Un tramway nommé désir de Kazan Elia
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Un tramway nommÈ DÈsir A streetcar named Desire de Eli FICHE FILM Fiche technique USA - 1950 - 2h02 N. & B.
RÈalisateur : Elia Kazan
ScÈnario : Tennessee Williams dÕaprËs sa piËce
Musique : Alex North
InterprËtes : Vivien Leigh (Blanche Du Bois) Marlon Brando (Stanley Kowalski) Kim Hunter (Stella Kowalski)
L E
Vivien Leigh (Blanche Du Bois) et Marlon Brando (Stanley Kowalski)
D O C U M E N T
tier sordide o˘ vit sa sÏur Stella. Blanche est une beautÈ fragile et dÈj flÈtrie. Elle sÕexprime en termes sura nÈs avec une distinction affectÈe. So amour de la poÈsie et ses maniËre dÈsuËtes sont les derniers remparts qui la protËgent du monde. Car Blanche es une nÈvrosÈe. JouÈe par Vivien Leigh elle exhale une gr‚ce malsaine au for parfum de tubÈreuse. Elle pourrait Ítr la descendante de Scarlett OÕHara apr des gÈnÈrations de mariages consan guins. Stanley, IÕouvrier ´polackª, est lÕinvers une force instinctive violente et fÈconde Entre eux, IÕaffrontement atteint bient son paroxysme. Impitoyablement Stanley met ‡ nu les mensonges et le illusions de Blanche. Ce faisant, il l dÈtruit mais se dÈtruit aussi lui-mÍme. La mise en scËne magistrale de Kazan e la force de conviction des acteurs e prÈsence empÍchent de prendre partie Comme Stella, on reste partagÈ entre l puissance brute de Stanley et le charm dÈcadent de Blanche.Un tramwa nommÈ DÈsir- dÕaprËs une de meilleures piËces de Tennesse Williams - est une Ïuvre troublante o˘ le bien est complÈmentaire du mal, Ero et Thanatos indissolublement liÈs. Marion Vidal TÈlÈrama 1952 - 13 juin 198
AujourdÕhui que le voile de bien de mystËres est depuis longtemps levÈ, il nÕest pas impossible que leTramwa ait un peu perdu de son attrait. De so temps, il y avait une certaine griserie se dire que lÕauteur avait fait son hÈro ne ‡ son image et quÕil ne fallait pa prendre ces choses de la faÁon dont o disait de Flaubert quÕil Ètait Madam Bovary. Le monsieur moustachu et un peu corpu lent qui avait Ècrit leTramwaynourris sait, disait-on, les mÍmes rÍves dÕÈl gance Èvanescente que sa Blanche
Bois. Comme elle, il ne pouvait suppor ter les dures rÈalitÈs de la vie quÕembe lies dÕartifices, estompÈes par un flo poÈtique, transfigurÈes par lÕapparei mÍme modeste, dÕune fÈÈrie permane te. Comme elle, sans doute, il ne sup portait pas le cruel Èclat des ampoule nues, et le moindre lampion chinois, qui vendu deux sous suffisait ‡ lui fournir l dose de magie dont il avait besoin pou vivre. Et puis, des rudesses de la vi dont ils avaient si peur, Blanche et lui on devinait bien quÕelles les tiraient tr fort et quÕelles leur Ètaient objets d dÈsir. Un dÈsir aussi inconnu, aussi dÈpourvu de romantisme que ce machines trÈpidantes mises ‡ la disposi tion des citadins de La Nouvelle-OrlÈan pour leurs transports. Comment imagi ner quÕon puisse en sorte considÈr comme un bien suprÍme la contempla tion jamais interrompue dÕun Ítre aus peu raffinÈ quÕun Stanley Kowalski lor quÕon a lÕesprit et le cÏur tout accap rÈs de dentelles et de nostalgie ÈthÈrÈe Comment se dire quÕil soit possible d satisfaire, avec des brutes, le go˚t quÕo a de la beautÈ (antique ou plus rÈcente et que des ‚mes dÈlicates puissent alle jusquÕ‡ souhaiter la violence de le contact ? Il y avait dÈcidÈment, au beau temps d sa crÈation, bien des mystËres ahuris sants dans la piËce de Tennesse Williams. Des mystËres qui faisaien frÈmir dÕaise les braves gens, Èbaubi de se rendre compte quÕil fallait, si lÕ allait au fond des choses, voir chez l frÍle Blanche du Bois un tempÈramen de fer, une exigence toute masculine e chez ce dÈmÈnageur de Kowalski le langueurs complaisantes dÕune crÈatur enchantÈe dÕÍtre dÈsirÈe et de sÕÈ nouir au feu du regard de lÕautre. Tennessee Williams ayant publiÈ se MÈmoireset nÕy ayant rien cachÈ de s prÈfÈrences amoureuses ni de se innombrables malheurs, le mystËre d Tramway nommÈ DÈsirnÕest Èvide ment plus aussi dense. Officiel, il n
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
est un des avatars de lÕauteur, cÕest consignÈ ‡ lÕÈtat civil et Kowalski nÕest quÕun des trËs nombreux gigolos qui hantent la grande machinerie Èrotique voilÈe (comme nÕauraient certes pas dit les surrÈalistes ‡ son propos) dÕun thÈ‚tre conÁu pour la contemplation dÕobjets masculins rÈduits ‡ la merci de lÕauteur par leur faiblesse de caractËre. Quand on Ètait au courant de ces turpi-tudes, autrefois, on ne sÕen entretenait guËre quÕavec son analyste et aucun cri-tique soucieux de la bonne tenue de sa plume ne se serait hasardÈ ‡ en avertir ses lecteurs. Age dÕinnocence et de frus-tration, mais il Ètait bien doux de se laisser emporter par les tramways et par leur ´folie de machinesªÉ Le Nouvel Observateur 5 juin 1987
Il est Èvident que ce film reprÈsente un louable effort vers la qualitÈ, et quÕil nÕa nullement ÈtÈ conÁu et rÈalisÈ pour complaire aux go˚ts du spectateur moyen amÈricain dont, selon les statisti-ciens, lÕ‚ge mental est environ douze ans. La piËce dont il est lÕa-peu prËs fidËle transposition Ètait destinÈe au public assez exclusif et ÒsophisticatedÓ de Broadway, qui, parce quÕabonnÈ au New-Yorker, aime ‡ se sentir quelque responsabilitÈ culturelle, quelque intÈrÍt pour les p‚moisons nuancÈes dÕintrigues dramatiques dites dÕavant-garde. Nous sommes donc prÈvenus : le film sera intelligent, habile, subtil. Mais il sera aussi ‡ Chaplin ce que Christian BÈrard est ‡ Picasso et Henry Sauguet ‡ Strawinsky. CÕest un film dÕauteur, plus encore quÕaucun autre, et la prÈsence de cet auteur, M. Tennessee Williams, le coer-cise jusquÕ‡ lÕÈtouffement. Je doute si le spectateur entrÈ par hasard ou sur la foi de lÕaffiche froidement Èrotique ‡ laquelle les distributeurs, conscients de lÕhermÈtique intelligence du titre, ont
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goutte au dÈroulement de cette Ètrang histoire, contÈe parfois, convenons-en avec beaucoup dÕart. Tennessee Williams prÈsente cette par ticularitÈ quÕil est un peu plus intell gent, un peu plus rouÈ, un peu plu brillant et beaucoup plus morbide quÕu habituel auteur dÕHollywood, quÕil s exactement ce quÕil fait, o˘ il veut e venir et comment y arriver par lÕinterm diaire dÕune langue parfois extrÍmeme belle, et toujours extrÍmement s˚re. (L discours de Stanley par exemple, vÈri table fugue autour de lÕexpressio ´Napoleonic Codeª, revenant sans cess dans lÕesprit de cet ouvrier polonai comme le leitmotiv dÕune puissance - s propre puissance - et dÕun exotism ensorcelleur, nÕest pas sans rappeler le innovations linguistiques de Gertrud Stein). Il ne sÕagit ‡ aucun moment de gÈni mais de trËs haute couture intellectuel le, o˘ tous les artifices, toutes les guir landes, les fanfreluches et les paillette de cette nouvelle Ècole ÒdÈcadente AmÈricaine - Carson McCullers, Truma Capote - qui cÈlËbre en termes hyper raffinÈs la nÈvrose croulante de lÕarist cratie du Sud des U.S.A., seront mis e Ïuvre. La prÈcision mathÈmatique de leu dÈroulement soutient de bout en bout c rÈcit tortueux et ambigu. Car Tennesse Williams ne cultive pas seulement, pou lÕavantage des lecteurs de revue ´dÕartª une certaine ressemblance ph sique avec Marcel Proust, - le fume cigarette dÈsabusÈ, le fauteuil fin d siËcle plus que seyant et lÕÏil moir semble-t-il par l'ÈsotÈrique rÈminiscen ce de quelques douzaines dÕantÈdil viennes aurores et paradis artificiels -mais aussi un art consommÈ de brouille les pistes et de faire le spectateur s demander aprËs coup, qui est qui ?, le personnages sont- ils eux-mÍmes o quelquÕun dÕautre que lÕauteur se ref ‡ nommer, au risque de faire porter faux et de rendre inintelligible tout lÕarchitecture de son Ïuvre ? Les c
pures effectuÈes dans le dialogue, en particulier dans la scËne o˘ lÕhÈroÔn explique les causes de sa dÈchÈance, ne rendent pas plus facile la comprÈhen-sion de lÕintrigue. Sans doute le text original ne pouvait-il espÈrer la bÈnÈdic-tion de lÕoffice Hayes, mais sa transfo mation rend incontestablement obscure lÕexposition des causes prÈcises d drame. Le rÈalisateur, Elia Kazan, est - cela se voit - un trËs grand metteur en scËne de thÈ‚tre. Comme Tennessee Williams, il sait ‡ merveille obtenir le maximum dÕune situation, utiliser le crescendo lÕachever par un paroxysme auquel l public ne peut pas rÈsister. Sa mise en scËne touche ‡ la perfection, ses angles sont mÈticuleusement prÈmÈditÈs, et son utilisation dÕune musique admirabl en soi, est assez extraordinaire. Il est impossible de ne pas Ítre sensible ‡ cette angoisse lourde et corrosive que distillent ces thËmes de jazz lorsque Blanche Du Bois pÈriodiquement sombre dans le maÎlstrom de son vice. LÕattira ce maladive quÕelle Èprouve dËs la pr miËre minute pour son beau-frËre nous est magnifiquement, et ‡ peu prËs uni-quement, traduite par la musique seule. MÈlodique dÕabord, la musique devie psalmodique, jusquÕ‡ nÕÍtre plus quÕ indÈcise mÈlopÈe dont le logique abou-tissement est lÕincantation saisissant a-musicale, que hulule la vieille Espagnole, le soir du quasi-viol de Blanche par son beau-frËre (Des fleurs pour les mortsÉ Des fleurs pour les mortsÉ), et par laquelle nous savons que vient la folie. Par contre Elia Kazan nÕa nulleme rÈussi sa tentative de rupture de lÕunit de lieu, et les efforts qu'il fait de quart dÕheure en quart dÕheure pour nous Èv der du dÈcor central de ce taudis, et pro-mener sous divers prÈtextes sa camÈra cinÈmatographiquement, en divers lieux nous donnent lÕimpression dÈsagrÈabl de lÕarbitraire, du dÈplacÈ presque, nuisent au film plutÙt quÕils ne le se
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admettre une bonne fois quÕil sÕagissait de pur et simple thÈ‚tre filmÈ. Le fantÙme de Freud se promËne ‡ tra-vers tout cela, sous la forme de cette salle de bains o˘ Blanche passe le meilleur de son temps ‡ se laver, parfu-mer, purifier, tandis que Stella heurte la porte et dÈsire entrer pour de plus vul-gaires besognes. Comme les attaques du pÈchÈ et de la souillure qui hurlent derriËre la porte close, Blanche dÈfend sa baignoire comme le dernier vestige dÕune mythique virginitÈ. CaractÈristiquement, elle rencontrera et sÈduira celui par qui elle espËre recon-quÈrir sa dÈfunte puretÈ en se faisant Èpouser, alors quÕil sort de la salle de bains. La schizophrÈnie dans laquelle Blanche sombre est aussi constamment symbolisÈe par ces abats-jours dont elle recouvre le bulbe des lampes. Ces lampes nues de la vÈritÈ, desavÈritÈ, elle dit ne pouvoir pas plus les supporter quÕune plaisanterie sale, et lorsque son amant, dans sa fureur vengeresse les lui braque au visage en mÍme temps quÕil lui crie son dÈgo˚t, cÕest la lumiËre aveuglante de sa condition quÕelle essaie dÕÈloigner une derniËre fois sans y parvenir, et qui dÈclenche sa folie ; ce nÕest pas son amant qui dÈcouvre alors sa dÈchÈance physique, mais elle qui dÈcouvre sa dÈchÈance morale. CÕest aussi lÕarrachement brutal du dernier abat-jour par Stanley, qui vers la fin du film transforme la folie douce de Blanche en folie furieuse et lui porte le coup de gr‚ce. Tout ceci est assez dis-crËtement exploitÈ par Kazan pour Ítre vraiment considÈrÈ comme le fait de lÕintelligence et de lÕart. LÕinterprÈtation est de qualitÈ supÈrieu-re, peut-Ítre pas tant en ce qui concerne Marlon Brando - qui est certes un trËs grand acteur, mais il semble permis de se demander si son extraordinaire prÈ-sence et sa crÈation ne sont pas unique-ment le fait de Marlon Brando jouant Marlon Brando - , quÕen ce qui concerne Vivien Leigh dont lÕintelligence et la
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transformation magistrale quÕelle se fa subir, cette apparence fÈbrile, chiffon nÈe quÕelle sÕimpose sans une faibles quÕelle augmente mÍme par une acc mulation de dÈtails dont chacun est u chef-dÕÏuvre, et quÕelle couronne par dÈchirement atroce de la fin, ses cris d bÍte ‡ lÕagonie font naÓtre lÕadmiration Le film eut gagnÈ ‡ sÕarrÍter sur cett confidence ultime de Blanche au psy chiatre qui lÕemmËne (et de Tennesse Williams peut Ítre) : ´I donÕt know wh you areÉ, but whoever you are : IÕv always depended on kindness fro strangersª. Pour cette phrase seule et l faÁon dont Vivien Leigh la dit,A street car named Desirevaut la peine dÕÍtr v
u. Renaud de Laborderi Cahiers du CinÈma n∞12 - DÈcembre 5
Le rÈalisateur
RÈalisateur amÈricain dÕorigine turqu de son vrai nom Kazanjoglous, nÈ e 1909. Il est nÈ ‡ Constantinople, mai ses parents dÕorigine grecque vinre sÕÈtablir aux Etats-Unis quand il ava quatre ans. Il sera toujours un immigr etAmerica, America, son chef dÕÏuvre, prend une signification auto biographique. TrËs jeune, il se tourn vers le thÈ‚tre comme acteur dÕabor puis comme metteur en scËne. Dans le annÈes 40, il devient lÕune des vedett de Broadway, montantA Streetca Named DesireetDeath of Salesman. Il paraÓt au cinÈma comm acteur, notamment dansCity fo Conquestavant de devenirdirector Abordant avec courage les problËme les plus dÈlicats, il nÕhÈsite pas ‡ trait la question de lÕantisÈmitisme dan GentlemanÕs Agremen,t puisle p blËme noir dansPinky, les insuf sances de la justice dansBoomera enfin lÕinfluence des syndicats dans
les quais, sans oublier la corruption d la politique par les mÈthodes publici taires dansA Face in the Crowd. Film br˚lants, o˘ Kazan fait dÈj‡ preuv dÕune grande maÓtrise technique, mÍ siPinkyetGentlemanÕs AgrÈme souffrent dÕun certain statisme. Kaz ne se dÈsintÈresse pas pour autant d thÈ‚tre et fonde avec Cheryl Crawfor lÕActors Studio. Marlon Brando sera principal adepte de laMÈthodee lÕacteur fÈtiche de Kazan. Il interprËt aprËsA streetcar Named Desire Viva Zapata !etOn the Waterfront En 1952, rÈalisateur rÈputÈ pour so courage, Kazan sÕeffondre brusqueme et dÈnonce ses anciens camarades com munistes devant la Commission de activitÈs anti-amÈricaines. On a voul voir dansOn the Waterfrontune tenta tive dÕauto-justification. LibÈrÈ de s remords, Kazan tourne des Ïuvres dÕu grand souffle Iyrique:East of Ede (dÕaprËs Steinbeck),Wild Rivere America, America, splendide trilogi que ponctue un beau film romantiqu sur Hollywood,The Last Tycoon Kazan est aussi un romancier rÈputÈ LÕarrangemen,tde devenir u avant film en 1969, fut dÕabord un roma publiÈ en 1967. Kazan y livrait un pessi misme qui est peut Ítre en rÈalitÈ la cle dÕune Ïuvre placÈe traditionnelleme par la critique sous le signe du Iyrisme Il a Ègalement Ècrit ses mÈmoires (Un vie,1989).
Jean Tular Dictionnaire du cinÈm
Filmographie
Court-mÈtrage : The people of the cumberlands193
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Longs mÈtrages : A tree grows in Brooklyn1945 Le Iys de Brooklyn The sea of grass1946 Le maÓtre de la prairie Boomerang1947 GentlemanÕs agrement Le mur invisible Pinky1949 LÕhÈritage de la chair Panic in the streets1950 Panique dans la rue A streetcar named desire1951 Un tramway nommÈ dÈsir Viva Zapata !1952 Man on a tightrope1953 On the waterfront1954 Sur les quais East of Eden1955 A lÕest dÕEden Baby doll1956 PoupÈe de chair A face in the crowd1957 Un homme dans la foule Wild river1960 Le fleuve sauvage Splendor in the grass1961 La fiËvre dans le sang America, America1963 The arrangement1969 LÕarrangement The visitors1972 Les visiteurs The last tycoon1976
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