La Nuit de Antonioni Michelangelo
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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La nuit La notte de Michelan FICHE FILM Fiche technique
Italie/France - 1960 - 2h N. & B.
RÈalisateur : Michelangelo Antonioni
ScÈnario : Michelangelo Antonioni Ennio Flaianno Tonino Guerra
Musique : Giogio Gaslini et son quartette
InterprËtes : Jeanne Moreau (Lidia) Marcello Mastroianni (Giovanni) Monica Vitti (Valentina) Bernhard Wicki (Thomaso) Maria Pia Luzi (la jeune nymphomane) Rosy Mazzacurati (Maria ThÈrÈsa dite RÈsi)
L E
Jeanne Moreau (Lidia) et Marcello Mastroianni (Giovanni)
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tion... ou plutÙt de sa rÈsurrection. Je nÕai vu dans cette journÈe de pseud fl‚nerie que la derniËre recherche de c qui fut sa vÈritÈ. CÕest lÕÈpouvante de femme dÕintÈgritÈ... Il lui faut trouver s porte de sortie car, jusquÕ‡ la crise fin le, elle refuse de se rendre ‡ lÕÈvident mutation de son amour. Elle : Depuis ce matin-l‡ qui la vit pleu rer au chevet de son ami mourant, traÓn la pensÈe non encore exprimÈe qu ´cÕest finiª. Elle se sent froide et nu dure et lasse. Elle ne lÕaime plus. Lui : Il ne se rend pas encore compte d la transformation intÈrieure de s femme. On reconnaÓt l‡ toute la finess des caractËres peints par Antonioni Marcello Mastroianni Èvolue parallËle ment ‡ sa compagne, vers le mÍme but mais avec une sorte dÕinconscienc masculine. Tous deux marchent vers lÕaveu fina Cette scËne, la plus belle du film, la plu dure, la plus angoissante, se termine su le nÈant des deux ‚mes saisies dÕeffr ‡ la seule vue de leur dÈnuement, d leur impossibilitÈ ‡ communiquer e dehors des quelques instants de gr‚c o˘ elles se rencontrent. Il y a dans ce film un climat dÕÈtranget qui ne cesse de nous Ètonner puisquÕ ne dÈpeint que des Ítres qui nous son semblables. Mais Antonioni a le don d nous flatter dans notre imagination a moment o˘ lÕesprit se fatigue ‡ cherch les retentissements de telle ou tell action. Il y a toujours le coup de fouet, l nuance de ´ suspenseª : ScËne avec l jeune folle de lÕHÙpital... mort de lÕam baiser de Marcello ‡ Monica en prÈsen ce de Jeanne Moreau... dÈpart de celle ci avec un des invitÈs, son refus ‡ un pauvre aventure avec lui... et enfin marche dans les prÈs ‡ IÕaube, o˘ lÕ croit un instant ‡ une fin o˘ il nous fau dra conclure nous-mÍmes, mais o˘, pa lÕaveu rÈciproque de leur tiÈdeur o touche ‡ la consÈcration transcendÈe d leur impuissance. Quant aux acteurs, vous connaissez leu valeur. JÕai ÈtÈ personnellement sÈd
par cette sorte dÕimp Moreau ‡ nous mont visage : ces lents souri dËs quÕil ne se s reprend sa contempl cette lassitude des tr transformations en f ces faux enjouements. Il faudrait encore parl images, de ces cadrag tuitÈ, (Je pense au pl en diagonale, sur le lÕÈcran le mur blanc bas ‡ gauche, la minus J. Moreau ÈcrasÈe p ciel). Puis ce magnifi les visages fatiguÈs et contrastent avec les c du matin. Allez voirLa nuit. De est cher, Antonioni Ïuvre qui nÕest pas lassitude quÕelle affic
Fiche Films et Docu
DansLa nuitcomme ouLe cri, lÕÈlÈmen mort. Cette mort qui ne sÕy attend pas et amis et lÕamour. Les personnages d lucides, ils ont consci tion, et pourtant ils su dËrent en spectateurs me qui les fait souffrir IÕexistence mÍme du ment. Lidia et Giovanni ess de reconstruire, ou a prendre. Ils essaient mais la lutte est inÈga de lÕhomme contre l la mort enfin. Lidia e tout se dÈfaire, impuis lement ÈprouvÈs parce ne retrouve plus le v quartier, et Giovanni n plus la trËs belle lettr
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
CÕest lÕagonie de Thomaso et sa mort qui jouent le rÙle de catalyseur de cette prise de conscience. CÕest au chevet du malade que Lidia et Thomaso mesurent pour la premiËre fois la distance qui les sÈpare. Ils ont entre eux ce lit, ce mala-de, la mort. Lidia semble ressentir plus profondÈment cette sensation de dÈsa-grÈgation. Elle est beaucoup plus sen-sible et plus lucide que Giovanni ; elle est anÈantie parce que sans espoir. MÍme au cours de sa promenade avec lÕinvitÈ elle ne croit pas que quelque chose de nouveau puisse naÓtre et lorsque ce dernier veut lÕembrasser, sa rÈponse ´ Non, je ne peux pasª ne trom-pe pas sur son Ètat dÕ‚me. Giovanni, de son cÙtÈ, incarne vraiment lÕhomme moins lucide, moins sensible : il se lais-se entraÓner par la jeune nymphomane, et la beautÈ de Valentina lui fait oublier Lidia. Le cÙtÈ critique sociale nÕest pas nÈgli-gÈ. Antonioni reste fidËle ‡ ses thËmes. La caricature de lÕindustriel est peut-Ítre poussÈe, et les jeux vains des invitÈs ridiculisÈs, mais ceci marque la position exacte dÕAntonioni vis-‡-vis de ce milieu o˘ le luxe masque une hypocrisie dÈcon-certante. Giovanni et Lidia essaient eux aussi de prendre un masque, mais il est trop lourd pour eux et finalement ils nÕont pas mÍme la force de se tromper, ils se dÈvoilent lÕun ‡ lÕautre, montrent toute la pauvretÈ et la dÈrision de leurs sentiments. En une nuit interminable, ils prennent conscience de la valeur existentielle du couple. Ce quÕils avaient cru Èternel sÕest lentement ravinÈ, dÈsagrÈgÈ et ce nÕest que trop tard, ‡ la chute, quÕils sÕen rendent compte. Antonioni nous a rÈalisÈ l‡ une Ïuvre dÕune rare beautÈ, ‡ la fois dÈpouillÈe, sobre et simple et pourtant trËs dense par son contenu. Une fois de plus il a montrÈ lÕintÈrÍt quÕil porte ‡ la femme par la minutie avec laquelle il en analyse la psycholo-gie. A lÕÈgard de lÕhomme, il est sans
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La nuitcÕest lÕÏuvre dÕun homme m˚ Marcel Thomas. Fiche Films et Documents - Juin 196
La notteest une autreAvventura, mai une aventure qui commence l‡ o˘ la pre miËre sÕachevait. Hier, un couple se fo mait -ou du moins, il sÕessayait a ´mÈtier de vivreª ensemble -aujourdÕhui il se dÈfait. Giovanni Lydia ont vÈcu dix ans avec, entre eux quelque chose quÕils croyaient ´plus fo que le temps, plus fort que lÕhabit deªÉ Leur amour nÕa pas rÈsistÈ au temps et ‡ lÕhabitude ; il a succomb dÕautant plus facilement que ce temp et ces habitudes sont ceux (modernes e bourgeois) dÕune sociÈtÈ pourrissante o tout sÕachËte et tout se vend, le lux dÕun appartement comme le talent dÕ romancier - Giovanni en lÕoccurrence qui trouvera moyennant quelques mil lions ‡ sÕemployer ´utilementª dans le Publics Relations. La nottecommence donc o˘ ´finissait lÕAvventuramais il nÕy a jamais de fi aux problËmes de lÕamour, et dÕun fil lÕautre les thËmes sont les mÍmes. Giovanni et Lydia nÕen sont pas a ´mÍme pointª que Sandro et Claudia, il sont confrontÈs eux aussi ‡ une dialec tique amoureuse selon laquelle les sen timents naissent et meurent. Ils assis tent ‡ lÕeffritement de leur amour. Mai ‡ quelque point que lÕon se trouve de l courbe qui peut figurer cette dialectique lÕangoisse et le dÈsespoir sont ide tiques, pour peu que lÕon veuille Ítr lucides. Or Giovanni et Lydia son lucides, plus encore peut-Ítre qu Sandro et Claudia : mais alors que ceux ci dÈcidaient de faire face et de com mencer une expÈrience, ceux-l‡ dÈci dent de mettre un point final ‡ celle qui sÕachËve. Durant toute une nuit, ils sÕefforce pourtant sinon de se retrouver tels quÕil Ètaient, du moins de rechercher de nou velles raisons de vivre ensemble. Il essaient aussi de ´sÕÈchapperª : m
que ce soit dans la solitude glacÈe dÕu cabaret ou dans lÕagitation dÕune soir italienne organisÈe par un industriel sous le signe de la ´dolce vitaª, il ne leur est pas possible de ´sÕoublier ª. L fuite mÍme (Giovanni et Valentina, une jeune fille qui pourrait Ítre un nouvel amour :Lydia et un invitÈ qui lÕemmËn en voiture sous la pluie, une pluie dilu-vienne qui semble devoir tout engloutir, tout effacer hors cette automobile o˘ il sont un instant isolÈs comme dans u rÍve) leur est interdite, parce quÕen fi de compte ils se lÕinterdisent. Que reste-t-il alors ? Une derniËre et sauvage Ètreinte dans un parc mouillÈ, lÕaube qui se lËve, une mutuelle posse sion, mais si dÈrisoire quÕelle e presque synonyme de cet arrachemen auquel ils sont maintenant et dÈfiniti-vement contraints. Antonioni relie une nouvelle fois la morale, la mÈtaphysique et la critique sociale. Morale, parce que ses hÈro sont lucides (ou, du moins, se veulen lucides), et fondent leurs actes sur cer-taines rËgles qui sont ‡ la base de leu union : morale nouvelle, cela va san dire, rejetant non seulement lÕhypocrisi des conventions sociales, mais aussi le devoir autre que celui que lÕon se fixe soi-mÍme (car lÕhomme est souverain nÕa besoin dÕaucune transcendance p se gouverner). MÈtaphysique, fondÈ sur une inquiÈtude ‡ lÕÈgard du mond de ses menaces (dÕanodines fusÈe dÕamateurs sur un terrain vague prÈfig rent peut-Ítre un univers de science-fic tion o˘ lÕhomme ne sera plus que ´spe tateurª), sur lÕimpossibilitÈ de rencontr lÕAutre, de communiquer avec lu Critique sociale, enfin celle dÕune soci tÈ qui sÕefforce en vain, elle aussi, d ´sÕoublierª. Ces trois ÈlÈments sont Ètroitemen mÍlÈs : dans lÕangoisse que Giovanni Lydia Èprouvent tout au long de la nuit, il y a ‡ la fois la crainte dÕun inconn moral, une tentative pour y voir clair, la douloureuse expÈrience des frontiËre
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
tion de faire partie dÕun groupe social qui les a avilis. Ces multiples contradic-tions sont en eux : ils ne peuvent les surmonter, mÍme pas les amener ‡ un niveau suffisant de conscience et de comprÈhension pour espÈrer y parvenir un jour, Claudia et Sandro pouvaient, tout en sachant lÕÈchec, probable, tenter une ´unionª, ils avaient lÕun et lÕautre un vide ‡ combler (lÕAvventuraÈtait prÈci-sÈment dominÈe par ce sentiment, par ce thËme du ´videª)... Lydia et Giovanni sont au-del‡ de lÕÈchec et au-del‡ du vide : ils sont en prÈsence de la mort de leur amour. Et la mort, prÈcisÈment, domineLa notte: mort du couple, mais aussi mort du souvenir (Giovanni ne reconnaÓt pas la lettre dÕamour quÕil avait envoyÈe ‡ Lydia), mort du passÈ (Lydia, au cours dÕune longue promena-de, revient sur les lieux de son enfance, mais cÕest maintenant, pour elle, un pay-sage Ètranger), mort dÕun ami, enfin. CÕest, en effet, ‡ la mort de Thomaso (sur un lit dÕhÙpital ultra-moderne, o˘ tout est vitre, carrelage et lignes gÈomÈ-triques. Thomaso agonise, le visage tournÈ vers un souffle dÕair qui fait onduler le tulle des rideaux de la fenÍtre), IÕami le plus proche qui pro-voque la ´criseª. Lydia et Giovanni lÕun ‡ cÙtÈ de lÕautre, dans la rue, dans lÕascenseur, lÕun prËs de lÕautre, mais en rÈalitÈ Ètrangers lÕun ‡ lÕautre, sans pourtant quÕils en soient dÈj‡ conscients vont rendre visite ‡ Thomaso. CÕest une simple et amicale visite : ils sÕefforcent dÕÍtre enjouÈs ; mais Thomaso ne joue pas, lui, puisquÕil est en train de mourir. CÕest la ´minute de vÈritȪ pour Thomaso, ce lÕest aussi, brusquement, pour Lydia et Giovanni, aussi intimement confrontÈs ‡ la mort. Quand ils repartent de lÕhÙpital ils ont cette mort en eux. Quoi quÕils fassent en cette fin dÕaprËs-midi, puis durant la nuit, ils nÕy Èchap-pent pas : la mort de Thomaso les oblige ‡ se regarder vivre. Certes, ils ´se ferontª pour les autres leurs visages habituels. Mais lÕun et lÕautre chacun de - :
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les femmes dÕAntonioni sont toujour plus lucides et plus sensibles que les hommes - puis bientÙt lÕun devan lÕautre, ils devront Ùter leurs masques. Leur derniËre Ètreinte sera aussi vaine, aussi dÈrisoire que celle qui au dÈbut du film, a brutalement liÈ Giovanni et une jeune nymphomane hystÈrique sur un des lits de lÕhÙpital. La notte, en ce sens, rÈpËte les thËmes essentiels delÕAvventura(et de ce point de vue peut dÈcevoir) mais les approfondit. Plus dÈpouillÈ dÕÈlÈment extÈrieurs,La notteva plus loin dans lÕanalyse existentielle du couple. Le se timent de la durÈe y est plus sensible encore, puisquÕici il nÕy a pas de fra ments mais une unique continuitÈ o˘ abondent ces ÈlÈments apparemment ´non significatifsª mais qui sont autant dÕÈchos en profondeur de lÕaction pr prement dite. Antonioni abandonne aussi certains effets visuels, encore uti-lisÈs danslÕAvventura: rÈpartition gÈo-mÈtrique et abstraite des personnages dans un mÍme espace, par exemple. Cependant, si les personnages de Giovanni et Lydia sont plus ´richesª que ceux de Sandro et Claudia, les person-nages secondaires mÕont paru a contraire moins fouillÈs dansLa notte que danslÕAvventura. Celui de Valentina reste assez flou : il est pour-tant aussi Èpisodique que celui dÕAnn dont ´lÕÈpaisseurª ne sÕaccompagn jamais, danslÕAvventur,ade lÕincertit de que jÕai ressentie ici. De mÍm lÕindustriel organisateur de la ´fÍte reste assez frustre, voire mÍme caricatu-ral. Quand on constate lÕart subtil ave lequel Antonioni orchestre cette soirÈe nocturne, ses lieux (parc, piscine et salons), ses ´hÈrosª et ses silhouettes, il faut Èvidemment considÈrer quÕil a voul un industriel aussi grossiËrement dessi-nÈ. Je regrette, pour ma part, nÕavoi pas trouvÈ ce portrait convaincant. Il est vrai que le doublage (rendu obliga-toire en raison du caractËre ´internatio-nalª de lÕinterprÈtation) nÕest pas enti rement satisfaisant. Antonioni
apportÈ tous ses soins : mais son fil est trop ´milanaisª pour quÕil ne soit p gÍnant dÕentendre parler... une langu ÈtrangË
re ! Jacques Chevallie Saison CinÈmatographique 196
Le rÈalisateur
FormÈ ‡ lÕuniversitÈ de Bologne, il vie au cinÈma par la critique (‡Cinema) lÕassistanat (de CarnÈ pourLes visi teurs du soir) et le documentair (Gente del Po). Son premier lon mÈtrage se situe en marge de la produc tion courante alors en Italie par lÕacuit de lÕanalyse psychologique et social Chronique dÕun amourdessine dÈj lÕunivers et les prÈoccupation dÕAntonioni. NÈgligeonsI vinti, qui eu des ennuis avec la censure, maisL dame sans camÈliaset surtou Femmes entre elles, dÕaprËs Paves confirment lÕexistence dÕun style ori nal. La critique reconnaÓt enfin Antonioni avecLÕavventur,acomm considÈrÈ lÕun des meilleurs films de la dÈcenni Un cinÈma introspectif est nÈ, caractÈri sÈ par la libertÈ du rÈcit et la s˚retÈ d la technique. LÕincommunicabilitÈ est l thËme privilÈgiÈ deLa nuitet d LÕÈclips,edifficiles mais toujour films maÓtrisÈs sur le plan esthÈtique. Bie que considÈrÈ par la critique comme lÕu des plus grands rÈalisateurs du monde comment Antonioni nÕaurait-il pa dÈbouchÈ sur le problËme posÈ au pho tographe deBlow-up, incapable d concilier la vÈritÈ des faits avec le moyens techniques dont il dispose ? Il tente dÕapprofondir sa rÈflexion ; mais, partir deZabriskie point, la critique s dÈtache de lui, elle lui reproche mainte nant ses recherches purement formelles Profession : reporterest un Èchec Antonioni a beau dÈclarer quÕil consid re ce film comme son Ïuvre la plus
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tÍteet pas assez detripes. La mode Antonioni est finie. On ne sait encore comment le rÈalisateur surmontera cette dÈfaveur. Jean Tulard
Dictionnaire des rÈalisateurs
Filmographie
Courts mÈtrages Gente del Po Nettezza Urbana Superstizione LÕamorosa menzogna Sette canne un vestito La villa dei mostri La funivia del faloria
1943-1947 1948 1949 1950
Longs mÈtrages Cronaca di un amore1950 Chronique dÕun amour I vinti1952 Les vaincus La signora senza camelie1953 La dame sans camÈlias LÕamore in citta LÕamour ‡ la ville, (sketch) Le amiche1955 Femmes entre elles Il grido1957 Le cri LÕavventura1960 La notte1961 La nuit LÕeclisse1962 LÕÈclipse Deserto rosso1964 Le dÈsert rouge I tre volti1965 (Sketch) Blow-up1967 Zabriskie point1970 Professione : reporter1975 Le mystËre dÕOberwald1980 Identificazione di una donna1980 Identification dÕune femme
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