Passion_Godard de Godard Jean-Luc
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
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Langue Français

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Passion FICHE FILM
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
sÕarticulent ensemble de part et dÕau de la cÈsure, les unes fonctionnan comme signifiant, les autres comm signifiÈ. Le cinÈma sÈriel consiste ‡ trai ter les ÈvÈnements diffÈrent de la cau salitÈ linÈaire du rÈcit homogËne, il y parfois dansPassiondes moments plu faibles, qui sont comme les souvenir dÕanciennes pÈriodes de Godard, p exemple des mots un peu faciles ou pe efficaces, du genre Òpour moi un alle simple, simple comme bonjourÓ, souve nirs un peu p‚les de la premiËre pÈriod godardienne celle des jeux lÈgers et de citations faciles. (É) Pascal Bonitze Cahiers du CinÈma - Juillet/Ao˚t 198
Tout Ètait dit, dÈj‡, dansPierrot le Fou On y voyait Samuel Fuller venir prÈsen ter sa dÈfinition du cinÈma : ´C'es comme une bataille, l'amour, la haine, l'action, la violence et la mort. En u mot, c'est l'Èmotionª. Godard jubilait bien s˚r. On entendait Belmondo, dan son bain, nous nous dire qu ÒVelasquez, aprËs cinquante ans, ne pei gnait plus des choses dÈfinies. Il ne sai sissait plus dans le monde, que le Èchanges mystÈrieux qui font pÈnÈtre les uns dans les autres les formes et le tons.Ó Le film Ètait truffÈ de tableaux d maÓtres intÈgrÈs dans l'Èvolution d rÈcit. Une femme de Renoir ‡ cÙtÈ d visage d'Anna Karina, un Arlequin d Picasso ou un Pierrot de Matisse ‡ cÙt du visage de Belmondo. Aragon ne s' Ètait pas trompÈ, qui avait Ècrit qu Godard avait signÈ une Ïuvre de peintre, o˘ le rouge chantait ÒComm une obsession. Comme une dominant du monde moderneÓ. Pierrot le Founous disait aussi que l rÍve de l'artiste (le rÍve de Godard) c'Ètait de ´ne plus dÈcrire la vie de gens, mais seulement la vie, la vie tout seule. Ce qu'il y a entre les gens, l'espa ce, les couleursª. il est possible (et mÍme probable) que si Godard Ètait nÈ aux siËcles de l Renaissance ou des combats roman tiques, il e˚t ÈtÈ peintre. Un peintre e lettres et en couleurs, dont lÕobses
aurait ÈtÈ de traduire les mots e images et les images en mots. Possibl aussi quÕÈlevÈs dans le sillage magiqu de MÈliËs, Rembrandt, Goya o Delacroix eussent posÈ un instant leur pinceaux pour tenter de projeter l lumiËre de leurs visions convulsives su l'Ècran scintillant du septiËme art. seraient-ils parvenus ? C'est en tout cas ce que cherche Jean Luc Godard, avec persÈvÈrance : happe l'invisible, Èterniser la beautÈ fugitive Le cinÈma n'a que trop tendance ‡ n montrer que ce qui se voit. C'est ainsi que l'horreur ou l'amour ne sont pa ´montrablesª. Ce sont des notions qui Èchappent ‡ la vue. On ne peut montre que l'horreur banalisÈe (la violence de gestes de tous les jours) ou l'amou banalisÈ (la prostitution) ÒPuisqu'on di que le sexe de la femme est une forÍt, s l'on veut filmer le sexe de la femme, i faut montrer une forÍtÓ. Cette chose impalpable, cette faÁon d regarder le monde avec les sentiments cette notion qui nÕa pas de forme prÈd terminÈe et quÕil est si difficile de repr senter sur une toile s'appelle l ÒPassionÓ. C'est un mot qui revient sa cesse dans les livres dÕart. Et comm Baudelaire le disait en parlant d Delacroix, Godard est ´passionnÈmen amoureux de la passion, et froidemen dÈterminÈ ‡ chercher les moyens d'ex primer la passion de la maniËre la plu visibleª. Les premiËres images dePassio reprÈsentent un ciel bleu, avec des traÓ nÈes de blanc, stratus majestueux, tra versÈ par un trait lumineux, une sorte d laser. La fusÈe Godard. Le rayon dÕu Ïil ambitieux qui ne se contente pas des petites choses dÕici bas, mais q entend percer le secret de la vie, d rÈel. DÕune telle quÍte ne peut naÓtre quÕ cinÈma qui interroge et qui sÕinterrog La question obsÈdante que sÕest to jours posÈe Jean-Luc Godard nÕest p ÒQue raconter ?Ó, mais ÒComme raconter?Ó Comment raconter les Ítre sans les trahir, sans les rÈduire, sans le mÈpriser en se limitant aux appa rences ? CÕest la question quÕil se pos -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
est lÕhistoire des hommes qui se sont coupÈs des dieux, coupÈs dÕeux-mÍmes, du monde de la rÈalitÈ. Ils essaient maladroitement de retrouver la lumiËre, alors quÕils sont enfermÈs dans une piËce noireÓ. Comment filmer la vie, donc ? En Èvitant de raconter une histoire comme le rÈcla-ment les producteurs. La vie nÕest pas une histoire, mais une somme dÕhis-toires.Passionsera donc une somme d'histoires, un entrelacs de situations, rÈunies de faÁon ‡ Èveiller ou rÈveiller, secouer ou dÈranger, ´provoquerª le ravissement. Pas dÕhistoire, mais des bribes, des essais, des visages, des dÈcors. Ainsi, pour l'anecdote, pourrait-on dire que lÕon voit un cinÈaste polonais (Jerzy Radziwilowicz, l'acteur deLÕhomme de marbreetL'homme de fer) tourner un film pour lequel il met en scËne des ´tableaux de maÓtresª. Le cinÈaste est attirÈ par la patronne de l'hÙtel o˘ il loge (Hanna Schygulla). Celle-ci est mariÈe au patron d'une usine en grËve (Michel Piccoli), assailli par une syndica-liste (Isabelle Huppert), qui est elle-mÍme amoureuse du cinÈaste. Mais ce rÈsumÈ ne donnerait aucune idÈe de ce qu'estPassion. L'essentiel, dansPassion,est exprimÈ par les cadrages, le montage, les voix, les cou-leurs. L'essentiel, c'est cet humour acer-be, teintÈ de dÈrision : ainsi Michel Piccoli, patron de choc, la rose ‡ la bouche, n'arrÍte pas de tousser. Et Isabelle Huppert, ouvriËre pure et dure, bÈgaie ; le discours syndicaliste a des ratÈs. Au bout du compte, l'humour de Godard est un humour d'angoisse. L'essentiel, c'est les femmes. Chez Godard, elles ont chacune un rythme, une faÁon de marcher, de dÈbiter les phrases, de scander les mots. Anna Karina avait un ton, Bardot une moue, Nathalie Baye un coup de pÈdale, Isabelle Huppert, elle, a une prÈsence soumise et tÍtue et Hanna Schygulla, c'est Madame Bovary. Entre les hommes et les femmes, il y a un dÈcalage : ils ne vivent pas ‡ la mÍme vitesse. Une jeune fille fait mine, devant l'homme pour qui elle soupire, de '
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ventre. L'homme rÈpond : ÒEssayez, o verra bienÓ. Et puis, il y a le corps. Comme Ingres Godard peint les femmes nues, sculptu rales, antiques. TantÙt images de dÈsir fortes, indomptables figÈes dans un attitude. TantÙt en retrait dans l pÈnombre, pudiques, encore fortes, vul nÈrables mais intouchables. Dans l second cas, leur beautÈ a quelque chos ‡ voir avec leur peur. L'essentiel, ce sont ces tableaux d maÓtres filmÈs, ces peintures qui per mettent ‡ Godard de matÈrialiser l'Èmo tion, de faire en sorte que l'exceptionnel devienne familier. Elie Faure Ècrivait propos de Delacroix que ´l'imaginatio du peintreª est ´en proie au lyrism ordonnÈ de ceux qui absorbent le mond pour lui donner la forme de leur cr‚ne e le mouvement de leur cÏurª Brutalement, de dÈcalque en dÈcalque ´la Prise de Constantinople par le CroisÈsª apparaÓt comme une Èvacua tion dÕusine par les C.R.S. A cela prËs qu'hier, les hommes Ètaien des dieux, dominant la ville comme un maquette. Aujourd'hui, l'homme es enfermÈ dans un hangar, coupÈ du ciel. Et les chassÈs-croisÈs patrons-ouvrier ressemblent ‡ une poursuite burlesque la Mack Sennett. L'essentiel, enfin et surtout, c'es l'amour et le travail. Et pour Godard c'est la mÍme chose. ´Aimer travaille ou travailler ‡ aimerÓ. On dit ´faire l'amour comme ´faireª un meuble ou u film. Une histoire de chaÓnes. Questio de cadences. Exemple : le cinÈma. Merveilleux labora toire de la vie. «a fonctionne comme l fabrication d'une marchandise. C'es comme une usine, avec les rapports d production, les haines et les amours. Des amours qui se nouent sur la pellicu le, mais en mÍme temps sur le plateau ou hors studio. En ce sens, on peut dir quePassionest une version (rÈussie deLa MaÓtresse du lieutenant fran-Áais. (É) Jean-Luc Doui TÈlÈrama n∞1689 - 26 Mai 19
(É) DansPassion, [Godard] fai bÈgayer la militante Isabelle (Huppert, que dÈcidÈment il malmËne), coince un rose entre les dents du patron Michel (Piccoli) qu'il dote par surcroÓt d'une toux presque permanente ´Le syndicalisme des ratÈsª commente-t-il. ´F.fautÉ pas se moquer de la classe ouvriËreª di Isabelle. De la classe ouvriËre, qui est au centre du film, non ; du discour enveloppant que l'on tient sur elle, si. Et il suffit d'un simple dÈrËglement tech nique pour le faire Èclater. Quant au dis-cours patronal, il n'est que quintes e m‚chonnements, inaudible, inexistant, sauf lorsque, justement, le patron n m‚che pas ses mots et hurle. Rien, presque rien ne passe plus par le langa ge, et surtout pas la passion. Le langues se mÍlent (franÁais, italien, alle-mand, polonais) mais les individus n'Èchangent pas, ne se comprennen pas, sourds et muets au fond, comm cette figurante docile, inerte, ‡ qui lÕo fait faire l'Ètoile dans la piscine du stu-dio. ÒDire sa phraseÓ devient alors u rituel inutile qui permet ridiculement d'aller se coucher ou de conduire e conclure un acte sexuel. Cette mÈfiance par rapport au langage, Godard la contrebalance par les image et la musique. S'il dÈtruit, d'un cÙtÈ, des apparences, il dÈcouvre de l'autre. Comme tous les ÈlÈments du film qu'il a voulus Ègaux ´pas plus de clair qu d'obscur, de voitures qui viennent qu de voitures qui partent, de gens qui crient que de gens qui parlent douce mentÉ d'extÈrieurs que dÕintÈrieurs ª, critique et exploration, dÈrision et Èmo tion s'Èquilibrent. L'Èmotion, Godard l trouve en regardant ´longuement, atten tivement les Ítres humains aux lËvres et dans les yeuxª comme lÕÈnonce que qu'un dans le film. C'est ce qui se passe en particulier avec Hanna (Schygulla, patronne de l'hÙtel o˘ loge l'Èquipe de tournage dans le film) lorsqu'elle se voit en train de chanter sur un Ècran de tÈlÈ vision, et ne parvient pas ‡ supporte cette image d'elle, longue, inhabituelle,
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traverser les apparences. Et l'activitÈ faite d'attentes et d'hÈsitations du cinÈaste Jerzy (Radziwilowicz) tend vers cela. Non pas seulement monter et fil-mer des tableaux vivants (Delacroix, Goya, Rembrandt) mais les percer, entrer en eux avec la camÈra, en dÈceler les palpitations, la vie. Le travail de Godard vient doubler le travail de Jerzy, l'expliquer.Passionest un film sur le cinÈma de Godard, sur le cinÈma comme travail. Le cinÈma, prÈcise Godard, ´est l‡ pour reprÈsenter la mÈtaphore du tra-vail sous une forme grandiose, mais pas le travail d'un film qui nÕa aucune impor-tanceª. L'important c'est le travail en gÈnÈral, travail qui devrait aller vers l'amour et qui n'y va pas. Travail, amour, ce sont les mÍmes gestes, dit l'un des personnages du film. Ce sont aussi les mÍmes affrontements (une altercation Michel-Isabelle se dÈroule avec en arriËre-plan une dispute amoureuse), les mÍmes Èchecs. Curieusement, Godard, pour Èclairer sa dÈmarche, cite une dÈfinition de Reverdy que Breton, dans lePremier manifeste du surrÈalisme, faisait sien-ne : Òl'image [É] ne peut naÓtre d'une comparaison, mais du rapprochement de deux rÈalitÈs plus ou moins ÈloignÈes. Plus les rapports des rÈalitÈs rappro-chÈes seront lointains et justes, plus l'image sera forte - plus elle aura de puissance Èmotive et de rÈalitÈ poÈ-tiqueÓ. Godard et le surrÈalisme ? Voil‡ un autre rapprochement qui Ètonne. Il nÕempÍche que les phrases de Reverdy caractÈrisent bien ce qui est ‡ lÕÏuvre dansPassion, o˘ l'amour rencontre un peu comme une machine ‡ coudre un parapluieÉ, o˘ le cinÈma se nourrit de peinture et de musique, o˘ dans une sorte de sentiment tragique celle-ci Èvoque la plÈnitude d'un repos toujours absent. Reverdy Ècrivait encore : ´la poÈsie, c'est le lien entre nous et le rÈel absentª. Film sur l'absence,Passion est un film de poËte. FranÁois Ramasse ∞ -˚
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diants, Go Le rÈalisateur ÈnonÁait l des scËne Fossoyeur du cinÈma ? GÈnie novateu ce.Godard Le dÈbat autour de ce rÈalisateur d'origi Il va remet ne suisse venu ‡ Paris o˘ il frÈquent pour laisse davantage la CinÈmathËque que l professeur Sorbonne se liant ‡ Bazin, Truffaut Rivette, Domarchi et se lanÁant dans ltechnique r critique cinÈmatographique auxCahierlectifs Vert du cinÈmaet ‡Arts, sous le pseudonydes chapell me de Hans Lucas, n'est pas prËs d mercial au s'Èteindre. Passons sur les lÈgendes qui bienqui rÈ entourent les annÈes difficiles d film fut m Godard quand sa famille, vers 1951, lui ouvriers e coupe les vivres, sur la virulence de s Video et tÈ critique portant aux nues de petits rÈali ner Godar sateurs amÈricains et sur ses premier maniËre, e courts mÈtrages. En 1959, il frappe u (la vie), t grand coup avecA bout de soufflequ Nathalie B fut le vÈritable manifeste de l Huppert ; e ´Nouvelle Vagueª. Un gangster pagne et l Belmondo, essayait d'Èchapper ‡ la poli ce, avec la complicitÈ d'une AmÈricainJe vous s Jean Seberg. Mais c'Ètait moins l'histoiblËme du re qui importait ici que la maniËre dplaÁant da bousculer les vieilles techniques et d'ap cite l'indign porter un air nouveau dans un cinÈm franÁais corsetÈ par le classicisme de Delannoy et autres Cayatte.Le peti soldatqui suivit, trop ancrÈ dans l guerre d'AlgÈrie, eut des ennuis avec l Filmog censure. AvecVivre sa vie, Godar aborde un autre sujet br˚lant, la prosti Courts mÈ tution, un thËme qu'il reprendra ‡ plu OpÈratio sieurs reprises.Le MÈpris, film dan Une fem lequel il fait jouer Fritz Lang, montr Tous le qu'il sait parfaitement maÓtriser u Patrick sujet. Peut-Ítre les remous qu'il suscit Charlotte tendraient-ils ‡ s'apaiser, lorsqu'il lanc Une histo en 1965 un vÈritable coup de poing l'Ègard des tenants du classicisme Longs mÈt Pierrot le Fou, hommage aux Pied A bout de NickelÈs ‡ travers un tour de France vio Une fem lent et picaresque, celui de Belmondo, l Les sept romantique, ‡ la recherche d'un pass Sketch culturel, et d'Anna Karina qui ne rÍv Rogopag que de terrorisme et d'armes ‡ feu Sketch Pierrot le Foususcita de vifs remou Vivre sa dans les salles o˘ il Ètait projetÈ. D Le petit s coup,La Chinoise, qui suivit, pass Les cara inaperÁue. Tout mai 68 Ètait pourtan Les plus dans ce film prophÈtique. Ce qui avai monde ÈchappÈ aux mandarins de la Sorbonn Sketch censÈs Ítre ‡ l'Ècoute de leurs È
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Bande ‡ part1964 Une femme mariÈe Paris vu par Alphaville1965 Pierrot le Fou Masculin-FÈminin1966 Made in USA Deux ou trois choses que je sais dÕelle1967 Le plus vieux mÈtier du monde Sketch Loin du Vietnam La Chinoise Week-end1968 Un film comme les autres La contestation1969 Sketch Le Gai Savoir One plus One British Sounds Le vent dÕEst Pravda Lotte in Italia1970 JusquÕ‡ la victoire Vladimir et Rosa Tout va bien1972 Letter to Jane Investigation of a still Moi je1973 NumÈro Deux1976 Sur et sous la communication Comment Áa va Ici et ailleurs1977 France/Tour/DÈtour/Deux enfents1978 Sauve qui peut (la vie)1980 Lettre ‡ Freddy Buache1981 PrÈnom Carmen1983 Je vous salue Marie1985 DÈtective Soigne ta droite1987 Aria Sketch Nouvelle Vague1990 Allemagne neuf zÈro1991 HÈlas pour moi1993 JLG/JLG1995 For ever Mozart1996
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TÈlÈrama n∞1689 - 26 Mai 1982 -
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