Farrill au Birdland de New York ; l'Èchange de regards, pudiques et bouleversants, entre le Cubain Chucho ValdÈs et son pËre Bebo, exilÈ ‡ StockholmÉ La musique comme une pierre prÈcieu-se, son univers comme ÈcrinÉ Par la maniËre impressionniste dont il jongle avec la multiplicitÈ des lieux, des gÈnÈ-rations, des styles aussi, Trueba redon-ne au jazz latino toute la force qui contribue depuis 50 ans ‡ faire son uni-versalitÈ. Une universalitÈ paradoxale, ambiguÎ, pour une musique familiËre mais gÈnÈralement mÈconnue, et dont on ne pourra plus dire, aprËs avoir vu ce film, qu'on ne la comprend pas. Sebastian Danchin Dossier distributeur
Critique
CÈlÈbrÈ en Espagne et dans de nom-breux festivals, reconnu aux …tats-Unis, Fernando Trueba n'a jamais obtenu de succËs public en France pour ses films de fiction.Calle 54, son premier docu-mentaire musical de long mÈtrage, qui exprime sa forte passion pour le latin jazz (auquel il consacra dans le passÈ un dictionnaireDiccionario del jazz latino), bÈnÈfice d'une meilleure sortie, dans le sillage Èvident du succËs accordÈ ‡ Buena Vista Social Club. Les visÈes et le champ d'exploration des deux films sont cependant totalement diffÈren
Fernando Trueba explore le latin jaz issu de l'interpÈnÈtration du jazz amÈri cain et des musiques latines, essentiel lement cubaines, portoricaines et brÈsi liennes. S'il s'est rendu ‡ New York Stockholm, La Havane, Cadiz, San Juan lieux de rÈsidence d'un certain nombr de musiciens, Trueba a en grande parti tournÈ son film en studio, ‡ New York o˘ il a rÈuni l'ensemble des musiciens et auxquels son directeur de la photo attribuÈ des lumiËres et des fonds colo rÈs spÈcifiques en fonction des person nalitÈs ou du caractËre des musiques Seul Chico O'Farrill, le plus ancien d tous - il est, avec Mario Bauza aujour d'hui disparu, un des fondateurs du lati jazz -, est filmÈ en noir et blanc. E Orlando ´Puntillaª Rios, Carlos ´Patato ValdÈs, qui lors d'une rumba exprimen sans doute le mieux les racines afri caines, sont filmÈs dans le studio, l'Ètat brut, sans la stylisation accordÈ aux autres musiciens. Il y a des sur prises (l'Ènergie d'Eliane Elias, qui lui souvent fait dÈfaut, fera mentir aujour d'hui ceux qui l'accuseraient d'un je trop fÈminin ; le mariage qu'opËr Chano Dominguez entre flamenco e jazz), des dÈceptions (Gato Barbieri vieilli, nostalgique d'une Èpoque rÈvo lue ; Tito Puente, proche de sa mort, qui dÈj‡ ne joue plus, laissant ‡ ses remar quables musiciens le soin d'enlever l morceau), des moments d'Èmotion (le retrouvailles musicales du pËre et d fils, Chucho et Bebo ValdÈs ; ou ami cales, quand Bebo joue avec Israel Lopez ´Cachaoª), des Èclats presqu hystÈriques (Èpoustouflants, Michel Camillo, derriËre son piano, face ‡ l batterie de Horacio ´Negroª Hemandez) De toute faÁon, on Èprouve un rÈel plai sir ‡ Ècouter/voir les subtilitÈs musi cales de Paquito D'Rivera, les arrange ments incroyablement modernes d Chico O'Farrill, la richesse pianistique d Chucho ValdÈs, la tension brisÈe d Jerry Gonzalez, ou la presque totalit des musiciens rÈunis ici. FilmÈes ave '
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
oubliÈ de mettre en scËne les moments musicaux, et dont le dÈcoupage a la prÈ-cision d'unstoryboard, montÈes remar-quablement, toutes ces facettes du latin jazz procurent au spectateur un grand plaisir, et lui transmettent l'idÈe d'un jazz chaleureux, Ènergique, violent par-fois, actuel, qui ne recule devant aucune audace, et qui a parfaitement rÈussi le mÈtissage des cultures. Hubert Niogret
Positif n∞478 - DÈcembre 2000
Calle 54est une comÈdie musicale sans comÈdiens ni danseurs. Les seules stars sont les musiciens, de grands noms du latino-jazz. AprËs une brËve prÈsenta-tion biographique, tournÈe en vidÈo sur leur lieu de vie respectif (Espagne, Cuba, Etats-Unis), chacun interprËte, ‡ tour de rÙle, un morceau sur un plateau de stu-dio monochrome, changeant de couleur ‡ chaque nouvel invitÈ. Les numÈros s'enchaÓnent, tantÙt festifs, tantÙt graves, sans que la mise en scËne de Fernando Trueba n'arrive ‡ leur consti-tuer des univers spÈcifiques. Tous sont coulÈs dans le mÍme moule mouvant (plan d'ensemble valorisant la relation des musiciens entre eux, plans de dÈtail soulignant l'agilitÈ des mains de l'artis-te). Seule se dÈgage la photogÈnie de certains, leur capacitÈ personnelle ‡ occuper une scËne.Tito Puente est un showmanhors pair, un Joe Pesci du Spamish Harlem, et Jerry Gonzales, apparaissant sur fond rouge, est beau comme le diable en chapeau feutre. (É) Patrice Blouin Cahiers du CinÈma n∞552 - DÈc. 2000
Habituellement, un film s'accompagne d'une bande-son. DansCalle 54, la bande-son est le sujet du film. Fernando Trueba a ainsi voulu rendre hommage au latin jazz, sa musique prÈfÈrÈe, et aux
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espagnol, oscarisÈ en 1993 pour l'incon sistantBelle Epoque(qui avait rÈvÈl Penelope Cruz), a rÈuni dans les studio Èm new-yorkais de Sony, situÈs sur la 54 Rue (d'o˘ le titre), une brochette d vedettes du genre, chacune jouant ave ses musiciens habituels un titre emblÈ matique de son rÈpertoire. AprËs un brËve introduction plutÙt pompeuse c'est parti pour entre cinq et dix minute de jazz dans un dÈcor neutre, avec de Èclairages travaillÈs et des mouvement de camÈra pas trËs imaginatifs. L'apprÈciation dÈpend dËs lors du go˚ de chacun, de son degrÈ d'intÈrÍt et d connaissance du genre en question. O peut Ètouffer un b‚illement ‡ lÕÈcout de la pianiste brÈsilienne Eliane Elias lÕArgentin Gato Barbieri, avare de se apparitions, ressert son sirupeu Bolivia; l'Èmotion de voir Tito Puent filmÈ quelques semaines avant sa mor dÈpasse l'intÈrÍt de sa prestation ; l somptueuseAfro-Cuban Jazz Suite, diri gÈe par son auteur, le Cubain Chic O'Farrill, semble bien sage ; Michel Camilo, pianiste dominicain, est u cabot hystÈrique. Les meilleurs moments sont ‡ porter a crÈdit de Paquito D'Rivera et du pianist andalou Chano Dominguez. Et surtout d Cubain Bebo ValdÈs, 82 ans, l'un de fondateurs mÈconnus du latin jazz. So duo avec le contrebassiste Cachao me aux prises deux dinosaures qui se jau gent avec malice. Dans la scËne finale le mÍme Bebo, installÈ depuis 1963 e SuËde, retrouve son fils Chucho ValdÈs qui, restÈ ‡ Cuba, s'est imposÈ comm l'un des pianistes les plus brillants de l planËte jazz. Il passe dans leur versio improvisÈe de laComparsad'Ernest Lecuona une Èmotion, une tendress ravageuses. (É) F.-X. Gome LibÈration - 13 DÈcembre 200
Le rÈalisateur espagnol Fernando Trueb (Belle Epoque,Two Much) commenc par avouer en voix off une passio rÈcente pour le jazz latino. Passion assez fervente toutefois pour l'avoir lancÈ su les traces des maÓtres encore vivants de ce genre, trËs chaud dans les annÈes 70, et auquel l'engouement actuel pour tou rythme afrocubain, mÍme diluÈ dans l variÈtÈ, peut bien mÈnager une place. Voici donc, vieillissants mais en majes-tÈ, les Gato Barbieri, Tito Puente, Jerr Gonzalez et autres Paquito D'Rivera. Il ne s'agit pas ici d'une rÈunion ´familia-leª teintÈe de couleur locale ‡ laBuen Vista Social Club, mais d'une simpl suite de morceaux filmÈs en studio, entrecoupÈs de brefs inserts biogra phiques, o˘ tel musicien apparaÓt dan les rues de New York, tel autre ‡ La Havane ou sur une plage suÈdoise. cela prËs, Trueba s'est dÈlestÈ de tout devoir documentaire, laissant la musique seule accoucher d'une hypothÈ tique ´fictionª.(É) FranÁois Gori TÈlÈrama - 13 DÈcembre 200
(É) Fernando Trueba, dont le film le plus connu en France estBell Epoque, s'est fixÈ un cadre trËs stric de narration : il filme douze morceaux d musique, jouÈs par des musiciens de latin jazz. L'idÈe que se fait le cinÈaste de ce genre musical est assez large pou inclure aussi bien le pianiste espagnol Chano Dominguez que le saxophonist argentin Gato Barbieri. Mais le cÏur du film bat au sud de la Floride, avec l musique des Cubains Paquito D'Rivera (saxophone) ou Cachao (contrebasse), d Dominicain Michel Camilo (piano) o des enfants de la diaspora nÈs aux Etats- Unis Tito Puente (percussions) o Jerry Gonzalez (trompette). Pour chaqu titre Trueba a rÈalisÈ une courte sÈquen ce documentaire, en vidÈo numÈrique, l -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
ciens. Vient ensuite la vraie matiËre deCalle 54: l'exÈcution intÈgrale d'un morceau, filmÈe cette fois en studio, par plusieurs camÈras. Chaque fois, la couleur domi-nante change : Paquito D'Rivera joue sur un fond bouton d'or, pendant que Michel Camilo a droit ‡ un bleu nuit qui sied parfaitement ‡ sa virtuositÈ ÈlÈgante, un peu mondaine. L'intÈrÍt du versant informatif du film varie selon les sujets. Restent quelques moments marquants, comme cette rÈflexion saisissante de Paquito D'Rivera, issu, comme plusieurs des musiciens retenus par Trueba, d'une dynastie musicale cubaine : ´Le plus beau cadeau que m'ait jamais fait mon pËre, ce n'est pas mon premier saxopho-ne, c'est ma mËreª. Ou les retrouvailles entre Chucho ValdÈs, le quinquagÈnaire toujours basÈ ‡ Cuba, et son pËre Bebo, Ègalement pianiste, en exil depuis 1960. Mais plus encore que le dialogue un peu empruntÈ entre les deux hommes, c'est leur duo sur un thËme du grand compo-siteur cubain Ernesto Lecuona (1895-1963), qui se grave dans la mÈmoire, une mÈlodie sinueuse et triste, filmÈe sur un fond - naturellement - havane. Le plus cinÈgÈnique de tous reste le vieux Chico O'Farrill, chef d'orchestre ‡ New York depuis un demi-siËcle, dont le big band est filmÈ en noir et blanc, der-riËre de jolis pupitres, comme dans une comÈdie musicale des annÈes 40, avec des travellings le long de la section de cuivres. A rebours de Wim Wenders, parti ‡ la dÈcouverte d'un monde inconnu, Trueba s'est offert le plaisir de filmer des musi-ciens qu'il adulait, et que, pour certains, il connaissait dÈj‡. On sera forcÈment en dÈsaccord avec certains de ses choix. Mais il reste lÕessentiel : le talent des musiciens et le regard amoureux que Fernando Trueba leur porte, qui fait de sonaficionun sentiment hautement contagieux. T. S. -
D O C U M E N T
Propos du rÈalisateur
Je crois que la seule raison pour laquel le je fais des films c'est que je ne sais ni Ècrire ni peindre ni mÍme faire de l musique. Et pourtant, quand je fais de films, j'ai la sensation de faire un peu d tout cela en mÍme temps. La musique m'a procurÈ tant d moments de plaisir, elle m'a tellemen aidÈÉ La musique nourrit notre existen-ce, la rend pleine et fÈconde. Elle peu presque tout communiquer : la mÈlanco lie, l'exaltation, la joie, la tristesseÉ De tous les arts, elle est le plus abstrait Elle touche notre cÏur avec des armes secrËtes mais irrÈsistibles. Pourquoi cette note nous Èmeut-elle alors qu celle-l‡ nous repousse ? C'est quelqu chose de trËs difficile ‡ expliquer. C'es une question d'alchimie. C'est san doute pour cette raison que la musiqu rÈsiste ‡ l'analyse plus que tout autr art, mÍme si elle n'Èchappe pas complË tement. Nous qui faisons des films, nous cher chons toujours ‡ faire naÓtre des sensa tions, ‡ communiquer des Ètats d l'‚me. Nous sommes des chasseurs d sentiments comme le sont les auteur littÈraires et de fiction. LÕironie est qu lorsque parfois nous y parvenons, cel vienne presque toujours de choses qui en partie nous Èchappent, mais qui par ticipent ‡ la magie du cinÈma. Cette recherche constante de l'Èmotion c'est l'essence propre du jazz. La seul des musiques totalement ouverte ‡ l'im provisation. C'est une musique o˘ ‡ l fois ceux qui la font et ceux qui l'Ècou tent, attendent "que le miracle arrive" comme dans la chanson de LÈonar Cohen. LÕenjeu de ce film pour moi, mai aussi la raison de cette aventure et d mon enthousiasme, c'Ètait justemen d'Ítre l‡, avec mes camÈras, ‡ attendr ce moment. Et de me situer en tant qu rÈalisateur sur un territoire parallËle celui de la musique que je filmais ouvert et prÍt ‡ en saisir toutes le gr‚ces. Depuis ces derniËres annÈes, le jazz f
peur ‡ beaucoup de gens ; on pense que c'est une musique cÈrÈbrale, une musique pour "musiciens". Pourtant, ‡ l'origine, le jazz Ètait une musique populaire pour danser. Je crois que ce que les latinos ont vraiment apportÈ au jazz, c'est de lui redonner la vie, la joie, l'Ènergie qu'il n'aurait jamais d˚ perdre ; en plus de l'avoir enrichi d'une infinitÈ de rythmes issus des musiques latines, des plus simples aux plus sophistiquÈs. "Le latino" est depuis quelques annÈes devenu trËs ‡ la mode, mais le plus sou-vent pour de mauvaises raisons. Pourtant, ‡ travers le jazz, je crois qu'il a trouvÈ son expression la plus noble, la plus exaltante, la plus ÈlaborÈe, la plus exubÈrante. Cette musique m'a donnÈ du bonheur et m'a aidÈ ‡ vivre comme aucune autre.Calle 54, c'est ma maniË-re ‡ moi de payer mon tribut : j'ai tou-jours pensÈ que la fonction principale de l'art, c'est d'aider les gens ‡ vivre, j'ai essayÈ avec ce film de transmettre la joie qu'il y a dans cette musique et de partager ma passion pour elle. Calle 54est un film musical sur la musique, sur comment elle se crÈe, comment elle surgit. Le scÈnario, ce sont les morceaux musicaux qui sont interprÈtÈs et que j'ai choisis. Le cas-ting, ce sont les musiciens. Pour moi, ce n'est pas un documentaire, c'est une fic-tion, une fiction autrementÉ Dans ce sens,Calle 54est un de mes films les plus personnels mÍme si mon rÙle ici est avant tout celui d'un intermÈdiaire, d'un mÈdium. Mais est-ce parfois autre chose un rÈalisateur de cinÈma ? Dans mon monde ‡ moi, une des rËgles fondamentales de l'amitiÈ, c'est le par-tage. Un ami,-c'est celui qui te fait dÈcouvrir des livres, des films, des musiques ou d'autres amisÉ La finalitÈ deCalle 54n'est rien d'autre que de convier tous ceux qui le dÈsirent ‡ un "festin" musical. Je n'ai pas voulu expliquer car je crois que la musique se suffit ‡ elle-mÍme. Dans mes choix, j'ai ÈtÈ rigoureusement subjectif. Certains -
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quels critËres commerciaux, musicaux, historiquesÉ Je me suis contentÈ de suivre une de mes rares rËgles dans la vie, celle de filmer ce que j'aime. Dossier distributeur
Le rÈalisateur
Fernando Trueba est nÈ le 18 janvier 1955, ‡ Madrid. De 1974 ‡ 1979, il est critique de cinÈma au journalEl PaÌset pour lÕhebdomadaireGuÌa Del Ocio. En 1980, il crÈe le magazine de cinÈma CasablancaquÕil dirige pendant deux ans. Il est lÕauteur dÕun dictionnaire de cinÈma Diccionario Del Cine, (Planeta, 1997) et lÕÈditeur dÕun Diccionario Del Jazz Latino (SGAE). Dossier distributeur
Filmographie
Courts mÈtrages ”scar y Carlos1974 ∕rculo1977 En legÌtima defensa1978 Homenage a Trois, el LeÛn enamo-rado1979 ”scar y Carlos 821982
Longs mÈtrages ”pera prima Mientras el cuerpo aguante Sal gorda Se infiel y no mires con quien El aÒo de las luces El sueÒo del mono loco Belle Èpoque Two much La niÒa de tus ojos
1980 1982 1983 1984 1986 1989 1992 1995 1998
Documents disponibles au France
Positif n∞477 - Novembre 2000 TÈlÈrama - 13 DÈcembre 2000 Le Monde - 13 DÈcembre 2000 LibÈration - 13 DÈcembre 2000
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