Des souris et des hommes de Sinise Gary
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Des souris et des hommes Of mice and men de Gary Sinis FICHE FILM Fiche technique
USA - 1992 - 1h55 Couleur
RÈalisateur : Gary Sinise
ScÈnario : Horton FootedÕaprËsDes souris et des hommesde John Steinbeck
Musique : Mark Isham
InterprËtes : John Malkovich (Lennie Small) Gary Sinise (George) Ray Walton (Candy) Casey Siemasko (Curley) Sherilyn Fenn (La femme de Curley) John Terry (Slim)
L E
Gary Sinise et John Malkovich
D O C U M E N T
plus de mÈrite ‡ lÕÈpoque. Tout cel manque dÕinvention, dÕaudace, et abou ‡ un film certes pas dÈshonorant, mais qui nÕengendre aucune passion et qu dans le meilleur des cas, ne survivra pas au mot fin dans la mÈmoire des specta-teurs. FranÁois Chevassu La saison cinÈmatographique 1992
Le roman de Steinbeck (1937) mÈrite lÕadmiration ‡ lÕÈgal des classiqu dont il a la simplicitÈ et la richesse. LÕabondance du dialogue lÕapparente thÈ‚tre, mais surtout ‡ la pastorale antique, sans quÕil perde rien de so rÈalisme. Comme le suggËre son titre, il rÍve dÕune continuitÈ de nature entre le animaux et les hommes : Lennie aime les souris, les lapins et les chiots, comme George aime Lennie, comme Candy aime son chien. Les promesses de George ‡ Lennie, loin de naÓtre dans la fantaisie dÕune conversation, app raissent comme la rÈcitation dÕun cha alternÈ o˘ chacun des interprËtes connaÓt ses rÈpliques et sait respecter les formes. (É) Sans penser ‡ mal, pourtant, Lennie tue des souris, son chiot et une femme. George assiste ‡ ces malheurs, ange gardien impuissant ‡ protÈger Lennie de sa bÍtise. Le mystËre de lÕimbÈcillit humaine exprime celui du pÈchÈ origi-nel. Les derniers mots de Steinbeck rÈduisent de faÁon exactement tragique ce scandale de la souffrance injusti-fiable : ´QuÕest-ce quÕils peuvent bi avoir qui leur fait mal ?ª (É) Une Ètrange malÈdiction veut que lÕinn cence fasse le mal. Comme dansA lÕe dÕEdenouLes Raisins de la colËre, IÕauteur suggËre que la vision august nienne du pÈchÈ est ‡ la fois inintelli-gible et nÈcessaire : IÕidylle paÔenn demeure utopique, mais leur faillibilitÈ fait aux hommes une condition injuste. La sobriÈtÈ et les multiples rÈsonances dÕune telle Ïuvre appellent les adapta tions. Elles ont ÈtÈ nombreuses ‡
scËne comme ‡ lÕÈcran. La moins nÈce saire nÕÈtait pas celle de Tex Avery, fo dÈe sur le comique de rÈpÈtitio quÕengendre inÈvitablement la vertig neuse, IÕinfinie stupiditÈ de Lennie: voil une histoire, on aurait tort de lÕoublie vigoureusement ridicule et bien fait pour ce ´gagman pascalienª, comm dira Robert Benayoun. Ce dessin animÈ qui sÕintitulaitOf Fox and Hounds(U ami pour Lennie), rÈpondait en 194 au traitement sÈrieux que Mileston avait donnÈ du sujet lÕannÈe prÈcÈdent Il nÕest pourtant pas facile de dÈploy dans le temps charnel un dialogue qui doit une partie de son relief ‡ lÕabsenc de ton et de tempo : le psychologiqu nÕa guËre la vedette chez Steinbeck. D didascalies parcimonieuses Èvitent d donner trop de corps ‡ lÕaction : les Èv nements les plus dramatiques perden ainsi leur vÈhÈmence et leur rythm heurtÈ. Les rÈpliques ne prÈcisent pa lÕinteraction des personnages ce q Èvite de sÕintÈresser par trop au comp gnonnage si mystÈrieux des deux jour naliers ; tout souligne son caractËr paradoxal et irrÈductible mais il nÕe pas contraint de sÕactualiser dans un distance des gestes, des Èchange dÕhumeur. Enfin la nature, le monde, n sont prÈsents quÕ‡ point nommÈ dan leur fonction expressive ou symbolique. Avec courage le film reprend le texte la lettre sans lui ajouter presque rien. C nÕÈtait pas le plus facile. Certaines co pures sÕexpliquent mal ou trop bien : l femme de Curley est moins vertemen dÈsignÈe comme la ´garceª quÕelle e aux yeux de tous les domestiques d crainte des bien-pensants (politicall correct); George ne revendique plu comme un devoir lÕexÈcution de Lenni sa mort Ètant acquise de crainte que n se dÈfinisse une morale explicite (cÕe la seule du livre). De la mÍme maniËr on regrettera certaines interpolations LÕapparition initiale dÕune femme vi blement victime dÕune tentative de vi fait planer sur Lennie une interprÈtatio
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
dÕembarras aux personnages de Steinbeck; il y a les bordels pour Áa, or Lennie nÕy va pas, il prÈfËre caresser les petits chiens; mais ces explications ont disparu, le puritanisme (oui cÕest un mot-valise) ayant encore frappÈ. Etait-il indispensable de traiter sur le mode de la reprÈsentation ce que Steinbeck Èvo-quait seulement sous la forme de rÈcits oraux rÈtrospectifs ? Cela nuit ‡ la concentration du dialogue. On peut dÕailleurs penser que ces partis pris pos-sËdent une cohÈrence : ils procËdent du dÈsir de rendre matÈriellement plausible un argument qui ne sÕen inquiËte guËre, de changer le monstre irrÈmÈdiablement exemplaire et exceptionnel, en cas com-prÈhensible et pitoyable. La simple Ètude de mÏurs Ètend ses exigences aux dÈpens des rÈsonances morales de la fable.(É) Le principal mÈrite du film tient ‡ la rÈa-litÈ de la relation entre George et Lennie : ni le mot ´amiª ni celui, plus vraisem-blable, de ´partnerª ne sont prononcÈs. Mais certains cadrages savent donner le sentiment matÈriel et spatial de la soli-tude ‡ laquelle ce compagnonnage remÈdie. Pour nÕavoir pas rÈduit le contraste entre les deux hommes ‡ lÕantithËse du malabar et du gringalet, Sinise et Malkovich font sentir la com-plÈmentaritÈ subtile et la contradiction inÈvitable de la bÍte et du poisson pilo-te : IÕun vif, dÈcidÈ, IÕautre tout au contraire. Mais le premier nÕa-t-il pas besoin dÕÍtre suivi autant que lÕautre a besoin de suivre ? Sa responsabilitÈ, il lÕavoue, a pris un jour la place dÕune domination sadique. LÕÈlasticitÈ de leur lien, bien marquÈe par la variation de la distance, suppose la routine mais indique aussi quÕune vÈritable intimitÈ est exclue. Les contacts sont rares et d˚ment motivÈs mais sans rÈticence (on sait que dans les mÏurs puritaines deux hommes ne se touchent jamais). Cela suffit ‡ faire de Lennie un enfant, ce que confirme le parler de Malkovich. Celui-ci compose une figure Ètonnante, le a
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pas le physique : un imbÈcile transpa rent. Sur son visage, on ne cesse de voi sÕesquisser ‡ traits grossiers une pensÈ informulÈe, indÈcise. En un sens qui rend son universalitÈ au sujet, cÕest l pensÈe mÍme : on ne pense guËre si lÕon nÕhÈsite sur ce quÕon pense, mai importe que la pensÈe se saisisse elle mÍme. CÕest ce que nÕaccomplit p celle du Lennie quÕincarne Malkovic De l‡ vient sans doute que son dÈsir n saurait Ítre mesurÈ : ‡ lÕidÈe inquiÈtant du dÈsir indÈfini que contient le texte d Steinbeck sÕajoute ici lÕimage du dÈ infini. Plus que sa stature, cette dÈme sure rend compte de la force de Lennie. Cette interprÈtation donne sa nÈcessit ‡ un film auquel fait seulement dÈfau parfois la sobre prÈcision dont tÈmoign la scËne du meurtre affectueux d Lennie par George. Alain Masso Positif n∞380 - octobre 199
Entretien
Comment sÕest prÈcisÈ votre projet d tournerDes souris et des hommes? En 1980, jÕen avais jouÈ une versio thÈ‚trale avec John Malkovich, sous l direction de Terry Kinney pour l Steppenwolf. CÕÈtait une production to ‡ fait diffÈrente. Une des premiËre images qui me soient venues ‡ lÕespr quand jÕai pensÈ porter cette histoire lÕÈcran, cÕÈtait la premiËre scËne av une femme en rouge courant dans l campagne. JÕy voyais la possibilitÈ dÕ faire un film des annÈes quatre-vingt dix. JÕai alors demandÈ ‡ Eileen le droits, et elle mÕa rappelÈ quÕil y av dÈj‡ eu une adaptation cinÈmatogra phique en 1940. Mais comme pourLe Raisins de la colËre, il me semble qu ce qui fait un classique, cÕest de donn la possibilitÈ dÕavoir des points de vu trËs diffÈrents sur lui, de le rÈÈvaluer, d le rÈinterprÈter. Chaque Èpoque perme de dÈcouvrir des choses nouvelles. J
voulu montrer dËs le dÈbut du film que cÕÈtait dangereux de vivre avec Lenni Plus tard, lorsquÕil sÕapproche de femme de Curley, nous nous souvenons de la femme en robe rouge du dÈbut et nous comprenons pourquoi George lui a dit de ne pas frÈquenter la femme de Curley.
Par rapport au thÈ‚tre, vous disposiez de la nature et de la dimension cosmique du paysage, des parallËles entre les hommes et les animaux. Et le contraste entre le dÈsespoir des personnages et la beautÈ grandiose du paysage. Et cette Californie splendide quÕils rÍvent dÕavoir pour eux ne le appartiendra jamais. Et il est vrai que jÕai ´ouvertª au maximum pour que lÕ sente la nature et que lÕon sÕÈloigne la version thÈ‚trale.
Le roman lui-mÍme a une concentration trËs thÈ‚trale : unitÈ de lieu, unitÈ dÕaction et quasiment unitÈ de temp vendredi midi au dimanche soir. Il nÕe pas Ètonnant que trois mois aprËs la parution du livre, on lÕait portÈ ‡ l scËne. CÕest ce qui rend Steinbeick si attract pour les comÈdiens. Son dialogue est trËs riche, trËs vivant. Il a ÈcritDes sou-ris et des hommesun peu comme une Ïuvre expÈrimentale. Steinbeck a ÈtÈ trËs influencÈ par le thÈ‚tre, adorait aller voir des piËces, Ètait trËs amateur de cinÈma et aurait s˚rement aimÈ Ítre un dramaturge.Des souris et des hommesa quasiment ÈtÈ Ècrit comme un roman que lÕon pourrait jouer s scËne. LÕhistoire est essentielleme racontÈe par le dialogue des person-nages.
Vous avez terminÈ le film sur le meurtre de Lennie et non sur la rÈapparition de Slim; vous avez Ègalement supprimÈ le rÍve de Lennie o˘ sa tante lui parle. Il y avait aussi un lapin gÈant qui se mettait ‡ parler ! Nous avions tournÈ ˘
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lÕhomme remontait la riviËre ‡ cheval. Mais il nous a semblÈ que lÕÈmotion Ètait plus forte en finissant ainsi. Une fois que George a tuÈ Lennie, on se fiche des autres personnages. LÕimpor-tant, cÕest de savoir ce que George res-sent, car cÕest ‡ travers ses yeux que nous avons vu lÕhistoire et il en est la victime. CÕest lui qui va Ítre seul. Nous commenÁons par son visage dans lÕobs-curitÈ du train o˘ nous ne voyons que ses yeux, et nous revenons ‡ la fin sur ce visage. Le film traite de la famille, de lÕabsence de famille, de ce que la famil-le apporte et de ce qui arrive quand elle disparaÓt. Steinbeck Ècrivait comme sÕil regardait ses personnages jouer devant lui. Et cÕest vraiment un merveilleux matÈriau pour les acteurs. Il me fallait, comme rÈalisateur, adopter une mise en scËne o˘ on ne voit pas les coutures. Je ne devais pas interfÈrer mais raconter le plus simplement possible, mettre la camÈra dans la juste position et laisser les acteurs crÈer leurs personnages, car cÕest l‡ que rÈside lÕÈmotion de cette histoire. Il ne me fallait pas Èblouir le public par mes mouvements de camÈra ou mes effets de montage.
En un sens, ayant interprÈtÈ avec Malkovich les personnages sur scËne de nombreuses fois, vous nÕaviez pas besoin de ces rÈpÈtitions multiples pour peaufiner votre rÙle. Il faut pourtant tenir compte du fait que nous lÕavions jouÈ au thÈ‚tre douze ans auparavant. Malkovich et moi Ètions ‡ lÕÈpoque des hommes et des acteurs dif-fÈrents. Nous nÕavons pas essayÈ de recrÈer quelque chose que nous avions fait il y a longtemps. CÕest plutÙt que John et moi avons tellement travaillÈ ensemble que nous nous connaissons si bien et que cela donne quelque chose de spÈcial ‡ cette nouvelle version. Je lÕai mis en scËne, il mÕa mis en scËne, et toute cette complicitÈ nous a davantage aidÈs pour ce film que la version thÈ‚-trale qui avait ÈtÈ, de toute faÁon, mise l-
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lait pas surjouer Lennie comme cÕe souvent le cas avec ce personnage mythologique de la littÈrature amÈricai-ne. On le rend aussi trop souvent comme entiËrement sympathique alors quÕil e trËs inquiÈtant, quÕil fait peur. Ce nÕ pas un enfant attardÈ, adorable, car il ne sait pas contrÙler sa violence. CÕest c qui rend George inquiet et paranoÔaque ‡ son Ègard, car il sait quÕil peut tuer le animaux et les femmes, Ècraser une main. Il fallait faire croire ‡ ce personna-ge alors que trop souvent on le montre comme trop stupide ou trop gentil, ce qui enlËve toute crÈdibilitÈ. Nous avons beaucoup travaillÈ sur cet aspect. George a fait de grands sacrifices pour Lennie, et il a un rapport avec lui dÕamour et de haine rendant ses sent ments pour lui terriblement ambivalents. Il fallait que les personnages soient vrais pour les spectateurs et non des hÈros typÈs quÕils connaissent dÈj‡. fallait gratter la mythologie et revenir ‡ deux Ítres humains qui entretiennent une relation complexe que nous appre-nons ‡ comprendre.
Par sa simplicitÈ et son Ècriture quasi-ment cinÈmatographique, le livre de Steinbeck se prÍte moins que des romans plus touffus ‡ des transforma-tions importantes. Si cÕest pour changer considÈrabl ment la nature de ce livre, pourquoi lÕadapter ? On ne peut pas changer s conclusion par exemple. Tout conduit ‡ cette fin. CÕest dans la faÁon de racont lÕhistoire que lÕon peut apporter du n veau. Il y a bien s˚r des scËnes qui ne se trouvent pas dans le roman - deux scËnes avec la femme de Curley par exemple, celle en compagnie de George dans la grange et celle o˘ elle est dehors et revient en pleurant vers la maison. Elles ont ÈtÈ inventÈes pour enrichir son personnage, le rendre plus humain.
Monterey et la vallÈe de la Salinas, territoire de Steinbeck, nÕexistent
aujourdÕhui tels quÕils Ètaient. O˘ av vous tournÈ ? En fait, la vallÈe de la Salinas est beau-coup plus verte que les paysages que nous avons choisis. Comme ils voyagent du nord de la Californie au centre de lÕEtat, nous avons voulu pour la sÈque ce de la poursuite au dÈbut, une texture plus verte et plus riche. LorsquÕils arr vent ‡ Soledad dans le ranch, les cou-leurs sont plus dorÈes et lÕon peut sent la distance quÕils ont parcouru AujourdÕhui, dans la vallÈe de Salina on fait pousser du kiwi et autres fruits exotiques et lÕorge a complËtement di paru. Nous avons d˚ faire pousser notre propre blÈ dans un champ prËs de Santa Barbara, dans la vallÈe de San Inez. La grange que vous voyez prËs du ranch date de cent ans, et cÕest le seul vestig du passÈ. Nous avons tout construit - y compris le ranch - dans le style ancien autour de cette grange. Il nÕy a que le scËnes dÕintÈrieur de nuit qui ont Èt tournÈes en studio.
George vit le rÍve amÈricain qui remonte ‡ Jefferson : avoir une maison ‡ soi et le droit au bonheur. Il y a une scËne-clÈ au dÈbut, lorsquÕil parlent de leur rÍve puis dÕun feu d camp. Lennie lÕencourage ‡ raconter un histoire et George se prend ‡ croire ‡ son rÍve. Mais ‡ la fin de cette scËne il sÕarrÍte parce quÕil sait que cela nÕ vera jamais. Et ce quÕil dit ensuite Lennie, cÕest de venir se cacher prËs d cette riviËre, sÕil est en danger. Georg sÕattend au pire. Et il ne croira plus ‡ c rÍve jusquÕ‡ ce que Candie lui dise qu a de lÕargent. Il y a pour la premiËre foi une possibilitÈ concrËte qui lui fait oublier briËvement tous ses doutes.
Vos deux films donnent une vision cri-tique de lÕAmÈrique. Vous faite confiance ‡ vos personnages, mais vous les montrez en butte ‡ une adversitÈ qui triom he.
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nous qui rÈussit et parvient ‡ vivre une vie sans tragÈdie. Et il est certain que Steinbeck ne voit pas dÕissue pour les gens quÕil dÈcrit. La sociÈtÈ les a aban-donnÈs. Pour moi, le rÍve amÈricain, cÕest tout simplement le rÍve humain. Nous vivons avec nos parents et nous rÍvons du jour o˘ nous aurons un endroit ‡ nous. CÕest universel. Et pour la majo-ritÈ, cÕest un mythe; en mÍme temps je crois au rÍve. Au IycÈe, je rÍvais dÕavoir mon thÈ‚tre et ma compagnie et de faire des films avec des gens qui me plaisent. JÕai eu la chance dÕaccomplir ce rÍve. Mais ce sont ces visions du futur qui nous aident ‡ vivre et ‡ lutter. Michel Ciment Positif n∞380 - octobre 1992
Filmographie
Miles from home Rien ‡ perdre
Of mice and men
1988
1992
Documents disponibles au France
Guide des films Jean Tulard - 1995 LÕÈcoles des lettres n∞12 - 15 juin 1995 Positif n∞380 - octobre 1992
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