Soul in the Hole de Gardner Danielle
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Soul in the Hole de Danielle Gardner FICHE FILM Fiche technique
USA - 1996 - 1h33 Couleur
RÈalisatrice : Danielle Gardner
Montage : Melissa Neidech
Musique : Bill Coleman George Sulmers
InterprËtes : Ed ´Boggerª Smith Kenny Jones son Èpouse Ronnet, leur fille Kennyetta lÕÈquipe des KennyÕ Kings et leurs adver-saires les commissaires et arbitres des diffÈrents matchsÉ
L E
D O C U M E N T
Critique
Ceux qui ont vuHoops dreamssaven quÕun docu sur le basket ne sert pas fo cÈment ‡ montrer des matches et de ballons, mais aussi une sociÈtÈ ricaines deux vitesses o˘ les Noirs tentent de sor tir de la rue ‡ la force de leurs smashes Soul in the Holefait dans le mÍme prin cipe, dÈmarrant sur une Èquipe de baske de rue et de Brooklyn (les KennyÕs King pour continuer sur le portrait de sa sta ´Boggerª Smith, jeune Noir Ètonnammen douÈ. Sans discours moraliste ou accusa teur, cet excellent docu laisse un go˚ amer dans les yeux. Si on applaudit au exploits de Bogger, on sourit moin devant le rouleau compresseur dÕun sociÈtÈ qui laisse peu de chance ‡ ceu qui partent de pas grand-chose. E. L PremiËre - Juillet 199
Au centre, il y a le terrain, deux paniers deux Èquipes de cinq joueurs qui sÕaffro tent. Autour du terrain, les entraÓneurs e leur entourage et, derriËre des grilles, l public. Au fond, on aperÁoit la rue, l quartier, Brooklyn.Soul in the Holees un documentaire sur le basket de rue, u film sportif qui retrace les compÈtition de lÕÈtÈ 1993 entre les diffÈrente Èquipes de Brooklyn. Mais, justemen parce que Danielle Gardner part du spor et non dÕidÈes prÈconÁues sur une certa ne rÈalitÈ sociale dont il faudrait rendr compte, cÕest tout un monde qui vient elle comme par accident. Sauf quÕil nÕ l‡ rien dÕaccidentel, juste le rÈsult logique de la rencontre dÕune cinÈaste q sait o˘ et comment regarder et dÕun spo bien particulier. Contrairement ‡ ce qu son nom laisse imaginer, le basket de ru nÕa rien dÕun sport improvisÈ, dÕun si dÈfoulement entre copains : cÕest une di cipline qui possËde ses codes, son histoi re et ses traditions, les joueur dÕaujourdÕhui nÕÈtant jamais que ceux hier encore, admiraient les exploits d leurs aÓnÈs, rÍvant de passer ‡ leur t
de lÕautre cÙtÈ du grillage, dans cet esp ce prÈcisÈment dÈlimitÈ, au cÏur du quartier et pourtant dÈj‡ ailleurs. En tant que sport, le basket permet lÕexpressio (par la puretÈ des gestes passe la fiertÈ) et, comme spectacle, il offre une Èchap-patoire, plaÁant les joueurs au centre de tous les regards, mais avec lÕangoiss dÕun retour de la violence du quartie toujours prÍte ‡ reprendre possession de ce lieu ‡ part - ‡ plusieurs reprises, dans le film, cette peur est palpable qui met en Èvidence la fragilitÈ de cet Ètat de gr‚ce nÈ des matches. CÕest tout cela quÕenregistre la camÈra Danielle Gardner, qui filme les parties de basket avec autant de virtuositÈ que dÕappÈtit, attentive aux gestes de joueurs, ‡ cette dÈbauche dÕÈnergie et cette impression de temps suspendu, de moment dÕexception ‡ saisir de tout urgence avant quÕil ne sÕÈchappe, ce ne manquera pas dÕadvenir puisquÕ basketteur en extension finit inÈvitable-ment par retomber au sol. Mais, en se concentrant sur le sport, la cinÈaste intro-duit aussi de la fiction dans son docu-mentaire, un suspense qui va croissant alors que les tournois se succËdent et qui est dÕautant plus fort quÕil prÈexiste film tout en lui fournissant une trame, et des personnages dont se dÈtachent deux stars (Kenny Jones, IÕentraÓneur de KennyÕs Kings, et Bogger, la vedette d lÕÈquipe) au milieu des seconds rÙles (le KennyÕs Kings) et des figurants (la foul le quartier). A travers le parcours de ceux quÕelle a dÈcidÈ, de facon forcÈment arb traire, de suivre tout au long de lÕÈt cÕest un mouvement qui naÓt et un fenÍtre qui sÕouvre sur Brooklyn, que lÕ sent vibrer comme jamais depuisDo the right thingde Spike Lee - de ce docu-mentaire, on serait tentÈ de dire quÕil e aussi vrai quÕune fiction. Aussi loin de lÕethnologie que du fil bÍtement mode - malgrÈ lÕomniprÈsenc du rap, on nÕa jamais lÕimpression regarder une pub Nike ou un clip de Coolio -, Danielle Gardner filme cette vie
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Ètonnante pour une ´femme blanche de la classe moyenneª, donca prioritrËs loin des gamins de Brooklyn. Elle ne joue pas les touristes mais sÕimmerge dans ce monde, toujours guidÈe par Kenny Jones qui, en tant quÕentraÓneur, est le premier spectateur de lÕaction. Elle filme comme si elle Ètait chez elle, au point que la prÈ-sence de la camÈra ne semble plus poser le moindre problËme, avec une capacitÈ ‡ pÈnÈtrer le rÈel qui sidËre, notamment dans certaines sÈquences hors-basket, comme celle o˘, dans la rue, les jeunes sÕaspergent dÕeau ou, plus tard, lorsquÕelle est tÈmoin dÕun dÈbut de bagarre. Cependant, Danielle Gardner nÕest pas totalement dupe de cette proxi-mitÈ, et des interviews trËs formelles viennent rÈguliËrement rÈintroduire de la distance et rappeler la place de la cinÈas-te (et du spectateur). En cours de route, la rÈalisatrice trouve aussi un autre sujet, plus intime, qui sÕimpose peu ‡ peu au film, lequel tourne ‡ lÕenquÍte sur un personnage, Ed ´Boggerª Smith. LÕattention se focalise sur lui, sur ses exploits de basketteur, sur son passÈ trouble, son prÈsent prÈcaire -en rupture familiale, il vit chez Kenny en quasi-fils adoptif- et son avenir incertain (la fac ou la rue). Il est celui que lÕon cherche, celui dont on parle, un adoles-cent choisi (car la cinÈaste cherche ‡ le connaÓtre) mais un adolescent parmi dÕautres (il nÕest pas lÕexception, juste un individu chez qui les failles sont peut-Ítre plus visibles). En parlant de lui, les autres parlent aussi dÕeux-mÍmes et ce qui se joue alors, cÕest lÕÈmergence de cette parole qui, au-del‡ des seuls mouve-ments du corps sportif, exprimerait les rÍves et les frustrations de quelques indi-vidus auxquels, comme la cinÈaste, on ne peut que sÕattacher. DÕo˘ la stupÈfaction et la joie ressenties lorsque lÕon retrouve certains joueurs, sortis de Brooklyn, sur les images tÈlÈvi-sÈes de matchs universitaires dÕaprËs lÕÈtÈ, comme les (petites) vedettes quÕils sont finalement devenus. DÕo˘ aussi cette
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Gardner ‡ quitter ses personnages, refermer son film, qui suit Bogger dan son universitÈ en Arizona avant de reveni ‡ Brooklyn, et qui sÕachËve en une su cession un peu maladroite dÕÈpilogues de cartons informatifs. Une maladress qui vaut toutes les ÈlÈgances. Erwan Higuine Cahiers du CinÈma n∞525 - Juin 199
Entretien avec la rÈalisatrice
Quel fut le point de dÈpart du film Pourquoi le basket ? Je voulais rÈaliser un film distrayant a sujet dÕune communautÈ dont je n connaissais rien. Revenue ‡ New Yor aprËs un sÈjour de cinq ans e Angleterre, je me suis aperÁue que l ville Ètait pleine de vie, mais je n connaissais rien sur la vie de ces mÙme qui Ètaient dans la rue. LÕambiance d New York me semblait trËs diffÈrente d celle de lÕAngleterre. Je me suis intÈre sÈe au basket parce quÕil me sembla reprÈsenter une sous-culture, un mond particulier, avec ses propres rËgles et u sens de la communautÈ trËs fort. LÕenv ronnement du basket de rue est trËs rapi de, rythmÈ, il bouge sans arrÍt. Cela me permettait Ègalement de faire u film sur les jeunes dÕune maniËre diff rente de celle utilisÈe prÈcÈdemment, savoir ne traitant que de la drogue, de l violence... Ce nÕÈtait pas ce qui mÕintÈr sait.
QuÕaviez-vous lÕintention de montr lorsque vous avez prÈparÈ le film ? Le choses sont-elles apparues dÕelle mÍmes ? Au dÈpart, je nÕavais pas dÕidÈe prÈci Je voulais combattre les idÈes reÁues comprendre la faÁon de vivre de ce jeunes, leur mode de pensÈe, leur mod de vie. Le film est nÈ de la comprÈhen sion que jÕai eue de leur monde. JÕesp que cÕest ce que les spectateurs retie dront du film, quÕils le trouvero agrÈable, Èmouvant, mais quÕil leur
nera ‡ rÈflÈchir. Aux …tats-Unis, tout est noir ou blanc. Je mÕinscris en faux contre ces stÈrÈotype et voulais insister sur le cÙtÈ humain des personnages. Si les spectateurs sÕatt chent aux personnages du film, ils seron amenÈs ‡ rÈflÈchir sur les idÈes reÁues.
Combien de temps Ítes-vous restÈe Brooklyn ? JÕai prÈparÈ ce film pendant un an. A dÈbut, jÕai essayÈ de lire des article mais il nÕy avait quasiment rien sur c sujet. JÕai abandonnÈ et compris quÕil fallait aller vers les gens. JÕai rencontr lÕassistante dÕun entraÓneur qui mÕa sentÈ lÕun des joueurs.
Aviez-vous dÈj‡ ‡ ce moment-l‡ lÕinte tion de rÈaliser un film sur le basket de rue ? Oui, cÕÈtait le point de dÈpart. Au dÈbu cÕÈtait essentiellement un film sur le ba ket de rue, mais au fur et ‡ mesure du tournage, cÕest devenu un film sur le personnes qui le pratiquent. JÕai don rencontrÈ Ed ´Boggerª que tout le mond connaÓt et, qui mÕa fait rencontrer tous le autres joueurs. CÕest ainsi que Bogger est devenu l point central. Je ne voulais pas entrer e relation avec les joueurs par lÕinterm diaire dÕun professeur ou dÕun assist social, mais gr‚ce ‡ un jeune. Je ne vou-lais pas symboliser lÕautoritÈ ‡ leurs yeu mais plutÙt devenir une amie ou un confidente.
Comment cela sÕest-il passÈ avec Kenny ? TrËs simplement. JÕai rencontrÈ Kenn gr‚ce ‡ Bogger et jÕai trËs vite compri quÕil sÕagissait dÕun personnage inc tournable. JÕai choisi Bogger car je l trouvais fascinant, imprÈvisible, charis-matique, un gosse de la rue qui y vit tout le temps. Il est tellement authentique. Beaucoup de personnes nÕavaient jamai vu cela. LÕhistoire de Kenny qui pren Bogger, chez lui, sous sa protection me semble extraordinaire et je devais lÕutil
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
sonnage de caractËre. Il est trËs intÈres-sant, car il a un sale caractËre, il est trËs dÈmonstratif, mais en mÍme temps gÈnÈ-reux, gentil et doux. Il combat les stÈrÈo-types de par sa faÁon dÕÍtre. En voyant le film, on oublie la camÈra, particuliËre-ment pendant les interviews. Il Ètait trËs important que les joueurs se comportent de la mÍme faÁon, quÕils soient ou non devant la camÈra. Cela a pris du temps, il fallait quÕils soient en confiance : ils lÕÈtaient, car ils savaient que je les res-pectais. Ils vivaient leur vie et me lais-saient aller et venir comme bon me sem-blait. Ils sont tellement justes dans les scËnes, tellement vivants quÕon a lÕimpression quÕelles ont ÈtÈ rÈpÈtÈes.
CÕest particuliËrement sensible lorsquÕils Èvoquent les problËmes dÕargent. En France, ce sujet est plutÙt tabou, dans un documentaire. Cela prend du temps. NÈanmoins, dËs le dÈbut du tournage, les jeunes se sont comportÈs naturellement. Ils jouaient aux dÈs, ils pariaient... Il y avait un barbecue. Je ne voulais absolument pas les juger. Je voulais Ítre la plus objective et la plus neutre possible pour quÕils se comportent normalement. SÕils avaient supposÈ que je les jugeais, ils se seraient mÈfiÈs dans leurs rÈponses et ne se seraient pas mon-trÈs tels quÕils sont en rÈalitÈ.
Vous ne travailliez quÕavec une petite Èquipe ? Oui. Je voulais une petite Èquipe de tour-nage, parce que cela permettait de se dÈplacer beaucoup plus facilement. De ce fait, il leur a ÈtÈ plus facile de se fondre au sein du groupe.
Avez-vous aisÈment trouvÈ des finance-ments, avec un tel sujet ? Le tournage sÕest bien passÈ, jÕai reÁu de lÕargent, mais jÕavais besoin de fonds pour le montage. Les cassettes DAT co˚-taient trËs cher. Les financeurs voulaient que je change tout. Le film Ètait ni didac-tique, ni narratif ou ´barbantª, mais drÙle, Il
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nÕÈtait pas simple de trouver des arg ments. La plupart des documentaires son constituÈs de petits bouts de reportage e dÕinterviews, ce que je ne voulais pa rÈaliser. Le film montre Brooklyn de faÁo fort diffÈrente de la vision que nous e avons habituellement, de faÁon beaucou plus humaine, avec de la gaietÈ. JÕ dÈcouvert une communautÈ qui rencon trait plein de problËmes, mais dans l mÍme temps trËs drÙle et pleine dÕÈne gie. Je voulais donner une image humai ne des citÈs.
Avez-vous rencontrÈ des difficultÈs parti culiËres en tournant les scËnes de bas ket ? Il Ètait difficile de savoir comment le matchs seraient filmÈs. Plusieurs camera men trËs expÈrimentÈs sont venus, mai ils ne savaient pas comment filmer l basket. Ils voulaient prendre des grand angles, des panoramiques, mais je n'e voulais pas. Je voulais que le spectateu puisse se sentir ‡ la place des joueurs. Il importait donc de filmer du centre d match. Ils pouvaient filmer tout ce quÕil voulaient tant quÕils ne dÈrangeaient p le cours du jeu. JÕai rÈussi ‡ trouver u cameraman qui parvenait ‡ bien suivr lÕaction. Il fallait faire des zooms penda les actions et donc trouver un endroit o˘ poser la camÈra. Il devait poser la camÈr ‡ un endroit diffÈrent ‡ chaque jeu, e raison de lÕÈclairage, de lÕespace. T Ètait bien rÈflÈchi. Il y avait un tablea avec le match, la date et ce que le joueurs portaient, car ils changeaient d maillot ‡ chaque match. CÕÈtait nÈcessa re pour ne pas commettre dÕerreur a montage, monter des situations aber rantes puisque les plans Ètaient mÈlan gÈs. On ne sait jamais ce qui peut arrive avec autant de participants. A la fin, l cameraman Ètait tellement bon, il connaissait tellement bien leur faÁon d jouer quÕil pouvait la suivre correctemen Il est douÈ. Au dÈbut, jÕai d˚ lui montr ce que je voulais exactement. Tous le joueurs portaient des micros. On enre trait tout ce quÕils disaient. Je portai
casque et entendais donc tout ce qui s passait sur le court, alors que le camera man avait du mal ‡ entendre. Je voulai participer au match et non rester sur le gradins. CÕÈtait difficile.
Village Voicea dit que la musique du fil deviendrait lÕun des meilleurs disques d rap. La bande son a ÈtÈ refaite sept ou hui fois, car, comme il y avait plein de chan sons, se posaient des problËmes de droi et certaines Ètaient ÈliminÈes.
Comment sÕest opÈrÈ le choix des cha sons ? Avec des DJ ? Il y avait plein de disques, plein de cas settes - pop, annÈes 60É -, les morceaux de rap ne devaient pas tous Ítre iden tiques, ils devaient coller parfaitemen aux images. Chaque chanson a so propre son. La musique devait apporte quelque chose ‡ lÕimage. CÕest pour ce raison que le film crÈe de la fiction Chaque match a une ambiance diffÈrente La musique nÕest pas l‡ pour remplir d ´blancsª, mais est appropriÈe ‡ chaqu situation.
Avez-vous quelque chose dÕimportant ajouter sur le film ? Plusieurs personnes dÈtestant le rap son allÈes voir le film et mÕont alors demand la BO. JÕai converti plein de gens [rires JÕai d˚ aller piocher de vieux morcea de funk, car ils semblaient mieux coller telle ou telle autre situation, dans prËs d 10000 albums - jÕai des amis qui colle tionnent les disques ! Tout le monde fai la mÍme chose sur les BO. CÕest un Èl ment supplÈmentaire que jÕai utilisÈ.
Etes-vous tentÈe par la rÈalisation dÕun fiction ? JÕai vraiment choisi de rÈaliser des doc mentaires. Ce documentaire a ÈtÈ trË prenant. Je dois trouver un sujet qui mÕintÈresse vraiment pour en faire u film. Il se pourrait que jÕutilise une histo
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fÈrent. Aucun de mes films ne peut Ítre liÈ ‡ un autre. On rencontre parfois dans les documentaires des Ítres beaucoup plus intÈressants que les personnages de fiction. CÕest pour cette raison que je recherche une histoire qui me procurerait autant dÕÈmotions, qui soit aussi intense que les documentaires que jÕai filmÈs. -Propos recueillis par F. Vila traduction : Virginie Grel Dossier distributeur
La rÈalisatrice
Danielle Gardner est new-yorkaise, elle rÈalise et produit des films depuis huit ans. Elle a dÕabord travaillÈ ‡ Londres pour Channel Four, Thames Television et BBC, puis aux Etats- Unis pour PBS. Elle a rÈalisÈ des films traitant de sujets aussi divers que la peine de mort, le MarchÈ Commun EuropÈen ou encore lÕespionna-ge pendant la Guerre froide. Soul in the holeest son premier long mÈtrage.
Filmographie
Moyens mÈtrages documentaire Last supper Weegee 1992 and all that Spies : in from the cold The world this week madness The combat film The star
Long mÈtrage documentaire
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