Fuites d'eau sur les réseaux : de l'argent qui s'évapore 200 000 ...
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Fuites d'eau sur les réseaux : de l'argent qui s'évapore 200 000 ...

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TRAVAUX PUBLICS. AVANT D’ARRIVER DANS NOS ROBINETS UNE GRANDE PARTIE DE L’EAU DES RÉSEAUX PUBLICS DISPARAÎT DANS DES FUITES. LES PROFESSIONNELS DES TRAVAUX PUBLICS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME.Fuites d’eau sur les réseaux : de l’ar entqui s’évapore
En moyenne, 20% de l’eau du réseau s’échappe dans les fuites. En Bourgogne, la fédération des travaux publics appelle les élus à un renouvellement plus conséquent des canalisations. 3 Gaspillage. 7 à 8 millions de md’eau seraient perdus chaque année en Bourgogne. Moyenne. Nos canalisations ont en moyenne 50 ans et perdent 20% de l’eau transportée.Il y a les petites fuites chez nous à la maison, quelques gouttes sous l’évier qui coûtent déjà très cher et puis il y a les autres : ces fuites souterraines dans les canalisations qui mènent à nos robinets. En moyenne 20% de cette eau disparaîtra dans la nature. Face à ce constat, la Fédération régionale des travaux publics vient donc de lancer un appel aux élus de Bourgogne. «On leur demande d’entretenir leurs réseaux d’eau de manière raisonnée et raisonnable, de faire des inventaires pour identifier les fuites, de ne pas attendre que les tuyaux cassent» explique Matthieu Jacotot le secrétaire général de la FRTP. Derrière ces fuites d’eau se cache un vaste gaspillage et les professionnels des travaux publics tiennent donc à marteler une idée simple : réparer les fuites sur les réseaux revient au final à économiser l’argent des contribuables. «Notre réseau est un vrai patrimoine, qu’il faut gérer comme tel. On ne peut pas se permettre de coller des rustines, il faut avoir une vision à long terme. » Et effectivement, sous terre, les tuyaux qui transportent notre en eau en Bourgogne sont en moyenne âgés d’un demi-siècle. 50 ans c’est justement l’âge à partir duquel le matériel commence à présenter de grosses faiblesses. Le secrétaire général de FRTP Bourgogne estime même que dans les territoires les plus ruraux de Saône-et-Loire, où le linéaire est plus important qu’en ville, les fuites peuvent» détourner » 35 % à 50% de l’eau transportée. «Si les réseaux d’eaux étaient aériens et que les contribuables pouvaient voir l’ampleur de la perte, je vous garantis qu’ils se mettraient en colère. Ces fuites ce sont un torrent d’impôts gaspillés», note Matthieu Jacotot. Autre argument qui fait mouche, celui du développement durable : alors que les Français commencent seulement à couper le robinet en se lavant les dents, les canalisations « passoires » font mauvais genre. La Saône-et-Loire pas si mauvais élève Il faut toutefois relativiser les inquiétudes de la Fédération Régionale des Travaux publics qui, derrière ses généreux « conseils» aux collectivités, pense aussi à ses intérêts. En 2009, le remplacement de réseaux d’eau en Bourgogne représentait 140millions d’euros pour les entreprises du secteur. Le 0% de fuite n’est aujourd’hui nulle part envisageable, d’ailleurs l’agence de l’eau ne demande aux syndicats de distributions d’être seulement en dessous de 25% de perte, il existe donc encore une grande marge. En Saône-et-Loire, Auguste Lavenir le président du Sydro (syndicat mixte départemental pour la gestion des fonds de renouvellement des réseaux de distribution d’eau) estime que la Saône-et-Loire ne compte pas parmi les mauvais élèves, en 2001, 12,5millions d’euros seront d’ailleurs investis dDepuis 10-15 ans nous nous sommes vraimentans ce sens. « attaqués à ce problème. En Saône-et-Loire les réseaux rajeunissent, pas forcement toujours à la vitesse qu’on souhaiterait, mais on y travaille et pour le moment la situation est loin d’être catastrophique. » 200 000 euros pour renouveler 1 km
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