La Citadelle de Chouick Mohamed

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• Publié par: cinemavectoi
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• Langue: Français

Extrait

La citadelle El kalaa de Mohamed Chouikh FICHE FILM Fiche technique

AlgÈrie - 1989 - 1h35 Couleur

RÈalisation et scÈnario : Mohamed Chouikh

Photo : Allel Yahiaoui

Montage : Yamina Chouikh

Musique : Jawad Fasla

InterprËtes : Djillali Ain-Tedeles (Sidi) Fettouma Ousliha (Helima) AÔssa Momo (AÔssa) Fatima Belhadj (Nedjma) Hamid Habati (Poete) Khaled Barkat (Kaddour)

L E

D O C U M E N T

fois partenaire de Marie-JosÈe Nat Elise ou la vraie vie) rÈussit ‡ nou rendre proches. Sans pour autant s fier son film sur lÕautel de lÕexotis exposant clairement les points de de ses personnages et leurs contr tions. Comme celui de ce vieillard q sans scrupules du travail de ses Èpouses (!) et dÈclare posÈment : Ò femmes nÕarrivent pas ‡ la chevill hommeÉÓ Ce film venu dÕailleur une bonne surprise. Patrick F PremiËre - Avril

La citadelle instruit le procËs de l nisation sociale qui prÈvaut encor AlgÈrie (du moins dans les z rurales) et plus particuliËremen lÕinÈgalitÈ criante entre les sexe pourrait dire que le film ausculte le Ítre du couple si ce mot avait un au pays de la polygamie. LÕhom hypocrite qui possËde plusieurs fem celles-ci restant le plus souven attente, en Ètat de frustration. Les comme les autres sacrifient aux ancestraux et humiliants, telle lÕe tion publique des draps nuptiaux a la dÈfloraison. Cette situation foll soulignÈe par la prÈsence du perso ge principal, une sorte de Pierrot lu aussi solitaire que maladroit, dÕamour pour une femme mari rÈsolument incapable de sÕinsÈrer le schÈma social qui lui est prÈsentÈ Mohamed Chouikh stigmatise c sociÈtÈ fÈodale et fermÈe en jo alternativement sur le rire (jaune) douleur. La citadelle, cÕest ÒMohamed mÈmoires dÕun puceauÓ, mais s gr‚ce du film de Deville. Les arabes sentimentales appartiennent (para lement) ‡ la France aisÈe du X siËcle, pas ‡ lÕAlgÈrie actuelle. aussi attachant le personnage du j berger soit-il, le rÈalisateur nÕoubli de sÕintÈresser aux femmes, au b la crise de nerfs, et souvent au-del‡.

Un film constamment gÈnÈreux, Èvitan au mieux les dÈmonstrations pesantes ainsi les meilleures sÈquences dÈpei gnant, sans folklore excessif, le villag dan

s son ensemble. Ali On (Yves Alion Revue du CinÈma n∞448 - Avril 198

Ses qualitÈs artistiques sont indÈniable et son pouvoir de rÈflexion est rÈel. J. B. Croc Nice Mati

Le message passe sans effort, comm en tÈmoignaient les rÈactions dÕu public composÈ en majoritÈ de trË jeunes Beurs, subjuguÈs, incapables d dire un mot aprËs la projection. L. Marcorelle Le Mond

M. Chouikh porte le fer au plus vif dÕu mode de vie fondÈ sur des mentalitÈ qui ont la vie dure. Du beau travail G. Le Morva LÕhumanit

Une mÈtaphore limpide pour illustratio de rapports de force. Pas de clichÈs mais un air de carte postale. Tout est di dans lÕimage. J. Van Hou LibÈratio

SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : [phone]

Un film cru et sans complaisance (É) De la comÈdie au drame, du mÈlo au cinÈma vÈritÈ, M. Chouikh fait un vÈri- table br˚lot qui devrait faire date dans le cinÈma algÈrien. J. Douai

Starfix

Audacieux, rÈaliste et reflÈtant la sociÈ- tÈ arabe dans son ensemble. Un trËs, trËs beau film. N. Massad Al Mostakbal

Avec beaucoup dÕesprit et dÕhumanitÈ, Chouikh, nous faisant passer du rire aux larmes, brosse le portrait Èmouvant des victimes dÕune culture religieuse pous- sÈe ‡ son paroxysme. Yung Variety

Un des films les plus beaux et les plus Èmouvants des films prÈsentÈs ‡ Berlin. Berliner Morgenpost

Un film bien construit, riche et stimu- lant, en Èquilibre entre le drame et lÕiro- nie, entre le rÈalisme et la fantaisie, dans lequel lÕauteur affronte courageu- sement les interdits islamiques en matiËre sexuelle. Umberto Rossi

D O C U M E N T

Son origine tiers-mondiste doublÈe dÕupremiËre prÈsentation en compÈtition au Le rÈalisateur aspect profondÈment humain ont dÈjfestival de Locarno... valu au film de Mohamed ChouikDossier distributeur nombre dÕÈloges et de lauriers. Quitte Est nÈ ‡ Mostaganem, le 3 Septembr passer pour inconvenants, nou 1943. Il a 11 ans en 1954, quand dÈbut nÕemboucherons pas ces trompette la guerre dÕAlgÈrie. louangeuses. Car suffit-il de ces deu En 1962, IÕindÈpendance est proclamÈ critËres pour faire une Ïuvre remar- Mohamed Chouikh rejoint une troupe d quable ? Les bons sentiments nÕont, ‡ c thÈ‚tre (qui deviendra le ThÈ‚tr Filmographie quÕon sache, jamais garanti la moindr National algÈrien). Il sÕengage activ qualitÈ, ni lÕextraction lÕauthenticitÈ. ment avec dÕautres artistes pour l lÕune et lÕautre font cruellement dÈfau construction du thÈ‚tre et du cinÈma eLÕembouchure1972 La Citadelle. DËs le dÈbut, les dÈs son AlgÈrie. en fait jetÈs gr‚ce aux draps des jeune En 1965, Mohamed Chouikh joue danLes paumÈs1973 mariÈs brandis ‡ la communautÈ villa lÕune des premiËres grandes rÈalisation geoise, ce bastion, faut-il lire, dÕarchaÔ algÈriennes :LÕaube des damnÈsdRupture1983 me et de prÈjugÈs, cette rÈserve, peut RenÈ Vautier et Ahmed Rachedi. E on comprendre, de traditions, d 1966, il interprËte le rÙle de Lakhdar (leMaquam Echahid1984 lÕOccident encore intouchÈes. Ensuit fils) dansLe vent des AurËsd logiquement, la narration dÈroule u Lakhdar Hamina. Le film a le prix de lLa citadelle1989 catalogue, il faut le reconnaÓtre, asse premiËre Ïuvre ‡ Cannes. JusquÕe complet de situations et de personnage 1970, Mohamed Chouikh se consacrYoucef1993 hyper-typÈs, hauts en couleurs et crian essentiellement ‡ sa carriËre dÕacte de vÈritÈ, prÈtend-on. Las ! Devant tan de clichÈs, on perd vite le go˚t du soc exotisme. Et lÕennui sÕinstalle po jamais Ítre dÈboulonnÈ. Rien ne vi en effet tirer le spectateur de sa cul relle torpeur. Surtout pas une plastiq qui, ‡ dÈfaut de faire oublier le squel tisme du film, aurait pu le vÍtir quelques chatoiements. Car, enfin, q te ‡ passer pour lÕesthËte de servic cinÈma nÕest-il pas Áa, aussi ? Philippe Rou Positif n∞ 340 - Juin 19

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