Critique: Une bouteille à la mer

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Description

Une bouteille à la mer, critique Publié le 08 février 2012 par Cinematon “Je n’ai pas voulu faire de ce film un message sur le conflit israëlo-palestinien. Le conflit sert de toile de fond, c’est avant tout un film sur l’adolescence.

Sujets

• Une bouteille à la mer (film)
• 2012
• Film
• Cinéma

Informations

• Publié par: cinemavectoi
• Publié le: 09 février 2012
• Nombre de lectures: 94
• Langue: Français

Extrait

Une bouteille à la mer, critique

scénariste du film.

Publié le 08 février 2012 par Cinematon

“Je n’ai pas voulu faire de ce film un message sur le conflit israëlo- palestinien. Le conflit sert de toile de fond, c’est avant tout un film sur l’adolescence. Et ce film, une métaphore du conflit intérieur de cette période de la vie”, prévient Valérie Zenatti, auteur du livre “une bouteille dans la mer deGaza” et co-

Une bouteille à la mer est tiré du roman “une bouteille dans la mer deGaza”de Valérie Zenatti paru en 2005. L’histoire? Après avoir assisté à un attentat dans un café en plein centre de Jérusalem, Tal (Agathe Bonitzer), une jeune juive française de 17 ans souhaite rentrer en contact avec de jeunes palestiniens. Elle décide alorsde lancer une bouteille à la mer. Sa bouteille s’échoue sur la plage deGazaet est récupérée par Naïm (Mahmud Shalaby), un jeune palestinien. Celui-ci commence alors à entretenir une correspondance par internet avec Tal sous le pseudonyme de “Gazaman”. A l’âge où les adolescents se sentent incompris du monde entier et de leur famille, Tal et Naïm, eux se comprennent et s’interrogent sur le sens du conflit.

Le film suit en parallèle la vie de Tal profitant de sa jeunesse dorée à Jérusalem et celle du jeuneNaïm à l’avenir sans issue sous les bombes deGaza. La naïveté de Tal agace. Même si explique Valérie Zenatti, “le film accompagne Tal dans son chemin notamment pour accepter que son frère, soldat dans l’armée israëlienne,est aussi un assassin”. La force du film est de ne pas prendre parti et de faire ces allers et retours entre les existences totalement opposées de ces jeunes adolescents. Une volonté affichée par l’auteur de faire partager cette “double empathie”.

Si vous allez voir ce film en vous félicitant de voir un film sur le conflit israëlo- palestinien, vous risquez d’être déçu. En résumé, les gentils et les méchants sont des deux côtés. Ce film est davantage une gentille “bleuette”, romance ou histoire d’amitié entre deux adolescents que tout oppose. Et là encore, le film reste trop à la surface des choses. Histoire d’amour naissante? Simple amitié? Le réalisateur Thierry Binisti ne tranche pas et cela en fait un film tiède. On aurait souhaité une histoire d’amour impossible dans un contexte dramatique. Les ingrédients sont là, mais la recette ne fonctionne pas. Sortie le 08 février 2012.