Sleepy Hollow de Burton Tim
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Sleepy Hollow
FICHE FILMde Tim Burto Fiche technique
USA - 2000 - 1h45 Couleur
RÈalisateur : Tim Burton
ScÈnario : Andrew Kevin Walker dÕaprËs la nouvelle de Washington Irving:The Legend of Sleepy Hollow
Montage : Chris Lebenzon
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
degrÈ dÈsormais indispensable pour mettre le grand public de son cÙtÈ. Enfin, Burton prend soin dÕentrÈe de je de situer lÕimagerie et la thÈmatique d film dans la perspective du rituel paÔen de Halloween: quelques discrËtes allu-sions ‡ des potirons chez Washington Irving deviennent, chez Burton, prolifÈra-tion de citrouilles dÈcorÈes qui sont plus insidieusement autant de rappels du motif central de la dÈcapitation.(...) CÕest Èvidemment cette modification d perspective qui fait tout IÕintÈrÍt d Sleepy Hollow, justifie son dÈferle-ment plastique et le place au sommet de lÕopus burtonien: Burton, surtout quan il est relayÈ par le talent arachnÈen de Johnny Depp (son interprÈtation est une joie, dans les moindres dÈtails), aime ‡ mettre en scËne la tragÈdie du naÔf. Chez Washington Irving, il nÕy avai aucun crime; chez Tim Burton, il y en a trois avant mÍme que nÕentre en scËn Ichabod Crane, ce qui donne lieu ‡ un fouettant prÈgÈnÈrique qui invoque la tutelle formelle des productions Hammer: dominante nocturne et bleu-gris, arbres dessÈchÈs et feuilles mortes, carrosse emballÈ, voyageur au visage dÈformÈ par la peur. Ichabod apparaÓt ensuite dans un tÈnÈbreux New York fin de siËcle, en proie dÈj‡ au crime. Ce nÕest plus un crÈdule instit teur, mais un jeune commissaire de poli-ce pointilleux et rationnel, envoyÈ ‡ Sleepy Hollow pour rÈsoudre ces mystÈ-rieuses affaires (les tÍtes des trois dÈca-pitÈs nÕont pas ÈtÈ retrouvÈes). Si tout l monde sÕacharne ‡ lui dire que ce crimes ont ÈtÈ commis par le fantÙme du Cavalier sans tÍte qui hante la rÈgion, cÕest que cÕest vrai. Seul Ichab doute. Car il porte le lourd fardeau dÕu peuple entier qui, pour progresser, a besoin de rompre dÈfinitivement avec le mystËre des origines, au risque dÕun amputation fatale. Ichabod nie lÕÈvide ce: sa mËre, accusÈe ‡ tort de sorcelle-rie, prÈtend-il, a ÈtÈ tuÈe par son propre pËre. Peut-Ítre la mËre nÕÈtait-elle pa sorciËre, mais elle Ètait au moins u
fÈe. Ne la voyons-nous pas sÕenvoler Comment Ichabod explique-t-il le phÈno-mËne ? Il lÕignore. Si bien que tout cette histoire semble nÕÍtre en fa quÕune revanche du surnaturel que l monde en progrËs, et Ichabod avec lui niait. Quelle ironie que ce New Yor pimpant prÍt ‡ affronter un nouveau mil lÈnaire que Ichabod et Katrina attei gnent ‡ la fin du film: entre les tÈnËbre du dÈbut et lÕÈclat immaculÈ du final lÕAmÈrique est sortie du Moyen Ag pour entrer dans le monde moderne (o du moins le croit-elle).(...) Sleepy Hollowmet en scËne un AmÈrique primitive, puritaine, tÈnÈbreu se, brutale, qui couve dans les entraille dÕune AmÈrique moderne, toujours pur taine mais qui affecte dÕignorer ses or gines. Tout comme le Pingouin du fon de son souterrain dansBatman le DÈfi lady Van Tassel a libÈrÈ les forces obs cures. SorciËre quÕon ne manque pas d rapprocher de Selena, la femme-chat dont on ne savait jamais ‡ quel poin elle rÈvulsait ou fascinait Batman, ell est aussi une image symbolique de par venue. Sa personnalitÈ dÈchirÈe (nÕa-elle pas une jumelle ?) est ‡ lÕimag dÕun pays entier qui Ètait le sujet d Mars Attacks !Peu ou prou, tous le grands cinÈastes amÈricains ont Èt tourmentÈs par la question des origines DerriËre ses facÈties et son imaginair inÈpuisable, Tim Burton nÕagit pas diff remment.Sleepy Hollowconfirm quÕil fait partie des grands. Christian Viviani Positif n∞468 - fevrier 200
De la fÍte dÕHalloween, dont lÕimage hante ses films jusquÕ‡Sleepy Hollow Tim Burton avoue ne retenir que le plai sir enfantin de porter un masque... L figure du masque, et la notion de dualit quÕelle implique, est sans doute le gran thËme burtonien. Ses hÈros sont de gen
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
qui sont tentÈs dÕintÈgrer un masque. MÍme si ce masque est moins explicite dans ses derniËres Ïuvres, la dualitÈ de ses personnages prouve quÕil est tou-jours prÈsent, intÈriorisÈ. Sleepy Hollowrenouvelle la figure du masque en prÈsentant un personnage sans visage: un cavalier sans tÍte (Christopher Walken) qui sËme la mort dans le ComtÈ de Sleepy Hollow en dÈcapitant ses victimes. Un dÈtective, Ichabod Crane (Johnny Depp), est dÈpÍ-chÈ sur place pour Èclaircir le mystËre. La LÈgende de Sleepy Hollow, qui fait partie intÈgrante de lÕinconscient collec-tif amÈricain, remplit ici cet office mas-quant: elle cache le rÈel enjeu du film. Les dÈcollations deSleepy Hollow renvoient au mythe de Frankenstein, prÈsent chez Burton depuis son deuxiË-me court mÈtrage,Frankenweenie. Son cinÈma, qui ponctionne des souve-nirs de cinÈphile tels des greffons - opÈ-rations toujours sujettes ‡ rejet -, touche ici un point dÕorgue, peut-Ítre final. Les films de la Hammer et les productions Roger Corman sont de la partie. Mais cÕest surtout leMasque du DÈmonde Mario Bava, dÈj‡ citÈ dansBatman : le dÈfi, lorsque Michael Keaton sÕenferme dans le sarcophage hÈrissÈ de pointes vers lÕintÈrieur pour accÈder ‡ la batcave et devenir Batman, qui est objet de rÈfÈ-rences. DansSleepy Hollow, une scËne de rÍve montre Johnny Depp enfant contemplant sa mËre en train de pÈrir dans cet appareil de torture (cÕest le dÈbut du film de Bava) et en Ítremar-quÈphysiquement: dÕeffroi il pose ses mains sur des piques qui les transper-cent.(...) Burton saisit lÕoccasion deSleepy Hollowpour se dÈbarrasser de son far-deau referentiel: IÕexplosion finale du moulin, qui renvoie auFrankensteinde James Whale (1931), se produit dans un dÈlire dÕimages de synthËse et de pyro-technie trËs fin 90. DÕailleurs, les der-niers mots de Depp ne sont-ils pas: ´juste ‡ temps pour le nouveau ª ui
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tombe le masque, qui a enfin tuÈ se pËres (et dÈsormais pairs), et demande Ítre jugÈ pour ses films et non pour se rÈfÈrences. Dont acte. Nachiketas Wignesa RepÈrages n∞10 - fÈvrier/mars 200
Ichabod Crane (Johnny Depp) est un exception. Il nÕa rien en commun ave les autres hommes deSleepy Hollow ceux de la police de New York dont il est un ÈlÈment, ni avec les habitants d village de Sleepy Hollow en Nouvell Angleterre. Il est celui qui, penchÈ su les cadavres (dËs sa premiËre appari tion, il regarde un noyÈ ‡ la surface d lÕHudson), regarde avec fiËvre, dÈgo˚t entÍtement, celui dont la tÈmÈrit consiste ‡ voir de plus prËs et ‡ en p‚tir. Ichabod manque de mourir ‡ plusieur reprises, ‡ tant vouloir voir. Gr‚ce cette inclination et ‡ son obstinatio bizarre, maniaque, loufoque, le jeun homme a le don de rÈveiller une par inconnue et toujours mortelle des mort au point de se faire Èclabousser par leu sang. CÕest un personnage qui, ‡ lÕins de lÕenfant et du spectateur, survit ta bien que mal ‡ la terreur de voir. CÕe Ègalement un policier de la fin du XIX siËcle qui part enquÍter sur dÕÈtrange meurtres en sÈrie dans le village d Sleepy Hollow o˘ lÕattend une comm nautÈ soudÈe par lÕeffroi et lÕhypocris A chacun son masque, les cadavre retrouvÈs dÈcapitÈs sans quÕon puiss mettre la main sur leurs tÍtes, ont perd les leurs. Ichabod se donne donc pou t‚che de retrouver ces tÍtes et leur masques, et de dÈcouvrir le tueur. LÕassassin est un personnage lÈgenda re, un cavalier allemand (Christophe Walken), lui-mÍme entÍtÈ, qui resurgi de sa tombe pour se venger de son sor et, en virtuose du geste, faire rouler le cr‚nes avec son sabre.(...) DËs le premier plan du film, on voit d quoi est fait le cinÈma de Burton, q
quiproquo il alimente. De petites flaque du rouge Èpais dÕune p‚te coagulÈ tombent goutte ‡ goutte sur une enve loppe de papier. Du sang? Celui qui en gouttant dans un verre tÈmoigne de l prÈsence cachÈe dÕun homme bless dans la coursive au-dessus du bar dan Rio Bravo? Certes, le cinÈaste nou emmËne sur le terrain dÕun western (te ritoire des morts par excellence, l genre a disparu), mais il sÕagit l‡ de l cire en usage pour cacheter une enve loppe parcheminÈe (une peau?) qui contient forcÈment de lÕÈcrit. Cire q scelle Ègalement une Èpoque rÈvolue, pas encore filmÈe, le XIXe siËcle, lÕorÈe du cinÈma, et qui lÕa inventÈ, du crÈpuscule duquel il provient.(...) DÈj‡, dansBeetlejuice, les habitant de la maison, morts accidentellement a dÈbut du film et devenus des fantÙmes, observent ‡ longueur dÕÈternitÈ ses no veaux propriÈtaires et leurs amÈnage-ments. Pour Burton, le spectre qui revient dÕun film lÕautre, est Ègalem le spectateur. Survivant au mÍme titre que lÕacteur, il voit et il est invisible t le petit Jeb, inventÈ par Raoul Walsh, enfant cachÈ sous le plancher qui assis-te, dansPursued, au meurtre de s famille. Outre la longue et trËs bell sÈquence emportÈe qui cite ouverte ment le film de Walsh,Sleepy Hollo met en scËne (cÕest sa matiËre et so sujet) le souvenir qui revient par lam-beaux dÕune terreur primitive. La plac occupÈe par Jeb dansPursuedest, e fait, ici, prise par Katrina qui ser lÕunique rescapÈe de sa famille aprË avoir ÈtÈ ÈlevÈe par celle qui lÕa rendu orpheline. CÕest elle qui construit u autel sur des ruines comme Jeb (Rober Mitchum) se rÈfugie dans les ruines d ranch de son enfance. Toutefois, dans l film de Burton, IÕorphelin qui dÈmÍle se souvenirs, cÕest Ichabod. Voir est, po lui comme pour nous, un acte qui aigui se et maltraite la mÈmoire. Le specta teur qui y survit nÕen finit pas dÕall voir. Tout au long deSleepy Hollow
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cautionneux avec la couleur (elle Èclate en pleine lumiËre, lors des rÍves dÕIchabod, comme un printemps artifi-ciel, leurre tellement impressionnant que les oiseaux venaient, paraÓt-il, nicher sur ce plateau o˘ la belle saison Ètait recrÈÈe), le sang (le rouge) est une source inÈpuisable et la trace dÕune vÈri-tÈ ineffable, dÕune rÈalitÈ que partagent, accidentellement et ‡ fleur de peau, les personnages vivants et les morts.(...) Sleepy Hollow, grand film agitÈ de Tim Burton, plus proche desBatman que desEdward, nous propose dÕemblÈe une relation Èlective ‡ la rÈmanence de lÕimage et ‡ sa mÈmoire. Les plans sont ÈlaborÈs en mÈmoire des images. Plans et images sont saisis dans un entrelacs, celui des tÍtes et des racines, les unes vibrantes et compo-sÈes, les autres furtifs et dÈcomposÈs. Ce ne sont pas, comme au tout dÈbut du cinÈma (Marey), le mouvement ni la cir-culation qui sont dissociÈs par la quanti-tÈ de plans, notamment sur la figure dÈlicate dÕIchabod mais aussi sur les combats furieux dans la neige du cava-lier allemand avant quÕil ne soit dÈcapi-tÈ. Il sÕagit bien dÕune attention ‡ la dÈcomposition, ‡ ce que le souvenir dÈfait exclut ou met en lumiËre, ‡ ce que la mÈmoire prÈserve de la sensibili-tÈ au prÈsent. Dans la belle scËne o˘ Ichabod sÕÈveille aprËs avoir ÈtÈ blessÈ, il est un spectateur deux fois rescapÈ: certes, il a approchÈ, vu et fuien vraile fantÙme (il ne cesse de rÈpÈter quÕil avu le Cavalier sans tÍte), mais il a surtout survÈcu ‡ un sommeil tourmentÈ o˘ se dÈroulent des rÍves violents de rÈapro-priation de souvenirs inaccessibles, per-dus pendant cette veille ÈclairÈe comme un crÈpuscule sans fin, noire et blanche, que constituent les momentsrÈelsdu film. Ichabod sursaute, ÈjectÈ de son sommeil par ce quÕil vient de voir. Des images qui lui sont revenues ou quÕil a recomposÈes dÕune scËne primitive: enfant, assis dans un fauteuil destinÈ ‡ la torture (les paumes de ses mains qui
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hÈrissÈs de pointes, en portent encore les stigmates), il voit un sarcophage en mÈtal posÈ debout sur un catafalque qui soudain, ‡ la fois Ècrin et Ècran, sÕouvr et laisse dÈborder une marÈe de sang qui jaillit de lÕenveloppe de sa mama (Lisa Marie) dont lÕimage hante ses nuit et ses absences.(...) AvecSleepy Hollow, la beautÈ foison-nante dÕun espace de narration se lib re, un peu comme si, tout ‡ coup, les reconstitutions de traumatismes et de cure, plutÙt que dÕÍtre lÕexercice d psychanalystes, Ètaient prises en main (et en regard) par les analysants, par ceux qui pensent avoir perdu la tÍte et qui veulent la retrouver sans avoir ‡ se masquer. Tout ‡ coup, IÕhistoire, s propre histoire, celle dÕIchabod ou d Katrina, nÕest plus tout. Elle nÕa pl pour unique pendant la sociÈtÈ et les autres, et devient un ensemble imbri-quÈ, indisso-ciable du monde et des his-toires du cinÈma. Marie-Anne GuÈrin
Cahiers du cinÈma n∞543 -fÈvrier 2000
Le rÈalisateur
(...)Quand on interroge aujourdÕhui Ti Burton sur lÕorigine de son Ïuvre, sur c qui a pu faÁonner un imaginaire si origi-nal et si cohÈrent, il faut se faire une raison. EnrhumÈ mais souriant, le cinÈaste brouille les pistes. LÕinfluenc littÈraire -le roman gothique, Edgar Poe, etc...- est quasi nulle. ´DÈsolÈ, avoue-t-il,je nÕai jamais ÈtÈ un grand lecteur. part peut-Ítre lÕÏuvre du Dr Seus [auteur pour enfants peu connu en France], il y a juste le bon nombre de mots, le bon rythme de lecture, cÕe idÈal !ª. Quant aux Èmois musicaux jeune homme, ils se sont toujours li tÈs ‡ quelques groupes punks de
scËne californienne -nottammentOingo Boingo, dont il a dÈbauchÈ le leader, Danny Elfman, pour en faire lÕun de meilleurs compositeurs de musique de films. La peinture ? ´Chez moi, il y avait trois ou quatre tableaux: des cro˚tes, ou des copies de cro˚tes ! La banlieue dans toute son horreur... Je nÕarrive pas imaginer que mes parents les aient achetÈs un jour, ou mÍme quÕon les le ait donnÈs. JÕen viens ‡ croire quÕ Ètaient dÈj‡ accrochÈs au mur de leur pavillon prÈfabriquÈ quand ils lÕo assemblÈ !ª En derniËre analyse, Tim Burton serait plutÙt le fruit dÕune Ètrange intÈractio entre vingt annÈes lentement ÈcoulÈes dans la banlieue de Los Angeles et des centaines dÕheures devant la tÈlÈ, dÈvorer de vieux films en noir et blanc interprÈtÈs par Boris Karloff ou Bela Lugosi. Comme si une alchimie de savant fou avait donnÈin fine, au fond de lÕÈprouvette, un prÈcipitÈ de bizarr rie. Son look, dÈj‡: silhouette longiligne, teint blafard, cheveux couleur de jais obstinÈment dressÈs sur la tÍte. ´Un peigne muni de jambes aurait battu Jesse Owens ‡ la course en apercevant la tignasse de ce garsª, se souvient Johnny Depp, Èvoquant sa premiËre ren-contre avec Burton, peu avant la prÈpa-ration d ÔEdward aux mains d Ôargen. (...) A Burbank, Californie, il voit le jour en ao˚t 1958 dans cette banlieue anony-me. Enfin, presque: les majors y ont leurs bureaux et leurs studios. ´Mais ne croyez pas quÕil sÕagit dÕune ville cinÈma. CÕest une citÈ-dortoir pour cla se moyenne, avec des rues rectilignes, des maisons toutes identiquesIl en donnera sa vision, ‡ la fois paisible et terrifiante, dansEdward..., sans doute son film le plus autobiographique. (...)Sleepy Hollow, AdaptÈ dÕune cou te nouvelle de Washington Irving, lue outre-Atlantique par tous les enfants des Ècoles, et dÈj‡ immortalisÈe par un
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de teintes fantastiques nouvelles, peint le pays des pionniers comme uneterra incognitade croyances et de supersti-tions, dÈfend lÕidÈe que les lÈgendes ont forcÈment un fond de rÈalitÈ. On lui souffle que son film ne suit que de quelques mois le ´phÈnomËneBlair Witchª. Il rÈpond dÕun sourire: ´Mais bien s˚r que les forÍts de Nouvelle-Angleterre sont hantÈes...ª Message reÁu: son parc dÕattractions, peuplÈ de crÈatures dÈmoniaques et de grands enfants qui jouent ‡ se faire peur, cÕest lÕAmÈrique tout entiËre ! AurÈlien Ferenczi TÈlÈrama n∞2613 - 9 fÈvrier 2000
Filmographie
Pee-weeÕs big adventure1985 Beetlejuice1988 Batman1989 Edward scissorhands1990 Edward aux mains dÕargent Batman returns1992 Batman, le DÈfi Tim BurtonÕs the nightmare before christmas1993 LÕEtrange NoÎl de Mr Jack (producteur et auteur du sujet original) Ed Wood1994 Mars attacks !1997
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Synopsis n∞5 - dÈcembre 1999 Utopia n∞200 - fÈvrier 2000 ∞ -
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