Hijack Stories de Schmitz Olivier
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

FICHE FILM
Hijack stories
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
meurt dÕenvie de jouer un rÙle de voyo violent dans une sÈrie ‡ succËs, mai ignore tout de la ghetto attitude, tent de sÕintÈgrer ‡ une bande de braqueu de Soweto. CinquiËmement, il y a l lÈgËretÈ du film qui, malgrÈ une descrip tion rÈaliste de la violence, reste ‡ hau teur dÕhomme et ne sÕenlise jamais da lÕesbroufe complaisante du thriller am ricain. CÕest ‡ la fois une comÈdie, su divisÈe en petits chapitres ludiques e pince-sans-rire, et distanciÈe par le rap port malaisÈ entre le touriste des beau quartiers, et les gangsters, moins obtu et brutaux quÕils le paraissen SixiËmement, il y a le monde de Blancs, ‡ peine esquissÈ, repoussoi superficiel et factice de la dure rÈalit de Soweto : argent facile, insoucianc clinquante, intÈgration artificielle de Noirs, et exploitation racoleuse du cli chÈ du voyou black par la tÈlÈvision CÕest justement le contraste entr lÕimage caricaturale du bad guy vÈhic lÈe par la fiction, et la rÈalitÈ quotidien ne, beaucoup plus nuancÈe, de ces hors la-loi, intËgres et humains ‡ leur faÁon qui donne tout son relief au film SeptiËmement,Hijack Storiesest Èga lement un polar mouvementÈ, ronde ment menÈ. Pour une fois quÕun social possËde un arriËre-plan polic trËs prÈcis, vivant, rÈaliste, ludique m aussi tragique, et vice-versa, on aur tort de le nÈgliger. Vincent Ost Les inrockuptibles 4 juillet 20
A condition de ne pas redouter l contacts humains, il est plus simple voler une voiture lorsque son conduct est ‡ bord. Nul besoin, alors, de mani lations de serrures, de connexions co pliquÈes pour dÈmarrer. En Afrique Sud, comme sur tout le continent, voleurs de voitures privilÈgient ce technique qui contribue puissamment sentiment d'insÈcuritÈ qu'Èprouvent minoritÈs fortunÈes. Hijack Storiesest donc une histoire voleurs, d'un gang basÈ ‡ Soweto. M on aura remarquÈ le pluriel du titre. film d'Oliver Schmitz est Ègalem l'histoire d'un autre dÈtournement, c que Sox, acteur, tente d'opÈrer sur personnalitÈ de Zama, gangster. premiËres scËnes du film montrent comÈdien (Tony Kgoroge) en tr d'Èchouer lamentablement lors d'u audition. Il a beau Ítre noir, n Soweto, il a quittÈ le ghetto pour quartiers aisÈs depuis si longtemps q ne sait plus rien de la maniËre dont b gent et parlent les mauvais garÁons. Sox retourne alors traÓner dans les r crevassÈes bordÈes de petites mais de briques ou de parpaings. Son che croise celui de Bro'Zama, le chef
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
Ce fossÈ n'est pas seulement le vestige d'une Èpoque rÈvolue, il est Ègalement le produit de la nouvelle Afrique du Sud. Et Oliver Schmitz le montre avec une efficacitÈ terrible lorsqu'il promËne comÈdiens et spectateurs d'enclaves fortunÈes en ghetto, au hasard des pour-suites en voitures et des mauvais coups de Bro'Zama et sa bande. En allant toujours au plus simple et au plus efficace, Oliver Schmitz combine satire sociale et sÈquences d'action, jus-qu'‡ tirer un portrait inquiÈtant et fasci-nant de ce pays schizophrËne. Tony Kgoroge et Rapulana Seiphemo incar-nent chacun l'un des visages de l'Afrique du Sud. Au premier l'ambiva-lence, la fascination pour la violence prÈsente et passÈe, le go˚t pour le confort matÈriel et intellectuel. Les rÙles de comÈdiens sont toujours pÈrilleux pour leurs interprËtes, et Kgoroge Èvite avec beaucoup d'adresse les piËges qui lui sont tendus, connaissant une petite apothÈose lorsque son personnage tente d'apprendre les maniËres des truands hollywoodiens, genre Wesley Snipes, aux vrais mauvais garÁons de Soweto. (É) Thomas Sotinel
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D O C U M E N T
(É) Le rÈalisateur Oliver Schmitz suit un Le rÈalisateurFilmographie fil conducteur aussi facile que sÈdui sant. Chaque nouvelle plongÈe pÈrilleu Olivier Schmitz a fait de brillanteMapantsula1987 se de Sox dans Soweto est suivie d'un Ètudes ‡ lÕÈcole des Beaux-Arts d audition - toujours pour le mÍme rÙle -Michealis au Cap, dans la sectio o˘ ses progrËs de comÈdien sautent au CinÈma et Audiovisuel. yeux. Mais jouer, est-ce seulement imi Son diplÙme en poche, il sÕinstalle ter ? Et ‡ force de faire semblant, n Johannesbourg o˘ il complËte sa forma devient-on pas ce qu'on imite ? Le fil tion auprËs de lÕAssociation Su (parfois drÙle) effleure plaisamment ce Africaine des Techniciens de Films et de sempiternels paradoxes de la rÈalitÈ e VidÈo. Il travaille successivemen de sa reprÈsentation, pour mieux creu comme assistant rÈalisateur chez ser un sujet plus br˚lant : l'amertum Momentum Film, sur des documentaire post-Mandela chez les Noirs pauvres et magazines de tÈlÈvision et comm les recalÈs de la ´nation arc-en-cielª. ingÈnieur du son. Les braqueurs de voitures kamikaze En 1985, il quitte lÕAfrique du Sud po que Sox s'est choisis comme modËle la RFA, emportant sous le bras la pre-ne vÈnËrent pas Snipes, le Black ´arri miËre version du scÈnario d vȪ, mais plutÙt Bruce Willis, Sylveste Mapantsula. Stallone et Michael Schumacher. Et l'ac Lors dÕun voyage ‡ Londres, il rencontr cueil qu'ils rÈservent ‡ leur frËre ´blan Max Montocchio qui accepte de produi chiª tient au mieux du bizutage sadique re le film. En 1987, il rentre et au pire de l'explosion de ressenti Johannesbourg et tandis qu ment. Mapantsulafinit de se monter, il tour Aux discriminations raciales ont succÈd ne un reportage de 20 minutes su les fractures bÈantes de l'argent, du tra lÕeffet des lois des ÒGroup-areasÓ vail et de la culture. Le cinÈaste, qui sai Millbrow. Ce film est prÈsentÈ ‡ l de quoi il traite pour avoir longuemen ConfÈrence Culturelle dÕAfrique du Su militÈ contre la sÈgrÈgation, montre cel ‡ Amsterdam en 1987. avec Ènergie et prÈcision - dans les dia Voil‡ comment Olivier Schmitz racont logues comme dans les scËnes de bra son premier contact avec la rÈalitÈ poli quage. Son empathie avec la sociÈt tique en Afrique du Sud : Òlorsque jÕÈta sud-africaine l'autorise aussi ‡ termine Ètudiant, je travaillais la nuit comm son film d'action comme un conte lÈgË disc-jockey dans une discothËque rement utopique et incantatoire : ave ÒmixteÓ o˘ des jeunes de la class l'idÈe que quelque chose de bon peu moyenne blanche et de la banlieue noir surgir de l'Èpreuve de la rÈalitÈ, si acca se retrouvaient pour Ècouter de l blante soit-elle. musique noire engagÈe. Le jour, ‡ lÕun Louis Guichar versitÈ, jÕÈtais dans ma tour dÕivoire, TÈlÈrama - 3 Juillet 200 nuit, jÕentrais dans le monde rÈel. CÕ l‡ que jÕai pris conscience du fossÈ Èno me qui sÈpare les deux mondesÓ. Dossier distributeu Documents disponibles au France Le Monde 3 juillet 2001 TÈlÈrama 3 Juillet 2001 Cahiers du CinÈma n∞559
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