dossier Renaissance - L'EUROPE DE L'HUMANISME ET DE LA RENAISSANCE

Cdr7

Description

dossier Renaissance - L'EUROPE DE L'HUMANISME ET DE LA RENAISSANCE

Sujets

• Arts

Informations

• Publié par: egupysin
• Nombre de lectures: 232
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

L’EUROPE DE L’HUMANISME ET DE LA RENAISSANCE

e Dans l’Europe du XVI siècle, les bouleversements culturels ne s’embarrassent pas de frontières. L humanisme, parti des villes d’Italie, est relayé par les grandes universités, de l’Espagne à la Pologne en passant par l’Angleterre. Dans toutes les cours européennes et notamment en France et en Italie, les princes, patrons des arts, invitent les grands artistes italiens, qui forment rapidement des disciples sur place, à édifier de nouvelles résidences ou à redécorer les anciennes. Les modèles culturels de l’Italie se répandent d’autant plus vite que l’imprimerie s’est elle aussi rapidement diffusée à partir de son berceau, l’Allemagne rhénane. Grâce au livre, les idées de la réforme religieuse sont rapidement connues dans toute l’Europe, permettant aux princes et aux clercs de se déterminer pour ou contre les idées nouvelles. L’Europe est désormais un vaste espace culturel où circulent les idées, les formes et les textes.

Les foyers de l’humanisme et de la Renaissance en Europe

I – LA FLORENCE DES MEDICIS

La richesse de la cité et la passion des Florentins pour leur ville se lit dans le nombre de ses palais (la Seigneurie, le Palazzo Vecchio) et dans la splendeur de sa cathédrale couverte de marbres. Mais dès les années 1380, artistes et intellectuels florentins imaginent un nouveau style, qui triomphe vers 1420 avec les peintures de Masaccio (1401-1428) et de Masolino (1383 ?-v. 1440) à la chapelle Brancacci, dans l’église des Carmes, et avec les églises et les bâtiments construits par Brunelleschi (1377-1446) (San Lorenzo, ledôme de la cathédrale,l’hôpital des Innocents). L’art nouveau repose sur les principes définis par les humanistes, la redécouverte de l’Antiquité et la conception platonicienne de la beauté. La recherche de cette beauté pure, essentielle, dont la lumière et la perfection des proportions mathématiques sont l’expression la plus noble, fait l’objet de discussions parmi les intellectuels et les artistes, autour du très cultivéLaurent le Magnifique e (1449-1492). La formidable vitalité de l’art florentin pendant tout le XV siècle est le creuset de la Renaissance : Milan et Venise essaient, en puisant aux mêmes sources, de développer un art original, tandis que Rome, entièrement nourrie par Florence, reprend le flambeau après la ruine des Médicis (entre 1494 et 1498 la famille Médicis fut chassée du pouvoir par le moine dominicain Savonarole).

1