Le Vent de Cisse Souleymane
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Le vent FinyÈ de Souleymane CissÈ FICHE FILM Fiche technique
Mali - 1982 - 1h40 Couleur
RÈalisation, scÈnario et dia-logue : Souleymane CissÈ
Montage : AndrÈe Davanture
Musique : Radio Mogadiscio, Pierre Gorse, Folklore Malien
InterprËtes : Fousseyni Sissoko (Bah) Goundo GuissÈ (Batrou) Balla Moussa Keita (le gouverneur) IsmaÔla Sarr (le grand-pËre de Bah) Oumou Diarra (la troisiËme Èpouse du gou-verneur) Massitan Ballo (la mËre de Batrou)
L E
D O C U M E N T
Critique
Le ventest certainement un des film les plus accomplis du cinÈma africain Souleymane CissÈ nous avait dÈj donnÈ, avecBaara(1978), une de rares Ïuvres locales qui Èvoquait le pro-blËme des ouvriers face ‡ lÕindustrialis tion du pays.Le ventreprÈsente un e Ètape dans le 7Art africain, il accompli une synthËse des thËmes que cett jeune cinÈmatographie a traitÈs depui ses dÈbuts, il y a une vingtain dÕannÈes : lÕopposition du modernis et de la tradition, les relations entr gens de castes diffÈrentes, la dictatur des petits despotes autochtones qui sin gent le comportement des Blancs, l polygamie masculineÉ Souleymane CissÈ Èvite le recours ‡ l simplification et au manichÈisme. Ba est montrÈ comme un type instable, n croyant plus aux anciennes valeurs d son grand-pËre mais rejetant celles d monde corrompu qui lÕentoure. Il se rÈf gie dans la drogue, sur le mode quÕado tent en Occident les individus comm lui, et non dans un quelconque but d communication avec les divinitÈs. So amour pour Batrou le conduit ‡ affronte SangarÈ et ‡ risquer sa vie, en prenan Ègalement conscience de lÕÈt dÕoppression dans lequel il vit. ArrivÈ ce stade critique, CissÈ sÕoriente ver une rÈsolution symbolique du conflit pa un retour aux sources. Bah ayant recon nu lÕautoritÈ de son grand-pËre, ce de nier Èvoque les dieux afin quÕils puni sent le despote. Il nÕy a bien s˚r pas d miracle mais une superposition de situa tions. Pour unir et articuler toutes ce contradictions, marques dÕun pays q cherche encore sa voie, lÕauteur parle d ÒVent de lÕesprit, vent de lÕHistoire tantÙt dÈrange, tantÙt unit... Vent d renouvellement qui efface les erreurs e rend caduc le pouvoir, les pouvoirs cloi sonnÈs de la sociÈtÈÓ. RaphaÎl Bassa Saison cinÈmatographique 19
Bah, Ètudiant, vient de rater ses exa mens, ce qui dÈplaÓt ‡ son grand-pËre vieux chef traditionnel aujourdÕhui sa pouvoir. Sans compter quÕil est amo reux de Batrou, la fille de lÕactuel go verneur militaire qui, de son cÙtÈ, voi dÕun mauvais Ïil les frÈquentations d sa fille. Une grËve se dÈclenche ‡ lÕun versitÈ. La fille y participe jusquÕau bou avec Bah et contre son pËre. Sur un scÈ nario ouvertement politique (rÈpressio militaire, etc.), Souleymane CissÈ nou offre un film dÕune lÈgËretÈ, dÕu aisance incroyables. Un film aÈrie dirions-nous (Le vent), dÕune ÈlÈganc de filmage qui ne vient jamais contredi re ou dÈsamorcer la teneur de son sujet Les deux prÈcÈdents films de Ciss (BaaraetLa fille, voirCahiers n∞332 nous avaient dÈj‡ habituÈs ‡ cette rËgl simple mais paradoxale : le spectateu croit toujours avoir de lÕavance sur l scÈnario (et il a raison) mais, en fait, il nÕen a jamais sur le film. Comme si l travail de CissÈ consistait ‡ dÈjouer l spectateur des attentes de son scÈnario Tout se passe sur le tournage, ´e directª. Lui seul peut tout remettre e cause. Ce qui sauveLe ventde tou manichÈisme figÈ, cÕest que le cinÈast aime tous ses acteurs, leur donne lÕÈcran une chance Ègale. Du coup, le comportement dÈpasse lÕentendemen au sens o˘ il dÈpasse lÕidÈe quÕun s nariste pourrait sÕen faire. DËs lor impossible de prÈvoir la tournure dÕun scËne. Dans un plan, le vent souffle o˘ il veut, peut ‡ lui seul faire basculer l centre de gravitÈ. En lÕespace dÕu seconde,Le vententraÓne son specta teur du rire ‡ la peur, ‡ la crainte d pire. Je pense ‡ cet extraordinair moment o˘ le gouverneur, excÈdÈ pa lÕattitude de sa femme, sort son fusil d chasse (gag, ÈnormitÈ du geste) jusquÕ ce quÕon le sente capable de tuer, prÍt aller jusquÕau bout de son geste. Ce irruptions de violence dans le plan, dan le corps de lÕacteur, sont saisissante LÕaventure du rÈcit est entiËrement so
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
vent, sans quÕon le voie, imprime des feuillages, passe dans un plan comme une Ènigme indÈchiffrable, de mÍme il imprime les attitudes des corps (tantÙt comiques, tantÙt violents) dÕune maniËre tout aussi imprÈvisible et insaisissable. Charles Tesson Cahiers du CinÈma n∞338 Juillet/Ao˚t 1982
FinyÈ,Le vent,dernier film de Souleymane CissÈ, est une Ïuvre ancrÈe dans lÕhistoire du Mali contem-porain et dans la vie quotidienne de sa capitale, Bamako. LÕauteur y raconte les amours interdites de deux jeunes lycÈens, Batrou, la fille dÕun gouverneur riche et corrompu qui terrorise la ville et Bah, petit-fils dÕun vieux forgeron pauvre, KansiÈ, qui incarne une rigueur de vie ‡ lÕancienne. SangarÈ, le gouver-neur, poursuit de sa vindicte Bah et sa famille au point de faire Èchouer le jeune homme ‡ son baccalaurÈat ainsi que le sous-entend le rÈcit. Celui-ci, dense et serrÈ, progresse par petites touches jusquÕ‡ ce quÕÈclate une rÈvolte lycÈenne sÈvËrement rÈprimÈe par le gouverneur. Alors tout sÕaccÈlËre, lÕordre dans lÕinjustice semble un moment triompher. Bah, jetÈ en prison avec ses camarades, voit mourir ‡ ses cÙtÈs Seydou, son meilleur ami, il est lui-mÍme menacÈ de dÈportation dans les sables malgrÈ les interventions dÈses-pÈrÈes de Batrou, maudite par son pËre. Mais le cruel SangarÈ doit finalement sÕincliner devant la poursuite des mani-festations Ètudiantes. Bah est rel‚chÈ, lÕamour sort vainqueur de lÕaffrontement et lÕon saisit que SangarÈ nÕen a plus pour longtemps ‡ rÈgner en autocrate concussionnaire. Ce canevas extrÍmement simple, construit ‡ partir de lÕopposition mani-chÈenne entre deux milieux sociaux, deux gÈnÈrations, entre modernisme et temps anciens dont la nostalgie flotte ‡ -
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tend lÕensemble du rÈcit. Il est recouve dÕune trame trËs serrÈe de micro-ÈvÈn ments, de situations, dÕÈchanges de di logues qui font toute la richesse, la sub tilitÈ et lÕacuitÈ de ce film chaleureux. FinyÈest dÕabord le chant dÕune cult vivante et tÈmoigne de ce vieux fond de civilisation soudanaise, commun tous les peuples du Mali, gr‚ce auquel la vie quotidienne et les rapports entr les gens conservent encore une qualit et une richesse malgrÈ les difficultÈ prÈsentes qui pËsent tragiquement su eux. Le film est traversÈ par cette vie d relations chaudes et intenses, ponc tuÈes par les diverses salutations qui accompagnent les rencontres aux diffÈ rentes heures de la journÈe, et qui pro tËgent les Maliens de lÕisolement do souffrent les citadins occidentaux. Leur vies sÕorganisent en une sÈrie dÕoppo tions et de solidaritÈs : opposition d monde des jeunes et de celui de adultes et des vieux, sÈparation entr les sexes que voudraient ‡ prÈsen bousculer les adolescents, oppositio globale entre le monde des hommes e celui de la brousse, domaine des dieu et des ancÍtres o˘ va sÕaventurer l vieux KansiÈ revÍtu de ses habits et d ses talismans protecteurs. Les jeunes s retrouvent ‡ lÕheure du thÈ et des repa partagÈs ; les femmes taisent leur rivali tÈ et sÕunissent un instant face ‡ lÕau ritÈ de lÕÈpoux polygame lorsque celle-menace. Enfin le caractËre patriarcal d la famille malienne sÕimpose aussi bie ‡ la villa du gouverneur que dans l foyer du vieux forgeron. Pourtant il rËgne, par del‡ ces statuts figÈs, un grande fluiditÈ dans les contacts, un simplicitÈ dÕattitude, une rÈelle chale qui rapprochent les Ítres. Les donnÈes quotidiennes renvoient a passÈ sans solution de continuitÈ. Chacun est pris dans le mouvement d son origine. ´Ton pËre nÕaurait pas a de la sorteª tonne le vieux KansiÈ quan il semonce son petit-fils et lui donn lÕexemple de ses ancÍtres. Et ce so justement ces derniers quÕil ira retro
en brousse pendant la longue sÈquenc o˘ il implore leur aide et leur protection pour sortir Bah de prison. Le film pass alors momentanÈment du quotidien a fantastique, le rythme se ralentit, le vieil homme se retrouve seul en face des ins tances sacrÈes. Mais le message qui lui parvient le renvoie ‡ la rÈalitÈ prÈsente. ´Nos sciences nous ont fui, les forces divines nous abandonnent, agis suivant ta propre intuition et ta propre initiati veª, est-il ‡ peu prËs rÈpondu ‡ ses appels. CarFinyÈest aussi, avec beaucoup d force, une rÈflexion critique sur le Mali contemporain. CissÈ pointe au passag quelques traits essentiels de sa sociÈtÈ : pour les adolescents, lÕenjeu de lÕÈc qui constitue encore lÕune des deu voies dÕascension sociale, lÕautre Èt le commerce et la spÈculation - la mena ce du dopping et de la drogue qui pËs aussi l‡-bas sur la jeunesse urbaine lÕincomprÈhension entre gÈnÈrations q se concrÈtise dans lÕaffrontement path tique de Bah et de son grand-pËre - le abus du pouvoir et les pratiques concus sionnaires du groupe dirigeant dont l gouverneur est le reprÈsentant - le incertitudes des dÈtenteurs de la tradi-tion quÕexprime le vieux KansiÈ, perso nage fort, volontaire et ‡ la fois dÈmuni - enfin la violence latente des rapport sociaux, les forces de rÈpression tou-jours prÍtes ‡ intervenir comme le sug gËre ce ballet de militaires qui ponctu les diffÈrentes scËnes trËs rÈussies de rÈvoltes estudiantines. LÕÏuvre baigne tout entiËre dans un tonalitÈ Èpique et familiËre, pa moments bouffonne, qui rappelle le rÈcits et les chansons de geste de la tra-dition mandingue. Aux pires moment de tension, un propos, une rÈflexion viennent dÈsamorcer avec humour ! l pathos qui menace. Ainsi, ‡ ses Èpouse qui lÕexhortent ‡ ne pas punir Batro SangarÈ rÈplique : ´Alors achetez un chien et donnez-lui mon nomª. Le mÍm ajoute plus loin en parlant du vieux ´
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luiª, aprËs avoir projetÈ de dÈtruire sa maison et de le rÈduire ‡ la misËre. La vivacitÈ des Èchanges, la libertÈ des attitudes, la vÈritÈ des sentiments tien-nent ‡ lÕadÈquation de la parole et du geste car tous les dialogues sont en bambara, langue majoritaire ‡ Bamako, dans lÕouest et dans le centre du pays. Le registre des affects est le plus large qui soit, de la grande tendresse ‡ lÕextrÍme violence, et pourtant ce film reste sobre. Un contrÙle et une ritualisa-tion des sentiments contiennent les dÈbordements de lÕÈmotion : amour pudique que se vouent les deux jeunes, un instant sublimÈ dans lÕÈvocation rÍvÈe du mariage en habit dÕantan, entrevue de Batrou et de KansiÈ, magni-fique scËne de la supplique o˘ le grand-pËre, qui veut ch‚tier au fouet son petit-fils, se laisse attendrir par sa femme. Celle-ci est une bouleversante grand-mËre, archÈtype de la vieille femme pleine de gÈnÈrositÈ et dÕabnÈgation. Finalement lÕamalgame de la tradition vivante et de lÕimpÈtuositÈ de la jeunes-se se transforme en vent libÈrateur. Malheureusement, dans la rÈalitÈ malienne rÈcente, le pouvoir des jeunes et le savoir des vieux sont demeurÈs lettre morte. Les ÈlËves rÈvoltÈs sont restÈs beaucoup plus longtemps en pri-son et Seydou nÕa pas ÈtÈ la seule victi-me. Il nÕempÍche, ce film juste et coura-geux se veut lÕÈcho de la terrible crise de sociÈtÈ que traverse le Mali : effon-drement du niveau de vie, conflit de gÈnÈrations, dÈsarroi gÈnÈralisÈ - et que ne font quÕentretenir un haut personnel administratif et politique concussionnai-re dans sa majoritÈ et des commerÁants spÈculateurs. Souleymane CissÈ dit ces choses de faÁon grave et retenue dans un langage qui nÕa rien dÕintellectuel. Le grand succËs rencontrÈ par la prÈsenta-tion deFinyȇ Bamako mÈriterait de se prolonger ‡ Paris auprËs de tous ceux qui aiment dÈj‡ lÕAfrique contemporaine ou qui dÈsirent mieux la connaÓtre. Jean-Marie Gibbal ∞ -
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1982,FinyÈ(Le vent) remporte deu Le rÈalisateurFilmographie grands prix, celui du Fespaco et celui d festival de Carthage. Ce film sÕattaqu aux ravages de la drogue chez le Si SembËne Ousmane a fait connaÓtre leCourts mÈtrages jeunes, ‡ la corruption, et dÈpeint l cinÈma afticain sur la scËne intematio-rÈvolte des Ètudiants contre la dictatur nale dans les annÈes 1970, SouleymaneLÕhomme et les idoles1965 militaire. En 1984, CissÈ entreprend l CissÈ a donnÈ, dans les annÈes 1980, tournage deYeelen, quÕil mettra troi une nouvelle dimension au septiËme artSources dÕinspiration1966 ans ‡ achever.Yeeenest un cont du continent noir. En 1988,Yeelen(La Èpique sur lÕinitation du Komo : la rival lumiËre) remporte le prix spÈcial duLÕaspirant1968 tÈ entre un pËre et son fils dans la pra Jury du festival de Cannes. Auparavant, tique de lÕart initiatique conduit ce de en 1986, le metteur en scËne a ÈtÈCinq jours dÕune vie1972 nier, sur les conseils de sa mËre, membre du jury de ce mÍme festival. sÕÈloigner. Son errance sera comme un Ses filmsBaaraetFinyÈont remportÈ seconde initiation, qui lui confÈrera d tous les grands prix du continent africainLongs mÈtrages nouveaux pouvoirs. LÕaffrontement entr entre 1982 et 1985, ‡ Tunis et ‡ le pËre et le fils, nÈ dÕune transmissio Ouagadougou.Den muso1975 empÍchÈe, la connaissance enfin acqui NÈ ‡ Bamako (actuelle rÈpublique duLa jeune fille se crÈent cette lumiËre qui donne a Mali), le 21 avril 1940, Souleymane film sa force plastique. La somptueus CissÈ suit des Ètudes secondaires ‡Baara1977 mise en scËne et les images sublime Dakar. AttirÈ par le cinÈma, il est des paysages et des dÈcors, qui plon embauchÈ comme projectionniste ‡FinyÈ1982 gent le spectateur dans une Afriqu Bamako et de ce poste privilÈgiÈ, voitLe vent mythique, font du film un chef-dÕÏuvr toutes les actualitÈs filmÈes de qui connaÓtra un succËs international. lÕÈpoque, dont lÕarrestabon de PatriYeelen1987 Contrairement ‡ la jeune gÈnÈration de Lumumba qui va le marquer profondÈ-La lumiËre cinÈastes africains qui produisent le ment. Il sÕessaie ‡ la rÈalisation d Ïuvres dans la prÈcipitation, CissÈ documentaires:LÕhomme et les idoleWaati1995 prend le temps de laisser m˚rir ses crÈa (1965),Sources dÕinspirations(1968), tions, nÕÈpousant aucun schÈma cla sur un peintre malien :LÕaspiran,t sur sique de la production pour ne pas tom la dualitÈ entre mÈdecine traditionnelle ber dans les contraintes de temps e et mÈdecine moderne. dÕargent propres ‡ lÕindustrie occiden Il obtient une bourse dÕÈtudes d le du cinÈma. AprËs avoir rencontrÈ d lÕU.R.S.S. et part Ètudier le cinÈma au nombreuses difficultÈs, CissÈ a pu rÈali V.G.I.C. de Moscou. De retour dans son serWaati(Le temps, 1995), autr pays, il entre comme rÈalisateur des chant dÕamour ‡ lÕAfrique, qui croi actualitÈs et documentaires ‡ la lÕitinÈraire dÕune jeune fille et lÕAfri Scinfoma, lÕorganisme cinÈmatogr du Sud de lÕapartheid. Toujours, il sÕa phique du ministËre de lÕinformation d pour le cinÈaste de refuser les frontiËre Mali. En 1971, il rÈalise son premier qui partagent le continent afin de mieu moyen-mÈtrage,Cinq jours dÕune vi, en cÈlÈbrer lÕunitÈ profonde. qui prend pour thËme les mÈsaventures EncyclopÊdia Universalis 199 dÕun jeune paysan en butte aux lois d la ville. En 1975, CissÈ se lance dans le Documents disponibles au France long-mÈtrage avecDen Mousso (Jeune Fille), qui Èvoque le problËme Dossier Distributeur des filles-mËres et de la reconnaissance LÕhumanitÈ - DÈcembre 1982 de paternitÈ : le film passe quelque peu inaperÁu. En 1978, il rÈaliseBaa seule Ïuvre du cinÈma africain sur monde du travail et de lÕindustrie.
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