Ce n’est en fait que depuis les années 1960-1970 que les règlementations, les plans de chasse, les limitations du droit de chasse, la réintroduction de certaines espèces, permirent, soutenus par l’idée nouvelle de la protection de l’environnement, à ces animaux habitués à vivre en montagne, d’être encore aujourd’hui présents dans nos massifs : bouquetin des Alpes, chamois, isard des Pyrénées, cerf, aigle, lagopède, lièvre variable, mais aussi la marmotte, enfin le loup et le sanglier qui posent de nouveaux problèmes, le sanglier nécessitant parfois des battues.
Ce qui demeure, c’est la fascination qu’exercent sur les hommes et sur les chasseurs en particulier, toutes ces espèces animales exceptionnelles par leur beauté et leur habileté, mais aussi l’attrait du paysage de montagne dans lequel ils évoluent, et que l’on découvre après une ascension parfois rude, où il faut avancer avec habileté pour ne pas alerter le gibier.
Des témoignages de cette passion de la chasse ne manquent pas, depuis les pages de Saussure sur les chasseurs de chamois, aux pages plus récentes de Marcel Coudurier ou d’Alpinus, se flattant l’un de cinq cents, l’autre de mille chamois abattus.
Nous terminons par l’ultime prolongement de la chasse, qui fut aussi à son origine celle de la préparation du gibier que viendra nous commenter un chef réputé.
Nous vous attendons nombreux pour évoquer ce thème qui soulève toujours des passions, et dont vous pourrez suivre des aspects et des développements originaux et passionnants.