Les Tueurs de la lune de miel de Kastle Leonard
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Les tueurs de la lune de miel The honeymoon killers de Leon FICHE FILM Fiche technique
U.S.A. - 1970 - 1h47 N. & B.
RÈalisation et scÈnario : Leonard Kastle
Musique : Gustav Malher
InterprËtes : Shirley Stoler (Martha Beck) Tony Lo Bianco (Ray Fernandez) Mary Higby (Janet Fay)
L E
Shirley Stoler (Martha Beck) et Tony Lo Bianco (Ray Fernandez)
D O C U M E N T
sÕassortissent physiquement (au lit puisque cÕest dÕabord dÕamour p sique quÕil sÕagit. Si lÕon veut, deux-l‡ ont plus ‡ voir avec le du Clyde-Gainsbourg et Bonnie-Bardot cÕest-‡-dire avec le mythe dela Bell et la BÍte. A la diffÈrence prËs quÕi cÕest lÕhomme qui fait le Beau. En seul plan ‡ hauteur de la ceinture d Ray qui se dÈhanche sur un air d rumba, ses fesses traversant latÈrale ment le champ sous les yeux d Martha (ses mots mÈmorables : ´Wh donÕt you do it yourself, we watchɪ), Leonard Kastle filme le corps du dÈlit. Et les amants, par l mÍme occasion, ont leur mobile : leu passion sera charnelle ou ne sera pas quÕon le veuille ou non, et meurtriËr que Áa nous plaise ou pas. Seulement ‡ lÕarriËre-plan, une autre prÈsence : l mËre de Martha, en train de succombe - au sommeil - sous le coup des somni fËres administrÈs pas son infirmiËre d fille. PrÈsence embarrassante, dont il faut se dÈbarrasser, logique, pour fair lÕamour; et encore mieux : prÈsenc nÈcessaire, parce quÕelle rend e mÍme temps possible, outre un certai piment Èrotique, IÕimpossible - la fo mation du coupleÉ Peu aprËs, Martha fera appel ‡ sa voisine Bunny pour so chantage au suicide, entremise tÈlÈ phonique qui augure de la relatio amoureuse, puisque entre les amants toujours, une femme viendra sÕinterp ser et resserrer les liens (ainsi cÕest Bunny que Ray demandera de dire Martha quÕil lÕaime, et dËs lors chac aimera lÕautre sur ce mode indirect, p corps interposÈ - dont la figure absolu sera le meurtre ‡ deux). Ces femme que Ray sÈduit, Èpouse, pour les escro quer, sont ‡ chaque fois cette tierc prÈsence inopportune et indispensable jalousÈe, mÈprisÈe, IÕintruse et lÕent metteuse comme garantie paradoxal dÕun amour fou. Martha qui se fait pa ser pour la sÏur de Ray, passe auprËs de ces dames tour ‡ tour pour un alliÈe, le gage de lÕhonnÍtetÈ du b
prÈtendant (une sÏur qui chaperonne, Áa fait plus sÈrieux), et pour une enne-mie, IÕintruse ´un peu trop maternelle toujours dans leurs pattes. SÕengag donc autour du corps de Ray un rapport en miroir entre Martha et ces femmes, leur idÈe de lÕamour et lÕidÈe quÕel se font dÕelles-mÍmes, assez proche finalement : Martha est en quelque sorte la version hard, monstrueuse et amorale (et digne dÕintÈrÍt du coup), d la morale puritaine que personnifient ces amÈricaines. Pour le romantisme on repassera. A des annÈes lumiËre de la convention hÈroÔque et esthÈtique -´ils Ètaient jeunes, ils Ètaient beauxɪ - ‡ la Bonnie and Clyde, la vision de lÕamour deThe honeymoon Killersrejoint celle dÕun Fassbinde plus froid que la mort (le premier film de R.W.F., rÈalisÈ la mÍme annÈe, raconte dÕailleurs ‡ peu prËs la mÍm chose que le film de Kastle)É LÕidÈal romantique commun veut donner ‡ lÕamour une justification esthÈtiqu une preuve formelle des sentiments. Il obÈit ‡ un schÈma classique, selon lequel lÕamour existe ‡ partir d moment o˘ on peut se le reprÈsenter. Le mythe romantique renvoie par consÈquent une image identifiable et partageable du sentiment amoureux, dÕun Amour ´dans les rËgles de lÕar Alors bon, la gageure de Leonard Kastle aura consistÈ ‡ se ficher des rËgles et des canons, ‡ refuser de nous donner de lÕamour une image qui so ´en rÈfÈrenceª. Il a voulu dÕun amo sans exemple. Ni Tristan et Yseut, ni RomÈo et Juliette, ni Eve ni Adam : Martha Beck et Raymond Fernandez, ni plus ni moins. CÕest l‡ que rÈside l profonde originalitÈ, la subversion esthÈtique du film, en ce que lÕamo nÕy est pas reprÈsentÈ (jamais e reprÈsentation), du moins sous sa forme romanesque la plus rÈpandue, mais simplement prÈsentÈ, dÈcrit chro-nologiquement, Ètape par Ètape. Ainsi dÈnuÈe de toute transfiguration, IÕhi
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
mÈconnaissable : si alors le spectateur a du mal ‡ sÕidentifier, cÕest que pour une fois tout cela nÕest pas trËs prÈ-sentable - ce rapport exclusif, sans par-tage, incomprÈhensibleÉ Nous sommes en face dÕunam o u rf o u , cÕest-‡-dire insensÈ, cÕest-‡-dire qui nÕa pas de sens, et dÕailleurs jÕen connais quelques-uns qui ne parvien-nent toujours pas ‡ croire que les Honeymoon killerspuissent sÕaimer. Le film, il faut dire, nÕa rien dÕaimable, il est ‚pre, trivial et littÈral. Il y a de trËs belles choses, mais cette beautÈ est volontiers ingrate : elle nÕest pas ce quÕon appelle ´agrÈable ‡ regarderª. CÕest une beautÈ noire et sans sÈduc-tion, qui ne nous berce dÕaucune illu-sion, ne figure aucune transcendance ; alors si pour Kastle, malgrÈ tout, le sentiment amoureux est bel et bien un dÈlire de la reprÈsentation (Martha), son film, lui, ne dÈlire pas, il montre les symptÙmes dÕun amour ‡ mort ‡ lÕÈtat brut, dans sa petitesse et dans sa gran-deur, sans faire de sentiment. Et sans artifices. Ce nÕest peut-Ítre pas ´beau ‡ voirª, il nÕempÍche que Áa peut Ítre beau. Ce qui nÕa rien ‡ voir. Le premier meurtre arrive vers le milieu du film, on compte quatre cadavres en tout et pour tout. Il y a bien une loi des sÈries ‡ lÕÏuvre dansThe honey-moon killers, mais ce nÕest pas celle des meurtres, ou pas seulement. Avant de le rÈaliser, Leonard Kastle, dont cÕest lÕunique film, y mit une seule condition : tourner lÕhistoire dans lÕordre chronologique. On imagine que le dÈroulement et le rythme de ce film qui avance par ‡-coups, qui raisonne par ellipses, doivent pas mal, bizarre-ment, ‡ la linÈaritÈ du tournage. Comme siThe honeymoon killers, bien plus que dÕautres, Èvoluait dans cette coÔncidence du temps du film et de sa durÈe de rÈalisation, et que la succession au jour le jour, plan par plan, po u rK a s t l ed e s´ A c t i o n! ª et des ´Coupez!ª, Ètait inscrite trËs t
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ainsi composÈe dÕune sÈrie dÕactions de coupes, rÈparties entre ce quÕell dÈcide de nous montrer et ce quÕon n voit pas, dÕune cohÈrence parfait Parler de lÕhistoire dÕamour ou parl de mise en scËne revient ici rigoureu sement au mÍme (voir premier para graphe). Et la sÈrie, la voil‡ : IÕalterna ce rÈpÈtÈe sans fin, semble-t-il, entr lÕacte dÕamour et la frustration am reuse, entre ce qui sÕajoute et ce qui s retranche dans le plan, entre la liaiso toujours reconduite et les ruptures suc cessives, entre champ et hors-champ IÕacte criminel et lÕacte sexu Pratiquement, on assiste aux scËnes d meurtres (sauf celui de la petite fill juste avant lÕarrestation quÕon ne v pas non plus, cÕest significatif) dans l mesure o˘ le film nous prive de scËnes dÕamour : logique hitchcockie ne qui trouve un point dÕorgue magi tral tout au long de la nuit du deuxiËm meurtre, celui de la vieille femme, o˘ sÕentrecoupent des plans de noir et de lumiËres blafardes, des phrases crue (´Finish her !ª) et lÕombre du corps n de Ray avant lÕamour (ellipse)É SÈrie des lettres dans la correspondanc dÕagence matrimoniale, sÈrie d femmes ´typiquement amÈricaines qui sÕy laissent prendre (deux dÕen elles sÕen sortent indemnes), sÈrie de lieux arpentÈs par le couple hors-la-loi sÈrie des meurtres enfin,The honey-moon killersest un film qui ne cess de circuler, qui ne tient pas en place. E le seul moment o˘ les amant sÕessaient ‡ la vie conjugale ´rÍvÈe dans un pavillon de la banlieue new yorkaise, cÕest le fiasco, IÕennui mort allusion ironique ‡ lÕidÈe du happy en classique, image voulue idÈale dÕu bonheur bourgeois peu souhaitable qu le cinÈaste envoie paÓtre en un rien d temps. Martha et Ray sont asse uniques en leur genre, moins de tueurs en sÈrie que, dans la poursuit dÕunamourjamaisrenouvelÈe sans cesse menacÈ, des ´amoureu en sÈrieª promis ‡ ne pas vivre heure
et ‡ nÕavoir aucun enfant. Les femme quÕils croisent en chemin, et dont nou croisons le regard (Leonard Kastle, cinÈmatographiquement sÕentend, nÕ sacrifie aucune et sÕattarde sur chac ne suffisamment pour leur prÍter un point de vue intermÈdiaire), nÕy co prennent rien, elles sont tÈmoins puis victimes des tueurs deleurlune d miel, elles consolident sans le savoi un amour parfaitement masochiste. (É) Camille Never Cahiers du CinÈma n∞48 juillet/ao˚t 199
La mort nÕest pas une vie, mais ell peut Ítre un moyen dÕexistence : le hÈros deThe honeymoon killerse apportent la preuve dÈfinitive. Sorti, trËs discrËtement, en 1970, ce petit polar fÈroce est une merveille : produi ‡ lÕÈconomie, tournÈ dans la h‚te, di tribuÈ ‡ la va-vite et entrÕaperÁu p trois spectateurs au quartier Latin (l mode Ètait alors aux divagations poli-tiques de Jean-Luc Godard),Le tueurs de la lune de mielest un fil dÕamour fou. On y casse des tÍtes p tendresse, on y dÈsosse des vieilles dames avec douceur, on y brise des nuques fort dÈlicatement. Quand o vous dit que le crime est lÕun des beau artsÉ LÕhistoire est authentique, reconstituÈ dÕaprËs les journaux des annÈes 50 : u sÈducteur de province, Raymon Fernandez (Tony Lo Bianco), avec toi son sur le torse et gourmette au poi gnet, propose le mariage ‡ des rom biËres esseulÈes. SitÙt mariÈ, il les dÈpouille de leurs Èconomies et fil vers dÕautres bras accueillants et tend neux, dÕautres joues flasques, dÕautr cous de dindons. Rien ne le rebute : pour quelques dollars, il embrasse de lËvres qui ressemblent ‡ une bours
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Ètreint des seins dessÈchÈs. JusquÕau jour o˘ il rencontre la femme de sa vie, Martha Beck (jouÈe par Shirley Stoler). Elle a la silhouette dÕun container, la tÍte dÕun boxeur et lÕ‚me dÕune midi-nette : Raymond craque. DÕartisan, il devient pro : Martha, qui se fait passer pour sa soeur, lÕassiste. Le couple va passer de lÕescroquerie au vol, puis au meurtre. Panique chez les mÈmËres esseulÈes : Raymond Èpure. Il rend ser-vice ‡ lÕhumanitÈ. Mais qui est Leonard Kastle, le scÈna-riste-rÈalisateur ? Un compositeur, paraÓt-il. Auteur de ce seul film, il a depuis disparu sans laisser de traces. Dommage : dÕautant plus que le film fut commencÈ par un dÈbutant cÈlËbre, Martin Scorsese. ´Je me suis fait virer du plateau au bout de quelques jours, raconte le rÈalisateur deRaging bull. JÕÈtais vraiment un bleu. Je tournais tout en plans gÈnÈraux, je ne faisais pas de gros plans, et jÕÈtais ravi de tra-vailler en noir et blanc. Au bout dÕune semaine,les producteurs ont regardÈ ce que jÕavais fait, et le film tel quel allait durer cinq heuresÉ Ils mÕont montrÈ la porte. JÕai ÈtÈ trËs malheureux. A ma connaissance, ils nÕont rien gardÈ de ce que jÕavais tournÈ.ªEt Scorsese ajoute, en riant : ´JÕavais 26 ans, et je me pre-nais pour un artisteɪ La pellicule a du grain, la lumiËre est blafarde, les intÈrieurs cafardeux : mais les deux amants sont sur un nuage rose; Martha, lÕinfirmiËre en rup-ture dÕhÙpital, et Raymond, lÕimmigrÈ ‡ la perruque soignÈe, se tiennent par la main, pique-niquent ‡ la campagne, se font des bisous dans le cou. Son cou ‡ elle est gros comme ses cuisses ‡ lui : quÕimporte. Elle a fui une famille invi-vable, il dÈrive depuis toujours. Ensemble, ils iront jusquÕ‡ la chaise Èlectrique, le 8 mars 1951, ‡ Sing Sing. Le dernier plan nous montre Martha Beck, lisant une lettre de son bien-aimÈ, assise sur un banc dans une salle froide, sÈparÈe du monde par un
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recule, abandonne Martha dans u Èclat de soleil flou, et, enfin, on sort d cauchemar. Depuis cent huit minutes on Ètait dans un marÈcage poisseux dans un univers malade, dans u malaise puant. LÕAmÈrique des petits pavillons, de tables en Formica, des housses e macramÈ et des rideaux synthÈtique est l‡ : filmÈe camÈra ‡ lÕÈpaul comme chez Cassavetes, cett AmÈrique-l‡ est celle des annÈe Eisenhower. CÕest-‡-dire aussi gai quÕun terril, aussi dÈlurÈe que Robe Bresson. Pour sÕamuser, on va au driv in. Pour se distraire, on Ècoute l match de base-ball ‡ la radio. Pour s marrer, on tue. Pour rÍver, on prÈpar la CorÈe. Les tueurs de la lune de mielest u film glauque, oppressant, qui colle l bourdon, un ovni tonique et dÈprimant On voudrait rigoler de cette extermina tion de bigoudis : on grimace. Quan Martha achËve la derniËre mÈmÈ coups de marteau - soubresauts, sang caquËtements - on est carrÈment mal la nausÈe guette, la remonte menace Coeurs sensibles, sÕabstenir. FranÁois Forestie Le nouvel Observateur - 16 juin 199
(É) La puissance deThe honeymoo killersdoit moins au style documen taire de la rÈalisation, au vÈrisme d ton, ‡ la photographie sans fard ni apprÍt, quÕ‡ la maniËre dont Kastl parvient ‡ se dÈmarquer de tous le codes et figures imposÈs qui rÈgissen les chroniques criminelles. Il sÕÈcart tout autant des dissonances aldri chiennes, de ses divagations plus o moins misogynes, que des rengaine camp, aussi bien des analyses mÈ physiques de Lang que des plaidoy libÈraux ‡ la Brooks ou des const dÕentomologiste. Il annihile plusi clichÈs tenaces, refuse de souscrire
mythe faisant de la femme criminell le symbole de la sÈduction ou, si ell est jeune, de lÕirresponsabilitÈ. Marth nÕest ni jeune, ni belle, ni irrespo sable. Comme le note Michel Perez ´Elle nÕa pas non plus la sereine inh manitÈ des animaux sacrÈs exhibÈ dans les sÈries noires. Elle nÕest ni un mante religieuse ni une idole narcis sique tout occupÈe du culte dÕell mÍme, elle nÕest pas non plus un gÈni criminel quÕaucune faiblesse sentime tale ne viendra dÈtourner de ses entre prises.ª Ses doutes, ses Èlans amou reux, cette revanche quÕelle ve prendre sur une frustration trop long temps imposÈe, revanche qui renvoie une vision du monde naÔve jusque dan son atrocitÈ, sa logique meurtriËre son dÈcrits par Kastle sans distance ni froi deur, sans condescendance ni apitoie ment. Ce ton, cette attitude prennent e compte les manques de ses person nages sans les exorciser ni les subli mer (le manque dÕintelligence ou d culture sont gÈnÈralement perÁu comme des dÈfauts positifs) prÈfigu rant certains films dÕAltman et surto Badlandsde Terence Malick. Dans le deux cas les pÈripÈties, la tragÈdi dÈcoulent de lÕÈducation des perso nages, des interdits quÕon leur a incu quÈs, de lÕimage quÕils ont de la str ture sociale : les rÈactions de plusieur victimes prisonniËres des tabous et de prÈjugÈs, la volontÈ acharnÈe d Martha de lÈgitimer son union ave son amant quÕelle ne cesse pourta dÕoffrir en mariage. Son emprise sur l deviendra de plus en plus grande, pas sionnÈe, maternelle, vaguement inces tueuse, comme chez certaines hÈroÔne de Tennessee Williams, ‡ la diffÈrenc prËs que lÕamant nÕa aucune d sÈductions du jeune premier de ce
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ses hÈros. Il nous fait sentir simultanÈ-ment lÕhorreur quÕils Èprouvent et lÕobligation quÕils ont dÕaller jusquÕau bout, la maniËre dont ils sont en mÍme temps maÓtres de leurs actes et dÈpas-sÈs par eux. Il refuse lÕellipse aussi bien que le gros plan ou le montage spectaculaire (IÕun des meurtres, com-mis avec un marteau, est filmÈ en plan dÕensemble, un autre, encore plus hor-rible, est dissimulÈ par une porte, Kastle rÈussissant le tour de force moral de nÕÍtre, comme Malick, ni complice, ni passif). (É) B.Tavernier/J.P. Coursodon 50 ans de cinÈma amÈricain
Filmographie
The honeymoon killers1970
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50 ans de cinÈma amÈricainde Tavernier et Coursodon Dossier de presse ∞ --
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