Val Abraham de de Oliveira Manuel
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Le Val Abraham Vale Abra„o de Manoel de FICHE FILM Fiche technique
Portugal/France/Suisse -1993 - 3h07 - Couleur
RÈalisation et scÈnario : Manoel de Oliveira dÕaprËs le roman Augustina Bessa Luis
Musique : Beethoven, Chopin, FaurÈ, Debussy, Schumann, Coleman Hawkins
InterprËtes : Leonor Silveira (Ema) Cecile Sanz de Alba (Ema jeune) Luis Miguel Cintra (Carlos de PaÔva) Luis Lima Barreto (Pedro Lumiares) Micheline Larpin (Simona) Diogo Doria (Fernando Osorio) JosÈ Pinto (CaÔres)
L E
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mÈdecin et ses amants successifs) cette voix off ne pourrait Ítre quÕun simple convention inhÈrente ‡ un cinÈ ma dit littÈraire ou encore une solutio de facilitÈ pour exprimer en toute lettres ce que le film peine ‡ dire. Mai l‡ aussi, cÕest une vieille lanterne cr tique qui sÕÈteint dÕelle-mÍme. La v off ne fait ici jamais doublon : elle parti cipe pleinement de son rÈgime Ènoncia tif ; mieux, elle le fonde. Ce narrateu qui entre et sort librement de la tÍte d tous les personnages et qui connaÓt su le bout des doigts la gÈnÈalogie d chaque famille enveloppe le film jusquÕ rendre par moments les personnage visibles quasiment muets, relÈguÈs a rang de simples contre-points visuels Puis, soudainement, cette voix se tait disparaÓt du champ narratif, comme si elle sÕÈtait endormie, pour ne s rÈveiller que beaucoup plus tard. Jean-Marc Lalann Mensuel du CinÈma n∞9 - Sept 9
(É) LÕhumour est aussi prÈsent dans l film. Comme au cours de cette sÈquenc dans laquelle Ema, revenant de chez l Comtesse de SÈgur, habillÈe de dentell blanche, sÕassoit sur une marche du ja din et ´allume le paysanª avec un raffi nement exquis, en adoptant une pos faussement innocente. LÕauteur sÕamuse avec la question lÕadaptation. Le hors-bord remplace l cheval, la fÍte foraine les comices agri coles, etc. On est, de fait, perturbÈ pa le brouillage volontaire entretenu quan aux codes de reprÈsentation de Èpoques. Quelquefois (notamment a dÈbut), on en vient ‡ oublier quÕil sÕa dÕune adaptation contemporaine ; o e pourrait se croire encore aux XIXsiËcle Èvidemment, quand les voitures, la fÍt (trËsseventies) surgissentÉ Oliveira opËre donc un balancement constan entre lÕexcËs et lÕironie, le vieux et nouveau, le VÈsuve et le Val Abraham les regards eux-mÍmes (dont le spec
teur est le relais), intÈgrant Ègalemen lÕHistoire antique et moderne, ÈvoquÈ au cours des conversations avec l musicien, le politicien. Le lyrisme lÕemporte nÈanmoins s notre raison. Comment ne pas succom ber, comme Ema, ‡ lÕinfini (elle regard souvent vers le ciel), ‡ la plÈnitude d lÕabsoluÉ comment ne pas succombe ‡ lÕactrice qui lÕincarne et la dÈsincarn BeautÈ insolente, ´exubÈranceª comm disent les dames Mello, (scËne succu lente). On ne sait plus si le bleu, aqueu et pÈnÈtrÈ dÕÈther, de ses yeux absorb toutes les choses colorÈes du monde o si ce sont celles-ci qui sont illuminÈe par ce regard (la robe bleu ciel de maria ge, la voiture bleu foncÈ de la colËre aprËs lÕaffront de son ami - au cours d cette sÈquence inouÔe, avec la femm sur la terrasse, au fond du champ) Gr‚ce du mimÈtisme. La couleur ici n sert pas, elle est la pensÈe, lÕÈtat dÕ‚ Jacques Moric Cahiers du CinÈma n∞471 - Sept. 199
(É) La premiËre image est un passage ‡ lÕacte trËs physique. Un moment, le v sÕouvre ‡ nos yeux, vue plongeante da un paysage encaissÈ avec, au fond, un riviËre, la voix du narrateur sÕÈlËve, prÈsente lÕendroit en mÍme temps qu lÕhistoire qui aussitÙt le traverse, lÕinstant dÕaprËs on est assis dans train qui sÕy enfonce.Le Val Abraha est un film Èrotique. Mais lÕÈrotisme est peu banal. Pas d corps qui sÕÈtreignent, ni les caresse quÕils Èchangent, pas un seul baiser la goureux, de nuditÈ dÈvoilÈe si peu, e aucun mot dÕamour. Pas de quoi sortir l carrÈ blanc, semble-t-il. Tout tiendrai en fait, comme dans cette imag dÕouverture, ‡ lÕintimitÈ dÕun rap entre temps et mouvement. (É) DansLe Val Abraham, tout ‡ la fois on ´entendª le livret par la seule voi sensuelle dÕun narrateur invisible, o ´ ª
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ments intimes de personnages mis en scËne, et on ´sentª la musique du cinÈ-ma dÕOliveira. (É) Si ce film aux accents musicaux et aux formes profondÈment fÈminines recËle toutes les gammes dÕun sentiment Èro-tique, cÕest avant tout parce quÕOliveira reste obstinÈment un cinÈaste lyrique -et dÕautant plus sÕil filme une Ema. La vie dÕEma nÕest passionnante que parce que celle-ci nÕest dÈj‡ plus l‡ au moment o˘ je la vois, dÕores et dÈj‡ absente, ses grands yeux bleus toujours ailleurs, distants, et une jambe dÈj‡ raide (lÕexpression ´avoir un pied dans la tombeª retrouve ici sa belle image). Ainsi la boiteuse, figure Èrotique sÕil en est, Oliveira en saisit aussi la phrase musicale, Ema boite ´en rythmeª, et ce mouvement du boitement marque le temps du personnage dÈcalÈ des autres, un ´Ètat dÕ‚me qui balancªe. (É) Sans la moindre perversitÈ, simplement avec le plus grandtrouble, le film de Manoel de Oliveira est de bout en bout placÈ sous le signe fÈminin, dÕun regard fÈmi-nin posÈ sur le monde, le regard dÕun cinÈaste qui embrasse littÈralement le mouvement Èrotique infini du temps dans lÕespace, et ne dirait-on pas que lÕhistoire est celle dÕun temps ancien venue visiter le lieu du prÈsent, un cinÈ-ma qui donne vie et rÈalitÈ ‡ desfan-tasmes.Le Val Abrahamde Manoel de Oliveira est lÕun des plus beaux films qui existe. Camille Nevers
Cahiers du CinÈma n∞469 - Juin 1993
(É) Ce qui intÈresse Manoel de Oliveira ce nÕest pas de filmer, aussi fidËlement que possible, une nouvelle adaptation du roman de Flaubert, cÕest la vÈritÈ intemporelle du personnage quÕil pour-suit. Peut-on le dire ? CÕest son ‚me. Bovary, il sÕen dÈbarrasse, avec quelques clins dÕÏil. Adolescente, Ema ouvre le livre de Flaubert et le repose .
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Devenue femme, Ema sÕinsurge contr lÕÈvidence :J´e mÕappelle EmaÉ avec un seul ´mª !ª Et clame, dÈfinitive : ´j ne suis pas une bovaryette !ª Nous savons alors quÕEma, l Portugaise, ressemble bien ‡ Emma, l FranÁaise. Mais leur filiation nÕe certes pas littÈraire. Leur ressemblanc est dans cette faÁon hautaine quÕelle ont toutes deux de traverser la vie. Dan cette considÈration de soi qui pren toute la place. Dans la peur dÕÍtre pr sonniËres de la mÈdiocritÈ, sociale e affective. Et lÕorgueil dÕEma, peu ‡ p devient le nÙtre. Flaubert le condamnait fÈrocement. Oliveira, lui, dÈpeint cette faiblesse, c dÈfaut, comme lÕarme quÕinconscie ment Ema utilise pour se dÈfendre. Contre une mËre morte trop tÙt (son por trait, toujours prËs des miroirs o˘ Em se contemple, ravive la plaie des fille qui vivent dans lÕombre de leur mËre Contre les autres femmes, jalouses d sa beautÈ, et, face ‡ elles, Ema sourit ´comme pour mordreª. Contre tous ceux enfin, qui ÈlËvent les femmes dans l dÈpendance des hommes. (É) Dans son univers se trouvent des per sonnages secondaires dont lÕimportanc ne dure quÕun instant (les servantes, un femme de lettresÉ). (É) Oliveira reste attentif ‡ tous, mais cÕe Ema, ´pure comme les Ètoilesª, qui es au centre de la galaxie. CÕest alors que nous comprenons mieu le personnage le plus bouleversant d film : Ritinha, la domestique des Bovary. A lÕinverse dÕEma, elle sÕest volonta ment retirÈe du monde et se consacre laver de ses mains le linge des autres. Ritinha, toujours, sÕest refusÈ dÕaimer homme. Etce refus, elle lÕexplique p son infirmitÈ : elle est muette. Ritinh est exemplaire du cinÈma dÕOliveira : l monde nÕexiste quÕen le formulant. L sentiments, Ègalement. Voil‡ peut-Ítr pourquoi lÕon parle tant dans ses film CÕest une question de vie et de mor dÕamour aussi. Depuis le dÈbut, la voix du narrateu
sÕimpose et nous guide dans ce voyag en commentant les moindres variation de lÕhistoire. La prÈsence de Ritinha e est le contre point silencieux. Avant de quitter la scËne de la vie, Ema offre une rose ‡ Ritinha. La camÈra, inflexible, filme la servante, rien quÕelle, et n bouge toujours pas, au mÈpris dÕEm qui sort du champ. LÕimportant, cÕ Ritinha, droite comme nÕa jamais s lÕÍtre Ema. Le Val Abrahamest bien la plus bell adaptation deMadame Bovary. Parc quÕOliveira, pour respecter Flaubert, bie entendu lÕa trahi. Il a entiËrement fa sienne cette histoire. Et nÕa gardÈ qu lÕessentiel .(É) Philippe Piazz
TÈlÈrama n∞2277 - 1er Septembre 199
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Entretien avec le rÈalisateur
PourLe Val Abraham, jÕai choisi cinq musiques, cinq ´clairs de luneª, ceux qui existent au piano, FaurÈ, Strauss, Schumann, Debussy et Beethoven. Le Clair de lunede Beethoven est ma pre-miËre musique, celle qui mÕa fait dÈcou-vrir et aimer la musique en gÈnÈral, au moment deDouro, faina fluvial, ‡ la fin des annÈes 20, gr‚ce ‡ un ami qui est mort maintenant, comme beaucoup de mes amis. Ensuite, peu ‡ peu, jÕai dÈcouvert les autres, et ce film,Le Val Abraham, ressemblera peut-Ítre ‡ un itinÈraire musical personnel. Je ne connaÓs pas grand chose ‡ la musique, je ne connais pas les notes, mais jÕai le go˚t de la placer dans certains moments de mes films, de la placer au sens o˘ mes personnages Èvoluent avec elle, se placent et dÈplacent par rapport ‡ elle. DansVal Abraham, chaque personna-ge possËde ´sonªClair de lune: Beethoven pour Ema, Schumann pour une domestique sourde et muette, Strauss pour le confident dÕEma, Debussy pour les amants dÕEmaÉ
Dans votre adaptation de Madame Bovary, il nÕy a pas de nuditÈ ? En pratique ? En actes ? Non. Ici, il nÕy a quÕun baiser, un seul baiser enregistrÈ mais que jÕai fait reproduire trois fois, pour chaque amant dÕEma. CÕest un film presque entiËrement chaste mais extrÍ-mement sensuel, provoquant, dans lÕusage des mÈtaphores et la maniËre de les dire. Il y a notamment toute une dis-cussion sur le sexe de la femme, sur lÕutÈrus comparÈ ‡ une rose butinÈe par les abeilles, que jÕai reprise intÈgrale-ment sans coupure, dÕun texte du XIXe siËcle, et qui est rendue ‡ lÕÈcran avec beaucoup de sensualitÈ.
Comment est nÈ ce projet dÕadapter Madame Bovary ? On suit Ema de quinze ‡ trente-cinq ans,
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entre la fin des annÈes 60 e aujourdÕhui. JÕavais demandÈ, aprËs Divine ComÈdie, ‡ Augustina Bessa Luis un grand Ècrivain portugais, dÕÈcrire un adaptation deMadame Bovary, dÕabor sous la forme de scÈnario, mais Áa n marchait pas, puis sous forme de roman Et ensuite jÕai moi-mÍme adaptÈ c roman.
Ce roman a ÈtÈ publiÈ et a connu un cer tain succËs. Oui, oui. On en a beaucoup parlÈ a moment de sa sortie, parce qu Madame Bovaryest une Ïuvre qui compte ÈnormÈment au Portugal, cause dÕun certain provincialisme qu lÕon ressent trËs fortement ici, liÈ ‡ un vieille nostalgie. Le roman a ÈtÈ Ècri avec beaucoup de vivacitÈ, presque d provocation, et il y a eu un dÈbat asse polÈmique. CÕest ‡ la fois un roman un essai, disons un essai qui prend un forme romanesque. Cela se passe a Nord du Portugal, en province, et cÕe trËs bien, avec beaucoup dÕhistoires te riblement imbriquÈes, une positio ouvertement fÈministe, un roman ‡ l fois trËs concret et trËs abstrait. Un pe comme sÕil avait ÈtÈ Ècrit pour me co pliquer le travail. JÕai beaucoup aim cette maniËre parce que cÕÈtait co plexe et pas Èvident ‡ faire. JÕai to remis ‡ plat, en plaÁant des lieux et de musiques sur chaque personnage e chaque intrigue, en replaÁant chaqu rÈflexion philosophique dans un contex te trËs concret. Il me fallait imaginer de lieux, des situations qui nÕexistaient p dans le livre. Si vous voulez, il sÕag dÕune adaptation ‡ double distance lÕadaptation dÕune adaptation Madame Bovary, ou plutÙt un film su une rÈflexion ‡ partir de Flaubert. JÕ aussi retenu ce nom deVal Abraha trouvÈ parle roman de Augustina Bess Luis, un nom que jÕaime beaucoup, ‡ l fois trËs naturel, trËs topographique e trËs biblique, comme sÕil pouvait exist une gÈographie spirituelle, comme si o avait dÈcouvert la vallÈe o˘ Ètait nÈe
Bible, le val de lÕhumanitÈ, la naissanc du monde.
Pourquoi Madame Bovary ? CÕest une idÈe qui mÕest venue au co des montages desCannibaleset d Non ou la vaine gloire de comman der. Je travaillais avec une monteus qui me parlait sans cesse de Flaubert qui Ètait en train de le lire. Alors, moi aussi, jÕai reluMadame Bovaryave beaucoup dÕattention, et lorsque Paul Branco mÕa demandÈ un sujet de fil jÕai parlÈ de Flaubert. Il a tout de suit Ètait trËs partant, mÍme lorsquÕest sor le film de Chabrol qui aurait pu le gÍner Au dÈbut, le projet devait Ítre trËs fidËl au roman de Flaubert, se dÈrouler e France, en franÁais, mais on a d˚ chan ger. CÕÈtait dÕailleurs mieux ainsi par que je pouvais retrouver mes maisons moi, mes lieux et, bien s˚r, ma langue.
Le Val Abraham, commeMadam Bovary,se termine sur lÕagonie dÕEm une autre agonie, parallËle ‡ celle d Camilo Castelo Branco. Tous mes films sont des rÈcits dÕagoni lÕagonie dans le sens premier, dans l sens grec, cÕest ´la lutteª. Aux Jeu Olympiques, on regarde aussi des ago nies. Tous mes films montrent en fai que les hommes entrent en agonie a moment o˘ ils arrivent au monde. J suis un grand lutteur contre la mort LÕagonie, vous le voyez, jÕai passÈ vie ‡ la regarder, avec de plus en plu dÕexpÈrience, avec de plus en plu dÕenvie de la montrer. Mais la mort arr ve quand mÍmeÉ Propos recueillis par Antoine de Baequ et Thierry Jouss Cahiers du CinÈma n∞466 - Avril 9
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Le rÈalisateur
Manoel de Oliveira est nÈ en 1908 ‡ Porto. Il frÈquente lÕÈcole primaire, puis poursuit sa scolaritÈ dans un collËge tenu par des jÈsuites. Il ne pousse pas trËs loin ses Ètudes et semble suivre la voie toute tracÈe par la famille en tra-vaillant aux cÙtÈs de son pËre. A vingt ans, il se passionne pour le sport. Champion de saut ‡ la perche, la voiture de course le passionne aussi. Il remporte de nombreux prix au Portugal, en Espagne et ‡ Rio de Janeiro. Il nÕaban-donnera la compÈtition quÕen 1940. Manoel de Oliveira a encore une autre passion : le cinÈma. Il sÕinscrit ‡ lÕÈcole de formation dÕacteur de cinÈma ‡ Porto. Il est ‡ lÕÈpoque un jeune homme ‡ la mode et un sportif connu. CÕest bien plus ‡ cette rÈputation quÕ‡ ses talents dÕacteur quÕil devra son seul rÙle danlsachanson de Lisbonne, en 1933.
Filmographie
Aniki-bobo1942 Acte du printemps1963 Le passÈ et le prÈsent1971 Benilde ou la vierge-mËre1975 Amour et perdition1978 Francisca1981 La visite ou mÈmoires et confessions1982 Le soulier de satin1985 Mon cas1986 Les cannibales1988 Non ou la vaine gloire de comman-der1990 La divine comÈdie1991 Le jour du dÈsespoir1992 Le val Abraham1993 Le couvent1995 Le passÈ et le prÈsent1996 Voyage au dÈbut du monde1997 InquiÈtude1998 La lettre1999
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