Les contrebandiers de Moonfleet de Lang Fritz
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Fiche technique
USA - 1955 - 1h27
RÈalisation : Fritz Lang
Les contrebandiers de Moonfleet Moonfleet de Fritz Lang FICHE FILM
ScÈnario : Jan Lustig d'aprËs le roman de John Meade Flakner
dÈcor : CÈdric Gibbons Hans Peters
Musique : Miklos Rozsa Vincente Gomez
InterprËtes : Stewart Granger (Jeremy Fox) George Sanders (Lord Ashwood) Joan Greenwood (Lady Aswood) Vivec Lindford (M Minton) John Whiteley (John Mohune) Liliane Montevecchi (danseuse) Sean Mc Clory (Elzevir Block) Melville Cooper (Felix Ratsey) Alan Napier (Parson Glennie)
du dÈbut du XlXe siËcle. Un climat fantas-RÈsumÈ tique et mystÈrieux, avec des images-chocs surprenantes et un personnoge dÕenfant Un adolescent, John Mohune rend visite ‡ qui rÈussit la rare performance de ne pas un bandit, Fox, et se lie d'amitiÈ avec lui. Ítre insupportable. DÈnoncÈ par son amie, Fox s'enfuit et John OuiLes contrebandiers de Moonfleet, le suit. Ensemble, ils dÈcouvrent le diamant cÕest tout cela ; un film dÕaventures particu-des Mohune. Fox le gardera-t-il pour lui ? liËrement rÈussi, passionnant dÕun bout ‡ lÕautre, et sÈduisant par sa perfection for-melle. Mais cÕest surtout un rÈgal pour les admi-rateurs de Lang, pour ceux quÕunefidËle frÈquentation de son Ïuvre impose un regard dÕinitiÈ. CarLes contrebandiers de Moonfleetest Critiquecertainement le film le p" L a n g i e n "l u s q u is o i t .L ‡e n c o r e ,i lf a u ta l l e r CÕest le joyau de la filmogrophie de Lang. Aa u - d e l ‡d e sa p parences.Au-del‡ dÕun mon avis, le plus fascinant. Et, en plus, unfilm dÕaventures racontÈ avec une camÈra-film qui rencontre lÕadhÈsion gÈnÈrale. Lepinceau. fameux "pour tous publics".Le sujet ? : Une confrontation entre le Vice Lang y aborde le genre film dÕaventures (onet lÕlnnocence. pense souvent ‡ lÕambiance de "LÕÓle au Le Vice, dans tout ce quÕil a dÕaristocra-trÈsor"). Dans les couleurs qui retrouventtique. LÕlnnocence et son Ètonnement irra-les teintes des vieilles gravures anglaisesdiant.
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Oui, il y a une sÈduction du mal. Et laMabuse), IÕenfont sÕimpose par sa spon-sÈquence dÕouverture est magistrale :tanÈitÈ, et par une chanson qui lui sert Voici JÈrÈmie Fox, le chef des pirates,de passeport. Au milieu des rires, dans un ÈlÈgant costume noir, avecJÈrÈmie Fox devient le tuteur de jabot et poignets blancs. Il appartient ‡lÕenfant. Il sera chargÈ de son Èducation. cette vÈritable aristocratie des person-Voici John parmi les pirates. nages du mal (notamment Mabuse, etIl apprend que son grand pËre lui a lais-aussi cet Ètonnant chef de la pËgre desÈ un hÈritage fabuleux : un diamant "M", gantÈ de cuir noir). Il rËgne sur unequÕil a rÈussi ‡ cacher et quÕil faut galerie de sous-hommes laids et tarÈsretrouver ‡ partir de documents secrets. (comme Mabuse, comme Siegfrid) etLes forces du mal (et de lÕintÈrÍt) vont fouette lÕun dÕeux. Celui-ci veut se ven-alors se refermer sur lui et les pÈripÈties ger et essaye de tuer Fox. Promptaventureuses se multiplient. comme lÕÈclair, Fox le foudroie et la vic-Nous nous souviendrons surtout de la time tombe enveloppÈe dans le rideaumesse aux Èclairages expressionnistes, (comme dansHouse by the riverdes personnages figÈs comme des). avec AprËs quoi Fox rÈajuste sa mise et enla-statues (on pense ‡MÈtropolis), de la ce une fille avec lÕÈlÈgance du sÈducteurchute dans la fosse-repaire, de la captu-s˚r de lui.re de John. Quelques "sous-hommes" "Le diable et moi sommes bons amis"dÈlibËrent ‡ une table, tandis que der-dit-il en guise de prÈambule.riËre des barreaux qui les isolent John LÕinnocence, cÕest lÕenfant, le jeuneet un Ètrange prÈdicant attendent un orphelin John Mohune, dont la mËre futverdict de mort (dans un plan qui est une lÕamie de Fox.rÈplique du fameux procËs de "M"). Pour rejoindre le chef des bandits, il tra-CÕest alors quÕintervient Fox, en habit verse une lande terrifiante, avec gibetsrouge vif, qui neutralise un adversaire et pendus enchaÓnÈs. Il sÕenfonce dansen le paralysant dans un filet (comme le monde du vice, que gardent des per-Siegfrid avec le filet quÕil a pris au roi sonnages hideux, ceux-l‡ mÍmes quides Nibelungen). lÕentourent, formant un cercle terrifiantAprËs lÕanÈantissement de la bande, autour de lui (ce thËme du cercle,consÈcutif ‡ la trahison de la femme, notamment lÕutilisation du puits, deve-(avec une plongÈe sur la plage, dans les nant une forme obsessionnelle dans ceÈclairages du petit jour), Fox et John film et dansLe tigre du Bengale). Lescommencent une course au trÈsor. visages terrifiants sont ceux des person-Fox se travestira en commandant de nages expressionnistes du grand cinÈmalÕarmÈe (mÍme procÈdÈ que Mabuse), allemand. sÕintroduiradans une citadelle puissam-Puis cÕest le regard de lÕenfant devantment dÈfendue, trouvera le diamant lÕorgie. Avec des personnages vulgairesdans un puits, et sÕenfuira aprËs avoir et lÕextraordinaire dignitÈ de JÈrÈmiepassÈ en revue des troupes aussi gÈo-Fox. Une fille danse sur la table, et FoxmÈtriquement figÈes que celles deLa domine la situation avec une incompa-mort de Siegfrid. rable attitude hautaine. Non loin de l‡,JÕai oubliÈ de dire que Fox est poursuivi la femme fatale, celle qui trahirapar un policier qui lui voue une haine (comme dansLÕinvraisemblable vÈri-implacable (comme dansRËglements ) et quÕun motif de tapisserie (un ser-de comptes, comme dansRancho pent), dÈsigne dÕemblÈe comme le perfi-Notorious,comme le juge dÕinstruction de instrument de la fatalitÈ. FaisantWenk deMabuse). Fox livrera un com-irruption dans ces bas-fonds de lÕhÈdo-bat mortel ‡ ses rivaux possÈdÈs par la nisme (on se souvient du fameux "Toutpassion de la cupiditÈ, et connaÓtra sa ce qui plaÓt est permis", du docteurseule et fatale dÈfaillance : Ítre sÈduit ‡
son tour par le regard de lÕinnocence. Le mal exorcisÈ par le regard de lÕenfance. Et le film se termine par lÕun des plus beaux plans de mort que connaisse le cinÈma : celle dÕune barque qui entraÓne Fox, blessÈ, vers le large. La mort trans-forme JÈrÈmie Fox en mythe dans lÕima-gination dÕun enfant. "Il reviendra, car cÕest mon ami". CÕest le plus bel hommage que lÕinnocence puis-se rendre au vice. Une amitiÈ par del‡ le bien et le mal. Comme on lÕa vu par lÕabondance des rÈfÈrences,Les contrebandiers de Moonfleetest un film-somme. Et ‡ ce titre, IÕun des plus riches de la filmogra-phie de Lang. Raymond LÈgrËve La Revue du CinÈma N∞216
LÕabÓme et le diamant
Pour le spectateur qui dÈcouvrirait le film aujourdÕhui,Les contrebandiers de Moonfleet,cÕest dÕabord une musique sur des plans de mer Ècumeu-se. Musique brillante et lancinante, pour laquelle Miklos Rozsa nÕest pas allÈ chercher loin, orchestrant sur quelque vieille ballade gaÈlique des effets ‡ la Haendel : ne sommes-nous pas en octobre 1757 sur les rudes cÙtes du Dorset ? Musique inoubliable, comme le fameux placard qui suit le gÈnÈrique : "Un enfant vint ‡ la recherche dÔun homme qu Ôil croyait Ítre son ami. " MalgrÈ la caution de Thomas Hardy, le roman originel ne sort guËre du rÈcit dÕaventures adolescentes, fortement sentimental, et rapiËce des notations de Dickens sur un dÈmarquage de Stevenson. Le film ne sÕen inspire quÕ‡ grande distance, et dÕabord et surtout du fait que, contrairement au livre, il n Ôest pas ‡ la premiËre personne. QuÕil soit censÈ Ítre vu (ou imaginÈ) par lÕenfant, supposition qui appelle des rÈserves, nÕest pas du tout la mÍme chose. Un
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
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principe gÈnÈral de Lang (mÈnager des visions subjectives dans une Èconomie objective qui est celle de rÈalisateur "plutÙt" que celle du spectateur; Hitchcock inversant cette derniËre pro-portion) nÕest pas altÈrÈ ici, bien que Moonfleet occupe une place singuliËre dans sa carriËre amÈricaine. MÈtÈore MGM dans lÕespace obstinÈ-ment noir et blanc des thrillers de Lang, Columbia avant, RKO aprËs,Moonfleet rutile (gr‚ce ‡ Robert Planck qui travailla avec George Sidney et Vincente Minnelli) de ses ciels peints et de ses landes factices, comme de ses somp-tueux appartements et de ses costumes aux teintes acides, entre des chefs-dÕÏuvre dÕabstraction croissante, et marque ‡ la fois la dÈcouverte et le refus par le cinÈaste du Scope, quÕil dÈtesta aussitÙt. (Les deux films ultÈ-rieurs seront tournÈs en format standard et exploitÈs en format "cuvette"). Il prÈ-lude pourtant, par plus dÕun dÈtail, ‡ la stylisation finale, qui culminera dans le diptyque indien. Comme dans beaucoup de grands films de Fritz Lang, deux mondes vont donc se superposer. Au-dessus du monde du dÈsordre, des pulsions aveugles (dÈj‡ maÓtrisÈ sous forme de ce puits "sans fond", o˘ gÓt le diamant), existe le monde de lÕordre apparent, dont le caractËre factice est dÈnoncÈ dÕentrÈe de jeu : IÕauberge est un coupe-gorge, le cimetiËre communique avec le repaire des contrebandiers, IÕÈglise est hantÈe par la crainte dÕun fantÙme, les demeures des "grands" sont des lieux de dÈbauche. Le chapeau du garÁonnet roule ‡ terre. SÕen ressaisissant, ses yeux dÈcouvrent dans le plan, les pieds dÕun pendu. Entre les deux mondes, les passerelles ne sont pas seulement les personnages, presque tous ‡ double face, y compris ce sacristain qui, juste-ment parce quÕil connaÓt la fille est inca-pable de deviner lÕintÈrÍt dÕun message fait de citations bibliques aux rÈfÈrences erronÈes (retournement typique) Elles existent concrËtement dans le dÈcor : IÕange du cimetiËre effraie le garÁonnet, les escaliers sont des piËges (piËge matÈriel pour le contrebandier que Fox
enveloppe dans le filet ; piËge moral dans la magistrale "dÈcouverte" du pre-mier Ètage quand Anne Minton impose la prÈsence de John au manoir) Et sur-tout, Lang place sur ce monde double le sceau dÕune figure visuelle obsÈdante: la circonfÈrence, circulaire ou ellipsoÔde arc qui, dËs le gÈnÈrique, balaie la plage (plus tard surveillÈe en demi-cercle par les soldats), trou dans la chaussure de John Mohume, cercle en contreplongÈe des visages des bandits quand il revient ‡ lui ; cercle dÈcrit - par le harpon du contrebandier qui sÕattaque ‡ Fox ; mou-vement tourbillonnaire de la danseuse sur la table, la camÈra insistant sur lÕellipse dÈcrite par sa vaste robe presque ‡ lÕhorizontale ; fuite circulaire de lÕenfant dans la cour du ch‚teau ; le puits cylindre magique o˘ lÕon ne descend dÕailleurs que gr‚ce ‡ une roue ; sinusoÔde des cavaliers lancÈs ‡ la poursuite des fugitifs ; enfin, ce plan-pivot de lÕaction, o˘ cÕest le mouvement des personnages qui Èquivaut ‡ un cercle frappÈ dans le dos par lÕÈpÈe dÕAshwood, Jeremy Fox tombe un genou ‡ terre, se retourne sur lui-mÍme et fou-droie Ashwood dÕun coup de pistolet. Dans cette figure du cercle, sÕinscrit (au sens fort) une autre figure plus discrËte, figure qui exprime non tant le point de vue de Lang que celui de lÕÍtre humain "en gÈnÈral" (mais vu par Lang) en tant quÕil se croit "libre" (‡ lÕintÈrieur de la nÈcessitÈ) CÕest la triangulation : le regard de chacun des principaux person-nages est "double" et se rÈfractant sur les autres par rapport ‡ un tÈmoin, orga-nise constamment des dÈfis par rapport ‡ un tÈmoin. Le "trio" constituÈ autour du diamant dans le carrosse est certes exemplaire, comme celui du puisatier, de Fox et du garÁonnet mais il en est de mÍme de la scËne dÈj‡ citÈe, o˘ Anne Minton, jalouse en apparence de la gita-ne, et en profondeur dÕOlivia Mohune (ce que nous ne saurons que plus tard : c'est la mËre morte de John), inaugure sa trajectoire suicidaire en "recueillant" lÕenfant. Cette triangulation est ‡ la fois le signal des grandes passions "roman-tiques" (en ce quÕelles ont dÕextraverti) et celui du droit : nul ne lËse ou nÕest
lÈsÈ que par rapport ‡ un tiers, f˚t-il "abstrait" (IÕaveugle vengeance dÕAnne Minton dÈtruit ensemble son recours juridique, Maskew, et elle-mÍme, et lÕhomme quÕelle aimait ne sÕen sort pas sans dommage) Quant ‡ la libertÈ humaine, ou, dans un vocabulaire lan-gien, la lutte entre le Bien et le Mal, elle est signalÈe par un dÈtail plastique : le blason des Mohune, qui se prÈsente ‡ plusieurs reprises (sur la bague rappor-tÈe par lÕenfant ; sur lÕÈcusson de la sta-tue de Barberousse ; sur la brique der-riËre laquelle gÓt le diamant), porte ce que nous nommons en langage hÈral-dique le pairle, cÕest-‡-dire lÕY pythago-ricien du choix entre le Vice et la Vertu, la bifurcation possible au carrefour, dÈj‡ annoncÈe par John Mohune lisant "Moonfleet" sur le poteau indicateur). GÈrard Legrand Positif n∞ 365 - 366
Le rÈalisateur
Le plus cÈlËbre rÈalisateur allemand est en fait... autrichien : "Je suis nÈ ‡ Vienne le 5 dÈ-cembre 1890. Mon pËre, Anton Lang, Ètait maÓtre-architecte des travaux publics de la ville, ma mËre Ètait nÈe Schlesinger. Mon pËre voulait que je devienne architecte comme lui. Mais je lÕavais trop entendu se plaindre(...) pour que la perspective dÕune carriËre dÕarchitecte municipal qui mÕaurait contraint ‡ passer toute ma vie ‡ Vienne, puisse me remplir dÕenthousias-me. (...) Pendant mes Ètudes (‡ la Technische Hochschule), jÕavais beau-coup lu, mÍme si cÕÈtait sans choix, grande littÈrature et romans de gare mÍlÈs : jecommenÁai alors ‡ devenir plus exigeant dans mes lectures. Je lisais tout pÍle-mÍle, thÈosophie et his-toire, Schopenhauer, Kierkegaard, Nietzsche, les classiques allemands et autrichiens, Shakespeare, Hans Sachs, des livres dÕoccultisme, Karl May et Jules Verne, leGolemde Meyrink...Ó
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(CitÈ dans Lotte H. Eisner, Fritz Lang, Èd.est son dernier film. Sa derniËre appari-Man Hunt Gallimard/Cahiers du CinÈma, Paristion ‡ lÕÈcran, en tant qu'"acteur" qui(Chasse ‡ lÕhomme) 1984.) joueson propre rÙle, a lieu dans le filmHangmen Also die1943 AprËs de courts sÈjours ‡ lÕAcadÈmiede Jean-Luc GodardLe mÈprisbourreaux meurent aussi)(1963), (Les des Arts graphiques de Vienne, puis ‡avec Brigitte Bardot et Michel Piccoli.The Woman in the Window1944 lÕAcadÈmie des Beaux-Arts de Munich, ilFritz Lang est mort ‡ Los Angeles, le 2 (La femme au portrait) rompt avec sa famille en 1910 et entre-ao˚t 1976. Ministry of Fear prend un tour du monde (1910-1911). En (Espions sur la Tamise) 1911, il est ‡ Bruxelles, o˘ il dessine Scarlet Street1945 dans les cafÈs pour les touristes. De (La rue rouge) 1912 ‡ 1914, il vit ‡ Paris dans un petit Cloak and Dagger1946 atelier de la rue de Maistre ("JÕÈtaisFilmographie (Cape et poignard) assis dans un petit cafÈ de Montmartre Secret Beyond the Door1948 avec des amis : quelquÕun se prÈcipita ‡Halbblut1919 (Le secret derriËre la porte) lÕintÈrieur : "JaurËs assassinÈ par unDer Herr der Liebe House by the River1950 camelot du roi"! CÕÈtait le commenDie Spinne American Guerrilla in the cement de la fin"). Ayant quittÈ la(Les araignÈes) Philippines France ‡ la dÈclaration de guerre, il faitHarakiri (GuÈrillas) des dessins et des caricatures pour lesDas wandernde Bild1920 Rancho Notorious1952 journaux de Vienne et de Berlin. EnVier um die Frau (LÕange des maudits) 1916, il commence ‡ travailler pour leK‰mpfende Herzen1921 Clash by Night cinÈma en qualitÈ de scÈnariste ("A Der m¸de Tod (Le dÈmon sÕÈveille la nuit) lÕhÙpital militaire jÕÈcrivis quelques scÈ-(Les trois lumiËres) The Blue Gardenia1953 narios de films que je vendis ‡ Joe May, Dr. Mabuse der Spiele1922 (La femme au gardÈnia) producteur-rÈalisateur trËs connu ‡ Dr. Mabuse le joueur) The Big Heat1953 lÕÈpoque, qui travaillait ‡ Berlin. La dÈci-Die Nibelungen1924 (RËglement de comptes) sion de devenir cinÈaste qui devait (Les Nibelungen) Human Desire1954 dÈterminer ma vie tout entiËre, ne fut Metropolis1926-1927 (DÈsirs humains) donc pas prise aprËs avoir longuement Spione1928 Moonfleet1955 pesÈ le pour et le contre, mais naquit (Les espions) (Les contrebandiers de Moonfleet) dÕune conviction Ètrange, presque som-Die Frau im Mond1929 While the City Sleeps1956 nambulique, qui mÕa acccmpagnÈ pour (La femme sur Ia lune) (La cinquiËme victime) tous les films jusquÕ‡ ce jour"). Il colla-M. ein Stadt sucht ein Mˆrder1931 Beyond a Reasonable Doubt bore ensuiteavec la romanciËre et scÈ-(M. Ie Maudit) (LÕinvraisemblable vÈritÈ) nariste Thea von Harbou, quÕil Èpouse Das Testament des Dr. Mabuse1933 en 1924. En 1933, alors que Goebbels lui (Le testament du docteur Mabuse) propose de devenir directeur du cinÈmaEn Allemagne : allemand (ÒJe fus convoquÈ parDer Tiger von Eschnapur1958 En France : Goebbels... Le ministre de la propagan-(Le tigre du Bengale) Liliom1934 de du III Ëme Reich Ètait chargÈ parDas indische Grabmal1958 Hitler de mÕoffrir la direction du cinÈma(Le tombeau hindou) Aux …tats-Unis : allemand : ÔLe F¸hrer a vu votre filmDie tausend Augen des Dr. Fury1936 MÈtropolis, et a dit : Voici lÕhomme quiMabuse1960 (Furie) crÈera le cinÈma national-socialiste... Le(Le diabolique Dr. Mabuse) You Only Live Once1937 soir mÍme, je quittais lÕAllemagne.Ó).Il (JÕai le droit de vivre) Èmigre via la France , o˘ il tourneDocuments disponibles au France You andMe1938 Liliom(1933), vers Hollywood o˘ il (Casier judiciaire sÕinstallera dÈfinitivement, non sansDe nombreux documents The Return of Frank James1940 retourner provisoirement en Allemagne (Le retour de Frank James) aprËs la guerre.Le diabolique docteurPour plus de renseignements : Western Union1941 Mabuse(Die tausend A ugen des DrtÈl : 04 77 32 61 26 (Les pionniers de la Western Union) Mabuse, 1960), tournÈ en Allemagne,g.castellino@abc-lefrance.com
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