Loco 33 de Arsuaga Diego
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Loco 33 El ultimo tren de Diego Arsuaga FICHE FILM Fiche technique
Uruguay - 2003 - 1h33
RÈalisation & scÈnario : Diego Arsuaga
Image : Hans Burmann
Compositeur : Hugo Jasa
InterprËtes : Federico Luppi (Pepe) Hector Alterio (le professeur) Gaston Pauls (Jimmy) Pepe Soriano (le secrÈtaire) Balaram Dinard (Guito)
RÈsumÈ Un puissant studio hollywoodien a achetÈ, pour son prochain film, la cÈlËbre locomoti-ve uruguayenne du XIXe siËcle, la Loco 33. Bien que la nouvelle emplisse de fiertÈ la population d'Uruguay, elle ne satisfait pas du tout les vÈtÈrans membres de l'associa-tion "Les Amis du Rail". DÈcidÈs ‡ boycotter le transport de la loco-motive vers les Etats-Unis, trois d'entre
eux, accompagnÈs d'un enfant, entrepren-nent une folle aventure qui commence par le dÈtournement de la machine et un mot d'ordre : "le patrimoine n'est pas ‡ vendre". Ils parcourent alors aux commandes de la Loco 33 les voies abandonnÈes de l'intÈ-rieur du pays. Puis, poursuivis par les forces de l'ordre, ils obtiennent le soutien d'un village, isolÈ depuis que le train ne passe plus dans la rÈgion, et qui voit en leur action une lueur d'espoirÉ
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D O C U M E N T S
temps de nous montrer le paysage et L'avis de la presse Critique quelques sympathiques spÈcimens de ce petit pays ignorÈ, l'Uruguay. Le Point- LarÈdaction (É) IndÈniablement,Loco 33repose Un charmant petit western hÈroÔco-sur une vision binaire du monde, un sys-MCinÈma.com - CamilleBrun comique et altermondialiste qui permet tËme d'oppositions dont le simplisme Tout cela a beau Ítre sympathique, on de dÈcouvrir une cinÈmatographie peut dÈplaire : le charbon si fiable regrette le manque d'originalitÈ du film. mÈconnue. contre l'ÈlectricitÈ ; les papys libertaires contre Jimmy, le jeune loup aux dents longues qui a osÈ vendre aux Aden - PhilippePiazzo Studio Magazine- ThierryChËze AmÈricains ; le passÈ glorieux que sym-En dÈpit de quelques maladresses (les Voil‡ une Ïuvre qui va faire du bien ‡ bolise la locomotive contre un prÈsent dialogues ont du mal ‡ trouver le ton tous ceux qui pensent que les combats terne, morose ; un idÈal de puretÈ et de juste), on se laisse prendre par cette ne sont jamais vains (É) Cette allÈgorie fraternitÈ contre les cruautÈs du capita-aventure interprÈtÈe par les trois subtile, intelligente et drÙle de la lutte lisme. acteurs les plus populaires d'AmÈrique contre l'Oncle Sam vaut le dÈtour. En mÍme temps, sans doute parce qu'il latine et par l'originalitÈ de cette fable tient ces idÈes pour acquises, Diego campÈe dans un dÈcor de western. Arsuaga ne se fait jamais prosÈlyte. Une aVoir-aLire.com - ThomasCarlat fois le postulat Ètabli et la locomotive (É) l'Ïuvre de Diego Arsuaga contient lancÈe ‡ toute vapeur dans une specta-CinÈastes - EmmanuelVincenot ce qu'il faut d'humanitÈ, de gÈnÈrositÈ culaire traversÈe du pays, c'en est fini Joliment filmÈ, racontÈ avec simplicitÈ et de drÙlerie pour toucher juste. Droit de l'argumentation politico-sociale. et efficacitÈ, le film ne dÈvie certes pas au cÏur et ‡ l'‚me. Place au motif visuel le plus ÈprouvÈ de du chemin tracÈ par un scÈnario prÈvi-l'histoire du cinÈma - l'arrivÈe d'un train sible, le road movie ferroviaire se prÍ-en gare. Les trains ont cessÈ de circuler tant mal aux escapades improvisÈes. Le Figaro- LaRÈdaction en Uruguay ; aussi la Loco 33 a-t-elle le Pourtant, les personnages deviennent Un roadmovie cocasse et mÈlancolique. rÈseau tout entier ‡ sa disposition. Le vite attachants (É) pays lui-mÍme, de grands espaces en petits villages o˘ les rencontres les plus TÈlÈCinÈObs - BijanAnquetil inattendues ont lieu, devient la matiËre PremiËre - OlivierLemaire A ne savoir o˘ se pencher entre comÈdie du film, son vÈritable sujet. Il s'incarne L'histoire file au ralenti car, ‡ cet ‚ge-l‡, et road-movie,Loco 33est simplement dans une ronde de personnages tou-on prend son temps. Alors, on peut un film sympathique, plein de bons sen-chants, qui ne peuvent ‡ aucun moment regarder dÈfiler le paysage dans toutes timents, mais dont l'altermondialisme Ítre rÈduits ‡ des stÈrÈotypes. les directions, jusqu'‡ s'Èloigner parfois light ne fera malheureusement de mal ‡ Arsuaga a rÈuni une remarquable petite un peu du sujet. Le film dÈvale la gar-personne. troupe d'acteurs argentins. Pepe Soriano rigue uruguayenne ‡ grand renfort et Federico Luppi campent un rÈjouis-d'Èmotions, dans un rail-movie senti-sant duo de grincheux, incapables de mental aux allures de campagne Èlecto-L'Express - StÈphaneBrisset s'avouer leur affection. Mais le rÙle le rale. CuriositÈ uruguayenne,Loco 33est un plus Èmouvant, ce Professeur amoureux "rail movie" politiquement calibrÈ Èperdu d'une femme ‡ laquelle il n'ose (mÈchants flics, nouveaux riches cupides plus se confier, idÈaliste et contradictoi-et gentils septuagÈnaires) qui vaut sur-re, revient au grand Hector Alterio tout par son trio d'acteurs (É) Soit (admirable dans le rÈcentFils de la assez pour provoquer la sympathie. mariÈe). Mais pas plus. Gr‚ce aux comÈdiens, gr‚ce aussi au talent qu'il dÈploie pour filmer son pays, Loco 33est davantage qu'un rÈcit L'HumanitÈ - VincentOstria mÈtaphorique sur les mÈfaits de la mon-Ce gentil thriller ferroviaire ne mange dialisation. Ses trois septuagÈnaires de pas de pain, d'autant plus qu'il prend le hÈros qui tiennent tant ‡ redonner vie ‡
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une locomotive ‡ vapeur sont au fond trois hommes qui voient approcher leur propre fin avec angoisse et, dans un der-nier effort, tentent de la retarder. Sous ses dehors festifs, l'ÈchappÈe ‡ bord de laLoco 33cache une morale amËre. Florence Colombani Le Monde - 31 mars 2004
Quoique le titre franÁais rende homma-ge ‡ la grande protagoniste du film, une vieille locomotive du 19Ëme siËcle, le titre original,El ultimo tren(Le dernier train) est peut-Ítre plus parlant. Car ce nÕest pas juste une locomotive que ces quelques membres de lÕassociation "les amis du rail" veulent sauver. CÕest toute lÕhistoire de la voie ferrÈe uruguayenne qui est en jeu avec ce dernier train de lÕespoir. Le film, tournÈ ‡ la maniËre dÕun road movie, est trËs drÙle : les papis ne man-quent ni dÕhumour, ni dÕhumour vache -ce qui donne certains dialogues inou-bliables - et quelques situations sont rÈellement Ètonnantes.Mais loco 33 est aussi une aventure humaine, celle de ces nouveaux rebelles septuagÈ-naires, chacun avec ses petits bobos, avec ses vieilles manies, avec ses pro-blËmes affectifs mais prÍts ‡ tout ris-quer pour sauver "leur" patrimoine ferro-viaire. Ce voyage qui les emmËne (et qui nous emmËne) dans des coins reculÈs et oubliÈs de lÕUruguay, o˘ les choses nÕont pas changÈ depuis que les trains ne passent plus, peut Ítre perÁu comme un double voyage. Voyage dÕadieu pour les amis du rail, voyage initiatique - sur le pays, sa population et ses prÈoccupa-tions - pour le spectateur. Un grand voyage ; un beau voyageÉ Une simple ballade en somme mais en trËs trËs bonne compagnie. (É)
Un trËs bon film, dÕexcellents acteurs, une belle histoireÉ que demander de plus ? Pablo Chimienti http://www.commeaucinema.com
Du BrÈsil en passant par l'Argentine, l'AmÈrique du Sud pourrait bien se dres-ser en championne du "road movie" inti-miste voire inclassable. Un filon hÈritÈ du cinÈma hollywoodien des seventies. Aujourd'hui exploitÈ ‡ outrance. Recette pour les amateurs : une grande et gÈnÈ-reuse pincÈe de rebondissements. Soigneusement enrobÈ d'un panorama de prÈfÈrence verdoyant et ensoleillÈ. Le tout relevÈ d'un climat politique et social bien ÈpicÈ. Une gÈnÈreuse cuvÈe de comÈdiens sympas et charismatiques comme accompagnementÉ SuccËs (presque) garanti. Pour son deuxiËme long mÈtrage Diego Arsuaga se garde bien de dÈroger ‡ la rËgle. En apparence. (É) A mesure pourtant que le charbon se consume et les poursuivants s'essoufflent, le rÈcit deLoco 33lui, s'emballe. Et se fait plus personnel. L'irrÈsistible folie initiale s'estompe. La dÈfense aveugle du vieux monument national s'avËre vite n'Ítre qu'un prÈtexte. Pour le trio le challenge est tout autre. Prouver en dÈpit de la vieillesse et l'usu-re que l'aventure est ‡ portÈe de main. MÍme la plus improbable. Quitte ‡ tom-ber les masques. Pepe, faux hÈros de la guerre d'Espagne gagne l‡ une occasion unique d'empocher ses premiers galons ; El secretario endosse l'habit du doux voyageur distrait pour conjurer les pre-miers symptÙmes d'Alzheimer ; El pro-fessor, enfin, accepte une fois n'est pas coutume, de se laisser guider par son instinct et fuir une retraite trop tran-quille. Diego Arsuaga pouvait attiser les fai-blesses de chacun. Et attendre du public
qu'il s'apitoie. Bien au contraire. Plus l'inquiÈtude et la fatigue s'installent au sein de la bande, plus le paysage se mÈtamorphose. Le pÈriple prend l'allure d'un voyage dans le passÈ. La Loco 33 lancÈe ‡ pleine vapeur paraÓt traverser des siËcles entiers. Avec une infinie prÈ-caution, la camÈra capte les regards inquiets, les visages marquÈsÉ et cet Uruguay sorti de nulle part. A voir la magie opÈrer si naturellement, on rÍve-rait presque ‡ voir la photographie virer au noir et blanc. Le souvenir deLoco 33 n'en serait que plus fort. On pardonnera volontiers ‡ Diego Arsuaga une fin plu-tÙt paresseuse et un discours caricatural sur la mondialisation (l'AmÈricain est naturellement un salaud). Et seulement retenir sa nostalgie bienveillante et la courageuse leÁon de vie de ses papis baroudeurs. Jean-FranÁois
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Le rÈalisateur
Diego Arsuaga, est nÈ ‡ Montevideo (Uruguay) en 1966. Il consacre une attention particuliËre au cinÈma tra-vaillant comme producteur, scÈnariste, directeur de la photographie, co-rÈalisa-teur et rÈalisateur (3 courts mÈtrages primÈs dans des festivals internatio-naux, et deux longs mÈtrages). Il a aussi apportÈ son soutien ‡ certains de ses collËgues : il a ÈtÈ producteur et direc-teur de la photographie du court mÈtra-geEl hombre de Walter(1995), de Carlos Ameglio, et le co-producteur du long mÈtrageVies br˚lÈes(2000), de Marcelo Pineyro, qui reÁut le Goya du meilleur film Ètranger en langue espa-gnole. http://webtrains.free.fr
Dans25 Wattsde Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll (sortie le 24 dÈcembre 2003), les personnages raillaient la place de la production cinÈmatogra-phique uruguayenne dans le Livre des Records. La boutade, Èmergeant des cerveaux embrumÈs d'une bande de copains arriÈrÈs et franchement mÈchants, n'en est pas moins trÈs rÈa-liste. L'Uruguay ne dispose pas ‡ propre-ment parler d'industrie du cinÈma. Le faible nombre d'habitants (9 millions), l'inexistence de fonds de soutien (pas de loi sur le cinÈma) et la crise Èconomique de la rÈgion, empÍchent toute expan-sion. La grande majoritÈ des films n'existent qu'avec l'appui de finance-ments Ètrangers. Question distributeur les films nationaux font souvent face aux pires difficultÈs. Pour preuveLoco 33d'abord prÈvu le 25 novembre 2003 puis le 25 fÈvrier 2004 est sorti le 31 mars 2004. Ce qui n'empÍche en rien l'Uruguay d'exporter ses talents dans les festivals internationaux. Pour son deuxiËme long mÈtrage aprËs Otarioen 1997, Diego Arsuaga accumu-le les rÈcompenses : Goya 2003 du
meilleur film Ètranger en langue espa-gnole ; Prix spÈcial du jury et meilleur scÈnario (Festival des Films du Monde de MontrÈal 2002) ; Prix du public (Festival de Valladolid et 15Èmes ren-contres cinÈma d'AmÈrique latine de Toulouse et Festival de Gramado Brasil) ; Prix de la presse internationale (Taormina Film Festival). Le casting, presque exclusivement argentin (comme le financement), rÈunit quelques-uns des acteurs les plus popu-laires du continent sud-amÈricain : Federico Luppi, le professeur Caseres de L'Èchine du diablede Guillermo Del Toro (2001), Hector Alterio deVies bru-lÈesde Marcelo Pineyro (2000) et Gaston Pauls l'inoubliable arnaqueur des Neufs Reinesde Fabian Bielinsky. www.ecrannoir.fr
Filmographie
Otario El ultimo tren Loco 33
1997 2004
Documents disponibles au France
Positif n∞515 Fiches du CinÈma n∞1742 CinÈastes n∞12 CinÈLive n∞78
Pour plus de renseignements : tÈl : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com
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