Tango de Saura Carlos
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Tango de Carlos Saura FICHE FILM Fiche technique
Espagne/Argentine - 1998 - 1h55 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Carlos Saura
Montage : Julia Juaniz
CamÈra : Vittorio Storaro
Musiques : Lalo Schifrin
InterprËtes Miguel Angel Sola (Mario Suarez) Cecilia Navora (Laura Fuentes) Mia Maestro (Elena Flores) Juan Carlos Copes (Carlos Nebbia) Carlos Rivarola (Ernesto Landi) Sandra Ballesteros (Maria Elman) Enrique Pinti (Sergio Lieman)
L E
D O C U M E N T
Critique
BÈnÈficiant du plus gros budget de lÕhi toire du cinÈma argentin, Saura a voul sublimer lÕÈpopÈe crÈative dÕune nati entiËre dÕÈmigrants. Pour ce faire, il magistralement mis en scËne, en studio des chorÈgraphies classiques o contemporaines. Il a eu Ègalemen recours ‡ un cadre fictionnel ‡ mon sen inutile : un rÈalisateur de cinÈma (Mario qui, tout en coordonnant le grandios musical, rÍve dÕavoir une aventure av une jeune danseuse adorÈe et menacÈ de mort par un richissime imprÈsario. L rÈfÈrence auxChaussons rouge aurait de toute faÁon ÈtÈ Èvidente dan la prÈcision et lÕinspiration des dans (sauf, peut-Ítre, celle sur le massacr desdesaparecidosqui semble avoir Èt confiÈe ‡ une seconde Èquipe, histoir de lancer un message politique). Le vrai protagoniste nÕest ni Mario ni le maÓtr Saura, qui sÕidentifie ‡ ses affres, mai bien lÕextraordinaire camÈra de Vittori Storaro, seule et en mouvement, du pre mier au dernier plan. Explorations esthÈ tiques trop belles pour les mots, un continuelle interaction de rideaux e trois dimensions, murs-miroirs, ombres silhouettes, couleurs changeant ‡ vue lumiËres et harmonies intenses. MaÓtr Storaro Ètrenne ‡ cette occasion le s tËme Univision qui permet un resp absolu des formats originaux lors de projection tÈlÈvisÈe. Lalo Schifrin, co positeur hollywoodien nÈ ‡ BueÒ Aires, a stylisÈ les sons de lÕaccord et des autres instruments traditionn Mia Maestro (sic), la danseuse, est u actrice dÈbutante au profil ÈlÈg dÕAudrey Hepburn. Musique, Maestr Lorenzo Cod Positif n∞449/450 - Juillet/Ao˚t 19
En voil‡ donc un projet ambitieux, e voici une bien belle dÈclaratio dÕamour... Carlos Saura aime la dans la musique et les images, toute so Ïuvre sÕen est inspirÈe, plusieurs de se films se sont nourris de ces relation tragiques et passionnÈes entre le corps, le rythme musical et lÕÈcritur scÈnique. AvecTango, il poursuit so pas de deux dans cet univers quÕil adm re et qui semble plus que nul autre l fasciner.(É) Mais l‡ o˘ la british Sally Potter peignait une trajectoire indivi duelle, presque intimiste, lÕhispaniqu Carlos Saura va puiser aux origines pou nous faire un portrait du tango qui res semble ‡ une fresque. Depuis les pre miers pas maladroits des immigrant fraÓchement dÈbarquÈs dans le port d Buenos Aires jusquÕaux figures plu sophistiquÈes des cabarets, lÕhistoire d tango dÈfile sous nos yeux. Carlos Saur nÕoubliera rien dans sa peinture, pa mÍme les heures noires de la dictatur argentine, lorsque lÕon augmentait l son des transistors pour masquer le cris des torturÈsÉ Mais tout ceci serait fade entreprise sÕ nÕy avait derriËre une vraie histoire d cinÈma, si le propos ne sÕappuyait s une fictionÉ (É) PortÈ par son sujet,Tangoes
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Si lÕon pouvait scinder en deux blocs le nouveau film de Carlos Saura, il faudrait en louer sans rÈserve la partie vouÈe au tango stricto sensuÉ Les chorÈgra-phies, classiques et contemporaines, y sont magistrales, impeccablement cap-tÈes par la camÈra de Vittorio Storaro (le chef opÈrateur de Bertolucci), parfaite-ment rythmÈes par les orchestrations de Lalo Schifrin (qui fut le conseiller musi-cal dÕAstor Piazzolla avant de devenir une valeur s˚re ‡ Hollywood). Mais cette virtuositÈ ne saurait faire oublier queTangoest aussi un film de fiction. LÕhistoire dÕun grand metteur en scËne argentin qui prÈpare un grand film musical sur le tango et lÕhistoire de lÕArgentine. Tous les poncifs sur les ver-tiges de la crÈation, la confusion de lÕÏuvre et de la rÈalitÈ sont convoquÈs ‡ la chaÓne. Et passons sur lÕidylle exaltÈe entre le crÈateur et sa jeune premiËreÉ BardÈ de cautions officielles (cÕest le film le plus cher jamais produit en Argentine, supposÈ reprÈsenter lÕhistoi-re et la culture de ce pays jusquÕaux pro-chains oscars), gonflÈ de messages Èdi-fiants (en substance : lÕartiste doit rÈsis-ter ‡ toute pression politique ou mercan-tile),Tangoest un film culturellement correct et tranquillement mortel. Louis Guichard ∞ -
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Qui peut imaginer le tournag sur le tango, sans passion ? ment commecomposante d mais aussi comme ÈlÈment sus de crÈation lui-mÍme. C quoi, ce ne fut pas une dÕentendre Carlos Saura rÈp sionnÈment oui ‡ lÕidÈe du argentin Juan C. Codazzi, d film sur le tango. Saura dont lÕamour pour l sÕest jamais dÈmenti dep Gardelet la prime enfance, cÈ par entreprendre la tournÈ et des milongas (lieux o˘ s tango, bal), a ÈcoutÈ des di disques, a visionnÈ des di films : Òce projet nÕavait de explique t-il, que si jÕavais l de mÕimprÈgner complËt lÕesprit du tango ; il Ètait ho tion que je me contente simp tourner un film musicalÓ. L Ètait de combiner le cÙtÈ terre tango, une musique de rue, populaire, et le cÙtÈ symb tango. Un mÈlange Ètonnant lisme et dÕextrÍme complexit ÒJÕÈtais persuadÈ que les essentiels devaient Ítre la ch et la lumiËre : lÕimpact visu dÈterminant. Il me fallait un c dÈcors qui ne dÈtournent pas du public de la musique et de poursuit Saura. ÒSi le scÈ indispensable, il devait Ítre l mentaire possible afin que lu se substitue pas ‡ la musique. chorÈgraphe, le chef opÈrateu de ballet et les musiciens, il n mentalement que trois person damentaux dans cette histoire Lalo Schifrin qui dÈbuta com et conseiller musical dÕAst constituait un choix idÈal p projet : Ònous savions en quelle direction nous voulions nous nÕavions pas la moindr faÁon dont tout cela se ter CÕÈtait un dÈfi particuliËre tantÓ se souvient Lalo Schifri
La bande originale comprend des air dÕOsvaldo Pugliese, de Juan dÕArien de Franscisco Canaro, dÕHoracio Salga dÕAstor Piazzolla et dÕautres compo teurs argentins attitrÈs mais aussi des morceaux inÈdits composÈs pour lÕocc sion par Lalo Schifrin : ÒJÕignore ‡ qu point jÕai ÈtÈ capable dÕÈchapper lÕinfluence de musiciens que jÕadmi mais je me suis efforcÈ de produir quelque chose de personnel en utilisan le son, sinon le style de grandes forma tions orchestrales des annÈes 40 et 50. En plus des instruments traditionnels, jÕai Ègalement fait appel ‡ de ensembles philharmoniques et ‡ u chÏur de quatre vingts chanteurs. Ce nÕest pas la rËgle dans ce genre d musique, mais ‡ la fin, cÕest cependan du tangoÓ. Vittorio Storaro, le virtuose italien de lÕimage et de la lumiËre est le troisiËm mousquetaire de cette histoire. So premier voyage ‡ BueÒos Aires a ÈtÈ u voyage initiatique dans lÕempire de sens. ÒJÕÈtais curieux de comprend pourquoi le tango Ètait aussi profondÈ ment Èmouvant, comment il possÈdai un aspect mythique aussi puissant, o˘ se trouvaient ses origines et de quelle faÁon, il avait dÈbutÈ ?Ó La rÈponse cette question Ètait ‡ deux pas de che lui, dans les propos de son propre pËre : ÒDu jour o˘ le cinÈma a appris le langa
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poÈtiqueÓ et le fils de prolonger : ÒOn raconte gÈnÈralement les histoires avec des mots, ce qui se fait toujours au dÈtriment de la musique et de lÕimage... jÕutilise la lumiËre comme un moyen de ce qui relËve de la rÈalitÈ, lÕombre comme ce qui Èmane de lÕinconscientÓ. A la prÈsence de ce trio de talent, il fal-lait une Ètoile. Elle figure au gÈnÈrique deTangosous le nom du danseur mon-dialement connu, Julio Bocca, dont cÕest la premiËre expÈrience au cinÈma. NÈ en 1967 ‡ BueÒos Aires, Julio Bocca est considÈrÈ comme lÕun des meilleurs interprËtes de danse classique et contemporaine au monde. Il a commen-cÈ par suivre lÕenseignement de sa propre mËre, Nancy, ‡ lÕ‚ge de quatre ans. A dix huit ans, il a obtenu sa pre-miËre consÈcration internationale en dÈcrochant la mÈdaille dÕor du concours international de danse ‡ Moscou. EngagÈ immÈdiatement comme danseur Ètoile de LÕAmÈrican Ballet Theater de New-York, il se produit avec les plus grandes troupes du monde : le Royal Ballet de Londres, le BolchoÔ ‡ Moscou, lÕOpÈra de Paris et bien s˚r, le cÈlËbre thÈ‚tre Colon de BueÒos Aires. Avec sa partenaire Eleonora Casano, il a fondÈ en 1990, le ballet Argentino avec lequel, ils ont effectuÈ une tournÈe ‡ travers le monde. A son rÈpertoire figure systÈma-tiquement un hommage au tango.
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deTangofilms en onze ans. Dede Carlos Saura a durÈ dix semaines. En partie en dÈcors naturelsfrappÈ(1967) auxYeux mais principalement sur un spectaculai-Par la suite Carlos Saur 2 re plateau de 1200 mdans les studiossieurs films musicaux cÈ Baires en grande banlieue de BueÒosmonde entier parmi lesq Aires. Pour ce faire, la technologie lasang(1981),Car plus moderne a ÈtÈ utilisÈe : trois camÈ-Flamenco(1995). Au co ras Arri Technovision ont ÈtÈ importÈesrante ans de carriËre, il pour lÕoccasion, lÕenregistrement en sbreuses distinctions ‡ C direct a ÈtÈ effectuÈ ‡ lÕaide de deuau Festival de New-York, magnÈtophones huit pistes du modËleSan-Sebastien, ‡ Londres Tascam DA 88. La post-production sÕeIl a mÍme ÈtÈ prophËte dÈroulÈe dans les laboratoires romainsrecevant en 1991 deux G de Technicolor, tandis que les effetsdes CÈsar) pourAy Carm optiques et numÈriques ainsi que leDos mixage Ètaient rÈalisÈs aux studios Finewood de Londres et Exa de Madrid. Ionesco avait coutume de dire quÕ‡ forc de caresser les cercles, ils devenaient vicieux. Avec les Argentins, ils redevien-Filmographie nent ronds.Tangode Carlos Saura, le film le plus cher jamais produit en Argentine, lÕa ÈtÈ par la SociÈt Les voyous Argentina Sono Films. Cette sociÈtÈ avait ÈtÈ ‡ lÕorigine du premier film pa La charge des brigand lant rÈalisÈ en 1931 dans ce pays. Il sÕappelait dÈj‡Tango. Longue vie ‡ La chasse Argentine Sono. Longue vie au tango. Dossier distributeur Peppermint frappÈ Stres es tres, tres
La madriguera Le rÈalisateur Le jardin des dÈlices Carlos Saura est nÈ le 4 janvier 1932 ‡Anna et les loups Huesca, Aragon. AprËs avoir fait des Ètudes dÕingÈnieur, il se consacre ‡ paCria cuervos tir de 1950, ‡ la photographie. En novembre 1951, il expose ses Ïuvres ‡Elisa mon amour la Real Societad Fotographica de Madrid. Au cours de la saison 1952 -Les yeux bandÈs 1953, il intËgre lÕInstitut de CinÈma d Madrid (I.I.E.C.) dont il sort diplÙmÈ enMaman a cent ans 1957. Il y donnera ultÈrieurement des cours jusquÕen 1963.Vivre vite Ses premiers films se heurtent rÈgul rement ‡ la censure franquiste. De rencontre avec GÈraldine Chaplin, deviendra son Èpouse, naissent n
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Antonietta Carmen Los Zancos LÕamour sorcier El dorado La nuit obscure
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