Johnny Guitar de Ray Nicholas
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 25
Langue Français

Extrait

Johnny Guitar de Nicholas Ra FICHE FILM Fiche technique
USA - 1953 - 1h50 Couleur
RÈalisateur : Nicholas Ray
ScÈnario : Philip Yordan dÕaprËs la nouvelle de Roy Chanslor
Musique : Victor Young
InterprËtes : Joan Crawford (Vienna) Sterling Hayden (Johnny Guitar) Mercedes McCambridge (Emma Small) Scott Brady (Dancing Kid) Ward Bond (John Mc Ivers) Ben Cooper (Turkey Ralston)
L E
D O C U M E N T
Critique
(É) Picturalement,Johnny GuitarnÕes pas sans Èvoquer lÕÈcole romantique fran Áaise : Gros, GÈricault et surtout Delacroix. Par ailleurs, tout en prenant garde de ne pas tomber dans un dÈlire systÈmatique, on trouve dans le film comme une symbolique des ÈlÈments : le feu et la terre - et les explosions qui rÈunissent les deux - en tant que valeurs masculines, guerriËres et donc dange-reusesÉ mais qui conviennent si bien aux personnages ! LÕeau, valeur fÈminin de refuge, de paix, de protection et peut-Ítre de purification (cf. La sÈquence fina-le o˘ Johnny et Vienna traversent le rideau aquatique ´bouchantª la grotte), mais aussi lÕeau qui oblige les person nages ‡ changer de vÍtements : quoi de plus logique que de ne pas garder des habits mouillÈs ? Certes, mais on y insiste trop durant tout le film pour ne pas - avec prÈcaution - esquisser lÕidÈe que la sym bolique de lÕeau ne convient guËre ‡ no hÈros. Si lÕon veut approcher le sens du fil (dans les deux acceptions du mot : signific a t i o ne td i r e c t i o n: o˘ no u s mËne-t-on ?), la voie royale semble bien Ítre le traitement cinÈmatographique, le style de Nicholas Ray dansJohnny Guitar, cÕest-‡-dire lÕorganisation po tique et symbolique de tous les ÈlÈments du film. Alors, on se rend compte que rien nÕest vraiment simple, que les forces d vie et les forces de mort ne sont pas for-cÈment ‡ lÕopposÈ : sÏurs ennemie certes mais sÏurs quand mÍme, que la haine comme lÕamour peuvent Ítre Ègale ment fascinants, voire gÈnÈrateurs de beautÈ, que les sentiments sont souvent ambigus et quÕon peut difficilement le mettre en cage. Cela, on le savait dÈj‡, mais il est bon que certains films nous le fassent Èprou-ver au cÏur de nous-mÍmes. Dossier CollËge au CinÈma n∞54
Nous dÈcouvrÓmes Nicholas Ray avecLe ruelles du malheuril y a sept ans d cela ou huit. Puis, au ´Rendez-vous d Biarritzª. ce fut lÕÈblouissante confirm tion avecLes amants de la nuitqui demeure sans doute son film le meilleur Ensuite ‡ Paris, passËrent inaperÁus hor mis des attentifs, je cite en vrac,Le vio lent,La maison dans lÕombre,Le indomptableset enfinJohnny Guitar. Jeune cinÈaste amÈricain - de la gÈnÈra tion des Wise, Dassin, Losey - Nichola Raymond Kienzle est un peu, beaucoup en fait : passionnÈment, la dÈcouvert des ´jeunes critiquesª. Nick Ray est u auteur au sens que nous aimons donner ce mot. Tous ses films racontent la mÍm histoire, celle dÕun violent qui voudrait n plus lÕÍtre, ses rapports avec une femm moralement plus forte que lui car le frap peur, hÈros de Ray toujours, est un faible un homme-enfant lorsquÕil nÕest pas si plement un enfant. Toujours la solitud morale, toujours les traqueurs, quelque fois lyncheurs. Ceux qui ont vu les film que je viens de citer sauraient dÕeu mÍmes multiplier et enrichir les rappro chements ; que les autres me fassen confiance, ce sera leur petite punition. Johnny Guitarest loin dÕÍtre le meille film de son auteur. Habituellement, le films de Ray ennuient le public quÕirrite souvent leur lenteur, leur sÈrieux, voir leur rÈalisme. Celui-l‡ choque par so extravagance.Johnny Guitarest un fau western mais non un ´western intellec tuelª. CÕest un western rÍvÈ, fÈeriqu irrÈel au possible, dÈlirant. Du rÍve a freudisme il nÕy avait quÕun pas, quÕ franchi nos confrËres anglo-saxons e parlant de ´western psychanalytiqueª Mais les qualitÈs de ce film, celles d Ray sont autres, rigoureusement invi sibles pour qui nÕa jamais risquÈ u regard dans lÕÏilleton dÕune camÈr Nous nous flattons, et cÕest par l‡ qu nous nous opposons ‡ une autre forme d critique, de savoir remonter aux source de la crÈation cinÈmatographique Contrairement ‡ AndrÈ Bazin, je croi
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
reconnaisse dans le portrait que nous tra-Áons de lui et de ses films. Sinon nous avons ÈchouÈ. La marque du trËs grand talent de Ray rÈside dans sa sincÈritÈ absolue, sa sensibilitÈ ‡ fleur de peau. Il n'est pas un trËs grand technicien. Dans tous ses films les faux raccords abondent mais il est Èvident que Ray vise moins la rÈussite traditionnelle et globale dÕun film, quÕ‡ donner ‡ chacun des plans une certaine qualitÈ dÕÈmotion.Johnny Guitarest ´faitª assez h‚tivement de plans trËs longs coupÈs en quatre, le montage est dÈplorable. Mais lÕintÈrÍt est ailleurs : par exemple dans la trËs belle mise en place des gens ‡ lÕintÈrieur du cadre. (Les gens de la patrouille lors-quÕils sont chez Vienna se disposent et Èvoluent en V comme les oiseaux migra-teurs). Nicholas Ray est un peu le Rossellini hol-lywoodien ; au royaume de la mÈcanique, amoureusement, il fabrique, en artisan, de jolis petits objets en bois de houx. Harosur lÕamateur !Il nÕest pas de films de Ray sans la tombÈe du jour. CÕest le poËte de la nuit qui tombe et tout est per-mis ‡ Hollywood hormis la poÈsie. Hawks, par exemple, la tient ‡ lÕÈcart et Hitchcock sÕy risque prudemment par quatre ou cinq plans ‡ chaque fois, ‡ petites doses. Alors quÕ‡ Hollywood un Hawks sÕinstalle - en fait il demeure en Suisse ‡ longueur dÕannÈe ! - et prend ses aises, flirte avec la tradition pour la mieux bafouer et triomphe toujours, Ray, lui, incapable de ´composerª avec le diable et, pactisant dÕen tirer profit, y est brimÈ et perd la lutte avant mÍme que de combattre. Hawks et Ray sÕopposent un peu ‡ la maniËre de Castellani et Rossellini. Avec Hawks, nous assistons au triomphe de lÕesprit, avec Nick Ray ‡ celui du cÏur. On peut rÈfuter Hawks au nom de Ray (ou inversement), rÈfuter encoreBig skyau nom deJohnny Guitar(ou inversement) ou les admettre tous deux, mais ‡ qui les refuse lÕun et lÕautre, jÕose intimer ; nÕallez plus au cinÈma, ne voyez plus de
D O C U M E N T
sont lÕinspiration, un viseur, IÕintuiti poÈtique, un cadre, un plan, une idÈe, u bon film, le cinÈma.PrÈtention insuppor table ? Non : admirable certitude ! Robert Lachena Cahiers du CinÈma n∞46 - Avril 195
En dÈfinitive, on peut demander si un scÈ nario moins fertile en coups de thÈ‚tre e en accessoires extÈrieurs du drame, ainsi quÕune rÈalisation plus incisive nÕaur pas ÈlevÈJohnny Guitarau niveau de grands westerns dont John Ford e Huston nous ont laissÈ les prototype jusquÕici inÈgalÈs. Jean dÕYvoir TÈlÈrama - Janvier 195
En filigrane de ses thËmes et dÕune mis en scËne trËs inventive et cependant san effets extÈrieurs, apparaÓt trËs clairemen la personnalitÈ de lÕauteur quÕil est ai de deviner hypersensible et dÕune sincÈr tÈ absolue. (É) Il y a deux films dans Johnny Guitar: celui de Ray (les rap ports entre les deux hommes et les deu femmes, la violence et lÕamertume) tout un bric-‡-brac extravagant du ´styl Joseph von Sternbergª absolument extÈ rieur ‡ lÕÏuvre de Ray, mais qui, ici, nÕ est pas moins attachant. FranÁois Truffau Arts - FÈvrier 195
Son western est mÈdiocre et il en exist des tas de semblables. Non pas mauvais certes, et mÍme parfois assez prenant avec de belles chevauchÈes, un incendie un duel spectaculaire entre deu femmesÉ pas mauvais, mais sans rien dÕexceptionnel. Le jeu des acteurs e appuyÈ, mÈlodramatique. (É) La couleur nÕen demeure pas moins hurlante, dan lÕensemble (avec des rÈussites de dÈtail lÕintrigue puÈrile. Choisissez mieux
classiques !
Michel Mohr Carrefour - Juillet 196
CÕest gr‚ce ‡ des artistes courageu comme Nicholas Ray que certain AmÈricains sont enfin atteints dans leur bonne conscience et que lÕinjustice, san disparaÓtre, ne triomphe que plus rare ment l‡-bas et dans lÕombre. Un artist oui. Et cÕest ce qui conserve ‡ ce film dÈcevant, ses beautÈs. MalgrÈs le imperfections dÕun procÈdÈ, curieuseme appelÈ Trucolor, cÕest par son utilisatio de la couleur que Nicholas Ray nou prouve le mieux, dansJohnny Guitar, s maÓtrise. Claude Mauria Le Figaro LittÈraire - Juillet 196
On dit deJohnny Guitarque cÕÈta avant tout un film de regards. De fait, tout se lit dans les yeux et sur le visage des personnages, et leurs attitudes sont, elles aussi, rÈvÈlatrices. Nicholas Ray a fait de ces hÈros de western des Ítres que lÕamour et la haine transforment a point dÕatteindre la tragÈdie. Robert Chazal France Soir - Juin 198
Entretien avec le rÈalisateur
Johnny Guitarest-il parmi les films qu comptent pour vous ? Il a un certain poids ‡ plusieurs points de vue. CÕÈtait une histoire terriblement di ficile ; il fut trËs dur dÕen venir ‡ bout.
Et vous ne disposiez que dÕun trËs pet budget ? Non, pas spÈcialementÉ Il y a dans ce film plusieurs choses qui ont de lÕimpo
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
dÕavoir rÈussi ‡ dominer cette histoire, car le roman dont nous sommes partis Ètait tout ‡ fait nul. Mais aucun film nÕest facile ‡ faire... JÕaime la faÁon dont je me suis servi de la couleur et je pense que des idÈes telles que celle de mettre en valeur les costumes noirs et blancs de la patrouille Ètaient trËs bonnes ; nous avions dÕautant plus de mÈrite que le procÈdÈ dont nous disposions nÕÈtait pas fameux : par exemple, pour pallier ses dÈfauts, nous avons fait de nombreux fondus enchaÓnÈs directememt ‡ la prise de vues. Lorsque les moyens techniques dont on dispose sont dÈfectueux, on en revient toujours aux mÈthodes primitives du cinÈma.
Il y a un dÈtail qui, personnellement, mÕa ÈtonnÈ : ce sont, dans la derniËre scËne, les quelques plans rapprochÈs tournÈs en studio devant des toiles peintes. Nous avons ÈtÈ obligÈs de les faire pour une raison bien simple: lorsque nous avons voulu les tourner en extÈrieur, Joan Crawford et Mercedes MacCambridge furent absolument incapables de garder leurs yeux grands ouverts ‡ cause du soleilÉ Mais encore une fois, je critique plus volontiers mes films que je nÕen fais lÕÈloge ; dansJohnny Guitar, jÕaurais aimÈ commencer par mieux dÈfinir les aspirations et les antÈcÈdents du person-nage interprÈtÈ par Mercedes MacCambridge, de faÁon ‡ ce que lÕon comprenne un peu mieux son sentiment de frustration, et le conflit en aurait ÈtÈ accru dÕautant, mais je nÕeus pas le temps de mener ce dÈbut ‡ bien. Le scÈ-nariste, Phil Yordan et moi travaill‚mes comme des forÁats sur le scÈnario ; jÕallais mÍme jusquÕ‡ emmÈnager dans une maison proche de la sienne, si bien que nous pouvions travailler nuit et jour pour essayer de donner, dans cette histoi-re, une grande importance au facteur temps. Et si cette importance du temps qui sÕÈcoule se sent, cÕest merveilleux. JÕaurais Ègalement aimÈ que certaines de nos idÈes sur les vÈritables mobiles que ´ ª
D O C U M E N T
ÈtÈ exprimÈes plus clairement. Avez-vous apprÈciÈ cette collaboration avec Philip Yordan ? JÕÈtais trËs content de travailler ave lui : il est dÕun grand secours. JÕai Ègal ment beaucoup aimÈ travailler avec Stewart Stern et Charles Schnee. Je ne pense pas quÕil y ait ‡ Hollywood u grand nombre de bons scÈnaristes ; je me suis toujours demandÈ pourquoi il leur est si difficile de sÕadapter ‡ notre moye dÕexpression. Entretien rÈalisÈ par Charles Bitsch Cahiers du CinÈma n∞89 - Nov. 1958
Le rÈalisateur
Ray ou le Iyrisme de lÕhomme blessÈ. Es ce la raison pour laquelle il est aujourdÕh lÕobjet dÕun vÈritable culte aux …tats-U et en Europe dont tÈmoigne le rÈalisateur allemand Wenders qui nÕa cessÈ de l rendre hommage ? Au dÈpart un futur architecte qui Ètudie sous Frank Lloyd Wright avant de tra-vailler pour la radio. Acteur de thÈ‚tre, il joue sous la direction de Kazan puis de John Houseman, directeur du Phoenix Theatre. DÈbuts au cinÈma en 1948, ‡ la RKO, vÈritable laboratoire de jeunes auteurs, avecThey live by night. Une Ïuvre est nÈe. Ray sÕattache ‡ la peintur de personnages faibles, blessÈs ou nÈvro-sÈs. DËsThey live by night, il Èvoque un amour menacÈ, celui de deux jeunes gens traquÈs par la police. Ce nÕest pasGun crazyde Joseph Lewis : la tendresse y est substituÈe ‡ la violence des senti-ments. Ce go˚t pour des hÈros vulnÈ-rables est constant dans son Ïuvre. Il cul-mine dansLa fureur de vivreque domi-ne lÕinterprÈtation de James Dean, refl des obsessions de Ray. La vulnÈrabilitÈ du hÈros se retrouve dansLes ruelles du malheurcomme dansA womanÕ secret. NÈvrose (Le violent), drogue (DerriËre le miroir), handicap physique (Robert Taylor boite dansTraquenar
tout contribue ‡ lÕaffaiblir. MÍme dans l western : Jesse James apparaÓt plus tour mentÈ, plus faible dans la version que pro pose Ray de la vie du ´Brigand bien-aimÈ que dans celle de King. Ne va-t-il pa jusquÕ‡ fÈminiser le western dans le fasc nantJohnny GuitarconsidÈrÈ comm son chef-dÕÏuvre ? Ajoutons ‡ cette vision si humaine d hÈros un baroquisme exacerbÈ qui fai contraste avec la faiblesse du personnag central. Qui pourrait oublier le saloon d Johnny Guitarou le cabaret o˘ dans Cyd Charisse dansTraquenard? A Iyrisme dÈsespÈrÈ, ‡ la vision romantiqu des personnages sÕajoute un entourag insolite, des dÈcors bizarres ou extrava gants. Ce qui donne ‡ lÕÏuvre de Ray u ton unique. Au moins jusquÕen 1960. C vient ensuite le temps des superproduc tions pour Bronston.Le roi des roi paraÓt bien mÈdiocre comparÈ ‡ dÕautr versions de la vie de JÈsus, mais le fil fut remaniÈ par le producteur contraire ment aux instructions de Ray. Quant au Cinquante-cinq jours de PÈkin, le met teur en scËne sÕen dÈsintÈressa, cuva son whisky dans un coin du plateau AprËs ce double Èchec, sa carriËre sem blait terminÈe. Dix ans de silence, puis u sketch qui lui est attribuÈ dans un fil Èrotique (Wet Dreams) et surtout l curieuxYou canÔt go home againquÕ tourna avec ses Ètudiants de New York e qui annonce un nouveau style. HÈlas, l cancer ronge Nicholas Ray. On sÕen ape Áoit lorsquÕil joue dansLÕami amÈricai de Wenders. Son visage est dÈj‡ ravagÈ SÕouvre une longue pÈriode dÕagonie q filme avec une complaisance morbide e gÍnante Wim Wenders (NickÕs Movi)e Et pourtant comment ne pas Ítre frapp par cette vision dÕun homme malade intellectuellement dÈchu, qui conserv nÈanmoins sa dignitÈ. Ray est devenu son propre hÈros. Jean Tular Dictionnaire des rÈalisateu
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Filmographie
They live by night1947 Les amants de la nuit A womanÕs secret1948 Knock on any door Les ruelles du malheur In a lonely place1949 Le violent Born to be bad1950 On dangerous ground La maison dans lÕombre Flyng leathernecks1951 Les diables de Guadalcanal The lusty men1952 Les indomptables Johnny Guitar1953 Run for cover1954 A lÕombre des potences Rebel without a cause1955 La fureur de vivre Hot blood Ardente gitane Bigger than life1956 DerriËre le miroir The true story of Jessie James Le brigand bien-aimÈ Bitter victory1957 AmËre victoire Wind across the everglades1958 La forÍt interdite Party girl Traquenard The savage innocents1960 Les dents du diable King of king1961 Le roi des rois Fifty-five days of Peking1963 Les 55 jours de PÈkin Wet dreams1973 SketchThe janitorRÍves humides Wet canÕt go home again Lightning over water1980 - )
Documents disponibles au France
Dossier CollËge au CinÈma n∞54 Fiche Ecran / Plan sÈquence
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents