Dance me to my song
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Description

Fiche technique du film " Dance me to my song " -
Produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Informations

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Nombre de lectures 184
Langue Français

Extrait

Dance me to my song de Rolf de Heer FICHE FILM Fiche technique
Australie - 1998 - 1h42 Couleur
RÈalisateur : Rolf de Heer
ScÈnario : Heather Rose, Frederick StahletRolf de Heer
Montage : Tania Nehme
Musique : Graham Tardif
InterprËtes : Heather Rose (Julia) Joey Kennedy (Madelaine) John Brumpton (Eddie) Rena Owen (Rix)
L E
D O C U M E N T
Cet Ètat de dÈpendance complËte n lÕempÍche pas dÕavoir des Èmotions, d envies, des humeurs, des besoins, y com pris sexuels, qui Èvoluent au fil des jour et des ÈvÈnements. Le scÈnario, coÈcrit par Heather Rose relate comment Julia sÈduit Eddie, un voi sin aux activitÈs louches, et vivra jusquÕa bout sa passion aprËs avoir Èvinc Madelaine, sa garde-malade, qui avait s attirer le gaillard dans son lit. Nul schÈma tisme dans ce curieux mÈnage ‡ trois o˘ chacun a ses raisons et ses dÈfauts. Juli sait Ítre fourbe, infidËle et faire de la pro vocation avec son infirmitÈ (alors quÕelle l connaÓt ‡ peine, elle force Eddie lÕaccompagner aux toilettes et ‡ l essuyer les fesses). MÍme le personnag ingrat de Madelaine est plus complex que ce que son insupportable comporte ment sadique et brutal vis-‡-vis de Juli laissait dÕabord entrevoir. Rolf de He nÕest pas ‡ lÕorigine du projet, mais il trouvÈ l‡ lÕoccasion dÕexplorer une nouv le fois lÕunivers mental dÕun personna isolÈ du monde. Comme dansL chambre tranquille, il confine lÕaction e huis clos. Comme dansBad Boy Bubby il assume le nu et le cru, au risque d ´mauvais go˚tª. DËs la premiËre sÈquen ce, un montage alternÈ impose un auda cieux rapprochement entre la nuditÈ d Julia et celle de sa garde-malade. Par l suite, le cinÈaste nÕhÈsite pas ‡ filmer l corps de Heather Rose, sans ostentation ni fausse pudeur. Or ce qui paraÓtrait naturel avec nÕimporte quel autre interprËt devient ici dÈrangeant et conduit le spec tateur ‡ questionner son propre regard su lÕinfirme. La rÈussite de ce film tient ‡ sa maniËr dÕÈmouvoir sans apitoyer. Par lÕinter diaire dÕEddie qui passe de la compassio polie et agacÈe au sentiment amoureux, e en sÕappuyant sur la justesse de sa mis en scËne, Rolf de Heer ne cherche pas banaliser le handicap de Julia, mais ‡ l dÈpasser afin de mettre en lumiËre l complexe personnalitÈ de son hÈroÔne. Ce Èquilibre fonctionne gr‚ce ‡ lÕabattage d Heather Rose, bouleversante dans son r
de composition, mais aussi gr‚ce au talen de ses partenaires qui parviennent ‡ nou faire oublier la somme dÕefforts fourni pendant le tournage pour obtenir un tel rÈsultat. «a en valait la peine. Philippe Rouye Positif n∞ 449/450 - Juillet /Ao˚t 199
Sur un mode plus linÈaire que dans se deux premiers films, Rolf de Heer offre d nouveau le portrait dÕun Ítre repliÈ sur lu mÍme, et qui cherche par des voies tor tueuses ‡ Ètablir une communication ave autrui. En lÕoccurrence, il sÕagit dÕ jeune femme handicapÈe (quÕinterprËt Heather Rose, Ègalement coauteur du scÈ nario) : ce qui est particuliËrement frap pant dans la reprÈsentation de sa vie quo tidienne, cÕest dÕabord la mise en scË brutale et frontale des dÈtails les plus tri viaux, ceux quÕon a lÕhabitude de dÈro au regard ; la jeune femme est ainsi incar nÈe en tant que corps, ‡ travers ses dis gr‚ces physiques, ses besoins naturels, travers surtout le dÈsir sexuel qui lui donne assez de force et dÕingÈniositÈ po jeter son dÈvolu sur un voisinÉ Dans ce contexte, des notations plus subtiles peu vent sÕinsinuer, qui permettent ‡ Rolf d Heer de dissÈquer les rapports de forc (de classe ?) opposant une handicapÈe des Ítres ´normauxª : comme le soulignai Philippe Rouyer dans sa note cannois (Positif n∞449-450), on est ‡ mille lieue dÕune mythologie lÈnifiante telle quÕa pu populariserLe huitiËme jour. Ici, tou manichÈisme est ÈvitÈ qui ferait de l pauvre infirme la victime innocente de s garde-malade : chacun se dÈfend avec se propres armes, et celle-l‡ nÕest pas moi rouÈe que celle-ci dans sa stratÈgie d conquÍte du m‚le. Au bout du compte, il importe surtout dÕÈviter lÕÈcueil du voy risme ou de la mise ‡ distance (mÍme lors quÕelle se rÈclame dÕun point de vue ps do-documentaire) : le dÈfi relevÈ par l rÈalisateur, cÕest de se maintenir dÕun b ‡ lÕautre du film ‡ la place de son perso nage ; cÕest dÕaccompagner de lÕintÈri
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
valeur) ses efforts pour prendre en charge son destin. CÕÈtait dÈj‡ la gageure deLa chambre tranquille, o˘ les moindres ÈvÈnements extÈrieurs ne prenaient leur sens que sous le regard dÕune petite fille silencieuseÉ AvecDance me to my song, Rolf de Heer se dÈpouille mÍme de ce qui pouvait, dans le prÈcÈdent film, paraÓtre fabriquÈ en vue dÕÈmouvoir; dÕo˘ le malaise que parfois on ressent face ‡ une vision de la maladie qui nÕautorise aucun recul au spectateur. Mais on est dÕautant plus impressionnÈ par la discipli-ne que sÕimpose le cinÈaste, en se dÈles-tant de toute concession aux bonnes intentions romanesques, en inaugurant une forme inÈdite de document subjectif. Et lÕon peut seulement regretter une conclusion un peu schÈmatique : le triomphe de lÕamour tend ‡ transformer in extremis la garde-malade en un repoussoir caricatural ; lÕopposition trop tranchÈe entre les bons et les mauvais vient recon-duire une organisation morale que le cinÈaste Ètait prÈcisÈment parvenu ‡ court-circuiter. NoÎl Herpe Positif n∞458 - Avril 1999
HandicapÈe de naissance, incapable de parler et de se livrer seule aux actes les plus ÈlÈmentaires de la vie, Heather Rose est la scÈnariste deDance me to my song. Elle en est aussi lÕinterprËte princi-pale, dans le rÙle dÕune infirme vaguement sadisÈe par sa nurse - qui se sent seule, dÕo˘ dÕoccasionnels retours dÕaffection. Un jour, elle rencontre un voisin musclÈ, mys-tÈrieux et sÈduisant, et son existence bas-cule. Mais justement, pour filmer une han-dicapÈe, il aurait fallu trouver mieux quÕun voyeurisme apitoyÈ, quÕune mise en scËne redondante (en se plaÁant dans le seul registre de lÕefficacitÈ dramatique et sans prononcer de gros mots comme ÒmoraleÓ, ou ÒrespectÓ, faut-il rappeler ici que le plan fixe a souvent une puissance Èmo-tionnelle bien supÈrieure ‡ celle du travel-ling accompagnÈ dÕune musique vulgaire-i
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nous refait le coup de la rivalitÈ amoureu-se entre la belle et la moche - sauf que la moche, ici, a aussi beaucoup dÕautres pr blËmes. LÕentrÈe en scËne du dÈsir sexu de lÕinfirme nÕarrange rien. Lorsque nurse dÈboule pour chasser lÕhomme to proche de commettre lÕirrÈparable, o serait prÍt ‡ parier que le rÈalisateur appuie son intervention : on ne peut plaindre la pauvre infirme que tant quÕell est vierge, que personne ne lÕa touchÈ Loin dÕÍtre le film tordu que son princip et la cruditÈ de ses premiers plans lais-saient imaginer,Dance me to my song ne peut accepter lÕhandicapÈe que comm une icÙne, une pure image - que lÕon nou la montre sous tous les angles et se livrant ‡ toutes les actions possibles ne change rien ‡ lÕaffaire : cÕest juste un parti p dÕexhaustivitÈ. Constamment, Rolf de He refuse lÕextrÍme, le dÈrapage : pas que tion de dÈranger le confort du spectateur, dont nÕest attendu ici quÕune compassi finalement assez veule. Erwan Higuinen Cahiers du CinÈma n∞534 - Avril 1999
AvecBad Boy Bubby(1993),La chambre tranquille(1996) etDance me to my song(1998), Rolf de Heer a signÈ une trilogie impressionnante o˘ le regard que nous portons sur la diffÈrence est au cÏur de la reprÈsentation. Il sÕest auss imposÈ comme un des cinÈastes les plus originaux de cette dÈcennie. Comme le portrait de lÕattardÈ mental du premi film, ou celui de la petite fille qui joue lÕautisme du deuxiËme, cette peintur dÕune handicapÈe physique, Heather Ros atteinte de paralysie cÈrÈbrale, devient une rÈflexion sur la communication et le rapport ‡ lÕautre, mais aussi sur le cinÈm Heather Rose Ètant jouÈe par elle-mÍme entre documentaire et fiction. DËs lors, par la radicalitÈ de ce quÕil nous propos esthÈtiquement aussi bien quÕÈthiqu ment,Dance me to my songest-il autre-ment plus dÈrangeant et transgressif que bien des films prÈsentÈs ind˚ment comme tels aujourdÕhui. Rolf de Heer nÕa
encore le statut quÕil mÈrite dÕartiste si gulier et novateur, du moins en France, tant un certainestablishmentcritiqu sÕacharne contre lui, dÈpitÈ de ne pa avoir reconnu en son temps la fulguranc deBad Boy Bubby. Depuis sa prÈsenta tion ‡ Cannes lÕan dernier, o˘ il reÁut un ovation debout, son nouveau film a failli ne pas sortir, tant distributeurs et exploi-tants craignent les diktats de certain arbitres du go˚t, qui, sÕils nÕont plus pouvoir dÕentraÓner leurs lecteurs au cin ma, ont gardÈ celui de les en dÈtourner. Ainsi Jean-Michel Frodon, qui verbalise chaque semaine dans les colonnes d Monde, son code du cinÈma ‡ la main, a-t il renvoyÈ Rolf de Heer ‡ ses Ètudes dËs la prÈsentation de son film au festival d Cannes, en le comparantpour lÕexemple la Jane Campion deSweetie, sanction nÈe pourtant dix ans plus tÙt dÕun zÈr pointÈ par le mÍme Frodon lors de sa prÈ sentation ‡ Cannes. Rolf de Heer, encore un effort et attendez une dÈcennie pou queDance me to my songsoit rÈhabilit au dÈtriment dÕun jeune rÈalisateur austr lien ! Yann Tobi Positif n∞459 - Mai 199
Souffrant dÕun grave handicap moteu Julia bÈnÈficie dÕune fragile autonomi moyennant quelques soins ‡ domicile, IÕutilisation dÕun ordinateur, dÕune b vocale et dÕun fauteuil roulant Èlectriqu assez perfectionnÈ. Les rapports conflic-tuels avec Madelaine, infirmiËre hypocrit et insatisfaite, conduisent Julia ‡ chercher auprËs dÕautres Ítres un remËde ‡ son is lement. Elle croise ainsi la route de Rix, une marginale qui semble en connaÓtre u morceau sur lÕaliÈnation sociale, pui dÕEddie, un homme ‡ lÕallure indÈpenda et ÈquilibrÈeÉ Comme la plupart des films qui mettent e scËne une ´diffÈrenceª,Dance me to m songest un film o˘ le regard tient un place essentielle ; Rolf de Heer sÕempar de ce thËme pour en faire le guide de s
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et lÕhonnÍtetÈ du film dÈcoulent de la cohÈrence de cette dÈmarche. CÕest par le regard de lÕautre que lÕanor-malitÈ se dÈfinit, et cÕest donc par ce regard quÕelle peut Ítre vaincue. LÕautre, cÕest le metteur en scËne, la camÈra et le spectateur : leur regard, cÕest le film. Et lÕobjet de ce regard, cÕest Heather Rose. Elle est la (co)scÈnariste du film et lÕinter-prËte de Julia. Ce qui lui permet, en retour, dÕobserver ceux qui la regardentÉ Cet emboÓtement de regards, cet Èchange de communication ‡ lÕinfini, qui rendent le film si beau et si troublant. DËs la premiË-re sÈquence,Dance me to my song opËre un parallËle entre deux personnages dont lÕaffrontement construit le drame : Julia, la patiente, et Madelaine, IÕinfirmiË-re. La compÈtition entre les deux femmes forme la trame du scÈnario. Julia est dÈpendante de Madelaine sur le plan phy-sique, dans tous les actes de la vie quoti-dienne : manger, se laver, etc. Gr‚ce ‡ lÕautonomie relative que lui procurent les soins rÈmunÈrÈs de Madelaine, elle Èvite le retour ‡ lÕinstitution. Mais, par retour, Madelaine dÈpend de Julia ‡ la fois Èco-nomiquement (son emploi) et affective-ment (cÕest la seule personne ‡ qui elle se confie). Une lutte de pouvoir sÕinstaure donc, pour devenir une compÈtition sans merci. La sexualitÈ en devient lÕarme maÓ-tresse. Madelaine rend Julia voyeuse de ses Èbats avec son petit ami ; plus tard, IÕ´homme-objetª Eddie (composition nuan-cÈe de John Brumpton) sera lÕenjeu dÕun Ètrange concours de dÈsirs. Finalement, IÕinfirmiËre sera dÈfaite dans un Èpilogue en forme de conte de fÈes. Le montage alternÈ, par deux fois, oppose les deux femmes. Dans la premiËre sÈquence du film, celle du rÈveil, Julia sÕimpatiente dans son lit, tandis que Madelaine traÓnasse, jusquÕau moment o˘ elle rÈalise quÕun retard trop important se traduira par un surcroÓt de travail (si Julia mouille ses draps). Plus tard, la nuit catas-trophique de Madelaine avec un gibier de passage est montÈe en parallËle avec la dÈcouverte par Julia de la voluptÈ, dans - f
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de Madelaine, jeune femme par ailleur sÈduisante et affichant une trompeuse nor malitÈ, est ainsi confrontÈ ‡ celui, bien s˚ plus grave au dÈpart, mais directemen assumÈ et donc plus facile ‡ combattre, d Julia. La sobriÈtÈ et lÕabsence de pathos nÕÈt nent point chez le rÈalisateur, qui sut tou jours traduire avec franchise lÕenfermeme mental et la douleur ‡ ne pas savoir commu niquer. Son regard est exemplaire : il jug les actes, mais pas les personnages, don on ne sait pratiquement rien, hormis c quÕilsfont‡ lÕÈcran (comme sÕils nÕavai pas de vie hors du film). La mise en scËn est trËs physique, dans la sensualitÈ comm dans la violence. Cela facilite lÕincarnatio des personnages, en outre servis par un dia logue remarquablement direct, y compri celui de Julia via son synthÈtiseur vocal. Au del‡ de son sujet ´‡ problËmesª, Rolf d Heer renvoie clairement ‡ la question d lÕidentitÈ : Julia sera la grande triomphatric de lÕhistoire, car cÕest elle qui possË lÕidentitÈ la plus affirmÈe. Sa personnalit nÕest perÁue par les autres que fragmenta rement, mais le spectateur est autorisÈ ‡ e saisir la somme, dans toute sa richesse e sa complexitÈ. ´Ne parle pas de moi comm si je nÕÈtais pas lª, telle est la supplicatio de Julia ‡ Eddie, aprËs un incident gÍnan avec une commerÁante. Le personnage n saurait se rÈsumer ‡ des indices, mÍme si au tÈlÈphone par exemple, une voix synthÈ tique et quelques halËtements simulÈs pa lÕinfirmiËre suffisent ‡ tromper lÕinterlo teur. Et cÕest au contact presque insupport blement sensuel de Julia, agissant tel u rÈvÈlateur, que les autres personnage dÈvoilent leurs faiblesses ou leurs qualit derriËre le stÈrÈotype de leur image soc le : Eddie le macho est troublÈ, Rix la l bienne est plus fragile quÕelle nÕen a lÕ Progressivement, nous dÈcouvrons d que, derriËre cette ode ‡ la marginalitÈ, manifeste lÕespoir tenace de la connais ce de soi face au regard de lÕautre. LÕ Rolf de Heer sÕaccommode ‡ merveill cette profession de foi. Yann To Positif n∞459 - Mai 1
Propos du rÈalisateur
Il y a deux aspects du film qui me renden particuliËrement fier. En premier lieu, connaissant Heather jÕavais ma vision du personnage de Julia lÕÈcran, un personnage trËs diffÈrent d Heather. CÕest une performance dÕactri pas un documentaire. DÕautre part, en plein tournage, ma pe ception du personnage de Julia a radicale ment ÈvoluÈ par rapport ‡ lÕidÈe que j mÕen faisais au dÈbut. Heather Ètait dev nue Julia, et non plus ce personnage han dicapÈ au mÍme titre que Madelaine es brune ou Eddie un homme musclÈ. Au dÈpart, lÕidÈe de travailler ave Heather Rose mÕa paru simpleÉ Ell passe la plus grande partie du film dan une chaise roulante, ce quÕelle fait dans l vie de tous les jours. La rÈalitÈ sÕest avÈrÈe trËs diffÈrente, ma grÈ lÕimposant travail fourni par Heather. Les rythmes de sa vie avant quÕell sÕembarque dans cette folle aventur Ètaient trËs diffÈrents de ceux imposÈs pa le tournage. Les rythmes de sa vie de trentenaireÉ quelquÕun vient vous sortir du lit, vou laver, vous nourrir, puis sÕen va, vous lai sant seule. QuelquÕun vient prÈparer l dÈjeuner, vous nourrir, vous nettoyer, pui sÕen va, vous laissant seule. QuelquÕ vient prÈparer le dÓner, vous nourrir, vou nettoyer, vous coucher, puis sÕen va, vo laissant seule - ont ÈtÈ bousculÈs. Au cÏur de cette routine, elle a d˚ sÕimproviser actrice, entrer dans la pea dÕun autre personnage, et accomplir lÕu
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un film dÕacteurs. Tous, et Heather en par-ticulier, y font une prestation exception-nelle. Dossier distributeur
Le RÈalisateur
De 1970 ‡ 1977, Rolf de Heer travaille ‡ la Australian Broadcasting Commission. Il est documentaliste ‡ la cinÈmathËque, assis-tant monteur, Èvaluateur dÕÈmissions et responsable de publicitÈ. Entre 1977 et 1980, il passe un diplÙme de producteur et rÈalisateur pour le cinÈma et la tÈlÈvision ‡ lÕAustralian Film and TV School. En 1980, il devient auteur indÈpendant, producteur et rÈalisateur. A partir de 1980, il Ècrit les scÈnarios et/ou rÈalise plus de 50 films, vidÈos et mon-tages audiovisuels dÕentreprises.
Filmographie
Tail of a tiger La queue du tigre Merci Áa va TÈlÈfilm Incident ‡ RavenÕs Gate Dingo, chien du dÈsert Bad Boy Bubby The quiet room La chambre tranquille
1984
1985 ‡ 1987
1987 1990 1993 1996
Documents disponibles au France
Positif n∞459 - Mai 1999 Dossier distributeur
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