Journal intime de Moretti Nanni
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Journal intime Caro diario de Nanni Moretti FICHE FILM Fiche technique
Italie - 1994 - 1h40
RÈalisateur : Nanni Moretti
ScÈnario : Nanni Moretti
Musique : Nicola Piovani
InterprËtes : Nanni Moretti (Nanni) Renato Carpentieri (Gerardo) Antonio Neiwiller (maire de Stromboli) Claudia Bella Seta Lorenzo Alessandri (2Ëme couple ‡ Salina)
L E
Nanni Moretti et Renato Carpentieri
D O C U M E N T
Journal intimesÕimpose dÈfinitiv ment, avec une Èvidence Èmouvante et lumineuse, sans un gramme de pathos ou de grandiloquence, pour ce quÕil n jamais cessÈdÕÍtre, entre narcissism et universalitÈ, entre les plans inaugu-raux de Moretti de dos et le regard-camÈra radieux du plan final : une cÈlÈbration, parmi les plus ferventes qui soient, de la vie et du cinÈma en tant que victoires sur la mort. Jacques Valot Mensuel du cinÈma n∞17 - Mai 94
Moretti ou Berlusconi
L‡ o˘ le cinÈma manque, le fascisme peut prendre racine. Cette Èquation simple trouve son imparable vÈrification aujourd'hui mÍme en Italie. En effet, I'ÈvÈnement considÈrable que constitue la marche de Silvio Berlusconi, entrepre-neur de tÈlÈvision, vers le sommet du pouvoir politique, n'a ÈtÈ possible que dans un pays o˘ le cinÈma vit dans un Ètat de dÈlabrement depuis une bonne quinzaine d'annÈes, dont la disparition rÈcente de Fellini est le dernier symptÙ-me. L'Italie est prÈcisÈment le pays en Europe, voire au monde (‡ partpeut-Ítre les USA) o˘ le cinÈma fut mÍlÈ de la maniËre la plus bouleversante ‡ la reconquÍte d'un espace dÈmocratique, reconquÍte dontRome ville ouverteet PaÔsademeurent les symboles fulgu-rants. Le cinÈma fut en effet en Italie l'espace public par excellence, que ce soit dans sa part la plus triviale ou dans sa veine la plus artistique. Que l'on pren-ne la sÈrie desDon Camillo,certaines comÈdies italiennes de Dino RisiLa Marche sur Rome, Au nom du peuple italien...,La dolce vitade Federico Fellini, ou la plupart des films de PasoliniThÈorËmeaussi bien que Salo,‡ chaque fois, le cinÈma y est au cÏur de la citÈ, pas seulement en tant qu'il reprÈsente les soubresauts qui l'agi-tent mais aussi bien comme tÈmo
voire comme participant actif, lieu d dÈbat et d'interrogation sur la reprÈsen tation qui polarise les contradictions. Pa de hasard donc : aujourd'hui, on recom mence ‡ entendre parler de Mussolini e le cinÈma italien s'est en partie absentÈ L'irruption de Silvio Berlusconi se produi dans et par la tÈlÈvision, par un jeu d manipulation d'images qui a permis ‡ u parti fantÙme de se mÈtamorphoser d'u seul coup en une force politique majeu re. Nul doute que la pratique d'imagerie le faÁonnage d'images et d'imaginaire lui furent d'un secours fondamental Berlusconi, on l'a dit un peu partout, es le produit d'un basculement trËs dange reux de l'espace politique en espac tÈlÈvisuel, I'homme qui indique le passa ge d'un temps dÈmocratique ‡ un temp tÈlÈcratique. Cela signifie eneffet qu l'espace virtuel de la tÈlÈvision a dÈfiniti vement remplacÈ l'espace traditionnel d la dÈmocratie. Ce phÈnomËne n'est pa rÈcent, il n'est pas nonplus exclusive ment italien mais il se noue aujourd'hui dans le pays europÈen pionnier e matiËre d'image domestique et de tÈlÈvi sion commerciale aprËs avoir ÈtÈ celui de toutes les inventions formelles d cinÈma d'aprËs-guerre (nÈo-rÈalisme ros sellinien, modernitÈ antonionienne transgression carnavalesque pasolinien ne...). Il est notre contemporain, puisqu la tÈlÈvision devient, en France aussi e de maniËre croissante, I'espace privilÈ giÈ du social et du politique, l‡ o˘ l citoyen se distingue de moins en moin du tÈlespectateur. Le grand show huma nitaire du Sidathon, cette cÈrÈmoni audiovisuelle multi-chaÓnes, I'a dÈmontr rÈcemment, I'Èmission sur les jeunes e le CIP improvisÈe par France 2 et animÈ par Michel Field, en a tÈmoignÈ aussi dans une moindre mesure... De tout cela Berlusconi est Èvidemment fÈru. Son ar de faire le vide c'est-‡-dire de vide l'image de toute signification, n'a d'Èqui valent que celui de Benetton, autr manipulateur d'images italien et trË contemporain. Ce qu'ils partagent, c'es
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
de falsification systÈmatique de l'expÈ-rience (pour reprendre un mot cher ‡ Serge Daney, auquel toute cette analyse doit Èvidemment beaucoup), cet achar-nement ‡ tÈlescoper les catÈgories d'images, qui peut nous amener aussi bien ‡ confondre la publicitÈ avec l'art (Benetton) que le tourisme avec la poli-tique (Berlusconi). Dans le passÈ, les grands dictateurs avaient parfaitement compris que le cinÈma pouvait Ítre un fabuleux instrument de propagande et de pouvoir. Aujourd'hui, c'est lÕindustrie de l'image qui produit un Silvio Berlusconi, nouveau type d'homme politique, dicta-teursoft,‡ la fois post-moderne et par-faitement archaÔque, aidÈ par un des plus mauvais cinÈastes du monde (cÕest, dans une certaine mesure, rassurant, mais aussi trËs inquiÈtant !), Franco Zeffirelli, artificier sulpicien de l'image, transformÈ pour l'heure en apparatchik-futur ministre de la Culture. L'imaginaire sur fond duquel Èmerge Berlusconi n'a pourtant rien de cinÈmato-graphique, comme l'Ètaitencore celui de Ronald Reagan, second rÙle de western, devenu gouverneur de Californie et prÈ-sident des Etats-Unis. Reagan qui Ètait ‡ sa faÁon le dernier avatar dugunfighter hÈros politique, issu de Hollywood et de l'idÈologie de la libre-entreprise. Avec Berlusconi, on entre dans l'Ëremabu-sienneo˘ l'image est vidÈe de son ima-ginaire et devient ‡ la fois un instrument de contrÙle politique, de faÁonnage per-ceptif et de propagande domestique, le tout ‡ uneÈchelle potentiellement pla-nÈtaire. En ce sens, Berlusconi n'est ni un hÈros, ni un personnage, comme Reagan (f˚t-il ridicule et dangereux), mais plutÙt une sorte d'ectoplasme, une marque de fabrique, un logo de tÈlÈvi-sion qui s'imprime et se substitue ‡ la rÈalitÈ... Face ‡ l'empire Berlusconi, je ne vois guËre que Nanni Moretti pour faire le poids. Le face-‡-face semble inÈgal, et d'ailleurs il l'est. La rÈsistance fut un temps gÈnialement incarnÈe par Fellini, particuliËrement dansGinger et Fredet
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lunaen tant qu'homme public aussi reprÈsentant d'une maniËre ancestrale ment italienne, menacÈe par lecondo tierreBerlusconi. Aujourd'hui, Moretti est le dernier cinÈaste italien de cett lignÈe prestigieuse ÈvoquÈe plus haut e donc, ‡ ce titre, le seul ‡ offrir une hypo thËse de contre-pouvoir. Ce n'est pas u hasard si dans son dernier film planen les ombres de Rossellini et de Pasolini. Ni s'il admire autant Kiarostami et s'il programmÈ rÈcemment dans sa salle d cinÈma romaine,Et la vie continue C'est qu'il appartient ‡ cet espace d cinÈma-citoyennetÈ, l‡ o˘ demeure pou cet art de l'enregistrement une possibili tÈ de montrer comment on fait partie d ce monde. DansLa Messe est finiee dansPalombella Rossa, Moretti avai placÈ son personnage, Michele, en posi tion d'Ítre un rÈlÈvateur et un exorcist du tissu social italien. Le prÍtre et l militant communiste Ètaient deux figure fondamentales de l'ltalied'aprËs-guerr (Don Camillo et Peppone justement). Aujourd'hui, ces figures s'estompent particuliËrement celle de l'intellectuel d gauche qui s'est avÈrÈe faible en cett pÈriode politique troublÈe, et il ne rest ‡ Moretti, dansCaro diario, qu'‡ s mettre pour la premiËre fois en scËne sous son propre nom. Que peut don opposer Moretti, individu- machine d guerre, ‡ Berlusconi, industrie-empir tÈlÈvisuel ? Son corps et son regard, pa exemple. De l'expÈrience, justement, e ‡ l'Ètat ÈlÈmentaire, s'il vous plaÓt. Le trois moments de sonJournal intim n'ont nul autre objet. Moretti, convales cent, revenu de trËs loin, fait le point su ce qui lui appartient en propre.Car diarioest ainsi librement dÈambulatoi re, film d'un voyageur, d'un marcheur d'un individu qui n'a jamais rien accumu lÈ, sinon de l'information (voir les cou pures de journaux qu'il collectionne) e du langage, et qui ne possËde rie d'autre que son corps d'homme et so regard de cinÈaste. DansSur m Vespa, le premier Èpisode, Moretti enregistre la splendeur de Rome et s
dÈgradation, il montre ce que veut dire habiter un espace, une ville, le monde. Il met en scËne ironiquement son dÈsir de danser, il fait don de sa perception, il marche sur les traces de Pasolini, et s situe ‡ l'improbable point de rencontr entre les Straub, pour cette croyanc absolue ‡ la splendeur du vrai, et Woody Allen, pour cettecapacitÈ ‡ mettre en boÓte les mÈsaventures et les travers de l'individu petit-bourgeois, habitant des grandes citÈs. DansLes Iles,deuxiËm volet de cette nouvelletrilogie de l vie, il fait le point sur la fragmentation du pays, ‡ travers une promenade e forme de sauts entre plusieurs Óles qui sont comme des points impossibles relier entre eux, tÈmoignage de l'Èclate-ment villageois de l'ltalie actuelle. Mais le plat de rÈsistance de ce petit film, c'est Èvidemment une analyse sauvage et instantanÈe du dÈsir de tÈlÈvision. A la maniËre d'un moderne La BoÈtie Moretti montre comment nous e sommes venus ‡ dÈsirer notre servitude pour la tÈlÈvision. Mais il produit aussi, en trois ou quatre plans magnifiques, une fulgurante contre-proposition. J fais allusion ‡ ce moment Ètonnant o Moretti croise, par Ècran de tÈlÈ interpo-sÈ, la sublime Silvana Mangano dansant dans un film en noir et blanc, anonym et non identifiÈ et qu'il se met insensi-blement, en imitant la star, ‡ fredonner et esquisser quelques pas de danse. Instant joyeux o˘ Ie cinÈma et l'individu se rÈapproprient la tÈlÈvision, hors de toute nÈvrose cinÈphilique et de tout volontarisme idÈoloqique. Quant au der-nier Èpisode de ce micro-feuilleton, il s'intituleLes MÈdecinset il pousse l question de l'expÈrience jusque dans ses ultimes retranchements, c'est-‡-dire jus-qu'‡ la maladie et l'horizon de la mort, mÍme s'il Ie fait sur un modedomesti quement burlesque. Cette conscience du corps, comme point de rÈsistance ultime, prend ici des allures de combat indivi duel. Des trois films, c'est le plus doulou reux et le plus audacieux, parce qu'il court le risque de l'obscÈnitÈ et de l
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reconstitution minutieuse d'une maladie qui faillit co˚ter la vie au cinÈaste.Les MÈdecinsfait ‡ cet Ègard office de contre-proposition aureality show, puisque Moretti, par un mouvement vrai-ment proche du journal comme genre lit-tÈraire, produit lui-mÍme Ie rÈcit obses-sionnel de ses humeurs et de ses rela-tions avec le corps mÈdical, Ècarte toute possibilitÈ d'identification ‡ la poisse sordide, prÈfÈrant nous faire toucher, sans insistance, ‡ l'irreprÈsentable.Caro diarioest ainsi, ‡ sa faÁon, une traver-sÈe rapide et lÈgËre des possibilitÈs actuelles du cinÈma, I'hypothËse insulai-re que quelque partÁa rÈsisteet que le cinÈma demeure le lieu privilÈgiÈ de cette rÈsistance. Est-ce suffisant pour mettre en Èchec Berlusconi ? Probablement pas. Mais nous n'avons guËre le choix : le cinÈma, mÍme affaibli, reste ‡ ce jour l'arme la plus tranchante qu'on ait trouvÈe pour lutter contre le fascisme de l'image. Thierry Jousse Cahiers du cinÈma n∞479/80
Entretien avec Moretti
DansCaro Diario, vous affrontez un thËme extrÍmement personnel, celui de votre expÈrience d'une maladie trËs grave. Avez-vous voulu faire de cette expÈrience une donnÈe crÈative ? Une donnÈe crÈative et aussi, mÍme si cela n'est pas ce qui m'a poussÈ, I'idÈe de venir un peu en aide aux autres. J'ai appris quelque chose de cette vicissitu-de. Sur un point j'ai changÈ : cela ne me convient plus d'Ítre assujetti aux mÈde-cins. C'est une attitude que nous avons tous, nous portons cela en nous depuis des milliers d'annÈes, la soumission au sorcier. Il est curieux de voir que quel-qu'un qui est dÈj‡ malade doit en plus payer et Ítre dans un Ètat de sujÈtion vis-‡-vis des mÈdecins. Moi, au moins, la sujÈtion, je l'ai ÈliminÈe. Je ne sais pas -
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quoi il m'a semblÈ juste de racontermoment de ma vie. Je nÕai donc pa Le rÈalisateur cette histoire. J'ai dÈcidÈ de le fairevoulu me prÈsenter dansMÈdecinse quand j'ai compris que j'avais trouvÈ letrain dÕÈcrire un film pendant la maladi Moretti, Nanni ton juste, c'est-‡-dire un ton nonou parler de travail ou Èvoquer mes rela RÈalisiteur italien nÈ en 1953. Nouveau sadique vis-‡-vis du spectateur, non mor-tions avec mes amis, avec ma famille. J venu du cinÈma italien, il doit ‡ son iro-bide et non complaisant vis-‡-vis devoulais tout concentrer sur le rappor nie mordante et ‡ son sens de moi-mÍme, non plaintif et non indignÈentre la maladie et moi, entre les mÈde I'observation le succËs deIo sono un vis-‡-vis des mÈdecins. A l'occasion decins et moi. autarchico.Un rÈalisateur dont la cri-dÈbats auxquels j'ai participÈ en Italie tique italienne semble attendre beau-pour accompagner les projections du filmComment est nÈe lÕidÈe de vous film coup. en tournÈe, des spectateurs qui, ‡ l'Èvi-pendant la sÈance de chimiothÈrapie ? dence, n'avaient pas compris mes inten-De temps en temps, je tourne des bout tions m'ont dit:" Nous attendionsfilm en 16 mm. Il mÕarrive de tournde de Filmographie Moretti qu'‡ un certain moment il sequelque chose pendant les festivals, rÈvolte, quÕil soit indignÈ, quÕil jetVenise, ‡ Locarno, ‡ Cannes, des sorte quelque chose ‡ la figure de ces mÈde-de notes que je ne suis pas certaind'uti Come parli frate1974 cins."Le film est la chronique de ce quiliser un jour. C'est ainsi que j'ai dÈcid s'est produit rÈellement. J'ai voulu pourde filmer le traitement. Bien s˚r, il n' lo sono un autarchico1977 cette partie du film, qui est diffÈrenteavait pas une Èquipe mais seulemen Je suis un autarcique des deux autres, utiliser un ton dÈlibÈrÈ-deux personnes qui Ètaient deux amis ment simple - ce qui ne veut pas direl'une s'occupait de la lumiËre et del Ecce Bombo1978 banal - et essentiel. Naturellement, pen-camÈra, I'autre - Angelo Barbagallo dant cette annÈe - cette histoire a durÈtenait un petit micro. A un certai Sogni dÕoro1981 presque un an entre le moment o˘ j'aimoment, quand j'ai commencÈ ‡ me sen commencÈ ‡ souffrir de prurit jusqu'‡ cetir mal, je leur ai demandÈ d'arrÍter et d Bianca1984 que, pendant une opÈration, on dÈcouvrepartir. Selon les types de chimiothÈrapi de quelle maladie j'Ètais atteint -, il s'estet selon les individus, il y a une pÈriod La messa e finita1986 produit quantitÈ de choses dans ma vieplus ou moins longue pendant laquell La messe est finie personnelle, affective, familiale, profes-on souffre. J'ai dÈcidÈ d'insÈrer cett sionnelle; cependant, moi, j'ai voulusÈquence dans le film quand j'ai dÈcid Palombella rossa1989 raconter tout ce qui concernait les mÈde-de raconter cette histoire, en essayan cins et seulement cela, j'ai voulu racon-d'aller au fond des choses et en espÈran Caro diario1994 ter d'une maniËre trËs simple, linÈaire,ne pas Ítre sadique. Par ailleurs, on n Journal intime sans reconstruire tous les ÈlÈments quivoit rien de spÈcial. Dans la rÈalitÈ, l composent ma vie,ma famille, ma fian-chimiothÈrapie arrive ‡ la fin du rÈcit cÈe, mes amis. Ce n'est que vers la finmoi, j'ai voulu la mettre au dÈbut pou du chapitre qu'on voit apparaÓtre mafaire suivre avec plus d'attention et plu fiancÈe Silvia et Ègalement mon associÈde tension toutes mes rencontres ave Angelo Barbagallo. Sinon la reconstruc-les mÈdecins. Dans le film, je vais voi tion aurait sonnÈ faux. A la fin du film, jedes mÈdecins et le spectateur sait dÈj suis trËscontent d'un plan dans lequelce que j'ai et comment Áa finira. A on voit Silvia prËs de moi et Angelo plusdÈbut du chapitre, je montre la chimio loin dans le corridor avant l'examen authÈrapie alors que, du point de vue de l scanner, ce plan a vraiment une tonalitÈchronique, cette sÈquence arrive ‡ la fin de documentaire, mieux mÍme, beau-mieux mÍme, elle se situe en rÈalit coup degens m'ont demandÈ - ‡ l'Èvi-aprËs le gÈnÈrique de fin : on voit l Documents disponibles au France dence ils n'ont pas compris le mode descanner, puis on me voit qui raconte c tournage, mais la question est peut-Ítrequi s'est passÈ, il manque toute la pÈrio Dossier distributeur lÈgitime dans la mesure o˘ il y a lade des soins. scËne de la chimiothÈrapie - si ce pl avait ÈtÈrÈellement tournÈ ‡
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