La Flamme sacrée de Cukor Georges
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

La flamme sacrÈe Keeper of the flame de George Cukor FICHE FILM Fiche technique
USA - 1942 - 1h36
RÈalisateur : George Cukor
ScÈnario : Donald Ogden Stewart dÕaprËs le roman deI.A.R. Wylie
Montage : James E. Newcom
Musique : Bronislau Kaper
InterprËtes : Spencer Tracy (Steven OÕMalley) Katharine Hepburn (Christine Forrest) Richard Whorf (Clive Kerndon) Margaret Wycherly (Mrs. Forrest) Donald Meek (M. Arbuthnot) Geoffrey Midford (Forrest Tucker) Horace McNally (Freddie Ridges) Orion Peabody (Percy Kilbride)
RÈsumÈ Par une nuit dÕorage, un pont endommagÈmËre de Forrest, vivante, dans une des cËde : Robert Forrest, grand hÈros national,maisons du parc ? Pourquoi Christine protË-politicien et dÈfenseur des droits dege t-elle son cousin Midford, qui haÔssait lÕhomme, meurt lors dÕun accident de voitu-Robert? OÕMalley devenant trËs soupÁon-re survenu dans sa propriÈtÈ. Les …tats-neux, Christine br˚le des papiers dans Unis sont en deuil. De nombreux journa-lÕarsenal de son mari, OÕMalley rÈussit ‡ listes assistent ‡ ses funÈrailles, parmi les-voir la mËre de Forrest, persuadÈe que son quels Steven OÕMalley, cÈlËbre Ècrivain etfils a ÈtÈ assassinÈ. Peu aprËs, il dÈcouvre correspondant de guerre de retourle fer ‡ cheval perdu par la jument de dÕEurope, qui veut Ècrire une biographie deChristine prËs du pont endommagÈ. Cette Forrest. Tandis que son secrÈtaire,derniËre lui avoue quÕelle aurait pu sauver Kerndon, tient une confÈrence de presse,son mari, mais quÕelle sÕen est volontaire-Christine, sa veuve, refuse toutes photos etment abstenue. Elle finit par avouer la vÈri-interviews. AprËs le dÈpart des journa-tÈ ‡ OÕMalley : Forrest se servait de son listes, OÕMalley rÈussit ‡ rencontreraura pour commander une sociÈtÈ secrËte Christine, gr‚ce ‡ Jeb, le jeune fils du gar-fasciste et antisÈmite qui sÕapprÍtait ‡ dien, traumatisÈ par la mort de Forrest.faire un coup dÕ…tat. Avant dÕÍtre dÈmas-Christine refuse tout dÕabord de collaborerquÈ, Kerndon incendie lÕarsenal et tue au livre dÕOÕMalley puis, sur les instancesChristine. Elle meurt dans les bras de Kerndon, revient sur sa dÈcision. AlorsdÕOÕMalley, qui lui promet de dire la vÈritÈ que ce dernier lui impose une biographieau monde. La vraie biographie de Forrest officielle, OÕMalley dÈcouvre des zonessera publiÈe. Ainsi que le rÙle de Christine, dÕombres quÕon veut lui cacher. Que fait laqui sÕest sacrifiÈe pour son pays.
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D O C U M E N T S
Anecdote
Critique
La flamme sacrÈeAmÈricains, AmÈricaines ! Voici com-est le deuxiËme film du couple Tracy-Hepburn aprËsLament l'esprit vint ‡ l'homme. L'art cuko-femme de lÕannÈerien est la mise en scËne d'une visionde George Stevens, sorti quelques mois auparavant. Georgeparadoxale, lyrique et ironique de notre Cukor, tourna par ailleurs huit autresdestinÈe. Tant par le dÈpassement des films avec Katharine Hepburn. On racon-genres abordÈs que par leur lisse pra-te que Daniel Ogden Stewart, craignanttique, le legs du maÓtre prÈsente des une opposition du rÈpublicain ultra-Ènigmes envo˚tantes. Ainsi cette conservateur quÕÈtait Louis B. Mayer,reconstitution par des myriades de tona-sÕarrangea pour quÕil ne voie le film quÕ‡ litÈsfilmiques de la vie de Robert la premiËre au Radio City Music Hall.Forrest, hÈros du nouveau monde, est-Mayer, dit-on, quitta la salle, scandalisÈelle l'‚me sÏur de son contemporain par la mise en accusation dÕun mythemasculin :Citizen Kane. Produit de l'an qui reposait sur les traditions et lesfatidique 1942, ´autopsieª d'un crime valeurs amÈricaines. On peut douter quefÈminin, exorcisme en filature,La cette anecdote soit rÈelle, tant MayerFlamme sacrÈen'en est pas moins une contrÙlait chaque Ètape dÕun film auallÈgorie de l'amÈricanisme, sur l'ambi-sein de son studio, mais elle souligneguÔtÈ duquel structure et discours jouent lÕaspect dÈrangeant dÕune menace fas-con brio. Entre les domaines privÈ et ciste pour lÕAmÈrique, deux ans avant lepublic, entre idÈologie et investissement DÈbarquement, alors que lÕEurope se batdu cÏur, se dresse, superbement, tragi-contre les pays totalitaires. Richardquement, la figure de la femme. ¿ la Whorf fut aussi un rÈalisateur de comÈ-trame des enjeux psychologiques, exis-dies musicales, (La pluie qui chante, tentiels,deux forces rigoureuses veillent 1947). :d'une part, la structuration cinÈmato-sÈrie n∞260 de la collectiongraphique de la montÈe en spirale des des fiches de monsieur CinÈma (260/11)mystËres, ‡ laquelle contribue la direc-www.mcinema.frtion hallucinatoire des stars. D'autre part, le funambulesque Èquilibre de l'ex-plicitation et des non-dits du scÈnario de Donald Ogden Stewart, saisie de l'au-thencitÈ leurrante de la parole. L'unitÈ de l'intrigue est emblÈmatique de l'obsessionnel. SurnommÈ Joshua, un correspondent de guerre, ´the fabu-lousSteven O'Malleyª, se donne pour mission d'assembler les ÈlÈments d'une biographie du patriote. Au seul lieu d'une propriÈtÈ grandiose de la Nouvelle-Angleterre, refuge forteresse de l'orateur Forrest dont les obsËques larmoyantes, dignes d'un monarque, dÈclenchent l'action, en l'espace d'une quinzaine il rÈussit son pari. Au-del‡ de tout espoir. Et ‡ rebours. Les murs de JÈricho sont franchis. Ce Dragonwyck de l'horreur gothique n'est que carton-p‚te. Car Forrest, prÈcipitÈ de sa voiture dans un torrent, s'avËre avoir ÈtÈ un traÓtre,
fasciste lucide, dictateur domestique qui visait une dictature de l'AmÈrique. Signe du rÈalisateur, I'invraisemblable, en l'oc-currence le spectre du totalitarisme dÈtournÈ par la femme, s'enracine dans le rÈel. (É) Manchettes de journaux, (The Washington Post), des bulletins de radio, le cliquetis des machines ‡ Ècrire proclament la mort de celui qui fut porte-parole du pays en guerre. Nul doute, ces dispositifs rappellent le cou-rant ´semi-documentaireª du cinÈma de l'Èpoque, en particulier la trilogie de Hathaway, dontCall Northside 777, avec son personnage de journaliste foui-neur. Le badinage du mÈtier fait partie de la technique de distanciation, du comic reliefrÈaliste. Pourtant, si Jane, collËgue de McNally, traite son copain de ´snoopª, elle souligne le regard oblique, dÈsabusÈ et triste de son cama-rade. Or Steve, qui admet ne pas savoir aimer, I'apprendra par le sacrifice de la femme. S'ouvrant la nuit par une pluie battante,La Flamme sacrÈeest aussi film noir. Est-elle infaillible, la distinction entre un deuil national, respectueux, et l'effon-drement du sentiment de soi caractÈris-tique des foules en dÈlire ? Du haut d'un poteau, lors du passage du cortËge funËbre, un petit garÁon sanglote, bat sa coulpe. Le gamin est hystÈrique, hypo-condriaque, ou ´malade nerveux.ª Dans une rÈalisation qui reproduit en miniatu-re le combat des tranchÈes, dans ce film sur le reportage, film d'espionnage, s'in-filtre le freudisme. ´En AmÈrique, ce n'est pas arrivÈ.ª NÈanmoins, I'Èmotion retentissante de l'unique essai de poli-tique-fiction du cinÈaste s'annonce dans la polyvalence de son titre,Keeper of the Flame. MÈtaphorique, etbifrons, asexuÈ, ´the keeperª, est-ce bien une femme ? De quelle ´flammeª s'agit-il ? Celle de l'amour de la patrie ? Celle qui br˚le devant celui qui incarne ce dÈvouement ? McNally dit bien au jeune homme en pleurs que le message de Forrest brille encore, que ´les gens
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D O C U M E N T S
s'Èchauffaient ‡ sa flammeª. Serait-elle mÈtonynnie de l'amour conjugal ? Les deux amours seraient donc reprÈsentÈes par la mÍme personne. Que signifie la complicitÈ entre le beau cousin blond, ce play-boy (highstepper) plus jeune que le mari dÈfunt, et Christine ? Celle-l‡, aurait-elle pris de temps ‡ autre des Vacances? Une fidËle cacherait un passÈ adultËre ? Pendant la guerre, l'idÈal amÈricain de la femme au foyer tremble. La chaste serait-elle en fait fatale ? En pÈnÈtrant dans ce Xanadu somptueux, l'auteur dÈcouvre une brous-saille d'ÈventualitÈs, sauvages, Èlabo-rÈes. Inaccessible, Christine Forrest s'emmu-re, projette ‡ dessein le portrait de la femme ployÈe sous le poids du chagrin. Mise en scËne de l'Ítre qui graduelle-ment, ‡ travers le spectacle donnÈ, rÈvË-le ce qu'il est ‡ lui-mÍme, au spectateur. ´The poor lady's not her usual self.ª Le secrÈtaire perfide nous met la puce ‡ l'oreille. L'ironie est d'une cohÈrence dÈlicieuse. Mise en abyme de notre position double, de voyeur, de curieux : ´Ceci ! Un film de Cukor ?ª La sÈquence o˘ McNally aperÁoit Christine Forrest pour la premiËre fois est prÈparÈe avec un soin architectonique. En bas de l'Ècran, au centre du cadrage, blotti dans l'ombre, l'homme nous tourne le dos, assiste ‡ l'apparition de la femme mythique. Surgie d'un clair-obscur expressionniste, drapÈe ‡ la romaine d'une robe blanche (soft, creamy), Christine, qui se croit seule, apporte ‡ l'effigie d'un homme solide, ce Lincoln du peuple, un immense bouquet de fleurs blanches. Sont-ce des chrysan-thËmes ? Des camÈlias ? Jane,a girl Friday, se moque de Steve : ´Y avait-il une musique surnaturelle ?ª. PhotographiÈe de profil, elle lËve vers l'homme un regard adorateur. Leitmotiv des annÈes 4O, deRËglement de compteso˘ Maman Lagana surveille fiston, deSuspiciono˘ la Fontaine sent la prÈsence de papa.A Woman's face? Ou bienTwo Faced Woman?
L'Ítre ´spectacleª, en derniËre instance celui que l'on offre ‡ soi, fournit ‡ l'Ïuvre de Cukor cadre et thËme central. Ladies and gentlemen, quels sont les titres qui se prÈsentent ‡ votre mÈmoi-re? PourCamille, pourLes Filles du Dr March, surtout Joe, pour Eliza Dolittle, pourLes lnvitÈs de huit heures, pour les Ètoiles de Broadway comme de Hollywood, pourSylvia Scarlett, vivre est affaire deshow. Jusqu'‡ la folle Mme Forrestsenior, ‡ la mÈchante gouvernante, jusqu'‡ Mary (The WomennaÔvement idol‚tre), cha-cune joue un rÙle, y compris celui de la femme aimante. Les prises de vue en studio, lesback-projectionset les assemblages, les compositions intÈ-rieures et l'Èclairage renforcent la logique de l'artificiel. Aimer serait vÈnÈrer ? Une veuve peut entretenir le souvenir d'un Èpoux sans se dÈtourner du monde du dehors ; tan-dis qu'une gardienne de mausolÈe s'en-terre vivante. Une vestale qui enfreint la rÈgle de sa ´puretȪ doit payer le prix. Ayant menti, laTarnished Ladyperd son Èclat, ne sourit jamais, baisse la tÍte. Pour sauvegarder la flamme de la libertÈ vraie, elle devait protÈger l'image de l'homme. Tuer. Porte-parole de l'amÈ-ricanisme, rÈvÈlatrice des faits, en offrant au journaliste l'album de photos, elle trahit son dÈsir de dire la vÈritÈ. Chaste ou vÈnale, porteuse du flambeau et meurtriËre, Christine la vestale, s'ac-cuse d'infertilitÈ. ¿ l'AmÈrique qu'elle aime, dÈmocrate ou fasciste, elle n'a pas de fils ‡ donner. Partant elle dispa-raÓt. La flamme de la libertÈ se mue en feu purificateur du ´bunkerª, tombe seyante pour celle par qui le scandale arrive, qui sera abattue par une balle ennemie. Le jeu de miroirs est un chassÈ-croisÈ. La femme : vÈnÈrÈe ou suspecte ? Jeune, elle est ´sacrifiÈeª : Amy, la mËre de David Copperfield, Mlle Gauthier meurent. AurÈolÈes toutefois par une lumiËre intense. Lorsque Christine passe aux aveux, c'est elle qui
est cadrÈe en portrait, le poing fermÈ en une colËre contenue, et la prise diago-nale du regard admirateur cerne l'hom-me ‡ ses pieds. ¿ la fin deMy Fair Lady, c'est Eliza qui se tient droite alors que le professeur Higgins s'affaisse dans son fauteuil. Mais d'affirmer : ´J'ai ma propre Ètincelle du feu divin.ª Steve Ècrira donc l'histoire de Christine, immortalise son courage, son go˚t de libertÈ. Moyennant le don de soi et au-del‡ du sacrifice fÈminin, l'autonomie est dÈsirÈe pour tous, elle explique la lutte menÈe par femme et homme ensemble.(É)
Eithne OÕNeill Positif n∞495
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D O C U M E N T S
Le rÈalisateur
Les films de Cukor, ne cesse-t-il dÕaffir-mer, ont ÈtÈ tournÈs ‡ lÕintÈrieur du "systËme". Je ne suis pas un auteur, conclut-il. SÕil ne sÕest jamais intÈressÈ au scÈnario, il nÕen a pas moins donnÈ sa marque aux films quÕil signait et nul metteur en scËne hollywoodien nÕest aussi facile ‡ caractÈriser. Cukor, on lÕa Ècrit cent fois, est dÕabord un portraitiste de la femme. LÕun de ses meilleurs films ne sÕintitule-t-il pas jus-tementWomen ?Il envisage surtout cette femme, la femme dans ses rap-ports avec son milieu (le cinÈma dansA Star is Born,le racisme dans Bhowani et Junction) et face aux tabous. SÕÈtonnera-t-on dans ces condi-tions quÕil ait dirigÈ presque toutes les grandes actrices ? Cukor cÕest dÕautre part la comÈdie : Women,Philadelphia,Story,Les Girlsen sont les sommets. Moins ‡ lÕaise dans le drame policier (Gaslight) ou le film politique(Keeper of the Flame), encore quÕil ait donnÈ dans ces genres des Ïuvres intÈressantes, il se dÈchaÓne dans la comÈdie, se moquant sans satire excessive des mÏurs amÈri-caines et se faisant le chantre du monde du spectacle, cet univers ‡ double facette quÕil Èvoque si bien dans un western qui nÕa plus rien du western, le ravissantHeller in Pink Tights. La comÈdie musicale lui doit ses derniers feux, duMilliardaireMy Fair Lady. Bien s˚r, il y a eu des faux pas, dÕaffreux mÈlodrames (Edward,My Son), des films manquÈs (The Blue Bird), des comÈdies insipides. Cukor nÕest peut-Ítre pas ungrand cinÈaste mais il est de ces marchands de rÍve auxquels on demande lÕillusion et IÔivresse.
Filmographie
Grumpy1930 Virtuous Sin The Royal Family of Broadway. Tarnished Lady1931 Girls About Town What Price Hollywood ?1932 A Bill ofDivorcement HÈritage Rockabye Our Betters Dinner at Eight1933 Les invitÈs de huit heures Little women Les quatre filles du docteur March The Personal History, Adventures, Experiences and Observations of David Copperfield the Younger1934 David Copperfield Sylvia Scarlett1935 Sylvia Scarlett Romeo and Juliet RomÈo et Juliette Camille Le roman de Marguerite Gautier Holyday1938 Vacances Zaza1938 The Women1939 Femmes Susan and God Suzanne et ses idÈes The Philadelphia Story1940 IndiscrÈtions A WomanÕs Face1941 Il Ètait une fois Two-Faced Woman La femmeaux deux visages Her Cardboard Love1942 Keeper of the Flame La flamme sacrÈe Gaslight1944 Hantise Winged Victory Desire Me1947 La femme de lÕautre A Double Life Othello Edward, My Son1948 Edouard, mon fils
AdamÕs Rib1949 Madame porte la culotte A Life of Her Own1950 Ma vie ‡ moi Born Yesterday Comment lÕesprit vient aux femmes T h eM o d e la n dt h eM a r r i a g e Broker1951 The Marrying Kind Je retourne chez Maman Pat and Mike1952 Mademoiselle Gagne-Tout The Actress1953 It Should Happen to You Une femme qui sÕaffiche A Star Is Born1954 Une Ètoile est nÈe Bhowani Junction1955 La CroisÈe des destins Les Girls1957 Wild Is the Wind Car sauvage est le vent Heller in Pink Tights1959 La diablesse en collant rose LetÕs Make Love1960 Le milliardaire 1960 Song without End film de Charles Vidor achevÈ par Cukor, Le bal des adieux The Chapman Report1962 Les Liaisons coupables Something Got to Give1963 inachevÈ My Fair Lady1964 Justine1969 Travels With My Aunt1972 Voyages avec ma tante The Blue Bird1976 LÕoiseau bleu Rich and Famous1981 Riches et cÈlËbres
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