Un soir apres la guerre de Panh Rithy
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Un soir aprËs la guerre de Rit FICHE FILM Fiche technique
France/Cambodge - 1998 - 1h48 - Couleur
RÈalisateur : Rithy Panh
ScÈnario : Rithy Panh Eve Deboise
Musique : Marc Marder
InterprËtes : Chea Lyda Chan (Srey Poeuv) Narith Roeun (Savannah) Ratha Keo (Maly) Sra NÕGath Kheav (le muet) Mol Sovannak (Ph‚l) Peng Phan (mËre de Srey Poeuv)
L E
Chea Lyda Chan (Srey Poeuv) et Narith Roeun (Savannah)
D O C U M E N T
Critique
Tandis quÕun train avance lenteme entre des riziËres et que sur ses plates-formes on aperÁoit des voyageurs, des marchandises et des soldats en armes, une voix de femme, off, interroge : ´Pourquoi mon histoire ?ª. En commen-tant les images : ´Sur ces trains, des paysans malheureuxª, mais Ègalement, en les datant de ´1992ª, elle va nous raconter ses amours avec Savannah (Narith Roeun) qui rentrait du front en compagnie de deux autres soldats, dont lÕun Ètait mutilÈ. Trois soldats dÈmobil sÈs qui nÕavaient connu que la guerre les camps, dont les familles Ètaient dÈci-mÈes, et qui revenaient dans un pays dÈvastÈ o˘ lÕon parlait de libertÈ, d reconstruction, en se livrant ‡ de louches trafics ou ‡ des boulots prÈcaires. ´Au Cambodge, IÕargent (amÈricain), cÕest pouvoirª, et les hÈros sont dÈmodÈs. Savannah retrouve un oncle et une grand-mËre, mais pas de travail. Il a vite honte dÕÍtre en vie, ‡ la charge de siens, tandis que Maly (Ratha Keo) deve-nu vigile, nÕhÈsite pas ‡ employer l force et lÕintimidation contre les gen pauvres, ses frËres de misËre. Sa ren-contre avec Poeuv (Chea Lyda Chan) qui travaille dans un dancing, accroÓt son malaise. Il en est tombÈ amoureux, vou-drait lÕÈpouser, mais ne peut subven aux besoins du couple. Elle gagne bien sa vie, mais comme elle a ÈtÈ ´vendueª par sa famille, il faudrait rembourser 1 400 dollars pour sa ´libertȪ. Tous deux sont ´des poussiËres de vieª, ‡ la merci de maquereaux en tous genres. Savannah y trouvera la mort, et Poeuv la solitude. Le second film de Rithy Panh quitte lÕinsp ration paysanne pour montrer la dÈsola-tion dÕun peuple des villes. La sÈquenc tournÈe au village de Poeuv sÕinsËr comme une rÈminiscence desGens de la riziËre, dans lequel le malheur sÕaba tait sur la famille de Von Poeuv, le pay-san. Dans les riziËres o˘ ses person-nages vivaient au rythme de la Nature, la vie reprenait ses droits et guidait l
hommes. Dans les villes en ruines, l courage et la morale des hommes ont Èt dÈtruits et plus personne ne sait ´o˘ vivre en paixª. Rithy Panh reprÈsente l gÈnÈration qui lutte pour rendre a Cambodge, la dignitÈ brisÈe par trent ans de guerres. Danielle Duma LÕAvant-scËne n∞474 - Juillet 199
La ville grouille, sÕagite, vit : magnifiqu et misÈrable, arrogante et pitoyable Pauvres et riches, bandits ou hÈros petites gens, filles ‡ vendre, filles ven duesÉ une opulence de fraÓche date, ostensible et vulgaire cÙtoie le plu grand dÈsarroi, et la ville ne cesse de s gonfler de paysans sans terre, rÈfugiÈ sans espoirÉ Tous fuient la misËre des campagnes dÈvastÈes par les mines qui nÕen finissent pas de prolonger la guerr De trente ans de bouleversements suc cessifs, le Cambodge Èmerge et plonge sans transition, dÕun rÈgime communist spartiate dans un ultra libÈralisme force nÈ. Les prix flambent, tout se vend : le bonnes places, le patrimoine public, le adolescentes venues des campagne dÈshÈritÈes. Nous sommes en 92, un a aprËs la signature des accords de Paix d Paris, les cambodgiens pigent mal ce qu sont venus faire dans leur pays ce 22000 civils ou militaires estampillÈ ONU, et dont les maladresses sÕaccum lent. Les centaines de millions de dollar que lÕONU dÈverse sur le pays meurt agissent comme un poison. Les soldat dÈmobilisÈs, mutilÈs, sans ressources dÈsorientÈsÉ mais toujours armÈs, refont surface. La loi des clans rÈgente l petit royaume qui a retrouvÈ son roi Phnom Penh est passÈ dans un temp record de 600 000 habitants ‡ plus dÕu million. Les marchÈs sont bondÈs MercÈdËs et 4x4 bousculent les cyclos taxiÉ Srey Poeuv est belle, trËs belle. Un ´petite fleurª, parmi ces milliers dÕautr qui affluent vers Phnom Penh vendue
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
mises ‡ leur acquÈreur pour qui elles sont un investissement obligatoirement rentable. Elles doivent plaire, ravaler leur solitude, cachant sous leur sourire et leur visage lisse toutes les dÈsillusions du monde. Srey Poeuv ne rÍve plus beau-coup, mais fait rÍver les hommes qui frÈ-quentent ce dancing clinquant o˘ elle officieÉ Pourtant, quand Savannah dÈboule dans sa vie, quelque chose se passe qui fait fleurir dans sa jolie tÍte lÕidÈe que sa prison a une porte quelque part, et quÕil en a peut Ítre la clÈ. Savannah, lui, nÕa connu que la guerre, IÕoccupation, le front, la prÈcaritÈ, la dou-leur. Ceux qui comptaient pour lui ont disparu avec deux millions dÕautresÉ mais il se sent pourtant la vitalitÈ de ceux qui ont survÈcu aux drames les plus noirs, et ont encore toute une jeunesse ‡ vivre, plein dÕespoir ‡ dÈpenser : cet amour qui vient envahir sa vie tout sou-dain lui souffle le sentiment trËs fort quÕil reste un monde ‡ reconstruire, plein de nouvelles victoires ‡ gagner, un cÏur ‡ sauver, une princesse ‡ tirer de sa geÙleÉ Rithy Panh est nÈ ‡ Phnom Penh, a connu les camps de rÈÈducation des Khmers rouges et a rÈussi ‡ sÕenfuir en 1979. ArrivÈ en France en 1980, il reprend ses Ètudes, intËgre lÕIDHEC et depuis nÕa cessÈ de rÈaliser fictions et documen-taires qui ont reÁu moult prix et recon-naissances. Son vÈcu confËre ‡ cette ful-gurante histoire dÕamour sur fond de polar, un intÈrÍt qui va bien au del‡ de lÕhistoire mÍme, et donne envie dÕen savoir davantage sur ce pays qui nÕen finit pas dÕÈmerger dÕun passÈ doulou-reux. La Gazette Utopia n∞188
Savannah est un jeune soldat cambod-gien qui, aprËs avoir passÈ sa jeunesse ‡ combattre les Khmers rouges, revient ‡ Phnom Penh. Un soir, il rencontre Srey Poeuv, une jeune prostituÈe, et une pas-sion naÓt entre euxÉUn soir aprËs la
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Panh, raconte dans un mÍme Èlan l dÈcomposition dÕun pays et lÕamour t gique entre deux Ítres. Ou plus prÈcisÈ ment, cÕest une histoire dÕamour qui heurte sans cesse aux dures rÈalitÈ dÕune nation ravagÈe par la guerre. U personnage, plus que tout autre, fai obstacle ‡ lÕunion des amoureux Phnom Penh elle-mÍme, ville saccagÈ et prÈcaire. La narration demeure ainsi longtemps chaotique : les deux person nages ne cessent de se fuir, comme sÕil avaient peur de leurs sentiments. O bien, ils se retrouvent ensemble seule ment le temps dÕun plan. Car la rÈalit physique de Phnom Penh empÍche leu histoire de sÕaccomplir : IÕobligation vendre leur corps pour gagner leur vi (la prostitution pour Srey Poeuv, la box pour Savannah), la difficultÈ de se trou ver un espace ‡ eux (IÕimmeuble o˘ vit l jeune femme est dÈtruit). Mais au milie du film, surgit ce trËs beau plan : dan une riziËre, les deux amants sont enla cÈs sur une couverture, IÕun de ces rare instants fugaces qui leur appartient vrai ment. Ce plan, Rithy Panh lÕoffre ‡ se personnages avec beaucoup de gÈnÈro sitÈ, comme quelque chose qui leu serait enfin d˚. CÕest aussi le moment o˘ leur histoir prend le dessus, Èchappe ‡ la dimensio documentaire. Il faut du temps, passe dÕabord par lÕenregistrement dÕun mo en ruines, avant que le mÈlodrame puis se se dÈployer. La mise en scËne, dË lors plus intemporelle, sÕattache ‡ film le destin fatal des deux amants. Il crÈent ainsi leur propre monde, dans u petit wagon en dehors de la ville. L rÈalitÈ ne refait alors surface que pour comme dans tout mÈlodrame, dÈtruir leur union. Si ce mouvement entre rÈel et fiction oscille de maniËre trËs Èton nante tout le long du film, cÕest que l cinÈma de Rithy Panh ne peut finale ment se rÈsoudre ‡ trancher pour lÕun o pour lÕautre. Peut-Ítre aussi que l cinÈaste imprime ici ses propres difficul tÈs ‡ tourner dans son pays. Pourtant, lorsquÕUn soir aprËs la gu
rechoisit dÈfinitivement le chemin du mÈlodrame, quelque chose de trË Èmouvant prend corps : le temps qui passe. Le rÈcit de lÕamour entr Savannah et Srey Poeuv est en fait u flash-back, racontÈ par la jeune femme ; dËs le dÈbut, le spectateur sait qu Savannah mourra. Leur histoire s dÈroule en 1992, ‡ la fin de la guerre, Èpoque o˘ lÕespoir Ètait ‡ nouveau pe mis. Quelques annÈes plus tard, a moment o˘ la jeune femme la raconte rien nÕa vraiment changÈ. Mais entre le deux, il y a eu cette fiction, ce mÈlo-drame, pour permettre une expÈrience, pour laisser une empreinte. A la fin du film, la camÈra, revenant au prÈsent, sÕattarde sur le visage de Srey Poeu marquÈ par les annÈes, qui finit d raconter son histoire : elle ÈlËve seule leur enfant. Ailleurs, le Cambodge pein ‡ se reconstruire, empÍtrÈ dans so Histoire. Rithy Panh, attirÈ par le prÈsent (le regard du documentariste) et par l relation des personnages ‡ cette rÈalit (la temporalitÈ du mÈlodrame, sa durÈe), sÕoccupe de leur mÈmoire ‡ tous deux. JÈrÙme Larche Cahiers du CinÈma n∞530 - DÈcembre 9
Poursuivant sa peinture dÕun Cambodg ravagÈ par la guerre et le despotism (quÕon songe ‡ ses documentaires Rithy Panh rÈalise ici un sombre mÈlo drame o˘ les personnages, impuissant ‡ maÓtriser leur destin, sont prisonniers dÕÈvÈnements tragiques sur lesquels il nÕont guËre plus de prise. SÕil est bi s˚r louable de dÈnoncer les horreurs d la guerre et de fustiger les profiteurs qui se sont enrichis gr‚ce ‡ elle, Panh ne semble pas toujours ‡ lÕaise ; sa mise e scËne, extrÍmement acadÈmique, manque de fluiditÈ et dÕÈlÈgance. Il e rÈsulte un film au symbolisme encom brant et simpliste (le mutisme d lÕenfant, la couleur des vÍtements de protagonistes, la sursignification de lÕeau, etc.) qui nÕÈchappe pas aux p
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
dant de vie, se moque du danger et nÕÈcoute que son courage afin dÕarra-cher celle quÕil aime ‡ sa condition. Quant ‡ Poeuv, la jeune prostituÈe, nÕest-elle pas lÕarchÈtype de la paysan-ne (vietnamienne ou cambodgienne) emmenÈe de force ‡ la ville et asservie par un souteneur peu scrupuleux ? Et son dÈsespoir, quÕexpriment bien ses grands yeux langoureux, nÕest-il pas une figure imposÈe du genre ? CÕest vrai-ment dommage, car on aimerait voir sur les Ècrans plus dÕÏuvres issues de lÕancienne Indochine, mais moins systÈ-matiquement policÈes et occidentali-sÈes. Franck Garbarz Positif n∞449/450 - Juil/Ao˚t 98
Entretien avec le rÈalisa-teur et le producteur
Parlez-nous de votre collaboration.
Jacques Bidou : JÔai produit le premier documentaire de Rithy,Site II. JÕai Èga-lement produitLes gens de la riziËre, son premier long mÈtrage. Il sÕagit donc, entre nous, dÕune collaboration de longue date. La premiËre fois que jÕai rencontrÈ Rithy, ce qui mÕa frappÈ, cÕest lÕÈnorme force qui Èmane de lui, cette histoire ‡ raconter.Un soir aprËs la guerreest un film sans concession qui tÈmoigne de la violence irrÈversible infligÈe au Cambodge lors dÕune guerre cruelle et interminable. Les survivants tentent de reconstruire le pays et, avant tout, leur propre vie.
Rithy Panh : Le film raconte une simple histoire dÕamour, IÕhistoire dÕune tentati-ve de revivre, de forcer le destin, un moment de bonheur qui restera fugitif mais, ‡ lÕissue duquel, naÓtra un vÈri-table espoir. Je fais beaucoup de docu-mentaires et, dans ce cadre-l‡, je ren-
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prends des notes et ces rencontres vien-nent nourrir mes fictions. En fait, je ne fais jamais de films de fiction pure. DepuisLes gens de la riziËre, jÕai tou nÈ au Cambodge deux documentaires pour les tÈlÈvisions europÈennes,The TanÕs FamilyetBophana, une tragÈ-die cambodgienne. Tous deux mon-trent comment les bouleversements his-toriques ‡ lÕÈchelle dÕune nation rÈpercutent sur les destins individuels.
J. B. : La diffÈrence avec le film prÈcÈ-dent, cÕest quÕil sÕagit dÕune histoire Rithy avait dans la tÍte depuis fort long-temps. CÕest lÕhistoire dÕune gÈnÈrati de sa gÈnÈration. CÕest lÕhistoire dÕ passion entre un soldat dÈmobilisÈ et une jeune femme entraÓneuse dans un dancing. CÕest aussi le portrait dÕu gÈnÈration nÕayant connu que la guerr une gÈnÈration sacrifiÈe, la gÈnÈration de Rithy.
R. P. : Les films sont les histoires des gens, leurs vies, leurs espoirs et leurs inquiÈtudes. En ce moment, mon pays traverse de nouveau une pÈriode de ´tourmenteª, une pÈriode dÕinstabilit JÕavais envie de tÈmoigner de cett Èpoque-l‡.
Comment tourne-t-on un film au Cambodge ? J. B. :Tourner au Cambodge, aujourdÕhui, un film de fiction ‡ vocatio internationale, cÕest encore trËs difficil Toutes les infrastructures ne sont pas encore en place. Pendant les douze semaines de tournage, Rithy a tournÈ sans voir ses rushes qui Ètaient dÈvelop-pÈs ‡ Paris et que je visionnais chaque jour. La relation de confiance entre nous est telle quÕil accepte mes fax quotidien concernant les rushes. Il peut travailler avec mes commentaires, il sait les dÈcrypter, il sait jusquÕo˘ il doit me fair confiance, il sait quand je suis trop dur et pourquoi. Il dÈcrypte tout cela t bien. ParallËlement ‡ ses films, Rit reconstruit un cinÈma au Cambodge
est retournÈ vivre l‡-bas. Il a mis e place un centre de production et u centre de formation avec de jeune cinÈastes qui apprennent. Cela ren notre aventure dÕautant plus passionna te, nous avons le sentiment de contri buer ‡ la renaissance de quelque chos dans le pays lui-mÍme
R. P. :Au Cambodge, la renaissance d cinÈma passera par les documentaires par la mÈmoire avant tout. Cette mÈmoi re est essentielle, pas seulement pour l cinÈma mais pour nous-mÍmes. On n peut pas vivre et construire san connaÓtre son passÈ.
DansLes gens de la riziËre, vous avie des acteurs non professionnels. Pour c film, qui sont les acteurs ? R. P. : En lÕabsence de comÈdiens profe sionnels capables dÕinterprÈter un rÙl en son direct, la plupart des interprËte sont non professionnels. Ils jouent de rÙles qui sont proches de leur propre vie Ils ont tous ÈtÈ choisis pour leur aptitud ‡ ´jouer la comÈdieª mais aussi et sur tout pour leur personnalitÈ et leur expÈ rience du combat au quotidien. Le rÙl de Savannah est interprÈtÈ par un jeun comÈdien de thÈ‚tre qui fait partie d lÕÈquipe de cinÈastes que jÕai form Maly est interprÈtÈ par un jeune profes seur de lÕEcole des Beaux-Arts de Phno Penh ; Ph‚l, par un ancien militaire, han dicapÈ de guerre, qui est gardien de nui et conducteur de moto-dob le jour. Sre Poeuv, quant ‡ elle, a 22 ans. Je lÕ trouvÈe dans un karaoke o˘ elle chantait Elle a Ègalement jouÈ dans des clips Elle a acceptÈ le rÙle pour dÈfendre un cause, il nÕy a pas de libertÈ, il nÕy a q des rÍves. Elle a rÈcemment immigrÈ e Australie o˘ elle sÕest mariÈe et tente d poursuivre sa carriËre. Le petit muet, d son vrai nom KËv Sra NÕGnat (Crist Serein), est plus vrai encore que dans l film. Orphelin de pËre et de mËre, il es
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Le rÈalisateur
Rithy Panh est nÈ en 1964 ‡ Phnom Penh, Cambodge. En 1975, les Khmers rouges entrent ‡ Phnom Penh, il a 11 ans. Il est internÈ dans les camps de rÈÈducation des Khmers rouges. En 1979, il rÈussit ‡ sÕenfuir et rejoint le camp de rÈfugiÈs de Mairut en ThaÔlande. Il arrive en France en 1980 et reprend ses Ètudes. En 1985, il intËgre lÕIDHEC dÕo˘ il sort diplÙmÈ. Dossier distributeur
Filmographie
Court mÈtrage Le passÈ imparfait
1988
Documentaires Site II1989 Souleymane CissÈ1990 Cambodge, entre guerre et paix1992 The TanÕs family1995 Bophana, une tragÈdie cambodgien-ne1996 10 films contre 100 millions de mines1997 Episode pour la sÈrie produite par Handicap International Vanchan, une danseuse cambod-gienne1998
Longs mÈtrages Les gens de la riziËre1994 Un soir aprËs la guerre1998 SÈlection officielle Un Certain Regard
Documents disponibles au France
Le Monde - 10 Avril 1997 LibÈration - 22 Mai 1998
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