Vénus beauté (institut) de Marshall Tonie
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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VÈnus beautÈ (Institut) de Tonie FICHE FILM Fiche technique
France - 1999 - 1h45 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Tonie Marshall
Montage : Jacques Comets
Image : GÈrard De Battista
InterprËtes : Nathalie Baye (AngËle) Bulle Ogier (Nadine) Samuel Le Bihan (Antoine) Jacques BonnaffÈ (Jacques) Mathilde Seigner (Samantha) Audrey Tautou (Marie) Robert Hossein (lÕaviateur)
L E
Audrey Tautou (Marie) et Nathalie Baye (AngËle)
D O C U M E N T
souffre, on aime, et il se pourrait mÍm quÕon tue par amour. Un lieu nÕexiste que par ceux qui lÕha tent. Nadine (Bulle Ogier), la patronne est ‡ lÕimage de son salon bonbonniËr PassÈ la petite musique carillonnante d la porte dÕentrÈe, sa voix aÈrienne e une promesse de douceur, un rÍve ouat dÕÈternitÈ. Nadine est une poÈtesse d la peau. Elle en parle comme dÕune bell endormie qui´vient dÕentrer dan lÕhiver,ª ‡qui on va redonner, avec u peeling appropriÈ,´un peu de sa mÈmoi reª. Nadine a ses filles, des filles en rose des filles quÕelle aimerait ‡ son imag sucrÈe. Avec AngËle (Nathalie Baye) elle tient la perle. AngËle aussi est poÈ tesse lorsquÕelle applique un concentr anti-‚ge ‡ une cliente au bord de l crise dÕangoisse :´Vous allez voir de petites bulles de lumiËres bleues e blanches comme au planÈtarium.ªOn n saurait en dire autant de Samanth (Mathilde Seigner), plutÙt du genre des salÈ,ni de la trop jeune et trop innocent Marie (Audrey Tautou), qui prend un ai bÈat lorsquÕun ÈgarÈ lui demande si l maison´fait les finitionsª. Entre Nadine et ses filles en rose, le bal let des clientes, des habituÈes pour l plupart : il y a celle qui sÕinflige tout c que son homme lui programme, celle qui se balade toujours toute nue et s crame aux UV (´ JÕai une peau de rhin cÈrosª), celle qui mËne une lutte ‡ mor contre ses taches sur les mains et qui s trouve tellement sÈduisante :´Ma fill est beaucoup plus terne, mes petits enfants sont trËs neutresª; on le voit, l palette est dÕune belle diversitÈ.VÈnu beautÈ (Institut)comporte un versan ethnographique des plus rÈjouissants avec de la fÈrocitÈ, certes, et surtou pas mal de tendresse et beaucou dÕhumour. Mais Tonie Marshall ne fait pas dans l sociologie de bazar. Si elle aime flirte avec lÕintime, avec les mÈtiers qui to chent ‡ la vie privÈe -AnÈmone Ètai dÈtective dansPas trËs catholique-cÕest pour Ítre au plus prËs de ses pe sonnages, dÈtecter les failles, le fÍlures, les incertitudes. Et la solitu
quÕon ne soupÁonne pas forcÈmen Justement, o˘ sont les hommes ? Null part et partout, bien s˚r, flottant dans l non-dit de ce palais des apparences; il en a tout de mÍme qui sÕaventurent s le seuil du salon. Comme toujours, che Tonie Marshall, ce sont eux, le hommes, qui tirent lÕhistoire vers l passÈ, lui donnent son Èpaisseur psy chologique. Car ce passÈ est trËs lourd Et parfois mystÈrieux. CÕest celui d lÕ´aviateurª (Robert Hossein), qui rÙd autour de la candide Marie, la seule connaÓtre son histoire tragi-comique d gueule cassÈe. CÕest surtout celui de Jacques (Jacqu BonnaffÈ), une autre gueule cassÈe, joli ment balafrÈ : Áa y est, on est au coeu de lÕhistoire, cÕest ‡ cause de lui, -e lÕaimait trop, il lÕavait trompÈe, elle av tirÈ sur lui- quÕAngËle-Nathalie Bay aujourdÕhui, se protËge de lÕamour. surtout de lÕamour fou, lorsquÕil Èma dÕun inconnu (Samuel Le Bihan) qui accrochÈ son visage dans la rue et qui ne l‚che plus AngËle dÕune semelle. Reprenons alors le fil deVÈnus beaut (Institut)depuis le dÈbut : non pas lÕhi toire ethno-psy, etc..., dÕun institut d beautÈ, mais une sorte de mÈlodram burlesque, lÕhistoire dÕune fille qui veut plus aimer, sÕinvente des aventur sans risques et se barricade derriËre de axiomes dÈfinitifs- ´LÕamour ; cÕest moyen comme un autre de priver quel quÕun de sa libertȪ -que tout, dans so comportement, vient dÈmentir. (É) Vincent Rem TÈlÈrama n∞2560 - 3 fÈvrier 199
Le film commence par un lÈger travel ling-arriËre : un plan fixe sur Nathali Baye habillÈe dÕune blouse rose, seul derriËre une vitrine bariolÈe ÈclairÈe pa des nÈons : lÕinstitut ÒVÈnus beautÈÓ. soir tombe sur un quartier de Paris. L camÈra recule lentement, sort pour ainsi dire de la vitrine pour embrasser la ru sombre et son trafic. Par ce simple mou vement dÕappareil, discret, ‡ peine pe -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
nos yeux, laissant place ‡ un autre, plus vaste, qui sÕy superpose. DerriËre la vitrine lumineuse, un univers exclusive-ment fÈminin. Dehors, cÕest la nuit froi-de des passions anonymes et des dÈsillusions. Ce micro-monde deVÈnus beautÈressemble ‡ un aquarium. Il appartient ‡ celles qui y travaillent, et ‡ celles qui le frÈquentent. CÕest un monde dÕartifice,cosmÈtique, un monde des apparences et des futilitÈs graves: tout y est affaire de peau, de Rimmel, de soins, dÕhygiËne, de massages. On se refait une beautÈ, on se refait une peau... Les femmes acceptent dÕy souf-frir (voir la scËne assez angoissante du dÈbut, avec Claire Denis), ou bien sÕy sentent ‡ lÕaise (Claire Nebout, folle de son corps, venant rÈguliËrement se faire bronzer ‡ coups dÕUV). ´Je travaille dans lÕesthÈtique,ª dira plus tard AngËle -le prÈnom du person-nage que joue avec une incroyable dÈtermination, une sensibilitÈ dure et fragile, ‡ fleur de peau, Nathalie Baye. Travailler dans lÕesthÈtique, : le film de Tonie Marshall joue bien sur les mots, car on y voit en effet lÕesthÈtique du tra-vail... Il nÕentre pas dans son propos de dÈnoncer on ne sait quelles illusions ou chimËres dont les femmes seraient friandesetvictimes pour masquer leur vÈritÈ. Son propos au contraire est de saisir ce que ce jeu de mensonge renfer-me de vÈritÈ vraie, secrËte, sensible, mÍme si parfois douloureuse. Dans ce monde-l‡, les hommes ont droit ‡ quelques apparitions, mais la rËgle tacite consiste ‡ les laisser au-dehors. Ce sont des Ètrangers qui regardent ‡ travers la vitre, ou alors font le pied de grue sur le trottoir dÕen face, guettant lÕune ou lÕautre des filles qui travaillent VÈnus beautÈ. Le seul qui ose y pÈnÈtrer, cÕest celui que les filles sur-nomment ÒlÕaviateurÓ, figure de pËre-amant lÈgËrement dÈcatie et dÈsuËte. Robert Hossein incarne ce vieux-beau, sÈduisant fantÙme. Mais Hossein nÕa plus la fameuse balafre qui avait fait de lui, naguËre, aux yeux de tant de jeunes filles, le hÈros adorÈ de la sÈrie des AngÈlique. On apprendra par Marie
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plus ingÈnue des filles deVÈnus beau-, que ce veuf Ènigmatique sÕest fa greffer sur le visage, par amour et pou rester jeune, la peau des fesses de s dÈfunte femme. An cinÈma, les homme (et les acteurs) aussi peuvent avoi recours ‡ la chirurgie esthÈtique, pou recouvrir les cicatrices du temps. L cicatrice invisible ou ´masquÈeª d Hossein, dans le film de Tonie Marshall un autre homme la porte en plein milie du visage, cÕest Jacques, lÕancien co pagnon dÕAngËle (Jacques BonnaffÈ Entre eux tout est dans le non-dit, mai on sait bien quÕAngËle est lÕauteur de ´crimeª conjugal. Tout cela appartien au passÈ, ‡ ces traces douloureuses d temps, ‡ ces amours finies et castrÈe qui font quÕAngËle ne croit plus vraime ‡ lÕamour. Cette mÈtaphore de la cicatr ce et du masque donne au film de Toni Marshall sa vÈritable profondeur et s beautÈ un peu triste, au-del‡ des appa rences les plus triviales. Au fond, lÕo pourrait dire que ce que les homme portent sur le visage de drame on d malheur, les femmes lÕont dans le cÏur, dans leur chair, ou sous leur peau. CÕest justement pour cela quÕelles f quentent ´VÈnus beautȪ, pour se refai re une beautÈ en rÈsistant au temps. Une petite musique, une sorte dejingle nous fait passer du huis-clos de lÕinst tut, ‡ celui plus vaste de la rue, a monde des passions et des rencontre hasardeuses. Entre ces deux mondes, il y a un sas. Chaque fois que la port sÕouvre, la petite musique se fa entendre, signalÈtique discrËte de c passage dÕun monde ‡ lÕautreV.Ènu beautÈ (Institut)fonctionne souven sur le mode de la saynËte, menÈe par u dialogue vif, trËs cru, mÈlange subtil d trivialitÈ et dÕÈlÈgance, domaine o Tonie Marshall confirme son talent. L dialogue imprime au film son rythme alternance de gaietÈ et de mÈlancolie. Quant ‡ la mise en scËne, elle fonction ne sur le dedans-dehors. Dedans, le femmes masquent leurs rides et tenten de combattre leurs angoisses liÈes a temps et ‡ la mort au travail. EIles par lent un langage codÈ, mÈlange dÕintim tÈ et de stÈrÈotypes liÈs ‡ la culture cos
mÈtique. Par exemple, cette trËs bell scËne, magique comme chez Demy, o˘ Edith Scob parle de la beautÈ avec un incroyable gr‚ce, un souverain dÈtache ment, tandis quÕAngËle sÕoccupe de bander les mains. Dehors, cÕest un autre affaire; les femmes prennent des coups, en donnent aussi, ‡ ceux qui les agressent, les ignorent, ou ne savent plus comment les aimer. Que lÕon so dedans ou dehors, les mots ne sont plu les mÍmes. Dedans, Madame Nadin (magnifique patronne de ´VÈnus beau tȪ, tenant sur un mode poÈtique e lunaire les propos les plus prosaÔques : Bulle Ogier est souveraine) donne de leÁons de maintien et de convenance : il faut apprendre sa leÁon, savoir recevoi les clientes, offrir le cafÈ, vanter les mÈrites dÕune crËme rajeunissante o dÕun produit relaxant. Bref,prÙner lÕart ficepour entretenir le plus longtemp possible les apparences de la beautÈ. Mais cÕest dans cet art du faux que le femmes rÈvËlent leur vÈritÈ, leur inquiÈ tante et souvent douloureuse vÈritÈ. Dehors, cÕest donc chacun pour so Dans une des toutes premiËres scËnes du film, AngËle se fait larguer sur un quai de gare par un brun bell‚tre, son amant de trois jours. CÕest une scËne d mÈnage, trËs Ècrite, lÈgËrement carica-turale, juste de quoi offrir ‡ AngËle la ´scËneª qui lui permet dÕexist dÕemblÈe comme personnage. AngËl aura sa scËne, cÕest le mÈnage qui l ´manqueª... Elle est laissÈe en plan, avec sa quarantaine Ènergique qui fait un peu peur aux hommes, et son verb assez cru qui lui donne la force dÕaffro ter la solitude. Les hommes sont de pas sage, difficiles ‡ retenir. Antoine (Samuel Le Bihan) assiste ‡ cette scËn ‡ la gare. Un peu Boudu, cÕest un roma tique qui croit encore ‡ lÕamour fou aux mots pour le dire. Il fait mÍme le pied de grue devant la vitrine de ´VÈnu beautȪ, sur le trottoir dÕen fac LÕamour est son idÈe fixe, son obse sion, un point de dÈsir incontrÙlable ; il peut tout sacrifier pour AngËle, sans savoir vraiment ce qui lÕattend. A forc de lui dire quÕil lÕaime, il lui fait du bi en lui faisant croire au miracle. Mais
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Antoine nÕest quÕune apparition, lÕhomme ne fait pas le poids... La petite Marie, elle aussi, croit au conte de fÈe en se laissant entraÓner par ´lÕaviateurª dans un rituel amoureux, comme dans le cinÈma poÈtique ou fÈerique dÕautrefois. Tonie Marshall parle des femmes, du monde des femmes, du corps des femmes et du langage des femmes, de leur demande dÕamour, sans revendiquer une vision fÈministe ou militante du monde.VÈnus beautÈ (Institut)ne ´revendiqueª rien, car ce que les femmes veulent, elles lÕobtiennent. Voir comment AngËle accoste avec une audace folle nÕimporte quel homme dans un self. On va chez toi ? ‡ lÕhÙtel? Ou dans la voiture, cÕest plus commode... La douleur ou le manque dÕamour ne sont pas uniquement saisis dans lÕinstant, ils sont dans la fuite du temps, dans cette idÈe que le temps joue contre elles. Comment rester jeune -en se lavant tous les matins ‡ lÕeau froide, comme le fait AngËle ?- comment garder foi dans lÕamour, comment faire pour que les hommes comprennent mieux les femmes sans les trahir ? CÕest ce que dit Tonie Marshall dans son meilleur film ‡ ce jour, dans une tonalitÈ de couleurs et de sentiments trËs personnelle. Elle par-vient ‡ capter lÕinstant vrai, le sentiment ‡ vif, tout en montrant, sous la peau des images et ‡ traversÒdes petites bulles de lumiËre bleue et blanche, comme au planÈtariumÒ, ces vÈritÈs profondes qui deviennent trop souvent des cicatrices. Serge Toubiana Cahiers du CinÈma n∞532 - fÈvrier1999
La rÈalisatrice
Elle a offert un de ses plus beaux rÙles ‡ AnÈmone dansPas trËs catholiqueet vient de faire le mÍme cadeau ‡ Nathalie Baye avecVÈnus BeautÈ (Institut). Il serait h‚tif de la ranger pour autant dans la case ´femmes qui Ècrivent pour les femmesª. Son prochain ´
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ont s films Mars trait ´mÈl encor dir, temp Tonie fem Entre tranc acce en cl rie irr sÕex une c cÕes sais coup juste nage dÈbut Vive, grign cigar chic elle ´tour parto ce Èt lancÈ Ribes au ci geu Frot-Pour riËreª ´JÕa Mais veut qui v ner d nÕim une v publi de p jour, re nÈ phiq abse gnie exce tante.
(É) Quatre ans plus tard,Pas trË catholiqueest une vraie rÈussite AnÈmone y est Maxime, dÈtective priv et femme libre qui a laissÈ derriËre ell une vie rangÈe et renoue avec son pass -un mari homme dÕaffaires sans ve gogne et un fils de 17 ans quÕelle n pas vu grandir, prenant la mesure de l force des sentiments et du temps qui passe. Deux ans plus tard,Enfants d salaudbrasse les mÍmes thËmes, mal menant les liens du sang, dessinant de personnages qui ont manquÈ dÕun pËr toute leur vie et le dÈcouvrent, sur l tard, en ogre monstrueux accusÈ dÕu crime.´Je pars des personnages, mais pour les mener dÕun point ‡ un autre, j toujours eu besoin dÕun prÈtexte un pe policier. AprËsEnfants de salaud,j voulais en finir avec Áa.ªLe point d dÈpart deVÈnus BeautÈ (Institut) cÕest une boutique, (É) dans laquell Tonie Marshall a aperÁu, un soir, un vendeuse en blouse rose. (É)´Pour moi, cÕÈtait un lieu trËs my tÈrieux : on y entre et on sÕabandonne un ÒsoinÓ qui consiste ‡ vous masse vous caresser, vous toucher... Dans l cocon de la cabine, jÕai entendu de bribes de conversations ÈchappÈes de cabines voisines. JÕai ÈtÈ troublÈe par l caractËre profondÈment intime de c que les femmes peuvent raconter dan ces endroits.ª. SÕy est ajoutÈ le dÈs quÕelle avait de retravailler ave Nathalie Baye, aprËsEnfants d salaud, et dÕutiliser,Òsa beautÈ plu Èclatante que jamais, sa plÈnitude, so appÈtitÓdans un personnage de femm qui aurait du mal ‡Òse rendre ‡ lÕamo ‡ sÕabandonner ‡ nouveau dans les br dÕun hommeÓ. Elle Ècrit une histoire ‡ plusieurs voix o˘ il est beaucoup question -une fois enco re- du temps qui passe irrÈparablemen et de la quÍte sans issue dÕune Èternell jeunesse.ÒMoi, dans ma tÍte, jÕai ans! Il se trouve quÕen rÈalitÈ jÕen douze de plus. Lorsque je me vois dan un miroir, je dois me rendre ‡ lÕÈvidenc Mais je connais beaucoup de femmes et mÍme dÕhommes- qui ont ce sent
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de. Simplement, vieillir nÕest pas pour moi un ÈvÈnement ÒinjusteÓ. PlutÙt... invraisemblable!Ó AujourdÕhui, Tonie Marshall a bien lÕintention de continuer ‡ jouer(Ò«a pose des colles tout le temps, cÕest pas-sionnant Ò)et ‡ Ècrire(ÒLes personnages sont des passeurs dÕhumanitÈÓ.)Si Jean Cocteau disait quÕun artiste doit savoir ´chanter dans son arbre gÈnÈalogiqueª, elle semble en avoir fini, du moins, en ce qui concerne son pËre.´Plus person-ne ne sait aujourdÕhui qui Ètait Bill Marshall. Seules quelques vieilles dames se souviennent vaguement de lÕacteur amÈricain qui avait ÈpousÈ MichËle Morgan et Micheline Presle et pointent leur index vers moi en disant: ÒDe laquelle Ítes-vous la fille?Óª DansVenus beautÈ (Institut), comme dans les prÈcÈdents films de Tonie Marshall, sa mËre passe, drÙle, ÈlÈgan-te et souveraine,´en participation ami-caleª. La rÈalisatrice regrette de nÕavoir offert ‡ Micheline Presle quÕune petite scËne (formidable, aux cÙtÈs dÕEmmanuelle Riva) et elle ajoute en souriant :´Il faudra quÕun jour jÕÈcrive lÕhistoire dÕune mËre et de sa fille. CÕest un lien trËs beau, trËs profond, trËs com-pliquÈ...ª Isabelle Danel TÈlÈrama n∞2560 - 3 fÈvrier 1999
Filmographie
Pentimento Pas trËs catholique Enfants de salaud
1990 1994 1996
Documents disponibles au France
TÈlÈrama n∞2560 - 3 fËvrier 1999 Positif n∞456 - fÈvrier 1999
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