The shop Around the Corner de Lubitsch
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Rendezvous The shop around the corner de Ernst Lubitsch FICHE FILM Fiche technique
USA - 1940 - 1h37 N. & B.
RÈalisateur : Ernst Lubitsch
ScÈnario : S a m s o nR a p h a e l s o n , dÕaprËs la piËce de Miklos LaszloIllatszertar(ou Parfumerie)
Musique : Werner R. Heymann
InterprËtes : Margaret Sullavan (Klara Novak) James Stewart (Alfred Kralik) Frank Morgan (Hugo Matuschek) Joseph Schildkraut (Ferencz Vadas) Sara Haden (Flora) Felix Bressart (Pirovitch)
L E
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chodrame acquiËrent, avec dÕautres objet une fonction mÈtonymique, familiËre au spectateurs de Lubitsch. Gr‚ce au volum Anna KarÈnineet ‡ lÕÏillet rouge, Klar est identifiÈe comme la mystÈrieuse corres pondante de son collËgue dÈtestÈ, Kralik Vu ‡ nouveau de lÕintÈrieur de son casi personnel, le livre reprÈsente la vie cachÈ de Klara, ses aspirations socio-culturelles le romantisme de lÕautodidacte. Plus encore quÕaux objets et ‡ leur Èto nante vitalitÈ, les gros plans sÕattache aux visages des acteurs et aux Èmotion quÕils traduisent. Ainsi voit-on alterner ch grin et joie chez les employÈs, suivan quÕils doivent refaire la vitrine aprËs la fe meture, ou quÕils sont dispensÈs de cett corvÈe. PhotographiÈ de face, de lÕintÈrie de la boÓte postale vide, le visage de Klar exprime silencieusement toute la dÈceptio quÕelle ressent. Pourtant, Raphaelson nÕhÈsite pas ‡ affi mer que lÕÏuvre est exempte de ´tours d magie cinÈmatographiqueª. Il ne sÕagit e effet, dans les exemples prÈcitÈs, que d sÕapprocher des personnages, en saisissa leurs rÈactions telles quÕelles sÕinscriv dans leur corps. Un gag en trois mouve ments montre le timide Pirovitch fuir devan les seules paroles de Matuschek. ´TrË franchement, lui demande son patron quÕen pensez-vous ?ª Et Pirovitch de disp raÓtre dans lÕarriËre-boutique. La deuxiËm fois quÕil entend la mÍme question, remonte prÈcipitamment lÕescalier en col maÁon. A la fin, ce sont uniquement se jambes qui donnent la rÈplique, interrom pant leur descente pour remonter ‡ tout allure. Jambes et porte-chaussettes consti tuent dÕailleurs la derniËre image o presque que nous ayons du hÈros, Kralik Ses mollets musclÈs, ses jambes no arquÈes quÕil dÈnude en un geste loufoqu sont pour Klara lÕindication - sexuÈe - de l ´santȪ du partenaire. LÕaspect physique des expÈriences vÈcu par les interprËtes ne se limite pas ‡ la fra gilitÈ corporelle de Margaret Sullavan quelque admirablement conformes ‡ so rÙle que soient sa voix rauque, sa frÍle sil houette et lÕexpression toujours blessÈ
son regard. LÕattitude du corps reflËte l totalitÈ de lÕÍtre, et les rapports entre l physique et le moral atteignent ici une den sitÈ rare, brillamment rendue par la cohÈ sion du scÈnario, du jeu et de la directio des acteurs. Trois chutes marquent le dÈroulement d lÕhistoire. La premiËre, celle du chef, entra ne les deux autres. LÕhomme for Matuschek, sÕeffondre devant lÕinfidÈlitÈ sa femme, qui le trompe avec un de se employÈs. AlitÈ, Matuschek nomme Krali ‡ sa place. FrappÈe de stupeur par la pro motion de son ennemi, la fragile Klar sÕÈvanouit. Une fois ‡ la tÍte de lÕentre se, Kralik vire le vilain Vadas, qui fait un culbute disgracieuse. TerrassÈ, le patro traverse une crise de conscience ; la ven deuse doit rÈduire son hostilitÈ enver lÕhomme qui vient ‡ son secours et qui e en rÈalitÈ, sans quÕelle le sache encore, so admirateur. Chez tous les personnages, l vulnÈrabilitÈ physique est une extension d la complexitÈ psychique. Selon le mot d Klara, ´mon problËme est - comment dire - psychologiqueª. Tout ambitieux quÕil est, le jeune Pe montre la santÈ de son jugement moral. Ce employÈ dynamique et s˚r de lui, dont le gestes visent lÕavancement professionn et social, agit envers le ´traÓtreª avec l mÍme rapiditÈ quÕil emploie ‡ promouvo son propre statut. Il laisse tomber les vÍte ments de Vadas par terre, lÕobligeant ‡ l ramasser devant toute lÕassemblÈe, d mÍme quÕil envoie sur les roses lÕinconst te Mme Matuschek. En somme, Lubitsch a dÈpeint un monde d petits bourgeois, parfois contraints, comm Kralik et Klara, ‡ reconnaÓtre les limites d leur horizon, et caractÈrisÈs par un Èqui libre entre les qualitÈs et les dÈfauts Pirovitch a le courage, en dÈfinitive, de pro tester auprËs du patron contre le renvoi arbitraire de Kralik. Matuschek est un des pote ÈclairÈ. Comme le dit Kralik, ´il suffi quelquefois de gratter pour trouver la vÈrit intÈrieureª. Sans doute la vÈritÈ ainsi mis ‡ nu est-elle parfois aussi superficielle qu les costumes criards de Vadas. Dan
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
les collËgues sont capables de se sur-prendre, eux-mÍmes et mutuellement. Cette capacitÈ dÕÈtonnement, cette disponi-bilitÈ ‡ la beautÈ que recËlent les humbles choses, forment le noyau du film. Les qui-proquos jalonnant lÕintrigue rÈvËlent les trÈsors du fond moral et dessillent les yeux des personnages, tout en constituant la vÈritable source de lÕhumour. Klara exprime ce principe lorsquÕelle avoue, agrÈablement surprise, ‡ Kralik : ´Vous avez de trËs belles pensÈes, mais vous les cachez ‡ merveille.ª CÕest justement la rÈvÈlation de ces ´trËs bellesª choses qui nous touche profondÈ-ment. DotÈs ‡ la perfection du physique de lÕemploi, les interprËtes sont en outre pos-sÈdÈs par lÕesprit pur de la comÈdie, au point que notre conscience de leur jeu, comme lÕobserve Raphaelson, sÕefface entiËrement. Eithne et Jean-Loup Bourget Lubitsch ou la satire romanesque Ed. Stock CinÈma
(É) Lubitsch, dansShop, parle de gens simples dans leur vie quotidienne, mais ‡ aucun moment ne verse dans la tranche de vie ´naturalisteª. Le cinÈaste sÕest mis tout entier dans chacun des personnages quÕil filme et, du coup, il devient plausible que les modestes employÈs dÕune boutique de Budapest citent Shakespeare, Victor Hugo ou TolstoÔ, ce qui dans un film de Capra, par exemple, serait totalement incongru. Ces rÈfÈrences culturelles dont Lubitsch et son complice le scÈnariste Samson Raphaelson parsËment le dialogue devien-nent mÍme indispensables ‡ la progression des personnages. Kralik avoue que le poËme quÕil a lu pour rendre hommage ‡ son patron Matuschek (Frank Morgan) est de lui, enfinÉ moitiÈ-moitiÈ. ´Que voulez-vous direª, demande Matuschek. ´MoitiÈ Shakespeare, moitiÈ moiÉ JÕai changÈ le dernier mot pour le faire rimer avec Matuschek.ª Et si Kralik finit par rÈpondre ‡ la petite annonce de cÏur solitaire qui va changer sa vie, cÕest parce quÕil nÕa pas de quoi sÕacheter une encyclopÈdie et quÕil
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´correspondance culturelleª avec la ´chËr amieª de la boÓte postale 237, ainsi quÕ lÕexplique ‡ son confident, le vieux Pirovitc (Felix Bressart). (É) A la fin du film, ce jeu prend un tour fort Èmouvant. Kralik essaie de dÈgo˚te Klara de son correspondant anonyme qui pourtant, nÕest autre que lui-mÍme, mais ne sait pas comment le lui faire com prendre. Soudain, il interrompt la lectur dÕune de ses lettres et, ‡ la stupÈfaction d la jeune femme, il la poursuit de tÍte. Aurait-il dÈcidÈ de tout lui rÈvÈler ? Mais il se contente de lui assurer dÕun ton mÈpr sant que la phrase a ÈtÈ piquÈe ‡ Victo Hugo ; il pense ainsi se revaloriser culturel lement auprËs de la jeune femme, mais l manÏuvre, au contraire, nÕa pour effet qu de le dÈvaloriser affectivement via la missi ve ; Klara Èclate en sanglots en se plai gnant que lÕauteur de la lettre ne faisa que recopier des livres et ´nÕen pensa sans doute pas le moindre motª, alors qu cÕest bien entendu lÕinverse. DansShop les vitrines, rÈelles ou symboliques, jouen un rÙle capital : en lÕoccurrence, sous se apparences populistes, le film sÕavËre Ítr une sorte dÕapologue esthÈtique du cultur comme vitrine du naturel, propos excep tionnel dans la production hollywoodienn de lÕÈpoque, Ce message ‡ la fois cultur et humaniste peut Ítre lu comme un aver tissement au public de 1939, au moment o˘ le fascisme menace de dÈcÈrÈbrer l monde occidental, mais Lubitsch lui donn les contours dÕun frivole marivaudage, LÕ de rien, il en imprËgne la forme entiËre d film : cÕest dans le spectacle que le cultur et le naturel se marient, et le petit univer de Matuschek & Cie Èvoque moins u microcosme social quÕun microcosme thÈ‚ tral. Avec un doigtÈ aÈrien et cependan extraordinairement efficace, Lubitsch trans forme mÈtaphoriquement la boutique e thÈ‚tre : la scËne (la vitrine), les coulisse (IÕintÈrieur du magasin), les loges (le burea de Matuschek et le vestiaire d employÈs), les cintres (cette arriËre-b tique o˘ sÕenfuit Pirovitch ‡ chaque fois le patron demande ‡ ses employÈs l ´opinion sincËre et honnÍteª, un des p
beaux gags rÈcurrents de lÕhistoire du cin ma) et, enfin, la salle : cÕest-‡-dire l monde extÈrieur ou, si lÕon veut, nous tous La composition minutieuse de cet espace guide les mouvements des personnages e de la camÈra (Shopest IÕun des films le mieux cadrÈs de Lubitsch) et donne ‡ cett divine dÈmonstration de commedi dellÕarte hollywoodienne son rythme, so unitÈ, sa complexitÈ derriËre lÕapparent simplicitÈ de structure (tout ce qui manque ra au catastrophique remake de Robert Z. Leonard, pourtant trËs fidËle ‡ la lettre -I the good old summertime, 1949, ave Judy Garland et Van Johnson). MÍme le entractes sont prÈvus et ne font que renfor cer la mÈtaphore : les trois principales sÈquences ´hors boutiqueª sont motivÈe par lÕabsentÈisme potentiel dÕun person ge, ‡ savoir la menace dÕinterruption de l reprÈsentation (licenciement de Kralik, ali-tement de Klara, suicide de Matuschek). DÕautre part, si la hiÈrarchie bienveillant de lÕÈchelle sociale au sein de la boutiqu ne tombe jamais dans la dÈmagogie e nous captive encore, cÕest parce que le rÙles sociaux de chacun sont assimilÈs ‡ des emplois de thÈ‚tre, et que la cohÈsio indispensable dÕune ´troupeª est un notion plus accessible, ‡ vrai dire plus exci-tante (surtout ‡ un public actuel) que le por-trait souriant dÕune inertie sociale, mÍm dynamisÈe par dÕexcellents dialogues. lÕÈquipe reste soudÈe malgrÈ les rapport de pouvoir qui sÕinstaurent, ce nÕest p pour entÈriner une quelconque oppression sociale, mais simplement parce quÕil fau que le spectacle continue. Ils sont tous l‡ dans leur emploi : la dÈbutante qui cherch un job, passe une audition satisfaisante, se dispute avec le jeune premier et termin vedette ‡ son bras (Klara) ; le vieillard qui nÕest l‡ que pour apprendre son texte et l rÈciter (Pirovitch) ; le cabotin sans talent qui va se faire exclure de la troupe (Vadas -Joseph Schildkraut, IÕemployÈ qui trahit so
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je vous ai appelÈ trafiquant de drogues ?ª Comme tous les autres, il a lui aussi une importance vitale dans la reprÈsentation, Quant au patron Matuschek, gÈnial Frank Morgan, il sÕapparente ‡ lÕarchÈtype du parfait directeur de troupe : colÈreux, obsti-nÈ, pÈtri de mauvaise foi et de grands sen-timents, atrocement solitaire en fin de compte ; la sÈquence bouleversante o˘ il propose ‡ tous ses employÈs, IÕun aprËs lÕautre, une invitation au rÈveillon rejoint la cÈlËbre sÈquence finale deQuarante-deuxiËme rue(Forty-second street, Lloyd Bacon, 1932) o˘ le crÈateur dÈlaissÈ de tous ne se voit pas attribuer le succËs de ´sonª spectacle. La construction narrative du film se calque tout ‡ fait sur la prÈparation dÕun show : casting (on embauche Klara, on renvoie Vadas, on change Pepi de rÙle et on confie la mise en scËne ‡ Kralik, devenu gÈrant), installation du dÈcor (la vitrine quÕon nÕen finit pas dÕamÈnager) rÈpÈtitions et premiË-re triomphale la veille de NoÎl, le directeur tentant en vain de se mÍler au public pour tester les rÈactions. (É) Du coup, le qui-proquo Èpistolaire, loin dÕÍtre ÈvincÈ par la peinture de caractËres ´unanimisteª, acquiert une force peu commune, car cÕest sa rÈsolution qui va conditionner la poursui-te, et lÕissue de la piËce. Klara nÕavoue-t-elle pas elle-mÍme, de maniËre touchante, quÕelle sÕest prise ‡ tort pour une grande actrice de la ´ComÈdie FranÁaiseª, alors quÕelle nÕÈtait quÕune petite employÈe de Matuschek et Cie ? Lubitsch, lui, a pris un malin plaisir ‡ tricher avec son public : en prÈtendant lui livrer son film le plus intimiste et le plus simple, il lui a offert son chef-dÕÏuvre le plus dia-boliquement construit, le plus intelligent, le plus finement ciselÈ. Ayant conÁu une tragi-comÈdie digne de Shakespeare, sans prÈvenir, il en a changÈ le dernier vers, pour le faire rimer avec Matuschek. Yann Tobin ∞ -˚
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Le rÈalisateurFilmogr Un habile homme qui, mÍme dans la vulEn Allemagn garitÈ, ne manquait pas de verve et d Blindekuh savoir-faire. Il sÕessaya dans beaucou Fraulein Sei de genres et y rÈussit souvent. E Auf Eisgefu Allemagne ( 1919-1923), aprËs avoi Zucker und dÈbutÈ dans le comique, il reprend l Wo Ist Mei formule de la grande mise en scËne Das Schons lÕitalienne et lÕamÈliore, avecCarmen Der Kraftme Madame du Barry,Anne Boleyn,L Der Schwar femme du pharaon,Sumurum. E Schuhpalas 1923-1928, ‡ Hollywood, aveDer Gemisc lÕEventail de Lady WindermerLeutnant au Trois Femmes,ComÈdiennesDer G.M.B. Seine Neue Paradis dÈfenduetc., ´il entreprend d Der Blusen rÈvÈler aux AmÈricains la comÈdie euro Ein Fideles pÈenne dans tout ce quÕelle a de cha Ossis Tage mant, de dÈcadent, de frivoleɪ, Ècri-Wenn Vier vait alors un critique franÁais. Avec l Prinz Sami parlant, il passe ‡ la comÈdie musical Der Rodelk avecParade dÕamou,rMonte-Carlo Der Fall Ro Le Lieutenant souriantet, bien enten Die Augen du, uneVeuve joyeuse. Il nÕabandonn Les yeux de l pas pour autant le boulevard, ou pluDas Madel exactement les vaudevilles dÕEuropCarmen centrale, et devient ainsi un des initiaMeine Frau, Meyer aus teurs de la comÈdie lÈgËre amÈricain Das Schwa avec de pÈtillants succËs commeHaut Die Austern pËgreouSÈrÈnade ‡ trois. Il IÕadapt La princesse ra ensuite ‡ la propagande politiqu Rausch avecNinotchkaet la situera avec bri Madame D en Europe occupÈe dansJeux dange La Du Barry reux(To be or not to be). Pour ce Die Puppe films, il sÕentourera toujours de collab Ich Machte rateurs venus des pays germaniques Kohlhiesels parmi lesquels, vers la fin de sa vie, BillRomeo und Wilder et Otto Preminger, ses futurSumurun successeurs. Pierre Henry lÕa justemeAnna Boley Anne Boleyn caractÈrisÈ en 1926 comme ´un homm Die Bergkat brillant, mais qui nÕa jamais rejet Das Weih d lÕexpression du thÈ‚tre que nous avo La femme du tous connu jadisª. Die Flamme Fils dÕun confectionneur berlinois, initi Montmartre au thÈ‚tre par le comÈdien Victo Amold, qui lÕintroduisit chez Reinhar Aux Etats-Un o˘ il tint divers rÙles, il apparut aussi Rosita comme comique dans divers films. Rosita chant Georges SadouThe marria Dictionnaire des cinÈasteComÈdienne Three wom
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Forbidden paradise Paradis dÈfendu Kiss me again1925 Embrassez-moi Lady WindermereÕs fan LÕÈventail de Lady Windermere So this is Paris ?1926 Les surprises de la TSF The student prince1927 Le prince Ètudiant The patriot1928 Le patriote Eternal love1929 LÕabÓme The love parade Parade dÕamour Paramount on parade1930 Monte Carlo The smiling lieutenant1931 Le lieutenant souriant The man I killed/broken lullaby1932 LÕhomme que jÕai tuÈ One hour with you Une heure prËs de toi Trouble in paradise Haute pËgre If I had a million Si jÕavais un million Design for living1933 SÈrÈnade ‡ trois The merry widow1934 La veuve joyeuse Angel1937 Ange BluebeardÕs eighth wife1938 La huitiËme femme de Barbe-Bleue Ninotchka1939 The shop around the corner1940 Rendez-vous, That uncertain feeling1941 Illusions perdues To be or not to be1942 Jeux dangereux Heaven can wait1943 Le ciel peut attendre Cluny Brown1946 La folle ingÈnue That lady in Ermine1948
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