Le Retour du Jedi de Marquand Richard
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Le retour du Jedi Return of the Jedi de Richard Ma FICHE FILM Fiche technique
U.S.A. - 1983 - 2h13 Couleur
RÈalisateur : Richard Marquand
ScÈnario : Lawrence Kasdan
Musique : John Williams
InterprËtes : Mark Hamil (Luke Skywalker) Harison Ford (Han Solo) Carrie Fisher (Princesse Leia) Billy Dee Williams (Lando Calrissian) Peter Mayhew (Chewbaca) SÈbastian Shaw (Anakin Skywalker) Ian McDiarmid (lÕEmpereur)
L E
D O C U M E N T
Critique
Ce troisiËme Èpisode de la sagaSta warsaprËsLa guerre des Ètoilese LÕempire contre attaqu,e estlogique ment le dernier de la trilogie imaginÈ par George Lucas en attendant troi autres Èpisodes Èventuels qui devraien nous narrer des ÈvÈnements antÈrieur ‡ ces derniers et voir le jour aux alen tours de lÕan 2000 ! On nous lÕa dit rÈpÈtÈ, ceRetour du Jedia fait u tabac aux USA en battant tous le records defrÈquentation, et pourtant i nous laisse sur une impression mitigÈe un sentiment dÕinsatisfaction sinon dÈception ; impossible bien entendu d ne pas Ítre sÈduit par les effets spÈ ciaux prodigieux (plus de 400) rÈalisÈ par les techniciens dÕILM. (Industri Light and Magic) mais cette dÈbauch de trucages en tous genres provoqu une impression de froideur que Richar Marquand tente de supprimer par un foi sonnement de crÈatures rÈpugnante (Jabba, le Rancor) ou sympathiques (le Ewoks) qui donnent souvent au specta teur lÕimpression f‚cheuse de sÕÍ ÈgarÈ au rayon des peluches dans u grand magasin ‡ la veillÈe de NoÎl ! Le rÈvÈlations en cascade qui nous son assenÈes tout au long de lÕintrigue ( gÈmellitÈ de Luke et LeÔa et leur lien d parentÈ avec Darth Vader) se succËden sans jamais vraiment parvenir ‡ nou Ètonner. Quelques scËnes possËden malgrÈ tout un pouvoir Èmotionnel cer tain (la mort de Yoda, le duel drama tique de Luke et son pËre) mais von inÈvitablement sÕengloutir dans un fin miËvre, digne dÕune opÈrette Chatelet. MÍme si le film se laisse voi sans ennui, il reste Èvident que c triomphe de la technologie et des bon sentiments manichÈens, de plus en plu manifeste dans le cinÈma amÈricain traduit un retour patient ‡ un humanis me dÈsuet dont lÕinnocuitÈ rÈactionnair
nÕÈchappera ‡ personne... Philippe.Ross. La Saison CinÈmatographique - 1984
Ainsi sÕachËve la trilogie centrale deLa guerre des Ètoiles, saga devant Ítre constituÈe vers lÕan 2000 de trois cycle de trois films chacun. La nostalgie qui nous saisit ne concerne pas la fin dÕun longue aventure qui avait pu nous fasci-ner mais s'adresse plutÙt ‡ notre dÈsir de ce que tout cela aurait pu Ítre. (É) Des trois rÈalisations dela Guerre des Ètoiles, la derniËre est la plus faible, la plus inconsistante. Le charme ne fonc-tionne plus, rien ne vient plus nous Èblouir. Il ne reste sous nos yeux qu'une ´machine spectaculaireª, un miroir aux alouettes. Quelque chose dÕhypnotiqu dans ce tourbillon de formes et de bruits fait que notre jugement n'a pas ‡ Ítre sollicitÈ : on nous inflige des images. La perfection des effets spÈciaux atteint un tel degrÈ quÕon en oublie jusqu'‡ le raison d'Ítre. De ne plus nous Ètonner l'artifice n'a plus pour fonction que de crÈer une image qui nous entraÓne afin de mieux nous dissimuler quÕelle n' rien ‡ raconter. Car ce Vle- chapitre ne raconte plus rien : il ne fait que dÈvelop-per les ÈlÈments narratifs des deux films prÈcÈdents (essentiellement le second) afin de les porter ‡ leur logique dÈnoue-ment. Il est l‡ en chute. La veine imagi-naire qui animaitl'empire... semble ÈpuisÈe. On n'observe plus de relance fantasmatique ‡ propos des person-nages et des intrigues mais au contraire la clÙture de tout ce que cela donnait ‡ rÍver par ses ambiguÔtÈs, ses ouver-tures. Le film ne joue que lÕÈvidence d la conclusion ; il a basculÈ dans latrivia-litÈ: celle de cette galerie de monstres Èructant et bavant et de la queue du monstrueux batracien s'agitant de faÁon obscËne au cÙtÈ du corps inanimÈ et
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
famille achevant le film et juste avant l'apparition fantÙmatique des trois Jedi... Les rÈvÈlations tant attendues, la fameuse confrontation avec le malÈfi-que Empereur, la ´ renaissance ª de Han Solo, les retrouvailles de Lando Calrissian, IÕensemble de la destinÈe de Skywalker junior, tout sombre dans une parfaite platitude. Plus de mystËre, plus dÕÈclat. En fait les personnages ne peu-vent plus quÕÈnoncer ce que l'image est incapable de reprÈsenter, la mise en -scËne et le montage impuissants ‡ Èvo-quer. Cette ´dark side of the Forceª dont on ne cesse de nous abreuver tout au long du film, il semble bien que Lucas y ait succombÈ en choisissant Richard Marquand comme rÈalisateur. Mais Ètant a l'origine du scÈnario et produc-teur exÈcutif (donc constamment prÈve-nu de ce qui se tournait), il a sa part de responsabilitÈs dans la faillite (esthÈ-tique) de son projet. Sur ce point en tout cas la Force n a pas ÈtÈ avec lui. Pascal Dumont CinÈma 83 - N∞ 298 -
Le troisiËme Èpisode,Le retour du Jedi, est construit naturellement comme un finale, ponctuÈ par une sÈrie de rÈvÈlations et de retournements qui sont autant dÕÈchos de la rÈvÈlation finale deLÕempire contre-attaque (Darth Vader est le pËre de Luke), et que bien entendu, pour jouer le jeu, nous ne trahirons pas tous. La rËgle ‡ la fois commerciale et dramatique de ce finale, cÕest dÕen montrer plus : montrer encore plus de spectacle, mais aussi en rÈvÈler plus sur les origines du hÈros ; en dÈvoi-ler plus du corps de la princesse LeÔa (qui, dans les Èpisodes prÈcÈdents, Ètait boutonnÈe jusquÕau col), et enfin, dans une scËne inspirÈe une fois encore du Magicien dÕO,z montrer,cequi se cache derriËre le masque de Darth -
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raÓtre (cÕest tout de mÍme un des axe de la mise en scËne de Richar Marquand, que lÕon peut critiquer p ailleurs), que les visages ont vieilli d six ans, quÕils ne sont plus lisses, san marques. Bref, la recette de ce troisiËm Èpisode est de mÈlanger ‡ la formule d philtre magique deStar wars, pour l parachever, une pointe dÕamertume. nÕest pas indiffÈrent non plus que l petit peuple des Ewoks - sortes de nou nours agitÈs et sympathiques - soit prÈ sent dans la bataille finale, o˘ il joue u rÙle considÈrable aux cÙtÈs de Rebelles, rÈintroduisant dans ce festival dÕeffets technologiques le principe d lÕastuce et du systËme D puisquÕil utili contre les scooters volants de lÕEmpir des moyens tels que lianes, lassos piËges primitifs, flËches, etc. On ne peu sÕempÍcher aussi de penser ‡ une ce taine image dÕEpinal des Chinois (etde Vietnamiens ?) dÕautant que la langu donnÈe aux Ewoks a des accents nette ment orientaux: celle dÕun peuple d gens petits et industrieux, qui joue d son nombre, de sa ruse, et de son endu rance pour mettre en Èchec la puissanc technologique. On remarquera, pa ailleurs que si la race noire est reprÈ sentÈe dans la saga par le personnag de Lando Calrissian, les ´Jaunesª d tout ordre y sont ‡ la fois absents (pa de personnages marquants) et omniprÈ sents, par tous les emprunts de culture de vocabulaire (Yoda, Jedi), de cos tumes (samouraÔ), de valeurs (rÈfÈrence au Zen et au bouddhisme en gÈnÈral) etc. (É). Dans la masse de prose jour-nalistique dÈj‡ dÈversÈe surStar wars il est bien rare, en France tout au moins quÕon se soit abaissÈ ‡ parler du cont nu. Il semble acquis pour tout le mond quÕil ne sÕagit que dÕune concocti destinÈe au jeune public que lÕon visa et qui constitue le principal public d cinÈma aux USA, de thËmes explicite ment empruntÈs au tout - venant de mythologies, de la bande dessinÈe, a
une pointe de Wagner (La TÈtralogie) e dÕÈsotÈrisme bateau. En vrac : l rÈdempteur orphelin ‡ la recherche d ses origines, le nain initiateur, IÕarm miraculeuse, les jumeaux fondateurs, l retraite au dÈsert, IÕange rÈvoltÈ, l seconde naissance, etc. Et lÕon ajout alors que la seule nouveautÈ deSta warsconsisterait ‡ habiller ce squelet te narratif dÕeffets spÈciaux particuliËr ment brillants et nombreux. Il faudrai alors commencer par constater qu puisque le jeune public fait un succËs ‡ Star wars, cÕest donc quÕil aimetou jours les mÍmes histoires, ou plus exac tement:de nouveau les mÍme histoires. Ne sÕen Ètonneront que ceu qui veulent croire, quÕon peut ´ rÈinve ter ª une mythologie tous les matins. Mais ces histoires ne sont pas seule ment des histoires dÕarmes et de ga gets, comme on le dit aussi, du cÙtÈ des cinÈastes humanistes notamment (cf. Richard Brooks, dansCinÈmatograph n∞292: ´AujourdÕhui, on fait des film sur des objets et pas sur des gens et pas sur des idÈesª). CÕest refuser lÕÈviden queStar wars, et la plupart des autre films de ce genre, racontent de vraies histoires dÕÎdipe, de recherche du pËre de quÍte de la loi et de la maturitÈ. Tou ce quÕil y a de plus banal, dira-t-on, quÕon apprend dans les livres dÕÈco mais voil‡: o˘ avez-vous vu quÕon le racontait encore sur les Ècrans de cinÈ ma ? Certainement pas dans la plupart des films dits adultes, presque tous incapables de dÈployer la dimension symbolique des histoires quÕils raco tent, et qui sans arrÍt, ‡ ce niveau, biai-sent, diffËrent, colmatent, se dÈfilent. Si bien que ces films pour enfants sont encore les seuls o˘ par exemple, la figu-re du pËre nÕest pas escamotÈe, trave tie, ou tournÈe en dÈrision; et les seuls ‡ parler de ce dont parlait autrefois l moindre western: de morale. Ainsi, ce histoires o˘ beaucoup ne voudraient voi
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dÕexplosions sont souvent plus humaines, plus universelles aussi, que beaucoup dÕautres. Et cela, beaucoup dÕadultes refusent de le voir; de voir par exemple que dans Goldorak la figure du PËre ‡ moustaches (tout droit sortie dÕun western) Ètait un facteur aussi dÈcisif du succËs de la sÈrie auprËs des enfants que ses batailles spatiales. Ils prÈfËrent y voir un monde ´ dÈshumanisÈ ª de machines. Non parce quÕils auraient perdu leur ‚me dÕenfant ou quelque autre faribole, mais peut-Ítre parce que, comme me le souffle une amie - reconnaÓtre lÕexisten-ce et le sens de ce monde du futur, cÕest reconnaÓtre quÕeux nÕy seront prÈsents que vieillards ou morts. ( )Dans cette fresque ´naÔveª quÕest Star wars, il y a en tout cas plus dÕespace pour rÍver, en effet, que dans les trois-quarts des films adultes, culti-vÈs, et soi-disant affranchis (en rÈalitÈ: le plus souvent bloquÈs eux-mÍmes dans une prÈ-gÈnitalitÈ honteuse ou au contraire assumÈe). Et pour cause, dÕailleurs: beaucoup de ces films adultes nÕont-ils pas, souvent, comme seul res-sort symbolique la dÈmythification ? Ne sont-ils pas faits sur le dos du mythe, qui leur donne pourtant un sens ? (É) Nous avons aussi, en effet, dans ce monde deStar warsun concept moral, qui en a fait sourire beaucoup: celui de laForce; le mot fait penser ‡ ces termes orientaux larges et flous que les Occidentaux traduisent par : voie, souffle, Ènergie, etc. En mÍme temps, il apparaÓt ‡ la personne la plus obtuse que lÕoriginalitÈ de ces films est liÈe ‡ un effet de dynamisme et de vitesse -qui Ètait jusquÕalors, finalement assez rare dans le space-opera. Rappelons-nous les Èvolutions majestueuses des ´vaisseaux spatiauxª dans2001, mais aussi dansSilent Runninget dans des films plus anciens dans lesquels les ´guerres des Ètoilesª Ètaient plutÙt
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lourds dÈplacements (É) La morale ÈlÈ-mentaire - mais elle existe tout de mÍme - deStar warsconsiste ‡ recon-naÓtre lÕexistence de lÕÈnergie (contre l morales de rÈpression et de sublima-tion), et dÕen canaliser lÕemploi, considÈrant son ´mauvais cÙtȪ (contre les morales de dÈpense absolue). On remarquera aussi que lÕÈvocation insi tante de la Force, dansStar wars, nÕe pas associÈe ‡ celle de la faiblesse : il y a des Rebelles ‡ lÕEmpire, mais pas d reprÈsentation dÕun peuple dÕesclav de soumis, ou encore de fainÈants. Ainsi George Lucas propose-t-il ‡ un public essentiellement jeune un spec-tacle basÈ sur lÕÈnergie, la dÈpense vit le - ce qui nÕÈtonnera pas - tout en prÍ chant une morale de son emploi en appelle ‡ la libido encore exubÈrante de ce public pour assurer la popularitÈ de ses films, mais en mÍme temps, il la leur renvoie ‡ la fois dite, assumÈe, et moralisÈe : tel est, je crois, le contrat moral quÕil a passÈ avec lui-mÍme po sÕengager dans ce projet - car lÕuniv deStar warsse rÈvËle jusquÕ‡ maint nant beaucoup plus moral que sentimen-tal. Au fond, la rÈaction que le phÈnomËne Star warsinspire ‡ beaucoup de cri-tiques et de cinÈphiles revient ‡ nier purement et simplement que de tels films puissent jouer pour les jeunes dÕaujourdÕhui le mÍme rÙle de tremp au rÍve, et de structuration de lÕimag naire, quÕont jouÈ pour la gÈnÈratio prÈcÈdente des films comme MoonfleetouLa prisonniËre du dÈsert... Va-t-on en tirer les consÈ-quences : les rÍves que cette saga inspi-re ‡ ses jeunes spectateurs sont-ils de faux rÍves ? Ou de vrais rÍves sur de fausses aventures ? Dans ce cas, en quoi celles-ci sont-elles fausses ? Mais il nÕy a pas que des jeunes impl quÈs dansStar wars. Il y a aussi des gens comme moi qui y trouvent un ci ma dont ils pouvaient rÍver dans l
jeunesse - et dÕautre part, ceux qui fo ces films, qui souvent eux-mÍmes on ÈtÈ marquÈs parMoonfleetouLa pri sonniËre du dÈsertet qui vÈnËrent ces Ïuvres, mais que cela nÕempÍche pa dÕessayer de faire, non pas certaineme mieux dans un sens esthÈtique, mai plus avant dans le domaine du spectacu laire. Le spectaculaire est en effet non pas l seule, mais une des grandes dimension du cinÈma et sa logique est de ne pa Èconomiser, de ne pas sÕarrÍter, de su citer le dÈfi dÕen faire encore plus chez le spectateur le rÍve dÕen vo encore plus. Non sans des risques dÕailleurs, qui sont aprËs tout de bea risques. JÕai souvent ressenti les gran spectacles que je voyais enfant au cinÈ ma comme les maquettes, mÍme ache vÈes et indÈpassables dans leur formes, dÕun rÍve de spectacle projet dans lÕavenir; le cinÈma que lÕon f actuellement en AmÈrique de cett sorte, jÕen ai rÍvÈ avant quÕil nÕexist ce rÍve dÕun certain nombre de spect teurs comme moi rencontre celui de rÈa lisateurs qui ont eux-mÍmes rÍvÈ dÕe faire encore plus. Tant pis si parfois il se trompent, car eux - une parti dÕentre-eux, si lÕon veut - vivent le ci ma ; ils nÕen thÈsaurisent pas lÕhistoi ils la dÈpensent et en remettent lÕenje sur le tapis. Michel Chio Cahiers du CinÈma n∞352 - Oct.198
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Le rÈalisateur
LancÈ par un excellent thriller situÈ lors de la derniËre guerre, histoire dÕun agent nazi dans une Óle dÕEcosse. Marquand est ensuite engagÈ dans lÕaventure deLa guerre des Ètoiles. Il devrait occuper une place de premier plan parmi les spÈcialistes du film dÕaction.A double tranchantest en effet un film policier o˘ les renverse-ments de situation aboutissent ‡ un sus-pense final angoissant.
Filmographie
The legacy Psychose phase III
The eye of the needle LÕarme ‡ lÕÏil
Return of the Jedi Le retour du Jedi
Until september French lover
Jagged edge A double tranchant
1980
1981
1983
1984
1985
Documents disponibles au France
LÕÈcran fantastique n∞37 - Septembre 83 et n∞38 Octobre 1983 Positif n∞271 - Septembre 1983 ∞ -
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