Sonatine de Kitano Takeshi
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Sonatine de Takeshi Ki FICHE FILM Fiche technique
Japon - 1993 - 1h34 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Takeshi Kitano
Montage : Takeshi Kitano
Musique : Joe Hisaichi
InterprËtes : Takeshi Kitano (Murakawa) Aya Kokumai (Miyuki) Tetsu Watanabe (Uechi) Masanobi Katsumuru (Ryoji) Susmu Terashima (Ken) Ren Oshugi (Katagiri) Tonbo Zushi (Katajima) Kenichi Yajima (Takahahshi)
L E
Takeshi Kitano (Murakawa - ‡ droite)
D O C U M E N T
PoËme court -‡ la japonaise-,Sonatin montre le minimum pour nous conduir ‡ un maximum de sensations et d rÈflexion. DÕabord, nous faire ressentir la conf sion du monde : la premiËre demi-heur deSonatineest confuse. Succession d conseils de guerre, de rÈunions d mafieux qui parlent dÕaffaires dont no ne savons rien, suite de visages impas sibles, aussi anonymes que les bureaux les dancings, les hangars o˘ tous s retrouvent sans que lÕon comprenn vraiment pourquoi. Et cela nÕa aucun importance. Car il nÕy a pas, dan Sonatine, dÕautre mystËre que le cÏ de lÕhomme. Alors se dÈtache une figure. Celle dÕu de ces petits chefs de la mafia quÕon peut-Ítre, un peu plus remarquÈe qu les autres. TantÙt figure abstraite comme on dirait en peinture. TantÙ figure humaine, mais visage lisse o˘ glissent, pareillement, la joie et la dou leur. Visage-masque : du thÈ‚tre nÙ ? Cet homme nÕÈvoque jamais ni son fut ni son passÈ. Juste une allusion, i extremis - mais peut-Ítre blague-t-il ? ´La premiËre fois que jÕai tuÈ? CÕÈt mon pËre...ªCet homme est l‡, simple ment, face ‡ nous. Il attend. QuÕon vie ne le chercher, ou le tuer... ou quÕo lÕoublie. Avec quelques gardes du corps, il s cache, rÈfugiÈ dans une cabane au bor de la mer. Sur une Óle. AprËs le grouille ment, IÕÈtouffement nocturne, IÕabsur anonymat de la ville, nous voil‡ ‡ l campagne. Sur une petite route dÈserte au milieu des herbes, qui semble n mener nulle part. La cachette est un cul de-sac... qui sÕouvre sur lÕimmensitÈ la mer. Plusieurs fois, IÕimage de cette rout revient. Et lÕon ressent, ‡ chaque fois u peu plus, quÕelle est comme un passag obligÈ : une sorte de pont, de frontiËr pour passer dans un autre monde. Et, e effet, brusquement, le film a pris un tou inattendu. On se dÈlasse. On danse. O joue. Les personnages, moins nombr
maintenant, nous les reconnaissons sans peine. L‡, dans ce nulle part sus-pendu hors du monde, les figures loin-taines sont redevenues humaines. Mais si lÕon danse, cÕest en attendant fusillade. Si lÕon joue, cÕest aussi po risquer sa peau. Un jeu dÕenfant (´papier-puits-ciseauxª) est assorti, pour le perdant, dÕun autre jeu, plus dang reux : celui de la roulette russe ! Une seule balle dans le revolver, hop, on tourne le barillet et on tire ! Le hasard dÈcide de la vie ou de la mort. Sauf quÕici on se f‚che si le jeu est truquÈ. mÍme si cela permet dÕavoir la vi sauve ! Car, dansSonatine, la mort est un jeu comme un autre. Et lÕon ne do pas tricher. Question dÕhonneur. La vie et la mort... Pile ou face... MÍme le rÈalisateur, Takeshi Kitano, sÕamus Non seulement il rÈalise, mais il inter-prËte aussi le rÙle principal... en plus de signer le scÈnario et le montage ! Et sa mise en scËne est un rÈgal. PrÈcise, rigoureuse, inventive. Il sÕamus ‡ nous intriguer avec la silhouette calme dÕun vieux pÍcheur qui marche tra quillement, sur un petit chemin... Il sÕamuse ‡ nous surprendre en dÈsamo Áant sans cesse notre attente. Rien ne se passe jamais au moment o˘ lÕon s attend. Des sÈquences burlesques sur-gissent au milieu de la tension gÈnÈrale. Il sÕamuse ‡ Èveiller notre curiosit Ainsi, des tueurs miment un combat de sumo avec des figurines en papier. Au plan suivant, ils jouent, sur la plage, ‡ Ítre eux-mÍmes des figurines ! Et le metteur en scËne se joue de leur jeu : soudain, un lÈger accÈlÈrÈ nous donne lÕillusion que ces hommes sont rÈell ment des marionnettes ! Puis, la camÈra sÕenvole au-dessus de la piste de sum improvisÈe et rend alors au cercle tracÈ sur le sable son sens, mÈtaphorique, de reprÈsentation du monde. Ici, les tueries sÕorganisent comme u jeu et les jeux, ‡ leur tour, deviennent mortels. Mais Takeshi Kitano a raison lorsquÕil dit que la diffÈrence entre so
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
´cÕest le poids de chaque balle de revol-ver. Ailleurs, les personnages tirent et tuent beaucoup trop, Áa ne signifie plus rien.ª. LÕintensitÈ du sentiment de la mort qui traverseSonatinene fait que rendre, par contraste, Ia vie encore plus prÈcieuse. Car le plus beau dans ce film qui joue ‡ cache-cache avec la mort, cÕest que les morts, eux, ne sont pas des jouets. Ici, la mort dÕun homme nÕest jamais un spec-tacle. Ni corrida (pas de ralentis). Ni clip chatoyant (pas de musique tonitruante, pas de montage effrÈnÈ dÕimages chocs). SonatineprÈfËre nous laisser le temps de voir et de comprendre. Toutes les fusillades sont filmÈes en plans fixes. LÕangoisse monte. La mort, on la voit venir. Elle Èclate sous nos yeux, sans besoin dÕautre violence que la sienne. La mise en scËne sÕefface. Et lÕon est figÈ, ‡ notre tour, lorsque, longuement, nous sommes face ‡ ces tueurs froidement dÈterminÈs, immobiles devant une mort inÈluctable. A force dÕabstraction, nous voil‡ confrontÈs brusquement ‡ nous-mÍmes, renvoyÈs ‡ notre propre fin. Alors les rËglements de comptes aux-quels nous assistons ont une force incroyable. Car le silence et lÕattente sont aussi effrayants que le bruit des armes. Des morts, on en voit. Et du sang, bien s˚r. Mais, plus terrible enco-re est la simple image dÕun crochet qui trempe dans un canal... parce quÕil nous rappelle quÕau bout de la corde, sous lÕeau, un homme meurt, attachÈ, noyÈ. Plus terribles sont les Ètincelles des coups de feu qui surgissent de lÕobscuri-tÈ... Plus terribles leurs reflets dorÈs qui dansent sur le toit des voitures, la nuit, dans le silence dÕun parking dÈsert.... Sonatineressemble ‡ tous ces jeux quÕont inventÈs les hommes, depuis des siËcles, pour se distraire... en attendant la mort. Comme notre vie,Sonatineest une sorte de parenthËse ou, avant dÕÍtre tuÈ, on tue le temps. En sÕamusant. Comme on peut. Comme on peut sÕamu-e,
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tÙt ou tard, forcÈment, nous perdron tous... Ia vie! Philippe Piazz TÈlÈrama n∞ 2364 - 3 mai 199
RemarquÈ parmi les meilleurs films prÈ sentÈs dans la sectionUn certain regar au festival de Cannes 1993(Positi n∞389-390),Sonatinesurprend par s capacitÈ ‡ Èchapper aux codes du fil de genre. Les films de yakuzas, qui met tent en scËne des gangsters organisÈ en une mafia toute-puissante dans l monde des affaires, prolifËrent a Japon, pour un public avide de sensa tions fortes et dÕaventures de malfrat transformÈs en hÈros modernes. De affrontements sanglants, dÕune violenc quasi abstraite, charpentent les rÈcits. Sonatinejoue dÕailleurs sur des rÈf rences obligÈes, pour montrer des com bats ‡ la loyale o˘ lÕon dÈcharge so revolver sans mÍme se protÈger de balles de lÕadversaire, ou pour dÈcrir des comportements sadiques o˘ lÕo obtient la soumission dÕun fÈlon en l soumettant au supplice de la noyade, e o˘ lÕon arrache la confession dÕun en mi en transperÁant sa cuisse de coup de revolver lentement appliquÈs. Mai tout cela ne relËverait que de la pur gratuitÈ inhÈrente au spectacle si le pro pos nÕÈtait ailleurs. Takeshi Kitano n'in crit son film dans un genre dÈfini qu pour mieux le subvertir ou mieux lÕutil ser ‡ des fins insolites : en fait, plu quÕau film de yakuzas,Sonatinepour rait faire penser au film noir amÈricain et mÍme ‡ un certain cinÈma franÁai des annÈes cinquante o˘ des gangster vieillissants rÍvent de raccrocher, mai se laissent entraÓner dans un dernie coup que lÕon pressent, bien s˚r, comm ´ foireuxª. Murakawa, le protagoniste - interprÈt par Takeshi Kitano lui-mÍme -, est san doute un homme fatiguÈ dÕexercer un violence fonctionnelle et sans merci ; il est aussi sans doute las dÕun passÈ
on ne sait rien, mais que lÕon peut im giner comme une longue succession d rËglements de comptes, de brutalitÈs e tous genres, dÕexÈcutions sommaires dÕapplications de contrats sanglant Murakawa - homme sans attaches rÍve dÕune vie diffÈrente. Non pas ta que la violence ou le danger lui soient devenus insupportables, mais parce quÕ commence peut-Ítre ‡ avoir la nostalgi dÕun autre type de rapport avec lÕex tence, notamment avec les femmes: Murakawa rÈvÈlera plus avant dans l rÈcit quÕil est demeurÈ dÕune gran ingÈnuitÈ dËs lors que se prÈsente un relation fondÈe davantage sur les senti ments que sur une attirance physiqu immÈdiate. Ainsi, envoyÈ ‡ Okinaw pour y rÈtablir lÕordre entre deux bande rivales, il comprend trËs vite quÕon l ÈloignÈ de Tokyo pour lÕÈliminer; et trouve dans cette menace de mort qui pËse sur lui, la confirmation que la vraie vie est ailleurs, que le sens de lÕexiste ce peut soudain se cristalliser autour dÕune nouvelle apprÈhension de lÕam et de lÕamitiÈ. MenacÈ dans son repaire - quÕon a fa exploser dans lÕespoir de le supprimer il se rÈfugie avec ses hommes dans un maison abandonnÈe situÈe ‡ lÕÈcart d toute habitation, au bord dÕune plag idyllique. Commence alors lÕÈtrang dÈrive dÕun groupe dÕhommes dÈsÏ vrÈs qui retrouvent le go˚t du jeu et d lÕacte ludique, loin de la violence urba ne qui, jusque-l‡, constituait leur cadr de vie. Kitano invente une Ètrange cho rÈgraphie de danses, dÕamusements s le sable, de jeux pervers - o˘ le che impose ‡ ses hommes une roulett russe dont il est le seul ‡ savoir quÕil n a aucune balle dans le barillet - dÕacte rÈvÈlateurs, tel ce simulacre de sum dans un cercle magique tracÈ sur l sable. Dans ce temps comme suspend qui sÕinstaure, dans ce moment dÕaut plus envo˚tant que la mort continue ‡ rÙder et quÕun Ètrange promeneur ex cute de basses besognes meurtriËres,
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jeune femme, dont il sÕÈprend sans presque sÕen apercevoir. Fragile et spon-tanÈe, fascinÈe par le mutisme de lÕhomme et par sa prÈsence rassurante, elle occupe de plus en plus les pensÈes de Murakawa. Mais il est trop tard pour Èchapper au destin. Le yakuza, fatiguÈ de ses crimes, nÕa plus dÕÈchappatoire. Pour venger ses hommes assassinÈs, il nÕa dÕautre alternative que la violence ; il rÈussit ‡ Èliminer, dans un carnage final, tous les responsables de sa mise ‡ lÕÈcart et de la destruction de sa bande. Loin du bain de sang, l‡-bas sur la plage, Miyuki lÕattend, en vain. Sorti indemne de lÕaffrontement, Murakawa se sait dÈsormais condamnÈ : pour Èchapper aux hommes qui seront immanquablement lancÈs ‡ ses trousses et qui, en quelque lieu que ce soit, le retrouveront, pour Èviter aussi dÕÍtre confrontÈ au bilan dÕune vie quÕil sait dans une impasse, il se suicide... En une construction savante, qui fait alterner les moments de violence fulgu-rante et les parenthËses apparemment gratuites dÕune ´vacanceª entre deux ´travauxª, Kitano installe un rythme sin-gulier, mÈnageant un suspense, non pas tant dans lÕintrigue, ou dans le dÈvelop-pement du rÈcit, que dans la faÁon dont son film va jouer sur les registres quÕil a instaurÈs; moments de pure poÈsie visuelle, gags inattendus -comme la douche improvisÈe qui laisse en suspens les corps savonnÈs, soudain privÈs de rinÁage avec lÕarrÍt de la pluie-, digres-sion sensuelle sur la beautÈ dÕun corps de femme, explosions de violence rÈglÈes comme un opÈra funeste. On a parfois rapprochÈ le film de Kitano dÕun courant du cinÈma amÈricain, celui des frËres Coen et de Quentin Tarantino, une approche qui renouvelle le genre du film noir ou du ´polarª. Une certaine libertÈ de ton pourrait justifier la comparaison : ‡ lÕÈvidence, toutefois,Sonatineest lestÈ dÕune dimension dÕhumanitÈ qui fait dÈfaut aux marionnettes sanglantes de Tarantino. Si lÕon veut faire des rap-
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James Gray, qui, avec sonLittlemÕintÈressent pas vraiment. Ce qui doiReturn, en partie inspirÈ de sa vie, Odessa, retrouve la mÍme intensitÈ dudÈÁoit un peu,changer changera, et cÕest trËs bieHana-Bilui vaut un regard et charge ses personnages dÕuMais je me prÈoccupe avant tout detriomphe ‡ la Mostra de Venise. Ce film poids Èquivalent de dÈtresse existentiel-mon style et de mes projets. Je ferai desest lÕoccasion rÍvÈe de dÈcouvrir ‡ la le. Jouant davantage des temps mortsfilms tant quÕil y a des gens pour lefois un rÈalisateur et un personnage, que des dÈcharges de violence, desvoir, ‡ moins que le sentiment dÕÍtretous deux vraiment pas banals. silences que des dÈtonations - encoresec ne mÕincite ‡ tout arrÍter. Je suis aFranÁois.Gorin que la musique tienne dans le film unedÈpart un comÈdien, et un outsider duTÈlÈrama n∞2495 - 5 novembre 1997 place importante -, Kitano sÕoffre le luxcinÈma. JÕai beaucoup dÕautres cordes dÕune mise en scËne contemplativmon arc. Pour moi, le cinÈma nÕest rie dans un registre qui appelle surtoutdÕautre quÕun gros jouet. lÕefficacitÈ et la surenchËre figurative. TÈlÈrama n∞2524 - 27 mai 1998 inscrit, dans le cadre rigide du film dÕaction, une mÈditation mÈtaphysiqu sur le sens de la mort.Filmographie Jean A. Gili Positif n∞ 411 - mai 1995 Le rÈalisateurSono otoko kyobo ni tsuki1989 Violent cop Takeshi Kitano a 50 ans. SÕil sÕest faitJugatsu1990 France une petite rÈputation dÕauteBoiling point Entretien avec le rÈalisateur depuisSonatine(1993), il est au Japon une vÈritable star et mËne depuis lesAno natsu ichiban shizukana1991 annÈes 70 une carriËre mouvementÈe.A scene at the sea Etes-vous toujours parvenu ‡ tourner les CÕest sur la scËne du manzai (genre d films que vous vouliez faire ? cafÈ-thÈ‚tre nippon) quÕil se fait dÕaboSonatine1993 En gros, oui. Il y a cependant une excep-connaÓtre, avec les sketches satiriques tion :Getting any ?Pour ce film, jÕai d dÕun duo nommÈThe Two Beats. CÕeGetting any1995 faire des compromis. Le budget Ètait l‡ que lui est venu le surnom deBeat limitÈ, et ces rÈductions se font notam-Takeshi, quÕil a gardÈ (et sous lequelKids Return1996 ment sentir dans les scËnes ‡ effets figure au gÈnÈrique deHana-Bi). Il spÈciaux. De mÍme pour les lieux de invente un personnage, au parler vif, auHana-bi1997 tournage : les autoritÈs japonaises ne mimiques expressives. Sa notoriÈtÈ le sont pas trËs coopÈratives ‡ lÕÈgard de mËne au cinÈma. Premier rÙle marquant : cinÈastes, et nous nÕavons pu obteni le sergent Hara duFuryodÕOshim certaines autorisations. (1983). A la fin des annÈes 80, il passe ‡ la Le cinÈma amÈricain reprÈsente-t-il, mise en scËne avecViolent Cop, et selon vous, une menace ? Une source confirme avecBoiling pointun style dÕinspiration ? original mÍlant violence et dÈrision. Les Aucun film ne me paraÓt Ítre une mena-deux films sont inÈdits chez nous, de ce ou une inspiration sous prÈtexte qu il mÍme queA scene at the sea. Puis est fabriquÈ en AmÈrique. vientSonatine, avec lequel il sÕaffirm Documents disponibles au France au-del‡ du crÈneau polar, et commence QuÕest-ce qui va le plus changer dans l Dossier distributeur ‡ sÕexporter. cinÈma des prochaines annÈes ? Cahiers du CinÈma n∞491 - mai 1995 CinÈaste, il nÕen reste pas moins un Je crois que les changements qui me TÈlÈrama n∞2526 - 10 juin 1998 sorte de Coluche japonais, qui multiplie concernent vont se produire... dans le choix des sujets de mes prochains fil Les considÈrations gÈnÈrales lÕexpression cinÈmatographique
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