When we were kings de Leon Gast et Taylor Hackford
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Description

Fiche technique du film " When we were kings " -
Produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Nombre de lectures 94
Langue Français

Extrait

When we were kings de Leon Gast e FICHE FILM Fiche technique
USA - 1996 - 1h28 Couleur et N.&B.
RÈalisateur : Leon Gast et Taylor Hackford
InterprËtes : Mohammed Ali George Foreman Don King James Brown B.B. King Mobutu Sese Seko Spike Lee Norman Mailer George Plimpton Miriam Makeba The Spinners
L E
Mohammed Ali
D O C U M E N T
contre Sonny Liston en 1964 - et balanc le christianisme juste aprËs avoir jetÈ s mÈdaille dÕor olympique dans lÕO River. Il y a quelque chose de trËs Èmouvan dans le documentaire de Leon Gast sur l championnat du monde entre Ali e Foreman qui sÕÈtait dÈroulÈ un so dÕoctobre 1974 dans la moiteur d Kinshasa, au ZaÔre. Il y a bien s˚r l‡ lÕun des grandes surprises de lÕhistoire de l boxe, et le courage inouÔ dont Ali va fair preuve pour faire face au terrible frap peur quÕÈtait Foreman, donnÈ alors gra dissime favori. Mais lÕÈmotion suscitÈe par ce docume taire est bien plus prosaÔque que cett dÈmonstration de courage et de volontÈ La question posÈe par Leon Gast es aussi simple que lumineuse : quÕest-c que le cinÈma a ‡ dire de cette gigan tesque foire organisÈe par lÕineffabl Don King, un ancien repris de justice qui avait tuÈ son associÈ de ses mains nue et faisait l‡ ses dÈbuts dans le boxin business ? (...) Leon Gast arrive ‡ montrer avec sa camÈ ra ce quÕaucun reportage tÈlÈvisÈ s cette manifestation surmÈdiatisÈe nÕ jamais pu approcher: il sait prendre se personnages en flagrant dÈlit dÕexiste ce. Ali en train de dÈbiter ses leÁons d morale aux jeunes Noirs pour leu demander de manger moins de bonbon ou en train dÕexpliquer que les Africai sont plus intelligents que les Afro AmÈricains. La maniËre dont le boxeur d Louisville prend racine au ZaÔre lorsqu le combat est repoussÈ de cinq semaine aprËs une blessure de Foreman ‡ lÕentra nement, alors que ce dernier nÕen pe plus dÕattendre dans un pays quÕil vo (...) Au lieu de consacrer le retour au sources dÕAli sur sa terre natale,Whe we were kingssouligne, presque invo lontairement, lÕamÈricanisation du ph nomËne Ali, la naissance dÕune giga tesque figure dont la place est autant a Boxing Hall of Fame que sur le mon Rushmore. Ali est devenu une imme
machine ‡ gagner les dollars - Don King et Herbert Muhammad, des Black Muslims, nÕoublieront jamais de prÈlev leur pourcentage exorbitant sur sa bour-se - et ‡ corriger ses adversaires. LÕAmÈrique blanche peut dÈsormais s frotter les mains, le rayonnement dÕA nÕexcËde plus le cadre Ètroit du ring, sa bronca de prophËte noir est davantage celle dÕun bonimenteur que celle dÕ activiste politique. Leon Gast ne le montre quÕimparfaitement, dans un fil tout ‡ la gloire dÕAli et qui captur presque ‡ son insu, les limites du mythe et la part dÕimposture de son rËgne : Kinshasa, les rois Ètaient tenus en laisse. Samuel Blumenfeld Le Monde
(...) Conscient dÕÍtre sculptural, photog nique, conscient de son pouvoir Èrotique de star, mi-bateleur de foire ‡ la logor-rhÈe inspirÈe, mi-tÈlÈvangÈliste marte-lant son credo (´Black is beautifulª), Ali apparaÓt comme un gladiateur mÈdia-tique, un Spartacus noir en passe de faire tomber les chaÓnes de ses frËres, un nouveau MoÔse qui ouvrirait la mer ‡ son peuple ou rÈussirait ‡ lui seul le miracle de rÈunir en un lieu les deux bras du fleu-ve de la nÈgritude, les Afro-AmÈricains et le continent noir. Quand il va ‡ la ren-contre du peuple zaÔrois ou accueille James Brown ‡ sa descente dÕavio cÕest Ali qui fait le lien, cÕest lui, temps, le creuset ou le mythe de ce creu-set.La rencontre, sportive ‡ lÕorigin prend alors des allures de retrouvailles dÕune famille gigantesque tragiqueme sÈparÈe par lÕHistoire des Blancs, dÕu diaspora qui retrouverait son unitÈ et sa fiertÈ sous lÕÈgide dÕun demi-dieu sac roi avant mÍme dÕavoir gagnÈ son co bat. Ou peut-Ítre est-il dÈj‡ gagnÈ ? Mohammed Ali fait Èclater les limites du ring ou Èlargit son carrÈ aux dimensions du monde. CinÈgÈnie dÕun corps, dÕ sport, dÕun peuple mis en mouvement p un homme et calquant ses pas de danse
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
force deWhen we were kingsvient de son acteur-rÈalisateur. CÔest lui qui manie les foules comme un Griffith ou un DeMille, qui sÕen nourrit en retour, en sort galvanisÈ et grandi par lÕÈcho dÈmul-tipliÈ de sa voix (tous les dictateurs connaissent Áa). DÕo˘ lÕimpression que le documentariste de lÕÈpoque, Leon Gast, nÕa quÕ‡ le suivre pour que son film ait par contagion le bon tempo. Ici, cÕest le fond du reportage qui rejaillit sur la forme et la dÈtermine Ègalement. Car il ne peut y avoir quÕun metteur en scËne. Exitle rÈalisateur donc (‡ un moment, Ali sÕadresse ‡ la camÈra et se comporte en propriÈtaire des images, ce quÕil est).Exit Mobutu, ´Staline africainªdixitNorman Mailer (il nÕira pas au stade et verra le match sur le c‚ble).ExitDon King, pro-ducteur avisÈ et grand manitou des cou-lisses.Exitles musiciens venus de par-tout et qui semblent l‡ pour assurer une premiËre partie de spectacle.Exit Foreman lÕintroverti, pourtant tenant du titre et donnÈ vainqueur : il sera lÕautre, le mÈchant, le Blanc ! Ali balaie tout et tous sur son passage etcontrÙleles moindres dÈtails de son sacre. Et dÕabord lui-mÍme. Sa peur quÕil dompte ‡ tel point quÕon se demande sÕil lÕa jamais ÈprouvÈe. Ali ou ´IÕhomme qui tua sa peurª. ContrÙle du match aussi, quÕil a prÈmÈditÈ comme un crime ou une mise en scËne parfaite : il rÈinvente sous nos yeux lÕespace du ring et retrouve IÕadage bressonien pour peu quÕon remplace ´cinÈmatographeª par ´boxeª et ´filmª par ´combatª : ´CinÈmatographe, art militaire. PrÈparer un film comme une batailleª. Ali aux cÙtÈs de Bresson, Ford ou Ozu, voil‡ une extension inattendue de la politique des Auteurs ! LÕerreur du film est de ne pas toujours donner la parole ou IÕimage ‡ son cham-pion. Le souci pÈdagogique comprÈhen-sible de lÕalternance des scËnes filmÈes en 1974 et de documents antÈrieurs ralentit la dynamique dÕensemble. Surtout, cÕest vraiment une erreur que dÕavoir montÈ le sidÈrant combat final -
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troncs que sont Norman Mailer ou Spik Lee. Pourquoi ne pas avoir utilisÈ seule ment leur voix ‡ la maniËre dÕun co mentaire sportifa posteriorisur de images qui auraient ÈtÈ prÈservÈes dan la plÈnitude de leur durÈe ? En fait, il manquÈ au film ce quÕil y a dans le film un affrontement entre les deux rÈalisa teurs, pour quÕune matiËre et une mani re prÈvalent sur lÕautre. Entre 197 annÈes politiques, et 1996, le go˚t d consensus a fait des progrËs. Dommag aussi que dans ses cinq derniËre minutes, le film ne rÈsiste plus ‡ ce quÕ a jusque-l‡ refoulÈ : IÕanecdote po lÕanecdote, et lebest ofdÕAli, une comp lation faÁon clip de sa carriËre, maniËr peu habile dÕenfoncer le clou du sport politique. Dommage donc que le film s soit cru obligÈ de terminer sur une note laMalcolm X, quand il lui suffit de mon trer son hÈros en action pour avoir l punch deDo the right thing. Bernard BÈnoliel Cahiers du cinÈma n∞513 - mai 199
…voquant le combat de boxe historiqu qui opposa Mohammed Ali ‡ Georg Foreman en 1974 au ZaÔre,When w were kingsmÍle avec une grande habi letÈ les images dÕarchives filmÈes p Leon Gast au ´commentaireª contempo rain rapportÈ par le cinÈaste Taylo Hackford (Officier et Gentleman Contre toute attente, Dolore Claiborne). Ce qui importe ici, cÕest bie plus la dramaturgie des prÈparatifs liÈ au combat que le combat lui-mÍme. L film, qui nÕÈchappe pas toujours lÕhagiographie, est tout entier centrÈ s la personnalitÈ de Mohammed Ali et s veut le vecteur des discours du boxeur de ses provocations, de son engagemen politique et religieux, et de ses coups d gueule. AussiWhen we were king suit-il le parcours gÈographique et idÈo logique dÕAli, depuis New York jusqu Kinshasa, de sa dÈtermination ‡ lutte contre la toxicomanie des jeunes Noir amÈricains ‡ son engagement aux cÙtÈ
des Black Muslims. Signalons le com mentaire Èclairant et palpitant d Norman Mailer notamment, tÈmoin d combat ‡ lÕÈpoque et grand admirate de Mohammed Ali. Ses interventions, dignes dÕun roman dÕaventures, acce tuent le sentiment de montÈe en puis-sance qui sÕempare du spectateur. LÕÈc vain dÈcrypte avec acuitÈ le clima dÕalors, IÕeffervescence qui accompagn le combat, et surtout la personnalitÈ fas cinante dÕAli. When we were kingsest sans contes te un documentaire intelligemmen construit; on peut cependant regrette que la dimension politique, tout juste ÈvoquÈe par la prÈsence pourtant Ècra-sante du prÈsident Mobutu, ne soit pa approfondie. Car - on le comprend en fili grane - IÕorganisation au ZaÔre dÕun co bat de boxe dÕune telle envergure const tue pour Mobutu et le continent africai une revanche prise sur les …tats-Unis, une maniËre dÕaffirmer lÕexistence de que lÕon appelait ‡ lÕÈpoque le grou des pays non-alignÈs. DÕautant qu comme le rappelle le film, Ali avait Èt condamnÈ ‡ de la prison ferme pour avoi refusÈ de combattre au ViÍt-nam. U superbe camouflet ‡ la fiËre AmÈrique, mÍme si le combat a lieu ‡ 4 heures d matin afin dÕÍtre retransmis en direct s les chaÓnes amÈricaines, ‡ un horaire dÈcent pour les tÈlÈspectateurs... Franck Garbar Positif n∞436 - juin 199
(...) Avant lÕÈtÈ 96, Mohammed Ali Èta dÈj‡ lÕune des figures planÈtaires d sport, IÕÈgal au moins des Joe Louis, Jo Di Maggio, Jesse Owens, Carl Lewis, PelÈ ou Michael Jordan - mais u Jordan qui aurait lÕagressivitÈ et l tchatche dÕun Malcolm X. En allumant l flamme olympique aux derniers Jeu dÕAtlanta, Mohammed Ali est deven Ènorme : une lÈgende amÈricaine a mÍme titre que John Wayne, Marti Luther King ou Elvis Presley. AujourdÕh que la radicalitÈ de ses propos nÕe
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plus quÕun souvenir jauni, aujourdÕhui quÕAli est atteint de la maladie de Parkinson, dans lÕincapacitÈ de sÕexpri-mer verbalement - lui qui fut un prince du verbe -, que son grand corps est impotent et agitÈ de tremblements, aujourdÕhui quÕAli est devenu inoffensif et Èmouvant, il fait lÕunanimitÈ. En fÈvrier dernier, quand il est apparu au Radio City pour lÕavant-premiËre de When we were kings, il planait sur le lieu telle une divinitÈ, dÈgageant une aura indescriptible. A voir le film dans ces conditions - Ali au milieu dÕune salle pleine, ‡ 80 % noire -, le spectacle Ètait autant dans la salle que sur lÕÈcran. A chaque apparition dÕAli, sur le ring ou en dehors, ‡ chaque repartie et ‡ chaque crochet, le public rÈagissait, rÈpondait, hurlait, commentait - comme dans un office baptiste. Maintenant certes, il nÕeffraie plus personne. Il plaÓt aux Blancs, aux wasps, ‡ lÕestablishment; dans le mÍme temps, il ne sÕest jamais oncletomisÈ, il nÕa pas perdu une once de crÈdibilitÈ auprËs des Noirs, comme le prouvait lÕaccueil spontanÈ du Radio City. Le jour o˘ il dÈcÈdera, Ali devien-dra un mythe de lÕampleur de Kennedy ou Marilyn. Serge Kaganski Les Inrockuptibles n∞100 - 16 avril 1997
Entretien avec le rÈalisateur
´Quand je me suis embarquÈ dans lÕaventure de ce film en ao˚t 1974, mes cheveux Ètaient plus foncÈs que les vÙtres et je ne portais pas de lunettes. Aujourd'hui queWhen we were kings sort enfin, je suis grand-pËre !ª Les yeux rieurs sous sa tignasse blanche, Leon Gast rÈsume avec humour lÕincroyable histoire de ce documentaire qui faillit bien ne jamais voir le jour, et que tous les jurys couvrent aujourdÕhui de rÈcom-penses. A la derniËre cÈrÈmonie des Oscars, les t
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George Foreman. se sont congratulÈs : une scËne de retrouvailles comme lÕAmÈrique les adore. Tous deux, bie s˚r, ont vuWhen we were kings. ´Ali en a mÍme visionnÈ plusieurs versions successives depuis 1988 avec son fils adoptif qui gueulait, comme les ZaÔrois dans le film : ´Ali boma ye ! (Ali dÈtruis-le !)ª A une projection, il sÕimitait lu mÍme en donnant des coups de coude ‡ sa femme. Il se souvenait bien s˚r de moi, ´IÕaffreux maigrichon qui [le] suiva partout avec sa camÈraª... Il a tant aimÈ le film quÕil se lÕest appropriÈ, il parlai tout le monde de ´son filmª. Et cÕest vr que cÕest un peu le sien. Au montage, chaque montage, puisquÕil y en a eu plu dÕune dizaine, Leon Gast sÕest dÕaill inquiÈtÈ de lÕÈquilibre ‡ respecter entr les deux boxeurs. ´Mais jÕavais pe dÕimages de George Foreman. Penda les semaines qui ont prÈcÈdÈ le combat, il nÕÈtait visible quÕ‡ lÕentraÓnement lors des confÈrences de presse. Il Ètait reclus et parlait peu. Ali, au contraire, papillonnait comme sur le ring, allait au devant des Africains,tchatchait ‡ nÕe plus finir, sans cesse en reprÈsentation. Il suffisait dÕÍtre l‡.ª Quand Foreman, vingt ans aprËs, demande une cassette du film enfin ter-minÈ, le cinÈaste redoute sa rÈaction. ´Lui aussi a voulu le regarder en famille avec ses quatre fils... qui sÕappelle tous George. Il a ÈtÈ bluffÈ. Il sÕest alor rappelÈ, mÔa-t-il dit, pourquoi Ali ava ÈtÈ son idole. Il a mieux compris ‡ quel point sa dÈfaite, complËtement inatten-due dÕun point de vue sportif, avait Èt psychologique.ªForeman a ÈtÈpsyched-outpar Ali. Expression difficile ‡ tradui-re, o˘ sÕinsinue quelque chose de so cier, de magique. Leon Gast ne nie pas, dÕailleurs, avoir exploitÈ ‡ fond cet Èl ment pour ajouter du drame au film. Il utilise mÍme le visage de la chanteuse Miriam Makeba pour incarner lÕensorc leuse qui jette le ´mauvais Ïilª ‡ Foreman. Mais cette magie, il la ressen-tait vraiment. ´CÕÈtait tout de mÍ Ètrange... Foreman, 25 ans (sept
moins quÕAli, considÈrÈ comme u boxeur en fin de carriËre), tenant du titr Ètait en pleine forme. A lÕentraÓnemen il dÈmolissait sessparring-partners. E cÔest lÕun dÕeux qui lÕa blessÈ en se tÈgeant du coude ! Le combat a Èt reportÈ de six semaines. et cela a tou changÈ : Ali Ètait au ZaÔre comme u poisson dans lÕeau, tandis que Forema sÕy morfondait.ª Ces semaines ont aussi changÈ l cinÈaste. Avant de sÕenvoler po Kinshasa, Leon Gast avait ‡ son acti deux ou trois documentaires musicaux CÕest un producteur de concerts, Stua Levine, qui lui a proposÈ le boulot. Car au dÈpart, le championnat du monde de poids lourds devait Ítre accompagn dÕun grand festival, un ´Woodstoc blackª. ´Levine et Don King, le promo teur du combat, ont fait cause commun autour dÔ un concept : ´Hier esclave aujourdÕhui champions.ª King a tentÈ d mettre dans le bain Berry Gordy, l patron des disques Motown, pour avoi ‡ lÕaffiche Stevie Wonder, Marvin Gay et autres stars de la soul. Mais Áa nÕ pas marchÈ.ª Du coup, IÕÈvÈneme musical rÈtrÈcit, malgrÈ la prÈsence d James Brown. Parti pour filmer un festi val avec un peu de boxe autour, Leo Gast se retrouve ‡ filmer des boxeurs et accessoirement, des musiciens su scËne. Revenu du ZaÔre avec cent kilomËtres d pellicule (ou cent soixante-treize heure de rushes, comme on veut), le cinÈast entame une course dÕobstacles. ´Le producteurs que je dÈmarchais sÕintÈre saient soit ‡ la musique, soit ‡ la boxe rarement aux deux. Il y avait toujour quelque chose qui clochait. Mais si j devais rÈsumer mes problËmes en u mot ce serait : IÕargent.ª De temps e temps, Gast Èmerge de la salle de mon tage quÕil a installÈe chez lui pour tou ner un docu sur la salsa ou Mike Tyson Et puis, en 1989, il sÕassocie avec so ancien avocat, David Sonenberg. Un
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‡ qui je montrais des montages de rushes me disaient : ´On veut encore plus dÕAli, plus dÕAli, IÕÈcran explose dËs quÕil apparaÓt !ª Et puis je me suis rendu compte que plus le temps passait, plus le personnage me captivait. Son aura, loin de faiblir, dÈpassait de loin son sta-tut dÕancien champion.ª La magie, enco-re. Le cinÈaste est visiblement restÈ sous le charme du boxeur. Mais, au fait, aurait-il misÈ un dollar sur lui, la veille du 30 octobre 1974 ? ´Figurez-vous que je lÕai fait ! JÕai pariÈ avec Hunter Thompson, le fameux reporter de Rolling Stone. Il se fichait complËtement du match. Ali Ètait ‡ 7 contre 1. Hunter mÕa dit : je te le fais ‡ 3 contre 1. JÕai empo-chÈ ses 150 dollars. Oui, je sais, pour la lÈgende, jÕaurais d˚ garder le chËque...ª FranÁois Gorlin TÈlÈrama n∞2467 - 23 avril 1997
Filmographie
Our latin thing
Zits and all
Angel forever, forever angels
Documents disponibles au France
Cahiers du cinÈma n∞513 - mai 1997 TÈlÈrama n∞2467 - 23 avril 1997 Les Inrockuptibles n∞100 - 16 avril 1997 Le Monde - dossier rÈalisateur
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