Transit Palace de Pawlikowski Pawel
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Transit Palace The last resort FICHE FILM
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
exporter un cauchemar b qui agit soudain en Gra comme une maladie con petite station o˘ elle d offre un avant-go˚t de l' noÔaque imaginÈ par Georg Le cinÈaste baptise cett nÈaire "Stonehaven" (le t dÈroulÈ dans la ville de le Kent). Des camÈras d sont placÈes ‡ tous les c toute la zone est entourÈe barbelÈs, alors que des arpentent chaque recoin. aux origines ethniques avec des tickets-restauran temps ‡ faire la queue d cabine tÈlÈphonique de la Tanya est sollicitÈe pour un site Web pornographi son sang. Ces deux comm ‡ une salle de jeux et ‡ un fast-foods, ressemblent ‡ re cynique de l'Occident moins de l'occidentalisatio est une malÈdiction lancÈ confie avec son accent f noncÈ Tanya ‡ Alfie (Pad un ancien boxeur qui s' salle de jeux le jour et org rÈes loto le soir. Alfie tom ment amoureux de la be tandis que celle-ci lui a comprendre ‡ son anglais. Pawel Pawlikowski, qui auparavant plusieurs do dont l'un sur le leader d'e russe Vladimir Jirinovski talent incomparable pou lÈgËretÈ des situations TournÈ sans scÈnario, ca le, en faisant le plus sou talent d'improvisation de Transit PalacereprÈsen force. C'est une successio brËves, souvent tournÈes prise. Les personnages e cadre comme s'il s'agissai de thÈ‚tre, pour produire u celui d'une alliance impro thÈ‚tre kabuki et la sitcom
CommeStranger than Paradisee son temps, qui marqua les dÈbuts fra cassants de Jim Jarmusch, le premie film de Pawel Pawlikowski possËde l texture d'une bande dessinÈe. Les moti vations de ses personnages resten impermÈables pour le public, mais c'es prÈcisÈment ce caractËre Ènigmatiqu qui fait de ce premier film une Ïuvre inoubliable. Samuel Blumenfel Le Monde interactif - 28 nov.200
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
D'origine polonaise, installÈ en Angleterre depuis l'‚ge de douze ans, Pawel Pawlikowski signe ici son deuxiË-me long mÈtrage aprËsThe stringer, sÈlectionnÈ ‡ la Quinzaine des rÈalisa-teurs ‡ Cannes en 1998. Il est bien rare de voir rÈunies avec autant de maÓtrise et d'harmonie une histoire sentimentale, d'une grande dÈlicatesse, et la dÈnon-ciation politique, jamais outranciËre, du sort rÈservÈ ‡ une catÈgorie sociale, en l'occurrence les demandeurs d'asile. En choisissant un personnage fÈminin qui subit ce sort presque par hasard, le rÈa-lisateur se laisse toute latitude de poin-ter les dÈfaillances du systËme d'accueil avec un naturalisme poÈtique et roma-nesque qui touche largement autant qu'un documentaire choc. Les relations des trois protagonistes, toutes en rete-nue, sont dÈcrites avec une subtilitÈ et une justesse psychologiques Èton-nantes. L'Èmotion Èmerge gr‚ce ‡ de multiples petites notations visuelles ou dialoguÈes sans aucun effet appuyÈ. Un seul plan du parc d'attraction dÈsert et lugubre baptisÈ ´Dreamlandª, vu du tris-te appartement de l'immeuble de rÈten-tion, suffit ‡ instaurer le sentiment d'abandon de ce Òno citizenÕs landÓ coupÈ du monde. L'Ècriture de carac-tËres attachants rend immÈdiatement sensible sans sensiblerie le contraste entre la froideur du lieu et la chaleur du lien affectif. Les interprËtes, seconds rÙles y compris, peu connus, sont tous remarquables. L'image est certes un peu teme, mais elle est en parfaite adÈqua-tion avec le thËme. Que demander de mieux ? Marguerite Debiesse
D O C U M E N T
Il est parfois bon de revenir ‡ une histoi re simple filmÈe avec dÈlicatesse, de personnages qui nous touchent par leu profonde humanitÈ, un regard qui s porte sans jugement, sans discours su un sujet pas ÈvidentÉ C'est ÁaTransit Palace: un petit fil modeste et prÈcieux qui, sans en avoi l'air, sans fracas, sans maniËre, dÈnonc une drÙle de situation dans un drÙle d monde. Ce monde, c'est le nÙtre, ce qui n'en est plus ‡ une contradicti prËs, celui qui ouvre ses frontiËres de cÙtÈ-ci des apparences pour mieux, derriËre, fermer les portes ‡ double to (É) Il y a des fonctionnaires pas vraim mÈchants qui font leur boulot : pren les dÈpositions, attendre les papie donner tickets de rationnement et veil ‡ ce que cet univers reste bien her tique, de crainte que des ÈvadÈs ne s' aillent alourdir les rangs des cland tins, dÈj‡ tellement nombreux, si dÈr geants, si encombrants. Et puis, il y a l autres, les compagnons dÕinfortu rÈfugiÈs, sans papiers, profiteu magouilleurs. (É) La Gazette Utopia n∞2
(É) On ressort deTransit Palaceave la curieuse impression quÕil ne sÕest ri passÈ. Pas parce que le premier et l dernier plans sont les mÍmes, mais sur tout parce quÕentre les deux, on nÕa p franchement le sentiment dÕavoir v autre chose que le visage de Tanya sup porter pÈniblement les diverses tenta tives du rÈalisateur dÕexprimer son Èg rement ‡ coups de zooms et de dÈca
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(É) Venu du documentaire, le cinÈaste traduit bien l'ambiance d'attente absur-de de ce genre de lieu et le dÈnuement des rÈfugiÈs qui se retrouvent sans pas-seport ni droits. Le hic, c'est que la fic-tion improbable - une idylle avec un gÈrant de salle de jeux - paralyse encore plus ce film dÈj‡ transi par un vent cin-glant. (É) Jacques Morice ∞ -
D O C U M E N T
Propos du rÈalisateur
Je ne voulais pas faire un de ces film rÈalistes britanniques basÈs sur les vie marginales, gÈnÈralement peuplÈs d personnages types. Ce qui mÕa toujou intÈressÈ dans les films, comme dans l vie, ce sont les gens qui dÈfient l norme, dont la personnalitÈ les aide dÈfier leur environnement, qui malgr leur statut dÕopprimÈs sociaux, nÕont p perdu leur humanitÈ et leur capacitÈ sÕÈmouvoir. Cette sorte dÕhumanis autrefois assez commun dans le cinÈm europÈen (le nÈo-rÈalisme, la nouvell vague tchËque) ne se retrouv aujourdÕhui que dans les films iranie ou chinois. LÕhistoire dÕune femme dÕEurope de l qui emmËne son enfant rÈticent e Angleterre pour retrouver un fianc insaisissable a des racines autobiogra phiques. LÕautre ÈlÈment qui mÕa aid imaginer lÕhistoire Ètait lÕidÈe dÕune tion balnÈaire cul-de-sac, un dÈpotoi pour personnes indÈsirables (ÈtrangËre et nationales) dÕo˘ lÕon ne sÕÈcha pas. Ce que jÕai essayÈ de faire dans mo film, cÕest de marier la vÈritÈ psychol gique et le naturalisme dans le jeu de acteurs, avec un style visuel expriman un certain onirisme abstrait. DÕo˘ le pa sage frÈquent de scËnes subjective camÈra ‡ lÕÈpaule ‡ des plans large plus composÈs et statiques. «a mÕint ressait moins dÕimmerger mesperso nages dans une sorte de rÈalisme docu mentaire que de crÈer pour eux un ambiance de cauchemar. On a commencÈ le film sans un vrai scÈ nario, avec juste lÕÈbauche dÕune hist re de quelques pages. Des scËnes et de dialogues ont ÈtÈ dÈveloppÈs dans de ateliers qui ont eu lieu avant le tourna ge. Certaines, de loin les plus intÈres santes, ont ÈtÈ conÁues pendant le tour nage lui-mÍme. «a a ÈtÈ possible parc que les acteurs maÓtrisaient leur pers nage et parce que notre faÁon docum taire de travailler nous donnait un gra
degrÈ de souplesse. On a tournÈ le fil plus ou moins de faÁon chronologique avec une petite Èquipe, en utilisant u minimum de lumiËres et un nombre limi tÈ de lieux de tournage facilemen accessibles. Un facteur important d tournage, cÕest que les acteurs princ paux et lÕÈquipe technique ont vÈcu so le mÍme toit, nourrissant et donnant u souffle au film pendant toute la pÈriod de production. Dossier distributeu
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Le rÈalisateur
DiplÙmÈ du CollËge dÕArt dÕEdinburgh. Stage dÕun an aux Studios Mafilm, Budapest. DiplÙmÈ de lÕEcole Nationale de CinÈma de Londres. La chaÓne BBC a produit tous ses films. Dossier distributeur
Filmographie
Documentaires
From Moscow to Pietushki1991 Serbian epics1992 DotoevskyÕs travels Tripping with Zhirinovsky1995 Charlie Chaplin and the cossack gold1998
TÈlÈfilm Twockers
Fictions The stringer
1999
1998
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