La protection des eaux

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ZELESTA Bienne La protection des eaux via Internet

Le réseau communal de canalisations de Bienne doit faire face à trois situations extrêmes de fonctionnement: un niveau d’eau minimal combiné à un taux élevé de résidus, des chutes de pluie extrêmes, et des incidents, par exemple lorsque de l’eau contaminée s’écoule dans les canalisations (huiles, produits chimiques). Les sous-unités équipées de composants Schneider fonctionnent depuis de nom- breuses années à la grande satisfaction de ses exploitants.

Ernst W. Haltiner, Bureau d’ingénieur, 9450 Altstätten

Station de pompage de Heideweg, commandes de l’unité de levage Archimede

Système de gestion électronique: du modem à la visualisation

Plusieurs produits de Schneider Electric équipent le serveur du système de gestion électronique et de Client. ■Unités: API TSX Micro et TSX Premium ■Serveur du système de gestion électronique: Monitor PRO WEB Visualisation ■Concentrateur de données: API TSX Premium ■Serveur du système d’exploitation: Microsoft Windows NT 4.0 Banque de données en temps réel Database «d BASE IV» et Excel pour les interprétations.

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Des coûts considérables liés à l’infrastructure La mise en place et l’ex- ploitation d’un tel réseau de canalisations est une tâche très exigeante. Il faut éviter à tout prix la contamination des cours d’eau les plus importants (lacs, fleuves), par de l’eau polluée. Le traite- ment de ces eaux doit impérativement être as- suré au sein de la STEP.

Peter Kradolfer de l’Office des ponts et chaussées de la ville de Bienne déclare: «La valeur de remplacement actuelle des infrastruc- tures pour le traitement des eaux représente un montant d’environ 400 à 500 millions de francs suisses, dont environ 40 millions pour les seules sous-unités.»

Plus de 20 sous-unités Pour faire face à toutes les situations, plus de 20 sous-unités sont essen- tielles au sein d’une ins- tallation de traitement des eaux communales: • Unitéde pompage (pour l’assainissement des bas-quartiers) • Bassinde rétention des eaux de pluie • Bassind’épuration des eaux de pluie • Vannesantipollution.

Afin de prévenir toute pollution, six bassins d’épuration des eaux de pluie ont été installés au

cours des huit dernières années, avec un très vaste ensemble de cana- lisations. Ces bassins sont équipés d’une com- mande locale autonome et certaines d’entre elles sont constituées d’équi- pements électroméca- niques très complexes. Il est ainsi possible, grâce à des mesures du niveau de l’eau en plusieurs endroits, de commander vannes et pompes, de déclencher le filtrage et le traitement des déchets ainsi que d’actionner les alarmes.

Ces nouveaux bassins d’épuration des eaux de pluie sont conçus de telle manière que, en cas de problème, les eaux contaminées du réseau routier qui s’écouleraient jusque dans les canalisa- tions puissent être rete- nues. Le plan de drainage général de Bienne (GEP) a prévu la présence de plusieurs vannes antipol- lution qui peuvent être, en cas d’incident, com- mandées à distance de- puis la centrale. La ville de Bienne exploite par ailleurs neuf stations de pompage des eaux usagées. Parmi celles-ci, on compte également des unités complexes de grand gabarit équipées de canalisations de retenue en amont, telle que par exemple la station «Heideweg», située directement en amont de l’écoulement de la STEP.

Jusqu’à présent local, désormais centralisé grâce à l’Internet Les sous-unités exis- tantes (pompes, bassins d’épuration des eaux de pluie) sont équipées de programmes indépen- dants de commandes d’exploitation. Le système central de gestion électronique (ZELESTA), mis en service depuis le milieu de l’année 2001, est par contre affecté aux fonc- tions de commande et de supervision:

• Surveillance du fonc- tionnement des sous-uni- tés du complexe de trai- tement des eaux de la ville de Bienne (bassin d’épuration des eaux de pluie, unités de sépara- tion, stations de pompa- ge, bassins de rétention des eaux de pluie, etc.).

• Commande centralisée de certaines fonctions particulières, telles que la vidange des bassins et/ou l’intervention en cas d’incidents (plan avaries).

Les informations et données ainsi reçues lo- calement sont transmises au serveur central du dé- partement «Organisation et Informatique» par l’intermédiaire d’un modem et du réseau télé- phonique communal. Sur les postes de travail décentralisés, tout com- me à partir d’ordinateurs