Récreations de Simon Claire
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

RÈcrÈations de Claire Simon FICHE FILM Fiche technique
Documentaire FranÁais -1992 - 54 mn Couleur VidÈo recopiÈe en 35 mm
RÈalisation et image : Claire Simon
Son : Dominique Lancelot
Montage : Suzanne Koch
Musique : Pierre Louis Garcia
Mixage : Dominique Gaboriau
Avec la voix de : FranÁois Simon
L E
D O C U M E N T
les insectes. Non pas parce que l cinÈaste ´Èpingleraitª les habitants d ce petit monde que nous avons tou connu, et mystÈrieusement - de faÁo assez troublante - oubliÈ, mais parc quÕelle nous fait (re)dÈcouvrir un unive grouillant dÕune vie insoupÁonnÈe souterraine qui nous ramËne aux sou bassements de notre organisation socia le. Elle met en scËne, avec une nettet implacable, la nature humaine et les ins tincts qui la gouvernent, touchant ‡ un sorte dÕuniversalitÈ que renforce le fa que la maternelle observÈe ne soit pa remerciÈe nominalement au gÈnÈrique VolontÈ de conquÍte, de domination e dÕasservissement des plus faibles, mai aussi de construction dÕun foyer et d liens avec les autres, la cour de rÈcrÈa tion est le thÈ‚tre o˘ se jouent ´ pour d faux ª et ‡ petite Èchelle les drames e les enjeux de nos adultes sociÈtÈs. Tou est ici dÈj‡ en germe et remarquable ment saisi par Claire Simon ComplËtement transparente aux yeu des enfants, elle les observe avec l plus grande discrÈtion, sans pour autan renoncer ‡ des partis pris dramatiques notamment par le biais de la musique Ses accents inquiÈtants dËs le dÈbut d film, lorsque les portes sÕouvrent sur l jeunes Ècoliers, font apparaÓtre ceux-ci comme une vÈritable petite horde sau vage, rompant dÕemblÈe avec la visio idyllique de lÕinnocence enfantin NÕoubliant jamais que lÕenfant est loup pour lÕenfant, elle montre aus cette grandeur et cette humanitÈ qui lÕhabitent ‡ chaque fois quÕil e confrontÈ ‡ des peurs et des limites quÕ essaie de dÈpasser. DansRÈcrÈations on fait des clans, on juge, on se bat, o amasse des richesses, on subit de humiliations et on connaÓt des victoires on pleure, on se marie... On sait dÈj tout de la vie - ou presque-, bien avan lÕ‚ge de raison... Claire Vass Positif n∞453 - Novembre 9
En mai et juin 91, Claire Simon a investi avec sa camÈra la cour de rÈcrÈation dÕune Ècole maternelle. Le film est co posÈ de saynËtes se dÈroulant dans un lieu prÈcis de la cour et mettant en scËne diffÈrents groupes dÕenfants entr 3 et 6 ans. Claire Simon a d˚ sÕadapter leur rythme et ‡ leurs mouvements, les filmant dans une composition trËs simple, de faÁon mobile et rapprochÈe. Cela donne un petit panel comportemen-tal extrÍmement condensÈ, cruel et hila-rant, relevant ‡ la fois de la tragÈdie, du polar ou du western. Mettez un enfant en compagnie dÕun de ses semblables ce compagnon de jeu deviendra vite sa victime ou son bourreau. Univers pas-sionnel et pulsionnel, apprentissage vio-lent de soi et des autres, la cour de rÈcrÈation est la premiËre petite arËne o˘ lÕenfant se retrouve seul en sociÈt Au sein de ce nouveau monde dont il fait partie avec plus ou moins de gr‚ce, de facilitÈ ou dÕenvie, se forge et app raÓt peu ‡ peu sa propre image, au fur et ‡ mesure des obstacles quÕil franchit o pas, des gestes quÕil ose ou subit, de c quÕil est prÍt ‡ accepter, rejeter, souffri Car la compÈtition et le danger sont par-tout. Chaque jeu qui commence place vite chacun dÕentre eux dans un rÙle, la transformation des rÙles et des senti-ments ÈlaborÈs ‡ lÕintÈrieur dÕun cad est rapide et mouvante. Les traitÈs dÕamitiÈ se mÈtamorphosent sur lÕimp sion dÕun mot, dÕun cri ou dÕun geste, couples et les petites entreprises se font et se dÈfont au grÈ des situations de crise qui surgissent, et que lÕenfant do gÈrer sur le vif sÕil ne veut pas demeur passif ou Ítre exclu de la ronde. Cette reproduction du monde des adultes est interprÈtÈe, mais la fiction est vÈcue de faÁon viscÈrale, jusque dans le ton dÈfi-nitif et le vocabulaire excessif de leurs propos, souvent trËs drÙles. Les enfants ont une capacitÈ Ètonnante ‡ Èvacuer ce qui est extÈrieur ‡ leur histoire (la camÈ-ra nÕexiste pas), ‡ inventer leur propr temps, donc ‡ en maÓtriser la durÈe.
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
bulle sans cesse menacÈe. Il faut protÈ-ger son territoire des diverses tentatives dÕassaut et dÕintrusion, repousser les ennemis hors de lÕenceinte, le grand jeu Ètant quand mÍme de tester la rÈsistan-ce de lÕautre, pour Èprouver ses limites et lÕessence de son propre pouvoir. LÕenfant pousse ainsi les situations ‡ bout. LÕexemple le plus fort Ètant la der-niËre scËne, dans laquelle une petite fille terrorisÈe par son incapacitÈ ‡ sau-ter par-dessus un banc est persÈcutÈe avec sadisme et acharnement par ses camarades pendant prËs dÕun quart dÕheure. AbandonnÈe en terre ennemie, appelant sa maman, elle vit un drame extrÍmement violent, un combat intÈ-rieur digne dÕune hÈroÔne de tragÈdie. Les fanfaronnades (la scËne o˘ deux petits garÁons comparent la longueur et la grosseur de leurs crachats comme sÕils vantaient les mÈrites de leurs sexes), les dÈmonstrations de force tour-nent toujours ‡ la soumission, ‡ lÕhumi-liation, ‡ la bagarre. La vengeance dÕun groupe de martyrs contre le petit cos-taud autoritaire sera terrible. DÈchu ‡ son tour, le gros dur aux allures de cabo-tin sera consolÈ par trois petites filles et repartira en classe en larmes mais entourÈ dÕun petit harem. Au sein de cet univers en permanent devenir, o˘ chaque lieu, objet, Ítre est aussitÙt codifiÈ, renommÈ, assignÈ ‡ un emploi prÈcis (ainsi des barriËres mÈtal-liques oubliÈes dans un coin, qui se transformeront en salon de coiffure improvisÈ, puis en barreaux de prison), transparaÓt un mode de fonctionnement spÈcifique aux enfants, fondÈ sur la rÈpÈtition, induisant pour eux un senti-ment de sÈcuritÈ, de protection. En rÈpÈ-tant une parole, un ordre, un geste, ils sentent monter la sËve de la domina-tion, faÁon de se positionner par rapport ‡ lÕespace et aux autres. Autre instru-ment trËs important, objet dÕune forte convoitise, les Òb‚tonsÓ, tiges des fleurs tombant des marronniers. A la fois mon-naie dÕÈchange, symbole de puissance -
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citÈ, ils cristallisent chez chacun un dÈsir de supÈrioritÈ. UtilisÈs diffÈrem-ment au grÈ des humeurs et imagina-tions, ils crÈent ‡ lÕinfini des situation de dÈpendances de maÓtre et dÕesclave La camÈra modeste et attentive de Claire Simon montre que, dans cette petite cour des miracles, la vie est plutÙt rude. Sophie Bonnet
Les Inrockuptibles
Aux derniËres nouvelles -Sinon oui, 1997 -, Claire Simon explorait, ‡ la fron-tiËre du documentaire et de la fiction, les zones dÕombre dÕun fait divers haute teneur en psy. Deux ans plus tÙt, dansCo˚te que co˚te, elle suivait pas ‡ pas la chute inÈluctable dÕune petit entreprise niÁoise. Mais, encore en amont de ce film Ètonnant qui la rÈvÈla, elle avait dÈj‡ signÈ quelques travaux, dont certains diffusÈs ‡ la tÈlÈvision. CommeRÈcrÈations, aujourdÕhui e salles et qui le mÈrite largement pour son caractËre ethnologique - en un sens, disons, inhabituel. CÕest un peuple aux moeurs inquiÈtante que nous fait dÈcouvrir ce documentaire : emprisonnements abusifs, menaces de mort, agressions aveugles et rÈpÈtÈes, pillages de magasins, destructions de domiciles... Ces petits monstres mesu-rent un mËtre de haut, ont de char-mantes tÍtes blondes ou brunes, 4 ou 5 printemps. Ils sont en maternelle et, tan-dis quÕ‡ lÕintÈrieur de lÕÈcole (quÕo voit jamais) on leur enseigne lÕordre la raison, dans la cour de rÈcrÈ, quÕil envahissent ‡ chaque coup de cloche, rËgnent le dÈsordre et lÕexcËs, voire l folie. Parmi la voliËre piaillante conte-nue entre quatre murs gris, Claire Simon a pris le parti dÕisoler quelques spÈc mens (six) et de faire de chacun la vedette dÕun sketch qui dure le temp dÕune rÈcrÈ. Filmer des enfants, ce n pas de la tarte, vous diront tous l
parents camÈscopeurs. Ils ne font jamais ce quÕon voudrait quÕils fasse Ceux deRÈcrÈationsont sans dout lÕhabitude dÕÍtre camÈscopÈs, ce qui l rend ‡ peu prËs indiffÈrents ‡ la prÈsen ce de la camÈra. Claire Simon, qui met celle-ci ‡ leur hauteur, devient ainsi lÕidÈale ´petite sourisª. Elle enregistr nÕintervient pas, nous rend tÈmoins d ce que disent et font les enfants. E gros, ce quÕon voudrait quÕils ne fass pas. Les ´spicologuesª lÕont Ècrit dans leur ouvrages : lÕenfance est un ‚ge cruel. C petit film ajoute au dossier des images Èdifiantes, Èmouvantes et parfois terri-fiantes. A la rÈcrÈ, lÕenfant recrÈe u monde ‡ sa dimension, sinon ‡ so image. Ce nÕest pas lÕespace qui lÕatt mais des barriËres mÈtalliques stockÈe dans un coin de la cour (la ´prisonª), le creux dÕun parapet (la ´maisonª), le brindilles tombÈes des marronniers (le ´b‚tonsª : pain ou argent) quÕon collect ou quÕon Èparpille - tout ‡ lÕheure, ell seront balayÈes par une femme d mÈnage. Quant aux jolies maisons e bois construites exprËs pour eux, ils sÕamusent ‡... cracher dessus. CÕ beaucoup plus rigolo. Bien s˚r, Claire Simon nÕa pas choisi se ´hÈrosª au hasard : meneur ou solitaire. bourreau ou victime (ou les deux), ils se dÈtachent du petit troupeau. LÕun va s dire coiffeur, une autre boulangËre, l troisiËme sera ´un humain dans un maisonª. Autour dÕeux se dessinent de rapports de forces qui nous disent quÕ cet ‚ge o˘ le langage balance encor entre la chanson rab‚chÈe et la pensÈ lucide (´jÕcrois quÕcÕest dans ma tÍ dit la petite fille qui nÕarrive pas ‡ saut du banc comme les copines), tout o presque est dÈj‡ jouÈ. Hors du contrÙle des adultes, les petit anges nÕont pas la vie quÕon se plaÓt rÍver pour eux. Mais si leurs comporte ments incohÈrents, brutaux, nous don nent parfois lÕimpression de regarder u
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daritÈ. De quoi ne pas dÈsespÈrer com-plËtement de la nature humaine. Hasard ou habiletÈ de la rÈalisatrice (on penche plutÙt pour la seconde hypothËse), il nous faut attendre lÕissue du (trËs beau) suspense final pour savoir si on a affaire ‡ un film noir ou optimiste. FranÁois Gorin TÈlÈrama n∞2544 - 14 Oct. 1998
Le vert paradis des amours enfantines nÕest pas toujours vert, mÍme s'il est souvent ombragÈ de platanes. Il est plu-tÙt gris, comme le ciment des cours de rÈcrÈation. Les amours n'y ont qu'une place relative. Et c'est si peu un paradis que les adultes prÈfËrent effacer de leur mÈmoire ce lieu des premiËres ren-contres avec les autres, des premiËres expÈriences subies loin de la protection des grands, quand on a juste 4-5 ans et toute la cruautÈ de la vie ‡ dÈcouvrir. (É) Il y a celle qui a peur de sauter et qui apprendra, aiguillonnÈe par l'humiliation. Les accumulateurs et les dilapideurs de brindilles. Ceux qui se font servir, ceux qui se font piller... Tout une tragi-comÈ-die humaine, ÈclatÈe en saynËtes initia-tiques, volatiles et indÈlÈbiles. Sous l'Ïil de la camÈra discrËte, des drames s'es-quissent, Èclatent, se dÈnouent. Claire Simon y a retrouvÈ des Èchos Òde Shakespeare et BeckettÓ les tumultes Òdu western et de RomÈo et JulietteÓ. A suivre ces jeux de rÙle, elle avait, dit-elle, l'impression de voir une ÒarmÈe de scÈnaristesÓ. Dans l'arËne minuscule, elle a constatÈ que Òles plus forts sont ceux qui y croient le plus. La vraie riches-se, cÕest Áa...Ó Autant de commentaires qu'elle ne cËde cependant quÕ‡ regret. Sa camÈra, elle, reste muette, exemplai-re d'une Ècole documentaire qui se veut simplement ‡ l'aff˚t du rÈel. Ange-Dominique Bouzet
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Propos de la rÈalisatrice
RÈcrÈationsest un film sur un lieu : l cour de rÈcrÈation. La cour quÕon nÕa oubliÈe avec ses marronniers, sa cloche ses durs et, parfois, du soleil comm dehors. CÕest la cour du dÈbut de la vi quand on est encore assez petit - de 3 6 ans. Cela sÕappelle lÕÈcole materne et cÕest l‡, aujourdÕhui, que les enfa dÈcouvrent pour la premiËre foisl RÈcrÈation, cÕest-‡-dire la vie en soci tÈ. Dans ce lieu unique, virtuel comm une scËne, ils affrontent leurs sem blables sans lÕaide des adultes, ils s lancent, ils sÕessaient, sÕinitient a relations humaines. Pour nous, les adultes, la rÈcrÈation cÕest du VACARME, un vacarme joyeu De loin. Mais, si lÕon sÕapproche quÕon regarde les enfants jouer dÕun p plus prËs, on se souvient trËs vague ment... On se souvient quÕheureus ment, depuis, on a grandi. On chass vite les souvenirs. On se souvient quÕ Ètait lÕesclave dÕUntel, le bourreau d autre... Oh, mais cÕÈtait pour rire... On rassure.. Parfois, on a vraiment tou oubliÈ, et Áa ne fait rien puisque tout Áa cÕest fini maintenant... Vraiment fini Pas s˚r. Les histoires des enfants dan la cour ressemblent aux nÙtres, et pa seulement ‡ celles de notre enfanc oubliÈe... Elles ressemblent ‡ celles qu nous vivons chaque jour, nous le adultes, cÕest-‡-dire ces histoires, c drames que nous essayons sans cess dÕÈviter, eux, les enfants, nÕy coup pas. Ils ne savent pas encore trËs bie biaiser. Ils apprennent. Dans le film, vous verrez plusieurs his toires qui sont inventÈes ‡ la fois pa ces enfants qui en sont les hÈros et pa les lieux quÕils choisissent comme terr toire pour leur histoires Un peu comm si les lieux eux-mÍmes contenaient de rÈcits. Ces lieux sont dÈcouverts e dÈtournÈs par les enfants, ils Èchappen au regard des adultes. SÕil reste, dan cour, une barriËre du bureau de vote q
a eu lieu dimanche ‡ lÕÈcole... le enfants en font une prison. On a inter rompu un muret pour laisser passer un gouttiËre... et voil‡ une espËce de petit tranchÈe quÕAlexandre va dÈfendr ‚prement dans la plus pure tradition d western. Pourtant, les architectes, le pÈdagogues ont rÈflÈchi et on a install toutes sortes de jeux modernes dan cette cour traditionnelle. Les enfants le frÈquentent aussi, mais cÕest souve dans lÕenvers du dÈcor quÕils dÈcouvr leurs histoires et leurs trÈsors. Leurs trÈ sors ? ¿ lÕÈpoque o˘ le film a ÈtÈ tourn - mai, juin -, il y en avait pas mal dans l cour : Áa sÕappelle des b‚tons. Le b‚tons tombent des marronniers lorsqu les fleurs se fanent. CÕest un objet tr important, bien plus que certains jouets cÕest un signe de richesse. On accumul les b‚tons, on les ramasse ou on le vole. Une fois quÕon en a, on peut se l faire voler, Áa arrive trËs souvent. O peut aussi les dÈpenser dÕun seul cou en un jet inutile (en langue adulte on dit jeter les b‚tons par la fenÍtre). Avant d perdre les b‚tons accumulÈs, on peu les ranger, en faire des tas, se deman der si ce b‚ton-l‡, il va dans ce tas-l‡ o dans lÕautre. Ou dÈcider si on va dÈpe ser le b‚ton tout de suite ou le garde pour plus tard... Et puis, enfin, on peu demander ‡ dÕautres dÕaller vous ch cher des b‚tons, Áa crÈe des liens... O peut aussi se proposer pour aller e ramasser pour ceux qui ne veulent pa bouger et, l‡ aussi, Áa crÈe des liens dans lÕautre sens... * Fiche GNC
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La rÈalisatrice
Autodidacte, elle apprend le cinÈma par le biais du montage, et tourne parallËle-ment des courts mÈtrages et des docu-mentaires de maniËere totalement indÈ-pendante. En 1995, son premier long mÈtrage documentaire,Co˚te que co˚te, sort. Sinon, ouiest son premier long mÈtra-ge de fiction.
Filmographie
Courts mÈtrages Madeleine Tandis que jÕagonise La police ScËnes de mÈnage RÈcrÈations Artiste peintre Les amants dÕun jour Histoire de Marie Comment acheter une arme
VidÈos Barres barres Les patients
Long mÈtrage Co˚te que co˚te
1976 1980 1988 1991 1992
1993
1984 1989
1995
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Le monde - 15 Oct. 98 Dossier distributeur
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