Lone Star de John Sayles
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Description

Fiche technique du film " Lone Star "
Produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Lone Star de John Sayles FICHE FILM Fiche technique
USA - 1996 - 2h11 Couleur
RÈalisateur : John Sayles
ScÈnario : John Sayles
Musique : Mason Daring
InterprËtes : Chris Cooper (Sam deeds) Elizabeth PeÒa (Pilar Cruz) Clifton James (Hollis, shÈrif adjoint) Kris Kristofferson (Charlie Wade) Miriam Colon (Pilar) Joe Morton (Delmore Payne, le colonel) Ron Canada (Otis, propriÈtaire du bar) Mattew McConaughey (Buddy Deeds, pËre de Sam)
L E
D O C U M E N T
Critique
Peu connu en France. John Sayles fait des films depuis 14 ans, Ècrit, joue dans les films des autres, rÈalise des films pour la tÈlÈ, des clips... Bref, cÕest u ´indÈpendantª.Lone Starva Ítre pour beaucoup une bonne occasion de faire connaissance avec une personnalitÈ attachante. En effet il est toujours pas-sionnant de voir comment un cinÈaste indÈpendant sÕattaque ‡ des genre aussi codifiÈs que le western et le polar. Ici le point de dÈpart est bien ´polarª : de nos jours, dans une campagne texa-ne, non loin de la frontiËre mexicaine, deux ´chercheurs de trÈsorsª, dont lÕu est ÈquipÈ dÕun dÈtecteur, trouvent u squelette, dont le mÈdecin lÈgiste dira quÕil est bien l‡ depuis quelque dizaines dÕannÈes. LÕenquÍte, et aut de lÕenquÍte, le croquis de diffÈrent personnages, diffÈrents ÈvËnements de cette communautÈ frontaliËre, voil‡ le thËme (un peu choral - altmanien, ai-je envie de dire -, mais le dossier de pres-se semble bien tÈmoigner que ce nÕe pas la premiËre fois que Sayles utilise cette structure). Et aussi le passÈ, IÕhi toire, sa prÈsence :pour les individus comme pour les communautÈs. ´Le Texas, dit Sayles, est unique aux …tats-Unis, dans le sens o˘ il Ètait jadis un pays en soi. CÕÈtait une RÈpubliqu constituÈe de faÁon controversÈe et san-glante. Sa lutte s Ôest terminÈe par un guerre civile,impliquant une sorte de guerre raciale et ethnique.ª Sam, le shÈ-rif actuel est confrontÈ au souvenir de son pËre Buddy, shÈrif avant lui, et dont se souviennent Otis et Hollis: est-ce que le squelette dÈcouvert ne pourrait pas Ítre celui de Charlie Wade, qui fut un shÈrif pourri et tyrannique, et est-ce que Buddy ne serait pas pour quelque chose dans cette mort, lui qui remplaÁa Charlie ? ParallËlement, comment les diffÈrents groupes ethniques qui vivent sur ce bout de territoire vivent-ils cette affaire ?
Comment conservent-ils leurs souvenirs ? Il y a ceux pour qui seule existe lÕhi toire officielle, IÕhÈroÔsme dÕAlamo, ceux qui se souviennent des luttes des Indiens, des Mexicains, des Noirs, de cette patrouille de ´SÈminoles noirsª, issus de croisements entre esclaves enfuis et Indiens locaux, toute une his-toire souterraine occultÈe (comme chez nous, par exemple, celle de la Commune de Paris...). Ce passÈ officiel, cÕest cel que Delmore Payne, le colonel noir, essaie dÕinculquer ‡ sa famille, ‡ se jeunes recrues, mais sans grand succËs. Et puis, comme nous le savons bien dÕaprËs de nombreux films hollywo diens, il y a cette frontiËre, ce fleuve que traversent en fraude les ´dos mouillÈsª, leswetbacks, de nos jours comme par le passÈ; et la vieille Pilar -maintenant bien installÈe, amÈricaine, qui sÕefforce de ´speak englishª, de ba nir lÕespagnol - fut, il y a longtemps, un wetbackrÈgularisÈe, et sÕen souvie devant de modernes clandestins en dÈtresse. Il y a aussi (comme dans les romans californiens de Ross MacDonald) un cÙtÈ Atrides, o˘ le passÈ, cÕest le destin qui vient bouleve ser les vies des acteurs, mÍme si la rÈvÈlation de secrets familiaux reste toujours inextricablement liÈe aux ÈlÈ-ments historiques et ethniques. La conclusion du film, fort ÈlÈgamment, conjure la malÈdiction du fatum, et garde lehappy endpour le couple Pilar-Chris. Le chassÈ-croisÈ avec le passÈ est prati-quÈ de faÁon trËs simple, par dÈplace-ment dans le mÍme plan (IÕun des pr miers ‡ utiliser ce procÈdÈ fut Alf Sjoberg avec Mademoiselle Julie, disait-on ‡ lÕÈpoque, mais je parierai bien quÕune meilleure connaissance d lÔhistoire du cinÈma trouverait des pr cÈdents), et par la trËs grande virtuositÈ dans lÕÈcriture du scÈnario, aussi sava te que, mettons, dansUsual Suspects. LÕon voit combien le film est passio nant, et mÈrite le dÈtour ; la derniËre
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
sÕattaqua avec autant de bonheur au genre codÈ du western, ce fut, je crois, leDead Mande Jim Jarmusch. Cela ne signifie pas que le film soit exempt de dÈfauts mineurs. Il garde un cÙtÈ austË-re dans le rÈcit, qui prive le spectateur des quelques ingrÈdients, certes secon-daires, du western : disons, pour aller vite, que les scËnes dÕaction ne sont pas les plus nombreuses ni les mieux menÈes, quÕun certain resserrement (le film fait deux heures onze) pourrait Ítre le bienvenu, que Chris Cooper (vedette de tÈlÈ, nous dit-on, dans les sÈries Lonesone DoveetReturn to Lonesome Dove) mÕa paru bien p‚lot, surtout face aux excellents Kris Kristofferson et Clifton James. Critiques secondaires, devant une Ïuvre qui reste dÕune nouveautÈ et dÕune sÈduction inattendues. Paul Louis Thirard Positif n∞ 428 - Octobre 1996
Le meurtre du pËre, dans tous les sens du terme. Le comtÈ de Rio, aride cul du Texas, frontalier du Mexique, nÕa pas besoin dÕune nouvelle prison. Sam, le shÈrif, se considËre dÕailleurs comme un hÙtelier ‡ la tÍte de 50 chambres munies de barreaux. Le fretin des immi-grÈs clandestins Ètant menu, il a tout loisir dÕenquÍter sur un meurtre, vieux de quarante ans. La victime en serait le shÈrif dÕalors - une pourriture notoire -, le principal suspect le shÈrif dÕaprËs, une lÈgende locale et, incidemment, papa du shÈrif dÕaujourdÕhui... Tel pËre, tel fils, dÕaccord; mais tel shÈrif, tel shÈ-rif ? Une leÁon dÕhistoires sous une trËs bonne Ètoile. John Sayles est un mer-veilleux b‚tard, son film est ‡ son image. Romancier puis scÈnariste, rÈali-sateur, comÈdien ‡ lÕoccasion, mais aussi rewriter pour ´grosses machines hollywoodiennes (commeApollo 13ou Mort ou vif), il est rompu au mÈlange des genres. Ce qui explique peut-Ítre
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intÈgristes du cinÈma dÕauteur (au …tats-Unis, on dit ´indÈpendantª), de ce ´auteursª autoproclamÈs qui caressen lÕindÈpendance dans le sens du marty portent en Ètendard leurs petits budget et dont la tonitruante ´absence d concessionsª masque souvent une forÍ dÕÏillËres. Pas de Áa chez Sayles. Pas une seconde on ne songe ‡ I minusculitÈ de son budget. Et sÕil n craint pas dÕaborder des sujets de soci tÈ ´sensiblesª (ici, le mÈlange des popu lations ‡ la frontiËre tex-mex), il le fai avec cette qualitÈ premiËre de la littÈra ture amÈricaine : montrer plutÙt qu dire. Il traite ainsi beaufs texans Mexicains clandestins, escrocs minables, brocanteurs indiens, victimes bourreaux, pËres, fils, shÈrifs ou voleur avec la mÍme douceur enjouÈe, s moquant gentiment au passage de tou ce monde. Personnages tous excellem ment servis, de surcroÓt, par des comÈ diens quÕon croirait tout droit sortis d ce bled texan, au premier rang desquel Chris Cooper, sorte de Mickey Rourk authentique et marquÈ, dont cÕest l troisiËme film avec Sayles (aprËsCity o HopeetMatewan). MÈlange de populations donc, mÈlang dÕintrigues aussi. Au menu deLon Star: suspense policier, amoureux familial et mÍme historique... Ave autant dÕhistoires que de personnage dont il dÈpeint les ambiguÔtÈs avec un luciditÈ calme qui vaut toutes le outrances pseudo-provocatrices e vogue - et quÕil emmËne moelleuseme vers une fin dÈlicieusement amorale... Une telle inspiration, une telle maÓtris dans la narration, on serait tentÈ d croire que Sayles a fait le film de sa vie quÕil y a ´tout misª. Mais non,Lon Starest son dixiËme film pour le cinÈ ma. Du coup, on parlerait volontiers d gÈnie. Mais le mot est galvaudÈ, alor pour mettre un mot plus prÈcis su IÕadmiration quÕil suscite, on peut par de patience : Sayles ose prendre so temps, sans jamais nous faire perdre l nÙtre. TÈmoin ces flash-back; dans
continuitÈ, modËles de simplicitÈ e dÕefficacitÈ souriantes. Un quart de to de camÈra, un pont enjambÈ et nou nous retrouvons quarante ans en arriËre. Si la recette de la perfection existait, Lone Starpourrait servir de moule. Jean-Yves Katela PremiËre n∞ 235 - Octobre 199
Entretien avec le rÈalisateur
PremiËre /Comme dansCity of Hope, Lone Starparle de gens diffÈrents qu essaient de vivre ensemble au mÍm endroit. Sauf queCity of HopeÈtai une ville fictive. Ici, on est au Texas. John Sayles / DansCity of Hope, j voulais montrer une ville qui ressembl ‡ beaucoup de villes amÈricaines du Nord, o˘ la base industrielle est morte et o˘ les gens se battent pour de miettes. AvecLone Star, la structur est assez similaire mais, en plus, il y a des incursions dans le passÈ. Le sujet du film tourne autour de lÕhistoire du Texa et du Mexique. A une Èpoque, le Texa faisait partie du Mexique et il en a Èt arrachÈ. La dÈchirure, symbolisÈe par l frontiËre, a donnÈ lieu ‡ une histoir incroyablement violente et Èmouvante. JÕai trouvÈ cet endroit propice ‡ prouv que le passÈ nous affecte tous au niveau social comme au niveau familial.
La frontiËre marque une coupure impor tante : gÈographique, temporelle, eth-nique, culturelle. A lÕÈpoque, la frontiËre a ÈtÈ Ètabli dÕune faÁon trËs arbitraire. Ce qui m intÈressÈ, cÕest que la plupart des gen qui habitaient de part et dÕautre de cett frontiËre parlaient espagnol. Cette lign a Ètabli la diffÈrence entre IÕhistoire la culture, entre ce que les gens du gou vernement avaient dÈcrÈtÈ et ce que le gens vivaient au quotidien. A la fin, il y a une diffÈrence entre un Mexicain d Mexique et un Mexicain-AmÈricain.
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mangent la mÍme cuisine, ils ont une idÈe trËs claire de leurs origines.
Vous connaissiez le Texas avant ? JÕy suis allÈ souvent. JÕy ai beaucoup voyagÈ et jÕai quelques amis l‡-bas. Le Texas est un endroit trËs particulier aux …tats-Unis. Pendant un peu moins de dix ans, cÕÈtait un …tat indÈpendant, la rÈpu-blique du Texas. Cet esprit a marquÈ profondÈment la mentalitÈ des Texans. DÕautre part, ils ont connu deux rÈvolu-tions contre les pouvoirs coloniaux, IÕune contre lÕEspagne, IÕautre contre le Mexique. Puis, aprËs la guerre civile. il y a eu cette guÈrilla de plusieurs annÈes sur la frontiËre entre la minoritÈ anglo-phone et la majoritÈ mexicaine. En quelques dÈcennies, IÕhistoire du Texas est devenue un concentrÈ intÈressant de lÕhistoire des …tats-Unis.
Vous nÕavez pas eu de problËmes pour tourner ? Pas vraiment. On a tournÈ dans un endroit appelÈ Eagle Pass et de lÕautre cÙtÈ de la frontiËre, dans une ville appe-lÈe Piedras Negras. Il faisait trËs chaud, 38∞ C mais Áa sÕest trËs bien passÈ. On a choisi pas mal de figurants parmi la population : ils avaient dÈj‡ lÕaccent et savaient trËs bien qui ils incarnaient. «a donne beaucoup de caractËre au film.
Je veux dire queLone StarnÕest pas Alamo. Vous parlez de rÈalitÈ, pas de mythologie. Et les Texans ont la rÈputa-tion dÕÍtre pointilleux dËs quÕon touche ‡ ce qui, pour eux, est sacrÈ. «a a ÈtÈ probablement plus facile pour nous de tourner ‡ la frontiËre que dans le Texas profond o˘ les gens sont effec-tivement plus sensibles ‡ lÕhistoire offi-cielle dÕAlamo. A la frontiËre, la culture est mexicaine des deux cÙtÈs : les gens sont donc trËs au courant de ce que nous traitions dans le film. Il y a une scËne o˘ des parents dÕÈlËves se ras-semblent pour parler tout particuliËre-ment de la faÁon dont lÕhistoire est le
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qui se livre en permanence au Texas.fidËles comme Joe Morton ou Christraite de la responsabilitÈ politique. Presque tous les cinq ans, on cÈlËbre laCooper.JÕaurai un trËs petit budget. Il est Ècrit bataille dÕAlamo ‡ San Antonio, qui e«a aide quand vous avez ce genre demais je ne sais pas encore dans quel une ville ‡ majoritÈ mexicaine-amÈricai-film avec plus de cinquante rÙles par-pays je vais le tourner. ne. Et ‡ chaque fois, les gens disent :lants, ce qui multiplie les variables. EtPremiËre n∞ 235 - Octobre 1996 ´Attendez une minute, il y a deux pointsquand vous avez dÈj‡ dirigÈ quelquÕu de vue dans cette histoire et vous don-cÕest toujours un tracas en moins : vou nez toujours la mÍme version.ªsavez comment travailler avec lui. Alors Donc, on Ètait au bon endroit pourquÕavec un nouvel acteur, vous ne sav raconter notre histoire. Il sera intÈres-pas si cÕest quelquÕun qui a besoin sant de voir comment les autres habi-beaucoup rÈpÈter, sÕil attend de vou Filmographie tants du Texas rÈagissent. CÕest un payque vous lui parliez beaucoup ou, au immense : il a trois climats et trois oucontraire, sÕil veut Ítre laissÈ ‡ lui quatre traditions culturelles.mÍme. Est-il bon le matin, est- il bon Return of the Seacaucus 71980 jusquÕaux trois premiËres prises ou a-t-Comme vos autres films,Lone Starestbesoin dÕau moins cinq ou six prise Lianna1981 pessimiste mais porteur dÕespoir.pour se chauffer ? Tout Áa, il faut le Je crois malheureusement que, danstrouver dans les deux premiers jours de Baby ItÕs you1982 Lone Startravail avec lÕacteur. SÕil nÕest l‡, lÕespoir se situe principal ment ‡ un niveau individuel. A la fin, despour un jour, il faut le dÈcouvrir dans les Brother from another planet1987 individus sont capables de faire un choixdeux premiËres heures. Quand un acteur qui correspond ‡ une attitude antisocia-est nouveau, il faut redoubler dÕatte Eight men out le : devenir amis. Aux Etats-Unis, il nÕetion avec lui pour lÕaider ‡ donner l pas exceptionnel quÕun Blanc soit ameilleure performance. City of Hope1991 avec un Noir. «a ne veut pas dire que toutes les relations interraciales soientUn des secrets deCity of HopeÈtait de Lone Star1996 bonnes. De mÍme, il est possible quÕ‡ lfaire en sorte que chacun des nombreux frontiËre des anglophones et des hispa-personnages devait avoir avoir plus dÕu niques soient amis. Les rapports entrelien avec les autres. Avez-vous appliquÈ les deux communautÈs ne sont pasla mÍme recette ‡Lone Star? sains pour autant.Dans une moindre mesure, oui. Mais il faut tenir compte de la dimension sup-Le cinÈma indÈpendant est devenu unplÈmentaire du temps. Parfois, le lien label. Pourtant, vous continuez ‡ rÈaliserexiste avec quelquÕun qui ne vit plu des films dÕune faÁon rÈellement inddans le prÈsent, quÕon ne voit que dan pendante. CÕest difficile ou confortableles flash-back. La plupart des person-Lone Starest mon dixiËme film. Maisnages ont des liens avec plus dÕun pe malgrÈ mon expÈrience, cÕest toujoursonnage. Une des diffÈrences, stylisti-aussi difficile de trouver de lÕargent. Ilquement, cÕest que nous avons essay a tant de projets qui ne sont pas com-de rendre les transitions avec le passÈ merciaux ‡ premiËre vue. Ce qui a chan-aussi invisibles que possible. On nÕutil gÈ, cÕest quÕon rÈpond trËs vite ‡ mse pas de fondu enchaÓnÈ. TrËs souvent demandes, mÍme si cÕest pour dire nonous faisons un panoramique, de droite MalgrÈ mes budgets trËs rÈduits et mes‡ gauche, et on passe de 1996 ‡ 1957. dÈlais trËs serrÈs, je peux avoir desJe voulais ainsi faire ressentir que le acteurs du calibre de Kris KristoffersonpassÈ est toujours avec nous et quÕDocuments disponibles au France ou des directeurs de la photo commeaffecte ce que nous faisons. Haskel Wexler, Roger Deakins ou BobVotre prochain film ?Articles de presse Richardson.H m rArm mt ∞ Vous vous Ítes attachÈ des acte
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