Liberté, la nuit de Garrel Philippe

Centre De Documentation Du Cinéma[S] Le France

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

• Cinéma
• Fiches du cinéma

Informations

• Publié par: cinemavectoi
• Nombre de lectures: 36
• Langue: Français

Extrait

LibertÈ, la nuit de Philippe Gar FICHE FILM Fiche technique

France - 1983 - 1h30 N. & B.

RÈalisation et scÈnario : Philippe Garrel

Musique : Faton Cahen

InterprËtes : Emmanuelle Riva (Mouche) Maurice Garrel (Jean) Christine Boisson (GÈmina) Laszlo Szabo (le marionnettiste) Brigitte Sy (Micheline)

L E

Christina Boisson (GÈmina)

D O C U M E N T

lÕimage son grain, la rend ‡ sa fonctioIÕimage se fige dÈfinitivement : tout e Filmographie de mÈdium (de ´passeur de rÍvesª),fini, il est trop tard. Rarement un cinÈas retourne entre le noir et le blanc, ‡ late aura approchÈ si perceptiblement l matiËre mÍme de la lumiËre, du cinÈma,point de mort, ce point dÕinfini Les enfants dÈsaccordÈs1964 en usant de la pellicule comme dÕundÕabsence dont parle Blanchot, ce pa Droit de visite1965 surface sensible au double sens chi-sage inassignable entre trop tÙt et tro AnÈmone1966 mique et Èmotionnel. De fait, bien peutard, ici filmÈ littÈralement : quand o Marie pour mÈmoire1967 de films rendent avec une telle acuitÈ,comprend ce qui arrive, il nÕy a plus rie Le rÈvÈlateur1968 avec une telle lÈgËretÈ presque enfanti-‡ comprendre. La concertation ne, presque ingÈnue (jusque dans le dis-On pense bien s˚r ‡ Cocteau dans c Actua I cours sur la guerre) la douleur ou le bon-travail de la mort comme constitutif d Le lit de la vierge1969 heur. QuÕune femme couse dans ufilm, mais si lÕon y pense, cÕest av La cicatrice intÈrieure1970/72 thÈ‚tre dÈsert, quÕune autre appelltout dans cette traque du hasard ou d Athanor1973 celui quÕelle aime, disparu, au bord de llÕimprÈvu technique et de sa consÈque Les hautes solitudes1974 mer, que lui, du haut de la falaise, fassece poÈtique : plus que des plans, fair Un ange passe1975 le mouvement de sÕenvoler, ce sont dedes prises qui volent lÕinstant sai Le berceau de cristal1976 choses simples, donc graves, que secomme un accident, et le suscitent. Quel Voyage au jardin des morts1977 disent les personnages : je tÕaime, jplus beau moment, alors, que celui o˘ Le bleu des origines1978 souffre ou jÕai besoin de toi. Et ce qles draps claquant dans le vent dÈcou LÕenfant secret1979/82 est beau, cÕest que Garrel avant tout levrent et cachent alternativemen LibertÈ, la nuit1983 contemple, comme la surface de lÕealÕhomme et la femme blottis lÕun con Paris vu parÉ 20 ans aprËs piquÈe de gouttes de pluie : que ce soitlÕautre dans leur douleur ? CÕest le m (un sketch) lÕÍtre-l‡ (non le jeu) de Christine Boissovement de lÕobturateur, mais dÕabo Elle a passÈ tant dÕheures sous les quÕon nÕa jamais vue si vraie, son bescette chasse au hasard - IÕimprÈvisibl sunlights1985 d'amour, son frÈmissement, son regard,apparition ou disparition des acteurs - Les baisers de secours1989 sa faÁon de sÕalanguir ou de courir, olÕintÈrieur dÕun dispositif donnÈ : cÕes JÕentends plus la guitare1991 Emmanuelle Riva (sublime) surmontantbeautÈ comme aventure. La naissance de lÕamour1993 le sanglot dans un sourire (le dÈchirantMarc Chevri ´Sois pas tristeª). Les plans ne sÕa vent pas : ils sont suspendus, comme rÈcit dans ces respirations musicales lÕamplifient et lui donnent une inten bouleversante en le mettant com hors du temps. Dans les deux mome meurtriers lÕimage refilmÈe, au g gonflÈ, rendue ‡ sa substance et ‡ fonction dÕembaumement nÕest quÕune trace mortuaire, ce qui pas travers elle vient dÈj‡ dÕun au-d CÕest lÕextraordinaire ÈtrangetÈ du nier plan : IÕhomme est au bout d jetÈe, derriËre lui deux types en m teaux et chapeaux noirs. On dirait, d la matiËre brute de lÕimage, un vi film de LumiËre. En filmant la mort ( PËre) on remonte ‡ lÕorigine du cinÈ Un ralenti extrÍme dilate le temp Documents disponibles au France lÕinfini, les gestes, minimaux, s imperceptibles. On est dans lÕin Positif n∞285 Brusquement des rafales rÈsonnent, Fiche distributeur hommes ont dÈgainÈ leurs revolve

SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H 8 ,R U ED EL AV A L S 42100 SAINTETIENN 04.77.32.76.9 R…PONDEUR : 04.77.32.71.7 Fax : [phone]