LE VENT DES TENDANCES AVEC
30 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

LE VENT DES TENDANCES AVEC

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
30 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

LE VENT DES TENDANCES AVEC

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 85
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

DSEEVTNLEVECMESADANCTENELLXKCRELCENITRA  060//110  _M86
SUPPLÉMENT GRATUIT DE LA LIBRE BELGIQUE DES 21 & 22/10/2006 NE PEUT ÊTRE VENDU SÉPARÉMENT © KURT STALLAERT
:120 P5 e ag
DOSSIER Une seconde vie DÉCORATION Echappez-vous ! ÉVASION Au pays de Samarkand
n°86 - novembre 2006
1
LL8E_6 M1 /010/06  19:32  Page 3ÉDITO
LES TENDANCES SONT EN NOUS
Tusno,litotaiflpnuturPedtavoltviretoureauoRebdevalatrCoada,ileffleuremel,ecuqalctoanndetiiamlinaderuqmmeecordreunoAu.eujevrntieifforeicmaledomariesos,onlecoaiitnodseassncpenueteèrémhpélcevatnevuIlité.utillafuoréyppaupahtn Zadig&Voltaire et s’amuse de Cathy Pill. Il s’annexe des villes comme Londres, Paris, Shanghaï ou Vancouver. Les tendances vont être le fil rouge de ce numéro. Nous allons les cerner à tra-vers la mode, le cinéma, la musique, la décoration, la gastrono-mie, les voyages, les relations humaines, à travers nous. Nous les croyons réservées aux créateurs, elles naissent en nous. Nous croyons les suivre et nous les devançons. Les ten-dances naissent du réel, elles jaillissent de notre envie consciente ou inconsciente de vivre en avant de nous, de décrire notre avenir tout en tissant notre passé. En bref, elles nous appartiennent. Nous sommes des urbains épris de nature sophistiquée et nos papiers peints s’ornent de jungles épurées. Nous sommes en perte de fil identitaire, il se balade entre Serge et Charlotte Gainsbourg, entre Fran-cis Ford et Sofia Coppola. Nous voulons retrouver l’esprit de clan, les traditions et Galliano fait défi-ler le moyen-âge. Les russes de Londres redécouvrent les grands bourgognes et Zara nous la joue tout en fourrure façon Anna Karenine. Mais les tendances sont aussi autre chose. Quelque chose d’ultra-moderne. Des deuxièmes chances, des secondes vies. On fait renaître le tartan, on explore et on fouille dans Dynasty, on re-cycle les années 80, on veut retrouver l’insolence et l’insouciance des seventies. Nous aussi, nous voulons notre part de vie. En cela, elles s’inspirent de nos attentes. On nous a promis une société sans risques, on nous a abreuvé de perfection et de transparence, on a fini par prendre peur de vivre mais aujourd’hui tant pis pour nos peurs. Tout sauf l’ennui. On veut avoir le droit de recommencer, même si on a mal choisi ses études, décidé trop vite de se marier ou renoncé trop vite à un premier mariage. On veut pouvoir se lancer dans une vie nouvelle, mais en tis-sant des liens avec l’ancienne. Changer de jobs, mais garder ses amis. Au fond, ce que nous re-vendiquons, c’est le droit à une deuxième vie, à une deuxième chance – et pourquoi pas à une troi-sième ? Nous avons le droit de réussir même si nous avons été cancre. Et celui d’être un héros tout en étant un être humain. Le 9 juillet 2006, devant quelques milliards de téléspectateurs, Zidane cristallise cette tendance. Lassé de son statut d’icône, il est devenu un héros faillible, un être de chair et de sang. Moi aussi, j’ai eu plusieurs chances dans ma vie. Je suis née dans une famille bourgeoise, j’ai vécu dans le Sahel et le quasi dénuement, j’ai fait de l’humanitaire et puis de la publicité. J’ai ri au-tant que j’ai pleuré. J’ai été émue autant par la dignité que par la légèreté de mes amis. Je souhaite à chacun d’avoir ce droit. Et aujourd’hui, j’ai fait de mon plus grand défaut – la curiosité – mon mé-tier. J’étudie les tendances de masse, celles qui vont faire définitivement partie de notre vie. Les tendances nous aident à dépasser nos paradoxes, elles lient une première histoire à un avenir, et le futur à une humanité, elles lient le culturel et le banal. Alors laissons-nous aller et dévorons-les. M A R T I N E C L E R C K X , C H A S S E U R D E T E N D A N C E S
L A L I B R E E S S E N T I E L L E 3
SOMMAIRE ESSENTIELLE 86 4PortraitMartine Clerckx, tête chercheuse des tendances 6ExpositionTous en cuisine ! 8SociétéL’échappée « royale » ? 10SociétéCet irrésistible désir de penser 13ArchitectureLe pari du végétal 18DossierUne seconde vie 22ModePump up the volume ! 26DécorationL’échappée belle 30EvasionAu pays de Samarkand 35SociétéQuand la santé devient voyage 38BeautéAttention les yeux ! 40ŒnologieRetour aux sources 44Nos choix 45Théâtre 46Jeu-horoscope
Rendez-vous le 4 novembre dans La Libre Belgique. Vous y découvrirezLa Libre Essentielle Hommeet son invité,Etienne Davignon, pour un numérospécial aviation. RETROUVEZ LA LIBRE ESSENTIELLE SURWWW.LALIBREESSENTIELLE.BE LA LIBRE ESSENTIELLE Rédactrice en chef :Christiane Thiry / Secrétaire de rédaction :Hélène Rivière /Rédaction :127, Bd Emile Jacqmain - 1000 Bruxelles - tél 02 211 27 75 - téléfax : 02 211 29 71 -e-mail : llb.essentielle@saipm.com /Ont collaboré à ce numéro :Sémir Badir, Isabelle Blandiaux, Colin Bouchat, Didier Chatelle, Anne de Bardzki, Martine Dory, Emmanuelle Dubuisson, Laure Eggerickx, Claude Muyls, René Sépul, Sabrina Weldman, Quentin Wilbaux, Michel Zumkir/Direction artistique et mise en page :Michel De Backer (AD), Dominique Hambÿe, Quentin Van Gysel 02 211 29 04 /Régie Publicitaire RGP :Brigitte Weberman -02 211 31 76 -brigitte.weberman@saipm.com / :Marketing et PromotionDelphine Guillaume - 02 211 31 78 - delphine.guillaume@saipm.com /Digital prép-ress :Yves Yernaux, Gael Guitteny - qi@skynet.be /Directeur commer-cial :Michel Mabille / :Directeur des ventes publicitairesEmmanuel Denis /Impression :Nevada-Nimifi /Vice-Président du conseil d’admi-nistration et du comité permanent :Patrice le Hodey/Direction : Administrateur délégué, éditeur responsable :François le Hodey
LLE86_M  10/10/06  19:32  Page 4PORTRAIT
Avec son associé Denis Maigray,Martine Clerckxpiste, cerne, qualifie, quantifie les tendances sociétales de masse pour aider les entreprises dans leur développement et leur stratégie commerciale. Une démarche unique basée sur un outil quantitatif protégé mis au point par le tandem. Elle représente à elle seule toute une facette de notre monde. Martine, véritable boule de curiosité et d’optimiste, s’affiche comme le prototype de la femme souriante, entre-prenante, hyper informée. « J’ai fait de mon défaut, la curiosité, mon métier », déclare-t-elle dans un éclat de rire. Derrière cette légèreté de propos se profile une sociologue, ana-lyste des mouvements sociaux qui, avec l’économiste Denis Maigray, a développé une approche unique pour aider les entreprises à palper les mouvements de notre monde. De quelle constatationWideest-il né ?J’ai travaillé dans le domaine de la publicité, directrice générale adjointe de Grey Advertising. Parmi mes clients, la marque Danone que Denis représentait. La société était intéressée dans le conseil au développement de nouveaux produits. J’ai relevé le défi ; Denis et moi avons senti la possibilité de créer une société centrée sur ce type de services. Votre logo et votre nom recèlent-ils une signification subliminale ?Notre travail consiste en l’ouverture la plus large dans nos observations, recentrées par la suite. Le graphisme et le motWideexpliquent cette démarche duelle. Nous sommes spécialisés dans les marques s’adressant à un grand nombre de personnes. Nos sources d’infor-mation sont multiples… TÊTE CHERCHEUSE DES TENDANCES Fin des années nonante existaient déjà les bureaux de tendances mode. Unepensions au départ attirer plutôt les petites et moyennes entreprise comme la vôtre s’intéressant aux mouvements plus larges représente-entreprises ; c’est le contraire ! Mettre en place une straté-t-elle une innovation ? personnelle reste  gieun exercice difficile ; nous en sommesNotre démarche est unique… Nous développons trois actions se confortant. Nous cernons les désirs d’avenir, les peurs, les frustrations, les habitu- la preuve. Les grandes firmes ne sont pas les seules à s’a-des de la population que nous qualifions et quantifions ensuite. Une analyse multi dresser chez nous ; les sociétés ne réagissent pas en fonc-facette – cinéma, littérature, philosophie, architecture, économie –, doublée d’une tion de leur taille, mais de leur culture d’entreprise. Notre étude d’un repérage des nouveaux produits et des marchés cibles émergents. Si une but ne se résume pas à donner un cours magistral des ten-tendance répond à la fois aux phénomènes actuels dits temporels et aux archétypes dances, mais à chercher celles qui s’intègreraient dans intemporels comme celui du plaisir, elle peut se muer en tendance de masse, dite lourde. l’approchemarketingd’une entreprise. Les annonceurs Elle se retrouve partout de façon diffuse et subtile… Nous qualifions ensuite ces para- possèdent une excellente compétence dans leurbusiness; mètres grâce à un modèle original développé par notre bureau : leTrend Predictor. nous sommes complémentaires. Dernier stade : on le quantifie avec leTrend Meter, en fonction des sexes, des âges, des profils socio-économiques, etc. puis nous présentons une proposition, sans dictat,Quelle est votre marge d’erreur ?En phase de qualifica-de stratégies pour les marques, leurs innovations ou leur gestion. Ces trois activités tion, elle peut porter sur la cible qu’une marque décide peuvent être commandées séparément ou conjointement selon les exigences du client. d’exploiter ; au niveau quantitatif, elle est, comme partout, Notre principe reste un sur-mesure complet. de 3 à 4 %. Les éléments prouvent rapidement si nous avons raison ou tort en matière de tendances. Quand pensez-vous détenir assez d’informations pour délivrer votre recomman-dation ?J’observe sans arrêt, suis en repérage permanent, dévore les quotidiens et lesQuelle fut la plus grande surprise dans votre métier ? livres, surfe sur le Net, discute avec des gens d’horizons très variés. Cloisonner vie pri- La rencontre avec des gens très simples en prise totale vée et professionnelle reste l’élément le plus délicat. Décider du moment d’apporter ses avec la réalité ! Ils possèdent souvent unfeelingrueirépus conclusions n’est pas le plus périlleux. Lorsque nous disposons des différents mor- et plus spontané vis-à-vis des mouvements sociétaux que ceaux d’un puzzle et que nous ne parvenons pas à les assembler, j’en perds le som- des personnes ditesbarcnéhse. Le cœur et l’émotion parlent meil. Cette quête tourne à l’obsession. énormément dans notre approche… Quand une société décide-t-elle de s’adresser à vous ?Elle vient chezWidepourDI,EWesduerPisroT421stnoB0611,iSet:wurexllsebeww.wide. diverses raisons : pour des problèmes d’innovation, afin de définir un fil conducteur clair au travers de toute son offre, pour échanger des idées complémentaires. Nous C L A U D E M U Y L S - P H O T O E R I C H E R C H A F T / R E P O R T E R S L A L I B R E E S S E N T I E L L E 4
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents