Stormboy de Safran Henri
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Stormboy de Henri Safran FICHE FILM Fiche technique
Australie -1976 - 1h30
RÈalisateur : Henri Safran
ScÈnario : Sonia Borg d'aprËs le roman deColin ThieleStormboy
Image : Geoff Burton
Musique : Michael Carlos
InterprËtes : Greg Rowe (Mike ÔStormboyÓ) Peter Cummins (Hideaway Tom, le pËre) David Gulpilil (IÕaborigËne) Judy Dick (IÕinstitutrice) Tony Allisson (le policier) Michael Moody Graham Dow Frank Foster-Brown Eric Mack et les pÈlicans dressÈs de Gordon Noble
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pas le moins Ètonnant dans le film quÕo qualifiera peut-Ítre rapidement dÕÈcol gique alors quÕil nÕest quÕhumaniste. adultes qui y mËneront leurs enfants ne l regretteront pas. Guy Allomber
La Saison CinÈmatographique 8
Sur fond dÕocÈan, Storm Boy raconte co ment lÕon apprend ‡ devenir grand. coup de trahisons, ‡ coup dÕabandons, coup de tristesses secrËtes... Bien s˚r, il a les magnifiques horizons de l'Óle, IÕherb haute et les beaux oiseaux blancs ; il y le copain de cavale, il y a le soleil br˚lant Mais, noyÈ dans de splendides paysages le petit Storm Boy reste seul ‡ affronte sa dÈtresse. Dans une dÈbauche de panorama superbes, comme secouÈs par le vent, l petit garÁon apprend ‡ se colleter a monde. FiËrement, courageusement Lyrique, par lÕimage, le film se fait alo pudique dans le sentiment. Entre ciel e mer, un magnifique chant dÕamour lÕenfance nue. Fabienne Pascau
TÈlÈrama n∞1660 -nov.8
Les relations avec les abori gËnes : un peu trop "gentilles" ?
LÕaborigËne Fingerbone Bill, interprÈtÈ p Gulpilil, explique quÕil est condarnnÈ vivre en solitaire, loin des siens parc quÕil a jadis enfreint la loi de sa tribu e Èpousant une femme blanche - laquelle mauvaise femme, lÕa dÕailleurs aband nÈ par la suite. Autrement dit, le trist sort de Bill incombe d'abord aux rites de gens de sa race. Le dÈtail paraÓt anodin ; il compte cependant car il polarise le spec tateur autour d'un cas individuel et excep tionnel en occultant la situation actuell des Noirs d'Australie. Ajoutons que la fra ternitÈ, lÕamitiÈ entre I'enfant blanc, IÕa rigËne et leurs pÈlicans ont un cÙtÈ u peu trop "gentil", trop sympathique o˘ lÕo
sent, ‡ travers la fiction, la bonne moral sous-jacente. Ces remarques dÕordre idÈologique pe vent paraÓtre un peu sÈvËres ; elle nÕenlËvent rien aux qualitÈs dÕun film ailleurs admirable et qui est bien au-des sus de la moyenne des productions quÕo offre gÈnÈralement aux jeunes publics. AndrÈ Cornan La Revue du CinÈma n∞ 326 -mars 7
Anecdotes sur le tournage d film
Les prises de vues ont dÈbutÈ par un bea jour de mai 1976 dans dÕexcellente conditions. Et puis, le temps a commenc ‡ devenir capricieux : quand il fallait quÕ pleuve, le soleil brillait ; quand on aurai eu besoin de soleil, il se mettait ‡ pleu voir. Impossible de faire rouler le camions trop prËs de la mer en raison de vagues dÈferlantes et, chaque jour o presque, il fallait sortir quelque vÈhicul du sable mou o˘ il sÕÈtait enlisÈ. Le vagues cinglaient les acteurs et les tech niciens, emportaient les accessoires, le claps, mÍme la camÈra. CÕÈtait devenu u spectacle quotidien que de voir le membres de lÕÈquipe se ruer dans lÕe glacÈe pour rÈcupÈrer leur matÈriel. Pour tout arranger, les pÈlicans, entraÓnÈ par Gordon Noble dans la piscine de l maison de production, retrouvËrent l go˚t de la libertÈ. Gordon dut leur fabri quer un enclos et sÕoccuper dÕe constarnment. Ils sÕÈtaient pris de passio pour les gens et pour les vÈhicules, et toutes ailes dÈployÈes, ils poursuivaien les voitures, ou bien aprËs avoir Èmis de cris gutturaux, ils descendaient brusque ment en piquÈ sur un des membres d l'Èquipe. Les prises de vue ont durÈ quatr semaines et, pendant tout ce temps, l population locale a ÈtÈ non seulemen intÈressÈe par le tournage, mais sÕe aussi montrÈe dÕun grand secours po tout le monde, quÕil sÕagisse de prÍter d
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
de fournir des vÍtements ‡ ceux qui avaient trop froid (...). Une des scËnes les plus difficiles Ètait celle du naufrage, ‡ cause des marÈes et des courants. LÕendroit est sauvage et assez impressionnant ; Ies pÍcheurs prÈ-fËrent lÕÈviter. Le propriÈtaire du bateau, Bob Moss, nerveux et complËtement ha-rassÈ, rÈussit ‡ naviguer dans ces eaux dangereuses avec beaucoup dÕhabiletÈ, mais il y perdit la moitiÈ de son Èquipe-ment, et on a d˚ faire appel aux sauve-teurs de Port Elliot pour plonger afin de le rÈcupÈrer....Storm Boy fut transfÈrÈ ‡ AdelaÔde pour Ítre terminÈ en studio. Presse professionnelle -1981
Comment lÕon apprend ‡ deve-nir grand
Dans un site sauvage et grandiose de la cÙte australienne autour de la pauvre cabane de pÍcheur de son pËre, Storm Boy, son ami lÕaborigËne et leur pÈlican prÈfÈrÈ, "Monsieur Perceval" parviennent ‡ prÈserver leur merveilleux environne-ment naturel. Mais un jour viendra o˘ Storm Boy devra choisir entre la poursuite de cette existence isolÈe et lÕintÈgration dans Ia vie civilisÈe qui pourrait commen-cer par l'Ècole. AndrÈ Cornand La revue du CinÈma n∞326- 1978
Pour mieux comprendre le film : LÕAustralie et le problËme aborigËne
L'Australie La plus grande Óle du monde (7 704 000 2 km ),composÈe principalement de dÈserts, et dont la faible population -environ 14 millions dÕhabitants - est prin-cipalement concentrÈe dans les villes et sur la cÙte Sud-Est. Son insularitÈ et son isolement trËs long ont permis le dÈveloppement d'une flore '
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oiseau de paradis, koala, etc.) -le pÈlica Ètant, lui, un oiseau beaucoup plus uni versel. DÈcouverte par les Portugais en 1605 explorÈe par les Hollandais, Cook y dÈbar qua en 1770 les premiers colons anglais Botany Bay ; elle bÈnÈficie de la dÈcou verte de mines dÕor en 1851 et du dÈv loppement de l'Èlevage du mouton. Sur le plan administratif, les six colonie fondÈes au XIXËme siËcle, devenue Ètats, se sont fÈdÈrÈes en 1900 pour for ner les Etats-Unis d'Australie "Commonwealth of Australia". La capital fÈdÈrale Canberra a ÈtÈ fondÈe en 1913. Le film est situÈ dans la rÈserve naturell des Coorong sur la cÙte Sud.
Les aborigËnes Les aborigËnes, de race noire, formen une population trËs ancienne (plusieur millÈnaires). A la fin du XVIIIËme siËcle ils Ètaient entre 3 et 400 000 ; largemen dÈcimÈs par la colonisation, ils ne son plus guËre que 40 000, auxquels peuven Ítre ajoutÈs 30 000 mÈtis. RefoulÈs ver lÕintÈrieur, on les trouve surtout e Australie occidentale, dans le Nord d Queensland et dans le Territoire du Nord. Quelques tribus vivent encore complËte ment isolÈes dans dÕirnmenses "rÈserve concÈdÈes par le gouvernement, nomade se dÈplaÁant par groupes de 5 ou 6, s nourrissant de produits de la chasse ou d la cueillette sans connaÓtre ni agricultur ni Èlevage. DÕautres, nombreux, ont ÈmigrÈ ‡ la vill main dÕÏuvre sans qualification souven dÈcimÈe par lÕalcoolisme. Entre ces de extrÍmes, certains groupes se sont sÈden tarisÈs, dans lÕintÈrieur, et participent lÕexploitation agricole. Si la vie matÈrielle des tribus est primiti ve, IÕorganisation sociale et rituelle de c groupes, souvent sans contacts entre eux est, elle, trËs complexe. Chaque tribu est composÈe de petit groupes, vivant une grande partie d lÕannÈe ensemble, et qui considËrent u secteur du territoire tribal comme leu
"pays". Les divisions sociales et les rËgle de parentÈ dÈterminent la vie de la tribu Ie mariage se fait en gÈnÈral ‡ lÕintÈrie de la tribu, le plus rÈpandu Ètant entr cousins croisÈs du second degrÈ. "Les aborigËnes font face aux retour constants de la sËcheresse et aux alÈa alimentaires en intÈgrant les espËce naturelles et la pluie ‡ leur ordre social e moral. Ils instaurent avec elles une paren tÈ rituelle : au sein de la tribu, chaqu groupe nÕest pas seulement compos dÕhommes et de femmes, mais il est li par des liens de parentÈ avec plusieur espËces (Èmeu, pigeon, kangourou, etc.) Le groupe (clan) porte le nom dÕune de c espËces qui est son totem. Ceux qu appartiennent ‡ un totem ne doivent pa lui porter atteinte ou le manger, lui n aucune autre espËce proche, sauf en ca dÕextrÍme nÈcessitÈ, et alors sÕimpo une cÈrÈmonie appropriÈe. En contre-par tie, le totem assiste les membres du cla ‡ lÕÈtat de veille comme dans les songe leur transmettant certaines inforrnation et leur rendant des forces en cas de mala die. (Encyclopaedia Universalis,tome 2, articl "Australiens, aborigËnes") Les mythes et le rituel aborigËnes sÕexpr ment en particulier dans lÕart (y compris l peinture corporelle), la poÈsie, la musiqu et la danse. Ils sont caractÈrisÈs par l croyance ‡ la prÈexistence, puis ‡ lÕinca nation, puis ‡ la rÈincarnation (cf.l'Èvoca tion faite par Main de Fer : dÈcoupage 3Ëme sÈquence, 3Ëme scËne). Afin de "protÈger" les aborigËnes, IÕEt australien a ÈtÈ amenÈ ‡ prendre un cer tain nombre de mesures : IÕAboriginal an Torres Strait Islanders Act (1971) qu amende "LÕActe de prÈservation et et d protection des aborigËnes", IÕActe d droits territoriaux des aborigËne (Territoire du Nord) en 1976. Mais cett lÈgislation est en fait trËs sÈvËre, le autochtones n'Ètant pas propriÈtaires de terres sur lesquelles ils sont parquÈs (i n'existait dÕailleurs pas de propriÈtÈ ind viduelle - elle Ètait tribale - chez le groupes aborigËnes), immenses domaine
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agricoles o˘ ils travaillent durement, sous contrÙle Ètroit des autoritÈs. Un mouve-ment de revendication "nationale" abori-gËne existe cependant surtout depuis le dÈbut des annÈes 70.
Les carences de mËre nature TournÈ dans la rÈgion dÕAdÈlaide, cÕest-‡-dire sur la cÙte de lÕAustralie MÈridionale, Stormboy bÈnÈficie d'un dÈcor pouvant alimenter les rÍves les plus exigeants des dÈfenseurs de la nature. Encore fallait-il que le cinÈma sache intÈgrer dans ses images cette beautÈ. Geoff Burton, le directeur de la photographie du film, y parvient sans aucune affÈterie, sans cher-cher ‡ forcer son talent, respectant un cadre sublime avec lequel sÕest Ètablie une rare connivence. Le rÈsultat est un style ‡ lÕÈloquence trËs sobre, ÈquilibrÈ, que renforce une utilisation franche mais jamais criarde de la couleur, style lui-mÍme naturaliste en somme, rendant compte au plus juste des qualitÈs visuelles d'un monde lagunaire entre sable et ocÈan. Mais un monde pour qui ? Un vol de pÈlicans ouvre puis ferme le rÈcit deStormboy, ce qui pourrait Ítre une sorte de rÈponse. Pourtant, Tom Hideaway et son fils Mike, dit "Stormboy", comme "Main de fer" IÕabori-gËne semblent vivre en parfaite harmonie avec ce coin de paradis terrestre o˘ il n y a pas que des oiseaux. La mise en scËne calme d'Henri Safran, la photographie tranquille de Geoff Burton confirment lÕune et lÕautre ce point de vue. Toutefois lÕhomme n'est pas un prÈdateur irrespon-sable (les deux chasseurs) ou un pollueur (les pÍcheurs rejetant leurs boÓtes de biËre). CÕest le cas de Tom, et celui de "Main de fer". Sinon, comme I'annonce ce dernier et comme le montre le film, la nature se met en colËre. Car siStormboypropose, en termes simples, une alliance possible de I'homme avec la nature, IÕanimisme traditionnel auquel se rÈfËre "Main de fer" - "Le pÈli-can a donnÈ naissance ‡ lÕhomme" - --
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‡ faire basculer le film vers un romantis-pÈlican, oiseau symbole, avec sa cÈlËbrMike et de son pÈlican, ne peut pas se me rousseauiste moins innocent quÕil npoche nourrissiËre, de la maternitÈsÈparer de la pensÈe qui sous-tend le paraÓt d'abord. CÕest sans doute pourquCertes, c'est Mike qui alimente lelivre quÕil adapte, pensÈe trËs orientÈe on a voulu voir, en Henri Safran, une sorteoisillons, les materne, mais cette inververs la scolarisation formatrice de lÕindivi-de continuateur de Flaherty, I'image desion des rÙles procËde nÈanmoins de ldu et donc trËs critique envers le mode de Mike se confondant alors quelque peumÍme quÍte, de la mÍme fonction que lvie imposÈ ‡ lÕenfant par son pËre. Car si avec celle du petit garÁon deLouisianapËre nÕassure pas et que Mike doit bieHenri Safran ne dÈveloppe guËre lÕimage storytrouver dÕune maniËre ou d'une autr, du grand documentariste amÈri-de I'institutrice venue rendre visite ‡ Mike cain. On se souvient que le garÁon desPourtant, malgrÈ tous ses efforts, et ‡ let dÈplorant implicitement sa situation bayous, en accord lui aussi avec sa propresuite dÕune conversation surprise entrdÕenfant abandonnÈ ‡ lui-mÍme, c'est nature protectrice, dÈcouvrait avec surpri-Tom, son pËre, et "Main de fer", IÕaborigquand mÍme bien de cela quÕil s'agit. se mais non sans apprÈhension le mondene, IÕenfant s'enfuira un beau matin eColin Thiele, auteur de nombreux romans industriel sous la forme de foreusesville pour, avouera-t'il, retrouver sa vraidontStormboy, destinÈ ‡ la jeunesse, fut venant exploiter le pÈtrole de Louisiane.mËre quÕil croit toujours vivante. CommdÕabord un enseignant, directeur d'une Mike, le "Stormboy", est certes son cou-si la nature, finalement, nÕavait pas coÈcole normale ‡ AdÈlaide. Si la fonction sin. A demi sauvage, ami des pÈlicans,plËtement rÈpondu ‡ sa demande.fait lÕhomme, il ne fait pas de doute qu'el-initiÈ aux grands mystËres de la natureUne nature, donc, qui nÕest pas si parfale peut aussi diriger lÕÈcrivain. Et forte-par "Main de fer", il est un petit roi Èlu parte. CÕest le contre-mouvement, le granment influencer un film. les oiseaux. Ce premier grand mouvementretour de balancier du film, la sÈparatioDossier de presse est indiscutable et entre pour beaucoupradicale avec les thËmes spÈcifiquemen dans sa sÈduction. Et si des machines ne"flahertiens". MËre Nature a de viennent pas encore perturber son territoi-carences. Peut-Ítre mÍme n'est-ell re, la civilisation, c'est-‡-dire la ville voisi-qu'illusion, tout juste abri pour marginaux ne, nÕen est pas moins perÁue commpour les exclus de la sociÈtÈ humaine Le rÈalisateur agressive : attaque nocturne de la cabane"Main de fer", qui a bafouÈ les lois de s paternelle par des voyous, les chasseurstribu, Tom qui ne se remet pas de la trahi NÈ ‡ Paris en 1932. CollËge Turgot. tueurs de pÈlicans, le policier qui veutson de sa femme, sont des individus iso Groupe thÈ‚tral en 1946. PremiËre pro-arrÍter "Main de fer". Ces ÈlÈments, pour-lÈs, atypiques et ne reprÈsentent pas, e duction amateur :Our townpar Thornton tant, restent secondaires et "Stormboy"somme, cette sociÈtÈ. Et surtout, IÕu Wilder en 1948. Etudie la comÈdie, le nÕaccepte quÕen partie I'hÈritagecomme I'autre, ne peuvent pas Ítre de chant et la danse jusqu'au service militai-lÕauteur deNanouk IÕEsquima,upoints de repËre pour le petit Mike voire re en 1952. Etudes ‡ l'Institut franÁais du mÍme lui tourne le dos.enfant sans statut dont le devenir est de film (un an). Se rend en Australie en 1955, Stormboy, en effet, creuse son propreplus nÈbuleux. Tom, tout particuliËrement pour rendre visite ‡ des parents et Èchap-sillon et, sous lÕapparente simplicitÈ dnÕa pas ‡ transmettre ‡ son fils son propr per ‡ la guerre dÕAlgÈrie. Safran signe en son propos, explore des galeries bien plusrejet du monde. Or il va, dans une de 1960 un contrat avec la "Australian compliquÈes, Le petit Mike n'a plus depremiËres scËnes, jusqu'‡ interdire Broadcasting Commission" et produit de mËre. "Elle est morte", dit son pËre.Mike I'usage d'un poste de radio qui ser nombreux documentaires. NaturalisÈ aus-Inconsciemment, "Stormboy" va donc lajetÈ ‡ la poubelle, prÈparant ainsi le ter tralien en 1963. A nouveau en Europe en rechercher ailleurs et la trouver, peut-Ítre,rain ‡ un vÈritable autisme social. Certes 1966 o˘ il produit et rÈalise en 1975-76 justement dans cette nature qui lÕentourle rÈalisateur nÕinsiste pas plus l‡ qu son premier long mÈtrage. et qui multiplie les signes proprementprÈcÈdemment cherchant avant tout maternels. NÕest-elle pas, dÕailleurs, nomÈnager un Èquilibre entre les tendance mËre ‡ tous ? La voici, en tout cas, souscontradictoires de son film - glorificatio lÕaspect d'un bonhomme tout noir - et qde la nature, nÈcessitÈ de la culture - qui fait d'abord peur ‡ Mike - surgi de nulles'organise ainsi autour dÕun mouveme part si ce nÕest directement de seFilmographie proprement dialectique. entrailles. C'est "Main de fer", quiReste queStormboy, malgrÈ tout le char I'accueille comme "son enfant", lui fait lame dÕune mise en scËne inscrivant amo Stromboy1976 cuisine, IÕÈduque et mÍme lui donne soreusement le visage d'un enfant dans l premier livre, lui apprend lÕalphabet. Usuperbe site de la cÙte australienne, mal autre signe, non moins Èvident, est
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