City of Hope de Sayles John
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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City of Hope de John Sayles FICHE FILM Fiche technique
Etas Unis - 1991 - 2h04 Couleurs
RÈalisation et scÈnario : John Sayles
Musique : Mason Daring
InterprËtes : Vincent Spano (Nick) Tony Lo Bianco (Joe) Joe Morton (Wynn) Barbara Williams (Angela) John Sayles (Carl) Chris Cooper (Riggs) Stephen Mendillo (Yoyo) Charlie Yanko (Stavros)
L E
D O C U M E N T
vitÈs multiples avec une foi inÈbranlable scÈnariste (on lui doit, entre autres PiranhasetHurlementsde Joe Dante IÕlncroyable Alligatorde Lewi Teague et la premiËre mouture dÕE.T) romancier, auteur de piËces de thÈ‚tr et de sÈries tÈlÈvisÈes, ´clipeurª d Bruce Springsteen. On se dit a priori quÕ‡ vouloir trop en faire, le bonhomm sÕexpose au KO et pourtant Sayles pro ve quÕil a toujours de lÕÈnergie revendre et quÕil la vend plutÙt bie cÕest-‡-dire honnÍtement. A partir dÕun scÈnario offrant une mult tude incroyable de personnages (on es un peu chez Mocky) gravitant autour de figures centrales de Joe (promoteu immobilier corrompu), de son fils Nic (dÈlinquant paumÈ et camÈ, hostile au pratiques douteuses de son pËre), enfi de Wynn (Joe Morton) conseiller munici pal noir intËgre mais dont lÕambitio politique se trouve brutalement freinÈ par des dilemmes moraux (faut-il dÈfendre la justice ‡ nÕimporte quel pri cÕest-‡-dire au dÈtriment de la vÈritÈ Sayles dresse avant tout un bilan gÈnÈ ral critique des liens sociaux rÈgissant l sociÈtÈ amÈricaine dÕaujourdÕh Personne nÕest ÈpargnÈ, des dirigean politiques dÈnuÈs de scrupules (le seuls directement dÈsignÈs du doigt d maniËre assez manichÈenne) aux mili tants noirs radicaux qui en prennen aussi pour leur grade. Ayant le cÏur ‡ gauche et peu de moyens, Sayles dÈcid de se lancer dans une histoire faite d bric et de broc (tournage de 30 jours co˚t du film : 5 millions de dollars). E adoptant bien entendu lÕangle soci (sans cÈder au chantage lacrymal), e faisant en sorte que les points de vu soient multiples (misant ainsi sur un position engagÈe puisquÕil faut Ítre pa tout ‡ la fois), enfin en accordant surtou le droit de parole aux habitants d Hudson City. Ce que met en jeuCity of Hope, par l biais dÕune chronique symbolique symphonique dÕextraits de vie conde sÈs, cÕest la difficile conciliation d lÕindividuel et du collectif: chacun s trouve confrontÈ ‡ un moment donnÈ un problËme de place, aussi bien au s
dÕune communautÈ que de la famille. Nick est en crise, cÕest parce quÕil incapable dÕoccuper la place vacant laissÈe par son frËre mort au Vietnam Un frËre quÕil vÈnËre et qui reprend vi un soir, sur un terrain de basket, ‡ tra vers les mots dÕun de ses anciens adm rateurs.City of Hopeest ainsi tiss presque exclusivement de conversa tions, de palabres, o˘ chacun, comme a cours dÕun forum grec, expose et sÕex se aux yeux des autres pour retrouver u minimum de cohÈsion avec lui-mÍm (voir lÕingÈnieuse scËne de golf au cou de laquelle le vieux maire noir donn ´une leÁon pratiqueª de politique Wynn). CÕest ce qui donne ‡City o Hopeson caractËre profond dÕhumanit allant mÍme jusquÕau sacrifice (Sayle se donne lui-mÍme le mauvais rÙle d dÈlateur). Si certains personnages ne sont guËr reluisants (je pense notamment ‡ Joe) la camÈra va nÈanmoins les chercher leur donne vie, se consacre ‡ dÕautres y revient pour le plus grand plaisir d spectateur. La mise en scËne se compo se ainsi de plans-sÈquences asse Ètourdissants (dont Sayles abuse un pe trop du reste) opÈrant des va-et-vien entre plusieurs groupes de gens e reprenant ‡ chaque fois la conversatio en cours. Cette pratique a le mÈrite d souligner lÕinterdÈpendance des perso nages, elle est par ailleurs la marqu dÕun cinÈaste chez qui la morale d regard (pratiquer un montage trËs ´cut signifierait une censure des person nages et un isolement dÈfinitif) et lÕÈc nomie de moyens (aller au plus vite capter le maximum de rÈel avec un mini mum de temps) vont de pair, ce qui es rare aujourdÕhui. (É) Jacques Moric
Cahiers du CinÈma n∞461 - Nov. 199
Comment transformer une tranche d vie en exercice de style ? CÕest la que tion ‡ laquelle rÈpond ce film extrÍme ment ludique et plaisant, pour peu quÕo se laisse prendre ‡ son jeu.
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
moins fortuitement reliÈs par un lieu : ce genre de pari tente le cinÈma depuis des lustres, en particulier le cinÈma amÈri-cain qui voit l‡ une occasion de cÈlÈbrer ou de railler les vertus du melting pot. Grands hÙtels ou festivals de musique country, que ces films soient signÈs ´MGMª ou Robert Altman, ils ont tous ‡ relever le mÍme dÈfi : comment intÈres-ser le spectateur ‡ de nombreux per-sonnages ‡ la fois, en nous attachant au destin de chacun, sans Èpouser le point de vue dÕaucun. Un moyen pratique dÕenrichir a priori un personnage dËs sa premiËre apparition ‡ lÕÈcran est de dis-tribuer des acteurs cÈlËbres, qui vont apporter ‡ leurs personnages tout un passÈ de connotation prÈÈtablie : pas besoin dÕune heure dÕexposition pour deviner que Greta Garbo a ´envie dÕÍtre seuleª. Option paresseuse qui conforte les stÈrÈotypes, mais valorise les contre-emplois (Marie Dressler en robe du soir dansLes InvitÈs de huit heuresde Cukor). Ou alors, ‡ lÕinverse en quelque sorte, cÕest le metteur en scËne qui est la vedette. Altman sÕen est fait une spÈcialitÈ, dÈclinant le principe dans tous les genres, forgeant des dis-ciples (Alan Rudolph), suscitant des imi-tations europÈennes (certains films dÕEttore Scola), Èpuisant lui-mÍme la formule pour mieux la rÈgÈnÈrer dans lÕautoparodie :The Player, dont le titre nous annonce dÕemblÈe quÕil ne prend pas au sÈrieux ses propres rËgles du jeu. Finalement, on peut dire que ce genre degimmickne porte ses fruits quÕ‡ la mesure du talent qui lÕemploie : cÕest pourquoi le film de John Sayles est une rÈussite. Le lieu quÕil a choisi est dÕune dÈsespÈrante banalitÈ, une mÈtropole actuelle en pleine dÈcadence urbaine. Et en mÍme temps, le choix est judicieux, car la banalitÈ mÍme du cadre en fait une originalitÈ dans le cinÈma amÈricain dÕaujourdÕhui. Autres audaces dans ce pari, dÕabord aucun ÈvÈnement excep-tionnel ne vient gonfler artificiellement le rÈcit, point de tueur en sÈrie, de com-pÈtition sportive, de rËglement de comptes entre mafiosi, de cataclysme naturel ou provoquÈ (mais il y a un peu t
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dÕautre part la distribution, si elle co porte son lot de visages familier (Vincent Spano, Tony LoBianco Lawrence Tierney, vÈtÈran des annÈe quarante rÈcemment revu dan Reservoir Dogs), nÕadmet pas d vedettes. Et cÕest par un remarquabl travail de dÈcoupage et de progressio narrative que John Sayles, petit ‡ petit parvient ‡ nous prÈsenter, puis nou intÈresser, enfin ‡ nous attacher chaque personnage. DËs la premiËr sÈquence, il nous embarque dans so parti pris de faÁon dÈroutante, faisan contraster le quotidien dÕune situatio (un jeune ouvrier de chantier dÈmission ne) avec la sophistication de son traite ment (alors quÕil quitte le champ, l camÈra se fait ´happerª par deux autre personnages en conversation). (É) Si le dÈcoupage joue avec virtuosit dÕune durÈe, si la direction dÕacteurs accentue la force chorale, cÕest l conception de lÕespace qui donne sa re piration ‡ lÕÏuvre. LÕhorizontalitÈ et verticalitÈ de la ville sont autre chos que des prÈtextes formels, pour per mettre la chorÈgraphie des personnage : elles constituent une mÈtaphore de l construction du film, et un symbole de propos quÕil dÈcrit. LÕÈcran large et mobilitÈ de la camÈra nous parlen autant que les rÈpliques du dialogue. Ces personnages, tous prÈoccupÈs pa leur ascension ou leur chute (sociale politique, affective), ont des trajets ver ticaux et parallËles, et le labyrinthe d la ville les relie en un horizontal entre lacs. Les sÈquences de rues sont parti culiËrement mÈmorables, avec un scËne de sÈduction (par Vincent Spano ici lÕÈquivalent amÈricain des hÈro Un monde sans pitiÈ) qui deviendr un moment dÕanthologie. Ce nÕest p un hasard si la plupart des intrigues qui se nouent pendant le film tournen autour de b‚timents en construction o en dÈmolition. Film sur le dÈcor, Ïuvre dÕarchitecte en mÍme temps que pa phlet demaverick,City of Hopes transforme ainsi dÕune satire social efficace, mais aux allures convenues, e un film noir dÈsespÈrÈ, o˘ lÕironie cËd le pas in extremis ‡ la tendresse, et˘
comme pour mieux brouiller les pistes,est ma tribu en ce moment ? Prenez John Sayles lui-mÍme sÕest rÈservÈ lWynn, le personnage de Joe Morton : rÙle du salaud.est-il dÕabord un homme de conscience, Yann Tobipuis un Noir, ensuite un conseiller muni-Positif n∞381 - Nov. 199cipal, et pour finir un homme mariÈ ? Ou est-ce lÕordre inverse ? A qui doit-il son allÈgeance ? On est tous conduits ‡ dÈfi-nir nos prioritÈs. CÕest un choix doulou-reux. ParticuliËrement dans une sociÈtÈ Entretien avec le rÈalisateur qui nÕest pas homogËne. CÕest vrai ailleurs aussi : est-on Ukrainien en pre-Quelle est la genËse deCity of Hope mier, membre de lÕUnion soviÈtique en Votre ville fictive, Hudson City, est-elle second, communiste en troisiËme ? inspirÈe par une ville en particulier ? JÕavais le thËme en tÍte depuis si lon Le systËme paraÓt toujours Ítre sur le temps que jÕai Ècrit le scÈnario trËs vit point dÕexploser, mais il est assez fort La premiËre mouture a ÈtÈ rÈdigÈe e pour sÕamender ou se rÈgÈnÈrer. Vous quinze jours, je lÕai soumise ‡ Maggi nous offrez un bon microcosme pour (Renzi) et ‡ sa partenaire Sarah (Green), observer comment le rÍve amÈricain ne nous avons ÈvoquÈ les problËmes d cesse de renaÓtre de ses cendres. production, puis jÕai Ècrit la version fin CÕest dans les villes, l‡ o˘ il y a le. Toute ma vie jÕai vÈcu dans des ville dÕÈnormes diffÈrences de revenus et de comme Hudson : Albany au nord d ressources, quÕon remarque les per-lÕEtat de New York, East Bosto dants, les laissÈs-pour-compte. Mais Atlanta, Hoboken dans le New Jersey. parce que lÕAmÈrique est un pays riche, Toutes offrent un melting pot semblable. rares sont les dÈsespÈrÈs qui rÈagissent Ce sont des villes o˘ les clivages ne se violemment au fait quÕils sont restÈs ‡ la dÈfinissent pas en termes idÈologiques, traÓne. Il nÕy en a pas moins une tension droite ou gauche : ils sont plus culturels, entre la rÈalitÈ amÈricaine et le rÍve plus personnels, car dÕordre familia amÈricain tel quÕil nous est servi dans racial, ethnique. Je voulais voir com les pubs tÈlÈvisÈes. Je crois que dans la ment fonctionne notre dÈmocratie quan plupart de mes films il est question ces conflits sÕadditionnent. Que s dÕintÈgration. Quand un groupe arrive passe-t-il quand le pouvoir est sur le dans notre pays, il sacrifie sa culture point de changer de mains ? quand le pour embrasser la nÙtre. Et souvent il en gens en place ne reprÈsentent plu sacrifie les aspects les plus positifs au quÕune minoritÈ de la population mai point quÕil ne lui reste bientÙt plus que continuent dÕempocher tout lÕargent les biens de consommation. Quand il nÕy ne redistribuent rien ? a plus de continuitÈ dans votre vie, la chose la plus importante devient : quelle DansCity of Hope, comme dÈj‡ dan marque de jeans, de baskets, de voiture MatewanetEight Men Out, le confli achetez-vous ?Dans City of Hope, la entre lÕindividu et le systËme est perm tension est causÈe par lÕÈcartËlement nent. Et il est dÕautant plus aigu que entre la communautÈ dÕorigine, qui est pouvoir en place divise pour rÈgner. unique mais peut Ítre Ètouffante, et Le mot qui me hantait Ètait celui de tri cette communautÈ Èlargie qui risque de balisme. En AmÈrique, nous sommes e vous laisser sans tradition, ni famille, ni proie au tribalisme. Dans le discours racines.(É) politique, comme dans la vie quotidien ne. Il y a le sÈparatisme des fÈministes, Pour revenir aux techniques narratives, le sÈparatisme des Noirs, et ainsi de votre approche permet de cerner lÕinter-suite. Tous, nous nous raccrochons dÈpendance des destinÈes tout en Èvi-une faction ou ‡ un groupe de pression. tant un pointillisme excessif. Pour les protagonistes deCity of Hope t
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mieux ‡ une des protagon Un film heures, visuelle sonnage contrent stimule l Gusanos blerait Transfe fragment trente. L ge contr cinquant sonnage qui leur peut guË un point ou deux public s de jongl pour mys
City of finiment tragique films, so sur des dans la v Je ne re eux. Me les tests quÕil ve Baby, It Vincent reconstit certains mourir d se rÈcon voient d film leur miste. espoir. Il personn avec les QuÕils o qui a le handica rÈalise q nÕest p son pËre
Mais mÍme les idÈalistes doivent com-poser, accepter que dans certains cas la fin justifie les moyens. LÕÈventail va des idÈalistes au cyniques, et ils ont tous leurs contradic-tions. Du reste, les vrais croyants peu-vent Ítre aussi dangereux que les cyniques. Voyez Vinnie, le raciste parti-san de la suprÈmatie blanche. Voyez, ailleurs, les Chiites, les fanatiques de lÕlnquisition, les terroristes qui dÈcide dÕincendier un cinÈma avec trois cent personnes dedans. Ou ceux qui sÕaccr chent ‡ lÕespoir dÕune contre-rÈvoluti comme dansLos Gusanos. Le livre pour-rait aussi sÕappeler : ´La guerre nÕ pas finie.ª DansCity of Hope, les ques-tions qui se posent ‡ Wynn, le conseiller noir, maintenant quÕil est politicie cÕest : comment peut-on rester pur dur quand on perÁoit toutes les nuances du gris ? Comment peut-on Ítre un lea-der ? Doit-on toujours suivre sa conscience ? Faut-il sÕincliner deva lÕopinion gÈnÈrale, mÍme si elle ne vou paraÓt pas progressiste ? Doit- on faire des concessions comme lÕancien mair noir qui a jouÈ le pragmatisme pour pou-voir gagner du terrain ? (É) Michael Henry Positif n∞381 - Nov. 1992
Le rÈalisateur
Sayles est indÈpendant, mais il Ècrit beaucoup pour Hollywwood, et cÕe dans la foulÈe de quelques rÈussites quÕil tourne deux films qui lui tienne particuliËrement ‡ cÏur :Matewanou le rÈcit dÕune grËve de mineurs dans l Virginie des annÈes 20. Avec une super-be photo de Haskell Wexles, un lyrisme proche des films de John Ford ou des grands westerns hollywoodiens, Sayles nÈgocie avec virtuositÈ ce changement de style. Il y aborde de grands thËmes : lÕhomme face ‡ la politique, lÕindivid lisme face au collectivisme, le racisme et lÕimmigration. Matewan est une rÈu site qui sÕoppose dÈlibÈrÈment au cin ma de pur divertissement qui semble Ítre la marque du cinÈma des annÈes 80.
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aussi passionnant : la retranscription minutieuse du scandale de lÕÈquipe de base-ball des White Sox en 1919. Le film dÈcrit avec force dÈtails la plongÈe dans la corruption dÕhommes, idoles nationales, finissant dÈboulonnÈs, artifi-ciellement blanchis mais marquÈs ‡ jamais. City of Hope, son dernier opus (lÕabou-tissement dÕun second tryptique ?) mÍle le spectaculaire des deux fresques prÈ-cÈdentes ‡ un thËme dÈlibÈrÈment contemporain. Portrait en coupe dÕune ville des annÈes 90, confrontÈe ‡ la vio-lence, ‡ la misËre, au racisme et ‡ la corruption, le film est un exploit tech-nique impressionnant. Avec plus dÕune trentaine de personnages principaux, la camÈra de Sayles y acquiert une sou-plesse et une fluiditÈ qui sont la marque des trËs grands. DÈlibÈrÈment pessimis-te, le film se balade dans les arcanes de la ville, dans ses entrailles, avec un extraordinaire brio. John Sayles construit tranquillement une Ïuvre engagÈe, touffue et ambitieuse, ‡ lÕÈcart de la grande machinerie hollywoodienne et dans lÕindÈpendance la plus totale. Les gens de son entourage lÕadmettent volontiers : voil‡ quelquÕun qui sait ce quÕil veut
. Olivier Jahan (extrait du catalogue du Festival de Deauville 1991)
Filmographie
Return of the Seacaucus 7 Lianna Baby ItÕs you Brother from another planet Matewan Eight men out City of Hope Passion fish
1980 1981 1982 1984 1987 1988 1991 1992
Documents disponibles au France
Positif n∞ 381 - Nov. 1992 Cahiers du CinÈma n∞461 - Nov 1992 Avant-scËne CinÈma n∞419 - 1993 ∞ -
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